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 I.5 - We're still not on the same page are we ? SHARONNAҨRAVEN

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Raven H. Abernathy
DISTRICT 13
Raven H. Abernathy
△ correspondances : 2104
△ points : 1
△ multicomptes : thybalt, gwendal, eurydice (denahi)
△ à Panem depuis le : 22/01/2012
△ humeur : la mort de Coin, dont les idées commençaient à lui déplaire, a donné un nouvel élan à son implication dans la lutte contre le Capitole
△ âge du personnage : trente-six ans
△ occupation : lieutenant-colonel dans l'armée du 13 (chef de section, tireur d'élite) ~ membre du conseil de décision post-Coin


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MessageSujet: I.5 - We're still not on the same page are we ? SHARONNAҨRAVEN   I.5 - We're still not on the same page are we ? SHARONNAҨRAVEN Icon_minitimeLun 12 Mar - 21:30

Sharonna & Raven
YOU ARE NOT ALONE IN THIS Ҩ Cold is the water, it freezes your already cold mind, already cold, cold mind, and death is at your doorstep. And it will steal your innocence, but it will not steal your substance, but you are not alone in this, and you are not alone in this. As brothers we will stand and we'll hold your hand, hold your hand
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gifs © crsx & divisiongifs • codage © yumita • timshel, by mumford and sons


Garde ton esprit clair Raven, c'est vraiment pas le moment de flancher bon sang. C'était plus ou moins ce que je me répétais en boucle depuis que j'avais quitté le centre de commandement du district, peu avant que l'état d'urgence ne soit déclaré. L'état d'urgence, c'était là-dessus que je devais me concentrer pour l'instant, tellement de choses à faire et tellement peu de temps pour le faire ... Le Capitole avait vraiment bien choisi son jour, et le pire c'est qu'ils ne l'avaient même pas fait sciemment. Comment auraient-ils pu se douter que leur attaque interviendrait justement au moment où le QG du treize se réunissait pour débattre d'une possible escapade jusque chez eux, dans leur chère capitale ? Ils ne le pouvaient pas, mais moi je me mettais maintenant à espérer de toutes mes forces que cette attaque ne remettrai pas en cause ce qui venait d'être décidé concernant la mission de sauvetage du Capitole ... Pour l'heure, le militaire que j'étais avant grandement perdu l'ordre de ses priorités. Il fallait redescendre aux niveaux inférieurs, il fallait sécuriser les différentes zones du district aussi vite que possible et pourtant, tandis que je traversais les couloirs au pas de course tout ce à quoi je pensais tenait en un unique prénom : Miléna. Miléna est vivante. On va la ramener. Miléna est vivante. On va la ramener. Miléna est vivante. On va la ramener. Miléna est vivante ... Ce que j'avais passé des journées entières à répéter en silence dans ma tête, comme par peur que si je m'arrêtais alors il n'y aurait plus aucun espoir de la revoir vivante, était enfin en train de se vérifier et Coin avait enfin donné son accord pour qu'une mission de sauvetage soit déferrée jusqu'au Capitole où elle était retenue contre son gré.
Les négociations avaient duré une heure, les arguments et les contre-arguments fusant d'un côté ou de l'autre de la pièce sans qu'un accord ne soit trouvé entre ceux qui estimaient que la vie d'une seule des nôtres ne valait pas que l'on risque celle d'une équipe complète, et ce qui estimaient que le jeu en valait la chandelle et que les risques que des informations puissent-être obtenues de la bouche des prisonniers était un risque qui ne pouvait jamais être ignoré. Quant à moi j'avais bien vite compris que mon avis n'avait que très peu de poids sur la question, et que mon passé commun avec la sergente Andréis-Wheeler m'enlevait toute possibilité d'exprimer mon opinion sans que le mot 'subjectivité' ne se mette à clignoter en rouge au dessus de ma tête. Mon seul espoir résidait donc entre les mains de la présidente Coin, qui devant le débat que causait la situation serait bien obligée de trancher elle-même la question concernant le sort de Miléna, et celui de ce jeune rebelle disparu lui aussi subitement du district neuf. A chaque nouvel argument j'avais jeté des œillades vers elle pour voir quelle était sa réaction ; Je n'ignorais pas que sacrifier un élément n'était pas quelque chose qui en soi l'empêcherait de dormir la nuit, mais deux ? J'osais espérer que non, je priais simplement pour ne pas me tromper. Finalement je ne devais le salut de Miléna qu'à une seule personne, et ce n'était ni la présidente ni moi-même ... Non, le salut de Miléna je le devais à Cray Templesmith. Je devais être honnête avec moi-même, si Coin n'avait pas aussi confiance en lui, et si il n'avait pas pris lui-même l'initiative de la convaincre de la nécessité d'envoyer des secours, Miléna et ce rebelle du neuf pouvaient tout aussi bien être définitivement considérés comme morts. J'étais tellement frustré de n'avoir été d'aucune utilité dans cette prise de décision, d'avoir été relégué au rang de spectateur alors que se jouait l'avenir de Miléna ... Mais ce n'était pas le moment de m'en faire pour mes états d'âme.

