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| II,1. la moisson du district un | |
| Auteur | Message |
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Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: II,1. la moisson du district un Ven 11 Mai - 22:19 | |
| « La Moisson approche. La tension dans les districts est à son comble, et chacun fait de son mieux pour paraître détaché. Parmi les plus jeunes, il y a ceux qui sont terrifiés à l'idée d'entendre leur nom appelé, et il y a ceux qui trépignent d'impatience de pouvoir participer à ces Jeux. Les habitants sont invités à rejoindre l'hôtel de ville de leur district. Les préparatifs sont déjà terminés, et l'endroit grouille de Pacificateurs, prêts à intervenir au moindre débordement. D'un côté, les adultes, ceux qui ne sont plus éligibles se rassemblent, anxieux à l'idée de voir leurs enfants partir. De l'autre, il y a les potentiels tributs. Au centre de la grand place, une estrade se tient, prête à accueillir l'hôte Kalyan D. Ellison, pour sa toute première année. Sont déjà présents, le maire Lewis Stevens (inventé), ainsi que la mentor Dahlia S. Evans. »
Vous pouvez déjà poster après ce message, des rp courts de préférence. Tous les habitants des districts sont invités à participer. La suite arrivera demain, avec l'annonce des tributs féminins. Soyez patients, et puisse le sort vous être favorable.
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| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district un Sam 12 Mai - 13:14 | |
| « La population du District Un est enfin rassemblée devant l'hôtel de justice, prête à entendre la Moisson. Et le moment que certains redoutent, et d'autres attendent avec impatience débute. L'hôte, Kalyan D. Ellison, apparaît et salue la foule. Après quelques banalités d'usage, il laisse place aux écrans géants présentant avec passion et dévouement le Capitole. Cette ville qui épargne chaque année un tribut pour le couvrir de richesse, cette ville qui a sauvé douze districts d'une révolte. Alors que la projection prend fin, le symbole de Panem apparaît et l'hymne retentit. A peine est-il terminé que l'hôte déclame la phrase incontournable du début de la Moisson. “ Joyeux Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable ! ” Et comme le veut la tradition, c'est le tribut féminin qui est choisi en premier. “ Commençons par les dames! ” L'hôte s'approche de la bulle de verre, et sort sa main avec un petit papier où se trouve le nom du tout premier tribut de cette nouvelle édition des jeux.
“ Mélusine Appleby! ” »
Les personnages voulant se porter volontaire à la place de Mélusine (donc uniquement des filles) doivent poster avant samedi prochain pour se déclarer comme indiquer dans l'annonce générale. Postez à la suite tout comme précédemment.
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| Sujet: Re: II,1. la moisson du district un Sam 12 Mai - 13:25 | |
| [justify]C'était le grand jour, le jour où ma vie allait basculer j'en étais certaine. La moisson, aujourd'hui c'était la moisson. Alors que je pensais à ça, mes pensée n'arrêtaient pas de dériver vers Angus. Que faisait-il, était-il déjà levé lui aussi, alors que nous attendions ce jour depuis tellement longtemps ? Pensait-il à notre promesse, la promesse que nous nous étions fait deux ans auparavant ? Pensait-il à moi ? A ce qui nous avait poussé à nous promettre ça ? Parce que moi j'y pensais, alors que je m'étais sortie du lit si tôt, je ne pouvais penser qu'à ça. Tobias, le meurtre, Angus et moi allumant ce brasier pour faire disparaître les preuves. Je pensais à ça tous les jours. Je pensais à Angus tous les jours, il m'obsédait, il m'obsédait plus que ce que je n'avais jamas voulu.
Je m'étais levée et je m'étais attelée à ma préparation. J'avais laissé couler un bain brulant, et une fois dans l'eau j'avais immergé entièrement mon visage et fermé les yeux. Etais-je stressée ? Certainement, je savais que dans tous les cas ma vie allait basculer aujourd'hui, et pour de bon. Si je n'étais pas choisie, et que je n'étais pas la seule volontaire, si je ne faisais pas les jeux, ma vie était fini. Mes rêve de gloire étaient finis. Je ne pouvais pas imaginer ce qu'il se passerait si aujourd'hui, dernière moisson ou j'étais elligible, je n'étais pas choisie. Toute mon adolescence avec été basée là dessus, tout ce dont j'avais jamais rêvé. Si je n'étais pas choisie aujourd'hui, je ne sais pas exactement ce que deviendrait ma vie, ce que serait mon futur. Je m'étais toujours vu revenir chez moi, vainqueur des 76th jeux de la faim. Mais si j'étais choisie, ma vie changerai aussi. Mais dans le bon sens. Je tuerai Angus, certes, mais je pouvais vivre sans lui. Je ne pouvais pas vivre sans ma victoire aux jeux.
J'avais peigné mes cheveux, avant de les sécher. Plantée devant mon armoire, j'avais choisi la plus belle robe qu'elle contenait. Je voulais être éblouissante. J'étais trop stressée pour avaler quoi que ce soit, donc j'avais sauté cette étape, tressant mes cheveux et mettant un léger trait d'eye liner au dessus de mes yeux. J'étais prête. J'étais définitivement prête pour le moment le plus important de ma vie.
