échinacea eglenver blackeart

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? ♣ Je ne prévois rien de mon avenir, alors ce n'est certainement pas pour penser à la manière dont je vais m'éteindre. Néanmoins, j'imagine que si je parviens à épouser un commerçant qui m'offrira nourriture et sûreté, la vieillesse m'emportera. Mais je n'y crois pas trop. Si je me marie à un mineur, ce qui serait plus probable, je mourrai sans doute de faim. Si je reste seule toute ma vie – ô joie! - cette vie se fera très brève, car je ne serai sans doute jamais capable de me nourrir seule. En bref, ce que je préférerais, c'est me faire tuer lors des Hunger Games. Au moins, les gens ne se diraient pas que si je suis morte, c'est à cause de moi. Aucun reproche, juste de la compassion et de la peine. Parfait.

POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? ♣ J'aimerais bien vous répondre que je ne pourrais mourir pour personne, mais ce serait assez prétentieux, et plutôt erroné. Car malgré tout ce que je peux dire, et toutes les horreurs que je peux lui adresser, j'adore ma mère. Je la trouve si vulnérable et tendre, si aimable et généreuse, que j'ai un besoin incontestable de la protéger. C'est sans doute la personne qui compte le plus pour moi, et je pourrais mourir pour la garder en vie. Je pourrais même mourir si on lui promettait une vie meilleure en échange. Je veux juste la rendre heureuse... Ensuite, mes frères et sœurs comptent beaucoup pour moi, mais je ne sais pas si je pourrais mettre fin à mon existence à leur profit. Je me porte une certaine estime, tout de même. Mourir aussi jeune à cause d'eux, ce serait bête.

QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? ♣ Ma ruse. Sans hésiter. J'use de malignité, de manipulation et de mensonge au quotidien, si bien que c'en est presque devenu un art pour moi. Et j'y suis très douée. J'use de mes airs candides pour obtenir tout ce que je désire, et les gens m'accordent leur confiance très rapidement. Ceci, ajouté à mon instinct de survie dû à la famine qui persiste chez moi depuis mon enfance, ferait de moi une candidate au potentiel intéressant lors des Jeux. Heureusement, l'année passée, le destin a une nouvelle fois évité de me confronter à eux. Mais je sais que si j'y avais été envoyée, j'aurais tout fait pour rester en vie le plus longtemps possible. Je suis capable d'être rapide et de courir très vite sur de courtes distances, ce qui m'éviterait peut-être une mort trop soudaine.

AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? ♣ L'un de mes frères, nommé Wender, y a participé il y a deux ans. Chargé d'un bon nombre de tesserae, son nom a été pioché sans que ça n'étonne personne. Malheureusement, il n'avait que douze ans, et il est mort une quinzaine de minutes après le début des Jeux. Je ne crois pas avoir pleuré. Wender et moi n'avions jamais été très complices. Mais sa disparition m'a choquée, et a instauré dans ma famille un climat pesant de mélancolie et de regret. Depuis, je regarde les participants des Hunger Games avec un peu plus d'amour, car chacun d'eux pourrait être mon frère ou ma sœur.


JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A nombre de chances d'être tiré au sort, D'AUTANT PLUS QUE JE SUIS L'AINÉE DE SIX FRÈRES ET SŒURS ENCORE EN VIE. JE SUIS lycéenne ET POUR TOUT VOUS DIRE, cela m'exaspère. JE SUIS DANS LE SEPTIÈME DISTRICT. AYANT seize ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je ne sais pas trop quoi en penser. D'UN COTE, ÇA NE ME DÉPLAIRAIT PAS CAR JE N'AI JAMAIS FAIT DANS LES SENTIMENTS. DE L'AUTRE, JE SUIS CERTAINE D'Y LAISSER LA VIE, C'EST DONC A MÉDITER. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