La réunion allait être levée lorsque le signal d'alerte s'était déclenché, provoquant une seconde de flottement dans l'assemblée. Après quoi chacun de nous avait mis son cerveau en mode situation d'urgence ; Ce qui comme vous devez vous en douter ne signifiait absolument pas céder à la panique, c'était même tout le contraire. Tandis que la présidente condamnait les accès les plus exposés -chose que même si nous n'approuvions pas forcément nous ne pouvions empêcher, les ordres de la président ne se discutant jamais-à ce qui semblait être une attaque chimique d'origine encore à déterminer, la totalité du corps militaire était appelé à rejoindre le centre de rassemblement où l'organisation du maintien de la sécurité pourrait être mis en place. J'avais jusqu'à mon arrivée au lieu de rassemblement pour remettre mes idées en place, et pour faire en sorte de faire passer l'état d'urgence du treize avant l'état d'urgence personnel qui était le mien, c'est à dire d'aller récupérer Miléna le plus vite possible. Ou plutôt non, je me donnais trois secondes pour redevenir le soldat organisé, consciencieux et surtout efficace que j'avais toujours été. Un, Miléna est vivante, je le savais, j'en étais sûr. Deux, on va la ramener, elle sera de retour au bercail et plus besoin de s'inquiéter. Trois, est-ce que tu arrêteras de l'aimer un jour ? Pas le temps de répondre à cette question, le compte à rebours était arrivé à son terme.
Lorsque j'avait atteins le centre de rassemblement une bonne partie des militaires commençaient eux aussi à arriver. Rapidement, et dans la rapidité et l'efficacité, les militaires s'étaient séparés pour rejoindre leur équipe ; Comme pour chacun des exercices d'alerte du district treize chaque gradé en charge d'une équipe devait ensuite faire l'appel. Je n'avais pas fait exception, guidant ceux de ma propre équipe vers une zone de la pièce où j'avais compté qu'ils étaient bien neuf ; En temps normal ils étaient dix mais le soldat Parkwhell était à l'infirmerie après s'être blessé le matin même pendant un entrainement. Rapidement, et après concertation avec les autres gradés, nous avions conclu que chaque équipe s'occuperait d'un secteur et le couvrirait par binômes. Puisque mon équipe était d'un nombre impair j'avais donc réparti mes recrues par deux et décidé de rester seul ... Je m'attribuais la charge du centre d'entrainement des aspirants militaires, je craignais que Catalina y soit encore et qui sait ce qu'une alerte du genre pourrait provoquer sur son esprit encore instable.

Mais lorsque j'avais atteint le centre d'entrainement ce n'était pas Catalina que j'y avais trouvé. Non, le centre aurait été vide mais sur le bord d'un tatami se tenait une petite brune que je connaissais pour avoir été son mentor avant de devenir celui de Catalina. Sharonna Jaymes-Badger, c'était son nom. Tribut d'une des précédentes éditions des jeux elle était restée un long moment dans le coma, au point que beaucoup n'espéraient même plus la voir se réveiller un jour ... Et puis finalement l'inattendu s'était produit. Elle était comme tous les autres tributs que le district treize avait ramassée : traumatisée, instable et incapable de faire confiance à qui que ce soit ni de se concentrer plus de quelques minutes sur une activité quelle qu'elle soit. Lorsqu'elle avait été confiée à ma charge j'avais tenté de l'apprivoiser sans succès, j'avais eut beau tenter toutes les techniques pour la pousser à suivre un entrainement, j'avais eut beau la pousser à bout - chose qui me faisait passer pour trop strict mais qui portait bien souvent ses fruits - je n'avais pas réussi à percer sa carapace, alors finalement j'avais abandonné. Je l'avais faite attribuer à un autre gradé de l'armée en espérant qu'avec d'autres méthodes elle réussirait à aller de l'avant ... j'avais vu juste. Et même si j'étais déçu de ne pas avoir réussi à la comprendre j'étais soulagé de savoir qu'elle avait ensuite été entre de bonnes mains. Mais je savais aussi qu'elle ne gardait assurément pas un bon souvenir de notre 'collaboration' aussi j'essayais de préparer le terrain pour ne pas la braquer cette fois-ci ...