◮ ◮ ◮ ◮ ◮
La place principale du district 1. Cet endroit était vraiment magnifique, le plus bel endroit du district, la plus belle preuve de la richesse et de la puissance du 1. J'aimais cet endroit, mais en ce moment toute mon attention était focalisée sur l'hôtesse. L'hôtesse qui était déjà arrivée, même si elle ne tirait les noms que dans une demie heure. J'aperçu Angus et je m'en approchai. Après un regard pendant quelques secondes, je finis par lui parler. Que ce passerait-il si nous n'étions pas choisis ? Ou pas choisis ensembles ? C'était notre promesse, notre destin. « Bonne chance Angus... On se retrouve sur l'estrade. » Et je m'étais éloignée de lui.
C'était l'heure, le discours, le nom qui allait être tiré. J'étais prête, tellement prête. J'attendais ce jour depuis si longtemps. La main de l'hôtesse traina dans le boule, mon prénom sur 7 petits papiers. Il fallait que je sois tirée, que je puisse refuser tout volontaire. Il le fallait. Elle tira le papier. Prononça le nom.
Ce n'était pas moi. Bordel qui était cette fille son nom ne me disais même pas quelque chose. J'avais cherché Angus des yeux quelques secondes, avant de les poser sur la fille. Elle n'avait pas fait deux pas que déjà mon cerveau tournait à cent à l'heure. Si cette blondasse refusait le volontariat, j'étais capable de lui sauter à la gorge.
- Spoiler:
Darcy est donc bien sur volontaire
Dernière édition par Darcy A. Bloomsberry le Dim 13 Mai - 19:11, édité 1 fois |
| | | Jackson-Blutch Hopkins △ correspondances : 166 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 28/11/2011 △ humeur : ✌ explosé. △ âge du personnage : ✌ seize ans.
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district un Sam 12 Mai - 18:24 | |
| Il est l'heure. Il est l'heure de la Moisson. Depuis deux jours, je suis totalement intenable, je trépigne littéralement d'impatience. En me rendant à l'hôtel de ville, je souris, comblé par tant d'agitation. C'est que ça devenait de plus en plus drôle chaque année ces moissons. Ca fait des années que j'attends cet instant. Que j'attends de pouvoir me porter volontaire, que j'attends d'avoir ma revanche sur Darcy. C'est donc sans grande surprise que je me suis levé de fort bonne humeur ce matin là. La plupart de mes amis carrières attendaient la Moisson avec une légère pointe d'appréhension, mais je doute que quiconque puisse être aussi excité que moi à la simple idée d'aller aux Jeux. Enfin, encore faut-il que je puisse avoir l'occasion de me porter volontaire. J'ai entendu dire que je n'étais pas le seul à lorgner le poste. A vrai dire, je crois que ça me déplairait fortement de devoir céder ma place à quelqu'un. Egalement, le fait de devoir y aller sans Darcy, ou elle sans moi. Ca ne DOIT pas arriver. Précautionneusement, je me prépare. Douche, habits neufs – et pas les même vêtements qu'il y a un an, cela va de soit. Je descends à la cuisine, bientôt imité par ma sœur qui affiche une petite mine. Elle ne comprends pas mon entrain pour les jeux. Bah, ma sœur est une idiote, elle ne mérite pas que je m'intéresse à elle. Je crois même que si je me retrouvais en face d'elle dans l'arène, je n'aurai aucune hésitation à lui ouvrir la gorge avec un couteau, ou de la transpercer d'un coup d'épée. Aucune hésitation, et aucun remord. Un rictus amusé s'accroche sur mon visage à cette simple idée. En revanche, elle, semble ne pas adhérer à la possibilité qu'elle puisse entrer dans l'arène. Stupide.