«Pipi.» Voilà le premier mot que j'ai prononcé. Étrangement, je me rappelle de ce jour, mais c'est peut-être parce qu'on me l'a raconté plusieurs fois entre deux éclats de rire. Moi, la petite Échinacea, qui, pour sa première parole, préfère le songe du soulagement de sa vessie plutôt que l'un de ses parents. C'est peu commun. Il paraît que, surprise, ma mère m'a emmenée faire ma commission dans le premier bosquet venu, et que cette journée de promenade dominicale est restée gravée dans les mémoires des Blackheart comme la révélation de mon caractère. Dès que je suis née, je n'ai pensé qu'à mon intérêt personnel. J'étais égoïste, et c'est un défaut qui a toujours persisté en moi, me sauvant sans doute de la mort. Car la rare nourriture qui visitait la masure familiale m'était tout droit destinée, et je n'en laissais à personne d'autre. Mes parents se sont rapidement rapidement adaptés à ce nouveau régime alimentaire, et ont préféré avaler de vieux bouts d'écorce de sapin pour me laisser le pain et les végétaux valables. Après tout, j'étais leur première fille, il fallait qu'ils prennent soin de moi. Mais cela changea bien trop vite à mon goût. Car le second enfant de la fratrie vit le jour deux ans après ma naissance. Wender. Puis, rapidement, d'autres poupons suivirent. Rose. Soho. Zemmer. Alors que je n'avais que cinq ans, je me faisais mal à l'idée d'accueillir de nouveaux membres dans la famille. Plus le nombre d'enfants grossissait, moins j'avais de pain pour me remplir l'estomac. Je pris alors soin d'ignorer mes cadets, même si ma mère semblait les chérir tout autant que moi. En revanche, je ne voyais plus tellement mon père. Étrangement, il se faisait de plus en plus absent à la maison. Ma mère m'a raconté que c'est parce qu'il travaillait davantage dans la forêt, pour que les revenus soient plus importants. Il était bûcheron, comme son père, le père de son père, et des générations encore avant eux. Tous les hommes, dans le District sept, sont bûcherons. Certaines femmes, aussi, mais elles ne vivent pas longtemps. Nous fournissons le bois de tout Panem, mais ce n'est pas pour autant que le Capitole nous envoie davantage de nourriture. Ici, c'est la galère, la misère, la faim. Mais pour l'instant, nous en sommes à mon père, qui délaisse ma mère à la maison pour nous rapporter de l'argent. Tout allait très bien jusqu'à ce jour, ou plutôt cette nuit, où il est revenu à la maison en pleurs. C'était à la lueur d'une bougie, et je m'étais aventurée dans l'entrebâillement d'une porte alors que l'heure était fort avancée. Que voulez-vous, j'étais déjà polissonne. J'ai ce vague souvenir, car il m'a énormément marqué. Le visage de mon père, plus émacié que d'habitude, revêtait un sentiment que je ne lui connaissais jusqu'alors pas : la tristesse. Mon père était triste, voire malheureux. Des perles salées glissaient abondamment sur ses joues pour venir s'échouer sur les épaules de ma mère qui, douce, le consolait. Entre deux sanglots, j'ai réussi à comprendre que mon géniteur avait fait une fausse manœuvre lors de l'abattage d'un arbre. Il faisait nuit, et son champ de vision était très faible. Il avait scié le tronc d'un énorme pin, et avait dirigé la chute, mais au dernier moment l'arbre avait échappé à sa vigilance et avait changé de trajectoire pour venir s'écraser sur l'un de ses collègues. Mais ce collègue, ce n'était pas n'importe lequel : c'était son meilleur ami. Le pauvre homme, coincé sous le branchage, la cage thoracique perforée par le tronc, n'avait pas vécu très longtemps, et s'était éteint sans plus de cérémonie. Mon père se sentait donc coupable de ce tragique accident. Selon ses propres termes, il était devenu un meurtrier. Et malgré tous les mots doux que lui a prodigué ma mère ce soir-là, il ne s'en est pas remis. Il est resté traumatisé à vie. Pendant une semaine entière, il est demeuré alité sans que moi, mes trois frères et ma sœur puissions le voir ou lui parler. Ensuite, il est devenu bizarre. Son comportement et son tempérament ont changé du tout au tout. J'ai réussi à comprendre par moi-même qu'il avait commencé à boire. L'argent rentrait peu dans les caisses des Blackheart, et il allait rapidement dans l'achat de bouteilles d'alcool. Moi, Wender, Rose, Soho et le petit Zemmer crevions de faim, mais il ne s'en apercevait même pas. Un jour, alors qu'il était pris d'une crise de violence, il a frappé ma mère, et je n'ai même pas osé m'interposer. Il l'a envoyée choir dans un coin après de nombreux coups. La pauvre, enceinte de son sixième enfant, a perdu son bébé presque aussitôt. Tout a alors changé, chez moi. Mon père a arrêté de travailler, ma mère s'est enfermée dans un mutisme contrôlé, et moi, moi... Moi je ne faisais rien. Si j'avais été plus âgée, je me serais sentie inutile. Mais à cet instant de ma vie, tout ce que je percevais était que ma famille n'allait pas bien, et que mon ventre grognait trop souvent pour que je sois en pleine forme. A l'école, on a commencé à me huer, à scander comme la pire des insultes que mon père était un débauché, un alcoolique qui ne méritait que l'échafaud. Et parfois, alors que ce dernier