    « Sharonna ? Qu'est-ce que tu fais encore là, la présidente a donné ordre d'évacuer cette zone ! » Bon, le moins que l'on puisse dire c'était que quand il s'agissait de prendre les gens en douceur je m'y prenais parfois vraiment comme un pied. Secouant la tête en me rendant compte de ma propre bêtise, j'essayais de rattraper un peu le coup « C'est dangereux par ici ... faut pas rester là, viens. » C'était déjà un peu mieux, non ? Et puis je n'exagérais pas, une des zones momentanément condamnée pour présence du gaz toxique était toute proche d'ici, alors tant qu'on en savait pas plus sur les effets de se gaz et sur sa capacité à se propager mieux valait ne pas s'attarder dans le coin ...
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MessageSujet: Re: I.5 - We're still not on the same page are we ? SHARONNAҨRAVEN   I.5 - We're still not on the same page are we ? SHARONNAҨRAVEN Icon_minitimeVen 30 Mar - 22:39

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sharonna and raven.


Cela faisait maintenant une heure que la jeune femme était enfermée dans cette salle d'entraînement, il y avait d'autres personne, mais comme à son habitude, elle n'en avait que faire. Restant dans son coin et essayant de ne pas faire ce que son mentor exigeait d'elle. Elle était plutôt du genre tête froide à n'écouter qu'elle même et beaucoup de monde en avait fait les frais. Quiconque essayait de lui donner des ordres se voyait se heurter à un mur en béton armé. Les paroles rentraient dans une oreilles et sortaient de l'autre, sans prendre le temps de s'arrêter à la case analyse du cerveau de Sharonna, elle n'en avait pas envie. Pourtant, la brunette de dix-huit ans n'était pas comme ça avant, de son vivant, quand elle était vivant du moins pour son district un. « Sharonna, si tu ne fais pas ce que je te dis, je te jure que je t'enfermerais dans cette salle. » assise en tailleurs sur le tamis du côté des poids lourds, la jeune femme leva les yeux au ciel, elle se leva alors à contre coeur, ce n'était pas dans ses habitudes de fonctionner aux menaces ou autres mais si elle voulait sortir de cette salle qui sentait la transpiration, elle devait faire ce qu'on lui demandait. Pas de gaieté de coeur. « tu vois ce gros cube là bas » postée devant lui, les mains sur les hanches elle suivit son regard. elle déglutit en voyant le cube, il devait faire plus de la moitié de sa taille. « bien, tu sautes dessus 500 fois. » la jeune femme se tourna vers lui. « 500 fois, mais vous rigolez là » son mentor n'avait pas l'air de rigoler, pourtant Sharonna soutient son regard. « je ne te le dirais pas deux fois, j'en ai ras le bol de tes caprices, alors maintenant tu vas sauter sur ce fichu cube 500 fois. » elle toisa l'homme qui se tenait devant elle, elle ne baissa pas le regard lorsqu'elle le quitta pour rejoindre ce fichu cube. Elle sentait les regards posaient derrière son dos, redressant les épaules et regardant droit devant elle. La jeune femme prit une profonde inspiration et s’exécuta.