Nous terminons de nous préparer, puis nous partons en direction de l'hôtel de ville. Je marche vite, d'un pas vif. Je me sens euphorique. Je souris. Je jubile. Je suis comblé. Je vais bien m'amuser. Je sens. La tête haute, un sourire arrogant affiché au coin des lèvres, je croise Darcy. Elle me souhaite bonne chance. Je suis adresse un simple signe de tête, avant de rejoindre le côté des garçons. Je me place à côté de Firenze, un garçon massif avec qui j'avais l'habitude de m'entraîner à l'épée. Il me dépasse d'au moins deux têtes. Ce type est un vrai géant, mais je crois qu'il ne veut pas aller dans l'arène. Il a des projets d'avenir, il compte fonder une famille, et reprendre la joaillerie de son père. Quel doux rêveur. En attendant le début des festivités, je me tiens droit dans le rang, les mains derrière le dos. L'hymne retentit, on nous passe le même film de propagande que tous les ans, puis de nouveau l'hymne. Je regarde notre hôte piocher un papier en vitesse dans le bocal réservé aux garçons. Il l'ouvre. Il prend son temps. Il lit. Ce n'est pas Darcy. Ce n'est pas une de mes connaissances. Je n'ai aucune idée de qui il s'agit. Je cherche Bloomsberry du regard. Il est temps de respecter notre promesse. |
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| Sujet: Re: II,1. la moisson du district un Lun 14 Mai - 18:24 | |
| Son nom fut prononcé en tant que mentor de son district, et elle retint un frisson de dégoût. Elle ne se sentait clairement pas à sa place sur cette estrade. Bientôt, deux adolescents la rejoindraient. Ils lui feraient entièrement confiance, remettraient leurs vies entre ses mains. Et pourtant, au moins l’un d’entre eux ne reviendrait pas. Très probablement, aucun. Malgré son mal-être intérieur, Dahlia se força à esquisser un sourire et fit un petit signe de la main, saluant la foule au passage. La vue de tous ces gens lui donnait envie de vomir. Les adultes prenaient un air effrayé ou plein d’espoir, selon leur était d’esprit du moment – apeurés que la chair de leur chair entre dans l’arène, ou bien au contraire, espérant que ce serait le cas. Quant aux jeunes et bien, ils avaient à peu de choses près la même expression gravée sur leurs visages. Après tout, nous étions dans le district un où de nombreux gosses s’entrainaient officieusement au combat, priant pour que l’hôte les appelle un jour de moisson, avant qu’ils ne soient trop vieux pour participer. Imaginer cela rendait Dahlia encore plus malade. S’ils savaient ce que c’était, l’arène… Si seulement ils savaient…
A ses côtés, son ami d’enfance, perdu en cours de route, se tenait droit et concentré. Bientôt, il s’approcha de la boule qui contenait tous les petits papiers chacun marqué d’un nom, et plongea sa main à l’intérieur. Dahlia avait totalement occulté de son esprit les mots qu’il avait préalablement prononcés. Elle préférait ne pas y songer. En fait, elle aurait aimé s’endormir là tout de suite, et louper tout ce qui allait se passer dans les minutes à venir. Ou bien, mieux encore, si elle avait pu, elle se serait changée en oiseau et aurait volé loin, très loin de Panem, de la moisson, des jeux, de la mort. Malheureusement, ce genre de magie n’existait que dans les livres qu’elle dévorait avec avidité. Jamais un tel miracle ne se produirait. Ce serait trop beau.
Dahlia se sentait de plus en plus stressée à mesure que les secondes s’écoulaient. Pourquoi avait-elle accepté déjà ? Elle n’avait plus été mentor depuis la mort de Zane, son frère bien-aimé, et seul tribut qu’elle ait eut à entraîner et conseiller de toute son existence. Le Maire avait accepté ce refus, puis lui avait fait une fleur quand Zane s’était porté volontaire. Tout cela, grâce aux relations qu’il entretenait avec la famille Evans. En tant que passionné de montres de luxe, et avec une femme qui ne jurait que par les bijoux, il était évident que les deux familles s’entendraient bien. Alors, lorsque, quelques mois plus tôt, le Maire avait rendu visite à Dahlia pour lui demander – non, la supplier – de reprendre son rôle de mentor de façon permanente – ou du moins jusqu’à ce qu’un autre tribut de son district gagne les jeux – elle avait accepté. Avait-elle eu le choix ? La personne qu’il avait prise pour la remplacer était morte dans le courant de l’année. Dahlia était la seule qui puisse reprendre ce rôle.
Au début, elle avait dit non. Et puis, le Maire était parti fâché. Alors elle était revenue sur sa décision. Elle avait besoin de garder un bon contact avec lui, ainsi qu’avec toutes les hautes sphères de son district et éventuellement du Capitole. Sans cela, elle serait inutile ici, inutile pour la rébellion. Alors, même si elle devait replonger dans de douloureux souvenirs, même si elle devait souffrir à nouveau en perdant des jeunes à qui elle s’attacherait sans aucun doute, tant pis. Du moment que le district treize continuait à recevoir des informations de sa part, cela lui allait. Après tout, elle n’avait plus qu’une seule raison de vivre maintenant, et serait prête à n’importe quoi pour défendre sa cause.