s'aventurait à l'extérieur de notre habitation, complètement ivre, des pacificateurs croisaient son chemin et lui infligeaient des amendes sévères. Quand j'eus atteint huit ans, je compris que je devais faire quelque chose pour que cela change, ou du moins que je devais m'éloigner de cette honte qu'était mon géniteur. Je suis alors devenue Eglenver, délaissant une Échinacea bien trop faible derrière moi. Mais même si j'étais devenue insensible aux remarques des gens et que je gagnais en popularité dans mon école du fait de ma verbe acerbe et calculée, rien ne changeait chez moi. Pire, l'état de mes parents se détériorait de jour en jour. Mon père devenait de plus en plus violent et s'accrochait à l'alcool comme à une bouée de sauvetage pour oublier la réalité. Ma mère, elle, s'effaçait jusqu'à en devenir invisible pour les gens qui ne nous connaissaient pas. Un jour, j'ai découvert qu'elle était de nouveau enceinte. Je croyais que depuis sa fausse couche, elle ne désirait plus de bébé. Et à vrai dire, j'avais raison, car cet enfant, elle ne le souhaitait pas plus que moi. La vérité était que mon père la violait, mais elle était trop protectrice envers ses enfants pour oser en parler. Ana et Kenver sont donc nés dans la désolation la plus totale, car évidemment, pour couronner le tout, il fallait que ce soient des jumeaux. Nous étions sept, désormais, sans revenu aucun pour nous nourrir. Je sentais que la fin était proche, pour nous. Mais ma mère, s'armant de courage, a commencé à travailler en tant que femme de ménage dans le quartier des vainqueurs du District sept. Par déduction, c'est moi qui ai dû me charger de l'éducation de mes six cadets. Je me suis alors découverte une complicité déconcertante avec ma petite sœur Rose et mon frère Soho. Rose était un peu trop féminine pour moi et Soho un peu trop rêveur, mais nos relations étaient simples et adorables. Les choses s'arrangeaient : nous avions un peu plus de nourriture, et mes relations s'arrangeaient dans la famille. Même à l'école, je me montrais meilleure en obtenant de bons résultats et en me faisant de nombreux amis. Oui, tout se serait arrangé si Wender, mon frère le plus âgé, n'avait pas été nommé candidat pour les Hunger Games. Les Hunger Games. Depuis que j'avais pris mon premier tessera, j'avais tout fait pour rester indifférente à cette absurdité barbare commanditée par le Capitole et sa politique déplorable. Je n'aimais pas Panem. Le président ne semblait pas sympathique, et tout ce qu'il faisait pour dresser les districts les uns contre les autres était aberrant. Mais soit, j'ai regardé Wender, treize ans, se faire tuer lors du premier affrontement qui avait suivi l'ouverture des jeux. Ma mère a alors fait preuve du premier étalage de sentiment depuis plus de neuf ans : elle a pleuré beaucoup, contrairement à mon père qui, lui, ne devait même plus savoir qu'il avait un fils du nom de Wender Blackheart. Enceinte de nouveau, ma mère a accouché d'un petit Leith qui, malgré tout l'amour qu'elle lui portait, n'a pas survécu. Elle était bien trop terrassée par la mort de Wender pour cela. Et cet événement à achevé de l'assommer. Elle a prévenu les Vainqueurs du district sept qu'elle arrêterait de faire le ménage pour eux, et nous avons sombré de nouveau dans la misère et la famine. Mais désormais j'ai seize ans, Rose en a quatorze, Soho douze, Zemmer onze et Ana et Kenver six. Nous sommes grands, et nous allons survivre. Mais à quel prix ? Cette année, je porte le poids de cinquante tesserae tout juste pour l'appel des Hunger Games. Je redoute d'être choisie pour participer aux Jeux. Mais si c'était le cas, qu'est-ce que ça changerait ? Certes, ma famille serait de nouveau accablée de chagrin quand je mourrais. Je manquerais sans doute énormément à Rose, à Soho et à mes admirateurs secrets du discrict sept. Mais pour moi, ce serait parfait. Mourir, enfin, dans des conditions nobles. Un rêve.
En bref, ma vie n'est pas vraiment facile, mais je m'y suis adaptée. Cependant, à cause de tous mes tracas familiaux, ma vie sociale est devenue compliquée. Je n'ai jamais vécu d'histoire d'amour – et tant mieux – et certains de mes amis m'ont abandonnée, me trouvant trop compliquée pour eux. Mais à vrai dire, je m'en fiche.

Merci à vous trois
Ever, tu subiras les foudres de tous les Picards pour oser apprécier une région aussi pourrie
Et Kieran > de l'Aisne é_è

Bienvenue sur le forum
Merci pour ton inscription et n'hésite pas si tu as des questions
bonne chance pour ta fiche (je te réserve Gemma pendant une semaine ^^)

Bienvenue Gemma + le pseudo
Bonne chance pour la suite de ta fiche
Et merci de venir me rejoindre dans le clan des jeunes du forum

Merci, c'est gentil pour la bann' Et je vous remercie encore pour les messages de bienvenue.
Sinon, pour les questions sur ma localisation géographie, je suis à la frontière belge. Voilà, maintenant, vous pouvez amener vos camionnettes de pédophiles chez moi
Et juste comme ça, il n'y a personne de plus jeune que moi sur le forum? Je pourrais le persécuter *o*

quelqu'un a dit le mot persécution
(on aime les sadiques ici ) mais je crois que tu es la plus jeune