« je n'en peux plus » La jeune femme était à bout. Elle sentait le monde en dessous de ses pieds tanguait. Il s’écroulait et il prenait un malin plaisir à l’emmener avec lui. Ses membres ne voulaient plus lui répondre, son corps tout entier criait à l'agonie, elle sentait chaque parcelle de son corps, de sa peau, brûlé sous l'effort. Elle était littéralement en feu, elle était en nage et la sueur n'arrangeait pas son état. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, elle sentait le battement de son cœur s’intensifier dans ses tempes. Sa vue était troubles et des larmes coulaient, laissant une trainée salée et brûlante, piquant volontairement sa peau rouge. Sa respiration était haletante, l’air avait du mal à entrer dans ses poumons, elle n’avait plus d’air, elle suffoquait. Elle sentit alors la peur l’envahir, la peur de ne pas réussir à reprendre son souffle, de s’étouffer, elle ne pouvait pas mourir d’étouffement, elle ne pouvait pas mourir aussi bêtement, pas après ce qu’elle avait vécu. Elle était presque au bout, cela faisait deux heures qu'elle sautait sur ce cube, il ne lui manquait plus qu'une cinquante de saut avant d'arriver aux 500 sauts demandés. Elle s'écroula alors sur le cube, se recroquevillant en position foetale. « tu n'as pas finis Sharonna » un grognement sourd et profond sortit de la gorge de la brunette. Valait mieux pas l'emmerder, elle ne contrôlait plus son corps. Son mentor s'approcha alors du cube et déposa une gourde devant le nez de la jeune femme. Elle ouvrit péniblement ses yeux, sa gorge était pâteuse, elle attrapa faiblement la bouteille et la porta à sa bouche, ouvrant le mécanisme d'ouverture avec ses dents, elle appuya sur la gourde, l'eau descendit directement dans sa gorge, elle s'étouffa. « oh là doucement ! » son mentor passa son bras autour du cou de la jeune femme et l'autre sous les genoux de celle ci, l'approchant de lui, il la porta aussi facilement qu'une plume. « je crois qu'on va passer à autre chose. mais d'abord tu vas te reposer un peu. » la jeune femme ne résista pas, elle ne touchait plus terre, elle était bien, sa tête calée contre la poitrine de son mentor. Elle avait réussit à récupérée sa respiration. Les yeux fermés, elle sentit qu'il la déposa sur un tatami, elle prit alors sa tête dans ses mains.

Cela faisait maintenant deux mois que la jeune femme avait réouvert les yeux de son coma. Un coma qui avait duré deux bonnes années. Un coma qui lui fit oublier tout ce qu'elle avait été, tout ce qu'elle avait put faire. Son passé avait été détruit par les jeux, elle ne se souvenait pas de son passé. Lorsqu'elle avait réouvert les yeux, elle était dans un nouveau monde. Un monde qui semblait la connaître, mieux qu'elle. Elle ne savait pas qui elle était. Elle avait seize ans et pourtant elle était dans l'état d'un nouveau né.

« Sharonna, va falloir continuer. » la jeune femme soupira. « je ne peux plus bouger. » « Sharonna, sérieusement. » « Bryan, sérieusement. » dit-elle dans une mimique qui se voulait copier son mentor. « Maintenant lève toi. » elle se redressa du mieux qu'elle put, mais son corps criait douleur. Elle posa alors son regard sur la pièce, il n'y avait plus personne, ils avaient tous désertés. « où sont les autres ? »« parce que tu t'intéresse aux autres maintenant ? » elle lui lança un regard haineux. « ils sont partis, ils avaient un emploi du temps à respecté ! » Sharonna baissa alors les yeux vers son avant-bras, elle devait être dans cette salle toute la journée. Elle sentit sa gorge se nouait. « vous pouvez y aller, vous avez autre chose à faire vous, vous avez une vie, moi je suis coincée ici de toute façon. »« je m'en vais, tu me désespère. » elle ne le regarda pas s'en aller d'un pas décidé. « ça t'arrange bien. » elle bascula sa tête en arrière en soufflant bruyamment. Elle ferma alors les yeux. Quelques secondes plus tard, la jeune femme bascula sur le côté et s'endormit d'épuisement.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle était complètement paumée, des images floutaient sa vision, des images d'un passé qu'elle avait oublié, assise sur le bord de son tatami, elle essayait de reprendre sa respiration quand elle entendit une voix plus que familière. « Sharonna ? Qu'est-ce que tu fais encore là, la présidente a donné ordre d'évacuer cette zone ! » Elle regarda alors autour d'elle, il n'y avait plus personne, elle était la seule. « je ... » « C'est dangereux par ici ... faut pas rester là, viens. » elle n'arrivait plus à faire attention à quoique ce soit, même la présence de son ancien mentor ne la réveillait pas. Elle était dans les vapes. « Qu'est-ce-qu'il se passe ? » demanda-t-elle d'une voix brisée. Elle posa sa main a plat sur le matelas et essaya de se relever mais elle s'effondra comme une masse au sol, son corps ne répondant plus, la panique la submergea. « je ne sens plus mon corps » dit-elle en jetant un regard à Raven. Dans d'autre circonstance, la jeune femme aurait refusé son aide comme elle l'avait fait depuis son réveil, mais si il avait raison, que cet endroit était dangereux et que son corps ne pouvait plus rien faire, elle se trouvait dans une position peu confortable. Elle retenta de se relever mais sa jambe se déroba sous elle. Raven réussit à la rattraper avant qu'elle ne touche le sol une seconde fois, son bras se tenait autour de sa taille. Elle le regarda « je ne peux plus faire un pas, mes jambes ne répondent plus »
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Raven H. Abernathy
DISTRICT 13
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MessageSujet: Re: I.5 - We're still not on the same page are we ? SHARONNAҨRAVEN   I.5 - We're still not on the same page are we ? SHARONNAҨRAVEN Icon_minitimeLun 30 Avr - 2:31