Alors que Kalyan annonçait la fille choisie, Dahlia entendit à peine ce qui se passa ensuite. A ce moment précis, elle ne pensait qu’à une seule chose, ou plutôt, qu’à une seule personne : Lucas. Pourvu qu’il ne fasse pas partie des tributs… Si tel était le cas, elle le savait sans détour : elle s’effondrerait. |
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| Sujet: Re: II,1. la moisson du district un Mar 15 Mai - 18:58 | |
| GlamoriaҨ « This is my destiny. Nobody can stop me. » Je m’étais levé très tôt ce matin. Depuis le temps que j’attends la Moisson. Mon père vint me donner la dernière robe qu’il avait dessinée. En attendant que ma mère se réveille pour qu’elle puisse me coiffer, je file sous la douche. Je sens l’eau chaude ruisseler entre me cheveux et l’odeur de rose est si douce que je manque de me rendormir. J’ai dû rester une bonne demi-heure sous l’eau car j’entends ma mère toquer à me porte et me dire de me dépêcher. Je sors de la chaleur da la douche pour m’essuyer, m’habiller et me sécher les cheveux mais ma mère me dit qu’elle préférait me coiffer avec les cheveux mouillés. Ma mère fait des merveilles avec mon cuir chevelues. Aujourd’hui, j’aurai des anglaises avec un chignon et des paillettes. Je m’assoie devant mon miroir et je regarde ma mère travailler. Je voie ses doigts fins tourner, tirée et faire virevolter mes cheveux humides. Au bout de trois quart d’heure, je ressors de ma chambre fin prête pour la Moisson. La robe que mon père a choisi est un coupé le souffle : une robe simple, avec de fines bretelles. Elle est d’un blanc immaculé, mais avec la lumière, des millions de paillettes se dessine et font danser le tissu. Les chaussures sont très simples aussi. De simples ballerines mais qui vont avec la robe. Pour couronner le tout, mon père me pose un serre-tête de la même couleur que le reste.
Après avoir déjeuné, je flâne un peu dans ma chambre en attendant l’heure fatidique. Je lis des livres, je joue avec les mots, pour former des poèmes. J’étais en train de préparer mon discours lors des interviews la veille du début des jeux lorsque j’entends la cloche de l’hôtel de justice. C’est l’heure. Je me lève, lisse les pans de ma robe et descends les escaliers. Je voie mon père en train de forcer ma mère à venir. Ma mère n’aimerait pas que je me fasse tirée au sort. Déjà l’année dernière, elle n’avait pas voulu que je me porte volontaire. En soit, je la comprends, mais c’est un si grand honneur de participer au Hunger Games. De toute façon, ma mère soutient les causes rebelles. Je n’ai jamais compris pourquoi d’ailleurs.
En sortant de la maison, j’aperçois les visages anxieux de mes voisins. Il semblerait que les seuls personnes à apprécier la Moisson soit les enfants «de carrière». En fait, il semblerait que les enfants sont plutôt enthousiastes à l’idée d’être tirée au sort. En arrivant sur la place de l’hôtel de ville, je remarque que je ne suis pas la première : il y a déjà des centaines d’ados dans les cordons délimité. Je presse le pas, en lâchant la main de mon père. J’arrive juste derrière une fille de mon école, lors de la prise de sang. Un hochement de tête et nous avançons. Je retiens mon souffle lorsque vient mon tour de me faire prélever du sang. La douleur est instantanée mais je sais que les douleurs que je pourrais subir dans l’arène seront mille fois plus dures à supporter.
Je ne reconnais pas l’hôtesse, ou dirais-je plutôt l’hôte, car cette année, il semblerait que ce soit un homme qui va tirer les noms pour la Moisson. Juste après son arrivé sur l’estrade, la vidéos sur le Capitole commence. A force de la voir chaque année, je ne la regarde pas. Je pense à ce que je ferais si je n’étais pas tirée au sort. Me porterais-je volontaire ? Je pense que oui. Mais je sais que certaine des filles avec lesquelles je me suis entrainé veulent aussi se porter volontaire. Il me semble que s’il y a plusieurs volontaire et que le nom tiré accepte le volontariat, un nouveau tirage au sort se fait avec les noms des volontaires. Puis soudain, l’hymne de Panem résonne dans mes oreilles, et, le sourire aux lèvres, je le chante de tout cœur.
Dès la fin de l’hymne j’entends l’hôte prononcer le célèbre “ Joyeux Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable ! ” . L’hôte se déplace vers la boule des filles. Ça y est, le moment est venu. Je suis tellement stressée que je n’entends pas l’hôte dire la non moins célèbre réplique : “ Commençons par les dames! ”. Sa main plonge dans l’urne des filles. Tâtonne à droite et çà gauche. Et, dans geste brusque, sort un papier. Dans mon fort intérieur, je prie pour que ce soit le mien. J’ai tellement travaillé pour ces Jeux. J’ai même préparé ce que je vais dire lors de mon interview. Il ne faut pas que tous mes effort soit vain. Mais le nom que prononce l‘hôte n’est pas le mien.
“ Mélusine Appleby! ”
La rage bouillonne dans mes veines. Je sens mes joues s’échauffer. Ces Jeux, c’était censé être les miens, ma victoire et mon triomphe. Je piétine sur place. Et prenant une décision, en voyant que la fille en question ne s’approcha toujours pas, je m’avance vers le cordon. Les autres s’écartent sur mon passage. Je les entends murmurée certaines choses que je ne comprends qu’à moitié. Mais je me fiche bien de ce qu’ils disent. J’irais à ces 76ème Jeux de la Faim, que ça leur plaisent ou non.
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« -Non ! Non ! Je suis volontaire.»
C’est mots résonnèrent sur la place. C’était les miens. J’avais réussi. J’avais trouvé le courage de les prononcer. Je sentais déjà la grimace de mes parents mais je n’en avais rien à faire. J’étais libre. Mon destin m’attendait. J’allai embrasser ce qui m’était destiné depuis toujours. J’allai participer au 76ème Jeux de la Faim. La voix de l’hôte résonna dans mes oreilles et pour une fois, j’écoutais tous ce qu’il dit :
« -Oh, mais très biens. Approche-toi »
Je m’avançai. J’entendais des murmures derrière moi. Certains était formé de rage et de mépris, mais un chuchotement à ma gauche retenu mon attention :
« C’était la meilleure amie des Revans. Tu sais, le frère et la sœur sont partis tous les deux au Jeux la même année.
-Ah, mais oui, D’ailleurs, je crois qu’elle s’était avancé pour prendre la place de Mélinoe, mais quand elle a tourné la tête, elle s’est reculer. Je me demande ce qui la fait changer d’avis. Enfin bon, aujourd’hui, elle a trouvé le courage de le faire. »
Je tournai la tête vers les chuchotements. Ils s’arrêtèrent. Je voyais dans le regard de ceux qui ont parlé de la compassion. Sentiments rare ici, dans le 1. Ils ont appelé Mélinoe par son prénom. Peut-être la connaissait-il ? Elle était très populaire, toujours à aider autrui. Je croisai leur regard un instants et je vis une expression que je coirs connaitre mais que je ne saurai définir. Comme si ils approuvaient le fait que je me porte volontaire. Comme si, dans leurs regards, il me disait que je devais y aller pour venger mes meilleurs amis. Et si je mourais, je les retrouverais.
Je repoussai les Pacificateur en leurs faisait comprendre que j’étais grande, que je n’avais pas besoin de nourrice et que je n’avais pas l’intention de m’enfuir. Pourquoi voudrais-je m’enfuir alors que je viens de réaliser l’un de mes rêves ? En montant sur l’estrade, j’ai l’impression d’être devenu quelqu’un d’autre. Je ne suis plus la petite Glam qui faisait courir des mensonges dans tout le district. Je ne suis plus Melle Sparkles, le mannequin qui pose pour des vêtements hors de prix. Non, Je suis devenue Glamoria Sparkles, celle qui s’est porté volontaire pour une fille qu’elle ne connaissait même pas. Une fille qui est prête à mourir pour venger ses amis. En fait, je suis devenue quelqu’un de fréquentable. Quelqu’un à qui on remettrait sa vie. Et cette impression, elle me plait. Je suis heureuse de me sentir aimer parce que je me suis porté volontaire à la place de cette fille dont j’ignore tous. Mais je sens aussi le regard de mes parents. Je ressens la colère que ma mère éprouve en ce moment et la tristesse qui envahis l’esprit de mon père. Pourtant, il pourrait être heureux, sa nouvelle robe va être connue et puis comme je suis à la fois mannequin et tribut, je peux être sûre que les enfants Capitoliens voudront se l’arracher. Ce n’est que la voix de l’hôte qui me ramène à la réalité, en m’arrachant la vision de larmes coulant sur les joues de mes parents.
« -Et bien, quelle est ton nom ?
-Glamoria, Glamoria Sparkles
-Eh bien, je comprends mieux ton choix vestimentaire ».
Son commentaire me laissa perplexe mais je décidai de laisser couler. Après tout, ce n’était qu’une robe. Mais les gens du Capitole sont parfois très difficiles à comprendre avec leur bavardage sur tout et rien à la fois.
« Enfin bon, tu te présentera plus amplement lors de l’interview »
Je compris plus rapidement ce qu’il voulait dire cette fois-ci. Le jour de la Moisson n’est pas une interview, les enfants se font juste pigés et non questionner. Ça, c’était le but de l’interview avec César Flickerman, le célébrissime présentateur télé. En parlant de télé, je me demande ce que pensent en ce moment les Capitoliens. Car après tout, il paraît que je suis très apprécié là-bas, juste parce que je suis mannequin cependant.
Perdu dans mes pensé, je n’en sort que lorsque l’hôte a fini d’applaudir bêtement, quasi tout seul. Mais j’ai l’impression qu’il cherche à cacher quelque chose. Comme si il n’était pas réellement né au Capitole. Et puis je me souviens. Cet hôte était un des garçons que je connaissais étant à l’école primaire et je comprends mieux sa gêne. D’ailleurs, je ne remarque que maintenant qu’il n’a pas l’accent du Capitole, ce qui est normal en soit puisque qu’il est originaire d’ici.
L’hôte se dirige vers la boule des garçons. Je vais bientôt savoir qui j’aurai comme partenaire de district. J’espère que ce n’est pas avec lesquelles je m’entrainais…
fiche inspirée d'une fiche de century sex Par Julie-Ette d'Artsoul . - Spoiler:
Glam est volontaire. Elle est bien décider à participer à ces Jeux. Na !