Pour les habitants lambda du district tout cela n'aurait peut-être l'air de rien de plus qu'un simple exercice, comme nous en organisions régulièrement afin de parer à toutes les éventualités et d'être toujours prêt en cas de réel problème ... Il était encore trop tôt pour estimer réellement l'impact que cette attaque aurait sur le district treize, si on compterait des victimes, si l'on listerait beaucoup de dégâts. Mais mon travail ne consistait pas à faire des spéculations à ce sujet, comme tous les soldats du district j'avais été formé dans un but de protection et de sauvegarde de la population quelque soit la situation, ce genre là y compris, et je savais que tandis que j'effectuais mon travail de façon méthodique les autres membres de l'unité que j'avais sous mon commandement en faisait sans aucun doute de même. L'urgence je la sentais dans un besoin que les choses reviennent au plus vite à la normale, j'avais cruellement besoin de voir cette situation réglée au plus vite afin de pouvoir me concentrer sur la suivante : secourir Miléna. Bien sûr je savais que cette situation ne ferait que me brûler les ailes et me rappeler que quand bien même je n'avais pas cessé un seul instant de penser à Miléna depuis sa disparition, et de me répéter qu'elle ne pouvait être que vivante, notre passé commun comportait désormais une déchirure irréversible et impossible à combler. Mais pour l'heure j'avais totalement cessé de diriger mon ressenti envers elle, je voulais simplement la voir rentrer ici vivante, et s'il fallait choisir entre souffrir en silence dès qu'elle me croisait dans un couloir et souffrir de l'avoir laissé aux mains de pacificateurs et de ne plus jamais la revoir, je préférais encore souffrir en silence mais en la sachant vivante et tirée d'affaire. Finalement, j'avais bien fait de me séparer du reste de mon unité et de m'être attribué le rôle de celui qui agirait seul ; J'avais l'esprit trop embrouillé par toutes ces histoires et je ne voulais pas laisser à n'importe lequel de mes hommes la possibilité d'être le spectateur de mon trouble. Je n'en perdais pas de vue ma mission prioritaire pour le moment, et d'un pas décidé je parcourais les galeries en directement du centre d'entrainement, mais j'avais besoin de réfléchir si je voulais parvenir à faire le vide dans ma tête avant d'arriver à destination.

Lorsque j'étais arrivé j'avais trouvé l'endroit vide de ses potentiels occupants, chose qui m'avait troublé jusqu'à ce que je me rappelle de l'heure qu'il était ; L'entrainement dispensé aux futures recrues de notre armée était peut-être intensif mais il n'était pas non plus outrancier, et passé l'heure de flottement d'entre six et sept heure du soir, puis l'heure du dîner, il n'était bien entendu plus question de forcer les plus jeunes à s'entrainer jusqu'à des heures interminables contre leur volonté. Fatigués de leurs journées d'entrainement la plupart tombaient sans doute de toute manière épuisés sur leur lit à peine leur ration du soir engloutie. Très vite pourtant mon attention avait été attirée par la silhouette affalée près des tatamis à l'autre bout de la salle, et pressant le pas j'avais traversé la zone jusqu'à arriver à la hauteur de ce que j'avais rapidement reconnu comme étant Sharonna. Parce que l'heure n'était pas aux simagrées et que malgré tout cette alerte nous laissait un peu tous les nerfs à vif je m'étais adressé à elle un peu brusquement avant de tenter de me reprendre d'une voix qui se voulait plus douce, mais qui semblait avoir eut tout autant de mal à faire réagir le demoiselle, qui semblait planer et tout ignorer de ce qui était en train de se passer au dehors. « Qu'est-ce-qu'il se passe ? » N'attendant même pas ma réponse elle avait tenté de se relever avant de se laisser retomber lourdement sur le tapis d'un air épuisé. Mettant genou à terre d'un air presque fébrile j'avais posé sur son épaule une main qui se voulait rassurante tandis qu'elle relevait les yeux vers moi « Je ne sens plus mon corps. » Tentant une nouvelle fois de se mettre sur pieds elle avait perdu une seconde fois l'équilibre et la rattrapant juste à temps pour qu'elle ne s'étale pas à nouveau sur le sol j'avais passé un bras autour de sa taille et fait passé son propre bras autour de mes épaules pour tenter de la maintenir debout. Elle était pâle, et surtout elle semblait épuisée.