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| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district un Sam 19 Mai - 13:00 | |
| « Mélusine Appleby s'avance vers l'estrade, tête baissée, trainant des pieds. C'est alors qu'une jeune femme sort des rangs, se débat face aux pacificateurs et s'avance à son tour vers l'estrade. “ Non ! Non ! Je suis volontaire. ” Mélusine se retire, hoche brièvement la tête afin d'accepter le volontariat, et l'hôte invite la courageuse jeune femme à monter sur l'estrade. “ Et bien, quelle est ton nom ? ” Cette dernière affiche un sourire. “ Glamoria, Glamoria Sparkles. ” L'hôte se retourne en direction de la foule. “ Notre tribut féminine est donc Glamoria Sparkles! ” L'impatience se fait sentir dans les rangs, les personnes présentes souhaitant connaître l’identité du co-tribut de la jeune femme. “ Passons à ces messieurs! ” L'hôte se dirige cette fois-ci vers la bulle de verre contenant les papiers des jeunes hommes. Après quelques secondes, il sort un petit papier, qu'il déplie précieusement.
“ Eliott Richards! ” »
Les personnages voulant se porter volontaire à la place d'Eliott (donc uniquement des garçons) doivent poster avant samedi prochain pour se déclarer comme indiquer dans l'annonce générale. Postez à la suite tout comme précédemment.
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| Sujet: Re: II,1. la moisson du district un Sam 19 Mai - 18:58 | |
| Glam Ҩ Tribut « This is me now, and you can not do anything » "-Eliott Richards ! "
Le nom de mon co-tribut vient de sortir. Et je ne le connais pas. J’avais peur que ce soit Angus qui soit tiré. Pourquoi ? Tout simplement parce que je sais que lui et Darcy voulait allez au Jeux ensemble. Etant donné que j’ai volé la vedette à Darcy, il se serait fait un plaisir de me tuer. Pourtant, je n’ai j mais compris le principe de : « tu viens avec moi aux Jeux ? Je t’aime ! » C’est bête après tout, puisqu’il ne peut y avoir qu’un seul gagnant, à moins qu’il ne souhaite mourir tous les deux ! En tous cas, moi, je n’aurai aucun scrupule à tuer cet Eliott que je ne connais pas. Peut-être que lui me connait par contre. D’ailleurs, en parlant de personne qui me connaisse, je me demande ce qui est arrivé à Titus. On ne s’est pas revue depuis longtemps. Je sais que s’il était Moissonné, il n’aura aucuns scrupules à me tuer, moi aussi d’ailleurs. Jamais je n’oublierais ce qu’il m’a fait subir étant petite. J’ai hâte de lui montrer mes talents, que ce soit à l’écran ou en face. Je souris à cette pensé. Peut-être aurais-je l’occasion de lui planté un poignard dans le dos pendants son sommeil, ou au mieux, dans le cœur. Oh ! Comme j’aimerais que César me pose des questions sur mon enfance et mon entrainement de carrière pour pouvoir mentir à ma guise à son sujet.
Je regarde la foule, en cherchant cet Eliott du regard, je ne le vois pas. Pourquoi se cache-t-il ? Aurait-il peur de moi ? Dans ce cas, j’aurai déjà un avantage.
fiche inspirée d'une fiche de century sex Par Julie-Ette d'Artsoul .
Dernière édition par Glamoria Sparkles le Sam 26 Mai - 9:23, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: II,1. la moisson du district un Lun 21 Mai - 13:05 | |
| La voix de son ami annonça le nom du premier tribut d’une voix forte et claire, alors qu’il lisait le morceau de papier ouvert entre ses doigts. Puis ce fut le silence au moment où tout le monde encaissait cette information. Dahlia ne connaissait pas cette fameuse Mélusine mais un simple regard sur la foule lui donna aussitôt la position de la demoiselle. Son regard trahissait une indicible peur. Tout le monde l’observait avec attention, se demandant de quelle manière elle allait réagir. En hurlant qu’elle ne voulait pas se rendre dans l’arène ? En pleurant ? Ou au contraire avec un sourire non dissimulé, comme si on venait de lui offrir le plus magnifique des cadeaux ? Après tout, on se trouvait dans le district un, et les tributs ici étaient dits de carrière. Beaucoup d’adolescents s’entrainaient en vue d’un tirage au sort qui les désignerait. Ils trépignaient littéralement d’impatience à l’idée de devenir les prochaines personnes à affronter d’autres adolescents, à l’idée de voir leurs actes transmis en direct sur des milliers de kilomètres carrés, devant des millions de téléspectateurs. Mais cette fille, cette Mélusine… On pouvait aisément lire sur ses traits tendus, sur son visage blafard que l’arène ne faisait pas partie de ses rêves pour le futur. Elle était effrayée de devoir rejoindre l’hôte, ainsi que Dahlia elle-même, sur cette estrade.
Et puis soudain, alors que l’ancienne gagnante s’attendait à voir des Pacificateurs la trainer de force jusqu’à sa hauteur, une autre voix s’éleva du rassemblement. « Non, non ! Je suis volontaire ! » Dahlia se figea soudain : elle connaissait ce timbre, elle savait parfaitement à qui il appartenait. Un frisson la parcourut alors que ses yeux se posaient sur son amie rebelle avec qui elle échangeait secrètement des informations pour le district treize. La fameuse volontaire n’était autre que sa fille. Dahlia secoua la tête, presque imperceptiblement. Je suis désolée, je suis tellement désolée, semblait-elle dire, impuissante face à la volonté féroce de Glamoria. Cette dernière ne tarda pas à grimper sur l’estrade alors que Kalyan plongeait déjà la main dans la boule contenant les noms masculins. La brunette échangea un bref regard avec Glamoria qui se trouvait désormais à ses côtés, légèrement en retrait, en attendant que son comparse du district un – et qui finirait par devenir un ennemi – la rejoigne. Au moins, Dahlia connaissait déjà les points forts et les points faibles de sa nouvelle protégée. C’était une adolescente forte et qu’elle entraînait à l’abri des regards, suite à une demande presque désespérée de la part de Mme Sparkles. Si elle devait se prononcer sur la façon dont cela se terminerait, il ne subsistait aucun doute en elle : Glamoria avait toutes ses chances de sortir gagnante de l’arène. Et alors que l’ancienne participante songeait à ce qui se tramait pour elle dans les mois à venir, Kalyan appela le second tribut. |
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| Sujet: Re: II,1. la moisson du district un Ven 25 Mai - 22:18 | |
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Les jeux de la faim. La première manche se déroulait ici. Deux noms. Deux enfants tirés au sort parmi la foule pour servir de tributs. L'un d'eux allait forcément mourir, l'autre n'avait que peu de chances de survivre à vrai dire. Je n'enviais pas la place de ces personnes tirées au sort. J'enviais encore moins celui de cette cruche qui se portait volontaire. J'imaginais déjà les idées s'étrangler aux portes de son esprit « Oh oui, gloire à moi je vais être célèbre, une petite star, je vais gagner les jeux de la faim. » Bon j'avais peut être tort dans mon jugement, mais le ton de sa voix avait de quoi laisser croire qu'elle voulait aller à la mort juste pour suivre le principe des jeux. Juste pour suivre les règles du Capitole. Enfin bref elle était bien assez grande pour savoir ce qu'elle faisait et ce n'était pas plus mal d'ailleurs, autant qu'elle se porte volontaire et que la douce Mélusine puisse vivre des jours heureux et paisibles dans le district. Je devais lui accorder ce point, mais je ne la prenais pas en pitié pour autant. Dès lors que j'oubliais la petite rousse, que je passais à autre chose, il était annoncé que le tour des garçons était venu. Sept chances d'être tiré au sort, autant dire que l'inquiétude de voir mon nom sortir n'était pas présente. Ma dernière année, ma dernière chance, comme diraient certains, pour participer aux Hunger Games. Je pourrais presque rentrer chez moi. Le suspense est à son comble, qui va hériter du délicat rôle de tribut ? « Eliott Richards ! » Et bien voilà j'étais à présent délivré de ce fardeau qu'est la moisson. Le pauvre Eliott, un inconnu de plus allait misérablement crever comme un rat au milieu d'une arène pour le salue du Capitole. Pour le malheur de mon district. Monde cruel et injustice humaine, je n'y pouvais rien. Et pourtant je ne pouvais pas non plus dire que je ne l'enviais pas. Au fond j'aurais voulu être choisi. Se sacrifier et offrir un an de répit à certains, une vie entière à d'autres. Que voilà de nobles sentiments. Et puis de toute façon j'étais voué à y passer sous peu non ? Si une crise me prenait à l'instant même est ce que quelqu'un aurait la bonté de m'aider ? De me trouver une injection à me faire si la crise avait le malheur de se prolonger ? Quitte à mourir autant choisir où, comment et pourquoi. Au poussant quelques personnes devant moi et m'avançant dans le petit sentier formé « Oubliez le ! Je suis volontaire ! » Ces quelques mots venant de faire basculer ma vie à tout jamais, pour quelques semaines du moins. N'étant pas idiot sur ce qui m'attendait, n'étant pas non plus décidé à laisser les autres me tuer. « Un District rempli d'âmes courageuses apparemment. Avance toi jusqu'à nous. » Je ne me faisais pas prier j'avançais. Des âmes courageuses. Juste deux âmes folles avec un brin de courage rien de plus. Les autres sont restés les bras croisés, mais taisons nous et jouons le jeu. Grimpant rapidement l'estrade. Dominant assez facilement les autres, les pacificateurs n'ayant pas osé poser leurs mains sur moi. Un sourire assez confiant sur mon visage. Étonnant, je comblais cette image de carrière que je n'avais jamais été, du moins pas totalement. Image d'un homme arrogant et suffisant alors qu'au fond pas vraiment. Si seulement les gens savaient.