    « Je ne peux plus faire un pas, mes jambes ne répondent plus. » Au simple son de sa voix j'avais senti que la panique la gagnait, et adoptant un ton résolu mais rassurant j'avais répondu tout en passant un bras sous ses épaules et l'autre sous ses genoux pour la porter « Calme toi, ça va aller. » Et à vrai dire je ne disais pas cela uniquement pour tenter de la rassurer, j'avais également objectivement besoin qu'elle se calme si je voulais pouvoir la conduire de cette salle jusqu'au point de rassemblement sans encombre, là où tous les 'égarés' seraient amenés en groupes jusqu'au centre de soin en l'attente de plus de précisions. « Qu'est-ce que tu fais seule ici, où est le lieutenant McEnroe ? » Je n'étais pas naïf au point de croire que Sharonna avait subitement eut l'envie de s'entrainer de sa propre initiative, d'autant plus que lorsque je l'avais assignée au lieutenant Bryan McEnroe j'avais demandé à ce dernier de me tenir informé des progrès de la jeune fille. Si elle était là il aurait du l'être aussi, et qu'il n'en soit pas ainsi me chiffonnait. « Ça fait combien de temps que tu es là ? »

Tout en posant ces questions auxquelles je ne savais même pas si elle me donnerait une réponse satisfaisante, je l'avais amené jusqu'aux lavabos dans la pièce attenante pour la faire boire ; Elle était tellement pâle que je ne doutais pas qu'un peu d'eau lui ferait le plus grand bien. Cependant tandis que je la faisait s'assoir sur un banc et que je m'apprêtais à ouvrir le robinet un doute affreux m'avait envahi ... Une attaque chimique, nous étions victime d'un attaque chimique. Qui sait si l'eau n'avait pas été contaminée et à quels risques j'avais failli nous exposer en ouvrant cette arrivée d'eau, et pire en envisageant pendant un temps de boire le liquide qui en descendrait. Secouant la tête j'avais tourné le dos aux lavabos, et décrochant ma gourde de ma ceinture je l'avais tendu à Sharonna ; Elle n'était plus remplie qu'à moitié mais cela devrait suffire. Il faudrait bien.

    « Tiens, bois un peu ça te fera du bien. » Lui laissant la gourde je lui avait tourné le dos quelques instants pour ouvrir les placards environnants à la recherche de quelque chose qui pourrait me dépanner, quelque chose qui nous serait utile tandis que nous retraverserions le district jusqu'au lieu de rassemblement. Finalement j'avais trouvé ce qui pourrait faire l'affaire en les deux tee-shirt gris abandonnés dans un casier ; En posant un à côté de Sharonna tandis que je gardais le second à la main je m'étais accroupi devant elle pour me mettre à sa hauteur « Écoute va falloir qu'on aille jusqu'au point de rassemblement, tu sais comment marche les exercices d'urgence, tu en as déjà fait ? » C'était une question purement rhétorique bien sûr, elle n'était eut-être pas réveillée depuis longtemps mais les exercices étaient nombreux et réguliers. Montrant d'un signe de tête le tee-shirt que j'avais posé à côté d'elle j'avais continué « L'air sera peut-être irrespirable là-dehors, alors si tu commences à te sentir mal je veux que tu gardes ça sur ton nez et ta bouche, c'est compris ? »

Ne la quittant pas des yeux j'attendais une quelconque réaction de sa part pour me montrer qu'elle avait compris ce que je venais de dire. Toutefois elle semblait tellement dans le cirage que j'en arrivais à avoir des doutes quant au fait qu'elle ait assimilé tout ce que je venais de dire, et bien que tendant de rester rationnel j'en venais à me poser LA question ... Était-ce la fatigue, les nerfs, était-elle malade ou bien avait-elle là les symptômes de n'importe quoi que les autorités de Panem aient pu nous faire respirer ?
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