« Quel est le nom de notre second tribut ? » J'observais la foule depuis cette estrade et je devais bien avouer une chose. C'était plus qu'impressionnant. L'image de tout ce monde rassemblé pour un seul événement. Événement controversé, autant agréable que cauchemardesque. Revenant rapidement à la réalité et souriant « Neven Hasting » Ma voix étonnamment calme, étonnamment posée. Je n'avais même pas peur. J'étais serein quant à mon avenir.
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| Sujet: Re: II,1. la moisson du district un Sam 26 Mai - 9:21 | |
| Glam Ҩ Neven « Mais, je te connais toi ! » Je tripote nerveusement le bord de ma robe. Qu’est-ce que fiche cet Eliott ? Il a peur que je ne le dévore. Je ne suis pas aussi sanguinaire, tout de même. Je vois la foule s’impatienter. Beaucoup aimerais repartir chez eux désormais, et tous ces regard rivé sur moi, non pas que ça me gêne, au contraire, j’adore ça, me mette quelque peu mal à l’aise. Puis, je me souvins soudain d’un autre regard, quand je suis montée sur l’estrade. Dahlia. Celle qui m’a entrainé à l’abri de tous, pour faire de moi une battante, une gagnante. Je me demande ce qu’elle doit penser en ce moment de moi. Elle a dû regarder ma mère. Bizarrement, Dahlia est la seule rebelle que j’apprécie légèrement. Même si ce n’est pas l’amitié idéale, s’il y a bien un point sur lequel nous sommes d’accord, ce sont mes chances au Jeux. Après tout, n’est-elle pas une gagnante des Jeux. N’est-elle pas la survivante à une arène avec 23 autres gamins qui ne pensent qu’à vous tuer ? Elle sait que je suis capable de tuer, elle connait mes faiblesses, et mes points forts. Elle sera surement le meilleur mentor que j’aurai pu avoir.
Je pousse un soupir, j’en ai marre d’attendre mon co-tribut qui ne semble pas décidé à se présenter. Je me prépare à tourner la tête pour apercevoir mon mentor que j’entends une voix se lever :
« Oubliez-le ! Je suis volontaire ! » Je reconnaitrais cette voix entre mille. Neven. Le forgeron qui ne m’a jamais donné mes couteaux. Lui, je pourrai le tuer en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Pourtant, je vois sur le visage de milliers de gens, qu’ils sont soulagés. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas leur enfant qui s’est porté volontaire. Et aussi parce que ça leur fait gagner du temps. Moi, je m’en fiche, ça ferait juste quelqu’un d’autre en plus sur ma liste noir. Quand à Dahlia, j’entends un soupir, je ne sais pas ce qu’il veut dire. Aurais-je sa préférence, ou plutôt sa désapprobation. Non, j’aurai sa préférence. Elle me connait mieux que personne. Après Jewels, mon meilleur ami, c’est la deuxième personne en qui j’ai le plus confiance.
« Un District rempli d'âmes courageuses apparemment. Avance-toi jusqu'à nous. »
Ame courageuse, tu parles. L’hôte dit ça avec tellement de gentillesse que ça en devient pathétique. Je me demande s’il se souvient de moi. Je n’en ai pas l’impression, vu la façon dont il me dépasse, sans même me regarder. On dirait qu’il m’a rayé de sa vie. Tant mieux, le boulot sera moins dur pour moi.
« Quel est le nom de notre second tribut ? »
Moi je connais son nom. Enfin, son prénom. Son nom de famille, je n’en sais rien. Et qu’est-ce que j’en ai à faire d’ailleurs. Dans pas longtemps, nous serons réunis pour nous entre-tuer.
« Neven Hasting. »
Ainsi donc, voilà le nom de ma prochaine victime. Eh bien, qu’il se prépare à mourir, car d’ici quelque semaines, il sera ici une nouvelle fois, mais dans un cercueil.
fiche inspirée d'une fiche de century sex Par Julie-Ette d'Artsoul . |
| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district un Sam 26 Mai - 19:27 | |
| « Après le volontariat de la jeune Glamoria Sparkles, Elliott Richards est appelé comme tribut masculin. Mais cela était sans compter sur l'envie sans faille des habitants du district de recevoir les honneurs. Un grand jeune homme nommé Neven Hasting se porte volontaire à sa place. Il rejoint donc l'estrade où se trouvent déjà l'hôte et Glamoria. “ Voici les tributs du district Un : Glamoria Sparkles et Neven Hasting. ” L'hôte clôture la moisson par le fameux “ Puisse le sort vous être favorable! ” , et entraîne les deux tout nouveaux tributs dans l'enceinte de l'hôtel de justice où ils pourront recevoir des visites de leurs proches avant de quitter peut-être définitivement leur district d'origine. »
La suite des évènements arrivent très bientôt avec les adieux aux proches et le voyage dans le train. Rendez-vous ici pour plus d'informations. Il vous reste quelques jours pour poster à la suite.
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| Sujet: Re: II,1. la moisson du district un | |
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| | | | II,1. la moisson du district un | |
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