dahlia seven evans

❝ PLEASE JUST SAVE ME FROM THIS DARKNESS ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

« Je ne suis peut-être pas encore morte – pas physiquement – mais je me sens morte. Je fais de mon mieux pour survivre et aider la rébellion face au gouvernement en place. Et pourtant… J’ai parfois l’impression que tout ce que j’accomplis en une journée, je le fais mécaniquement, tel un robot. Je n’ai plus goût à grand-chose depuis dix ans. Personne n’a encore réussi à changer cela, et je doute que ce soit possible. Comment peut-on rire encore, raconter des blagues, chantonner sous la douche, quand on a tué autant d’adolescents ? Quand on a versé autant de sang ? Quoi qu’il en soit et en ce qui concerne ma « réelle mort », je vous avoue que je n’en ai aucune idée. Mais dans l’absolu, j’aimerais mourir en héroïne. Je ne sais pas, en sauvant la vie de quelqu’un par exemple. Ca ne rattrapera pas les horreurs que j’ai pu commettre mais au moins… je le verrais comme une petite victoire sur le Capitole. »

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

« Je suis pratiquement seule aujourd’hui. Je n’ai presque plus personne à qui me raccrocher. Je vous dirais bien que je pourrais mourir pour un proche – et ce ne serait pas mentir – mais quel proche ? Mes parents, qui soutiennent le Capitole et se fichent d’avoir envoyé leurs deux enfants dans l’arène, dont un seul en est revenu vivant ? Mon ami d’enfance, qui a tellement changé qu’aujourd’hui, il regarde avec un plaisir non dissimulé des gosses se faire massacrer tous les ans ? Non. J’en serais bien incapable. En revanche, grâce au district 13 et à la rébellion, j’ai trouvé une cause qui vaille la peine qu’on se batte. Je suis avec eux à cent pour cent, et je n’ai pas peur de dire que oui, je pourrais mourir pour cette guerre. Sans même réfléchir. »

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

« Je me demande souvent pourquoi. Pour quelle raison j’ai gagné et pas les autres. Quelles sont ces choses qui m’ont permis de rester en vie alors que les tributs tombaient comme des mouches autour de moi. Il est vrai que je suis discrète et que je sais effacer mes traces afin que personne ne puisse les suivre pour me repérer. Malheureusement, ça ne s’arrête pas là : mes parents ont aussi bien veillé à ce que je puisse me défendre – voir leur fille se cacher et laisser le reste des tributs faire le spectacle était impensable pour eux. Ainsi, ils m’ont appris le combat au corps-à-corps, surtout à parer ou éviter les coups et les rendre au bon moment. Je n’étais pas spécialement douée avec une arme quelconque, mais quand on s’en prenait directement à moi, je connaissais avec perfection tous les endroits faibles du corps humain où même un léger coup pouvait avoir de grandes conséquences. Au final, je crois que c’est ça qui m’a sans aucun doute sortie de cette arène. Même si ça me rend malade à chaque fois que j’y pense. »

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

« Un certain nombre de personnes que je connaissais sont mortes aux jeux de la faim. Des jeunes, des amis d’enfance, des voisins ou des connaissances, qui se sont bien souvent portés volontaires pour entrer dans cette arène mortelle. J’ai même du assassiner celui qui se trouvait avec moi, aux soixante-cinquièmes jeux. Un ado de seize ans avec qui j’avais grandi et que j’appréciais énormément. Encore aujourd’hui, je suis bien souvent hantée par l’expression de son visage, juste avant que…
Mais plus douloureux que tout cela, j’ai aussi perdu mon petit frère. J’avais gagné les jeux depuis quatre ans quand il a été choisi pour être tribut de son district. Jusque-là, je m’étais toujours sortie de ce fardeau qu’était le rôle de mentor, et puis de toute façon, qui aurait voulu être entrainé par une femme à demi-morte à cause de ce qu’elle avait du vivre aux jeux ? Seulement cette année, j’ai insisté et on accepté ma requête, malgré le lien de parenté qui nous liait. Mes parents n’étaient pas étrangers à cette faveur, mais pour une fois, je les avais remerciés intérieurement d’avoir fait jouer leurs relations pour me permettre de soutenir mon frère.
Ca ne l’a pas sauvé. Depuis, je porte le poids de cette culpabilité. Je n’arrête pas de me dire que si je m’étais montrée plus dure avec lui, plus insistante, il serait encore là aujourd’hui. Une partie de moi s’est éteinte lorsque j’ai vu mon frère mourir sur un écran de télévision, et depuis, plus rien n’est pareil. »

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

« Je suis avec eux, encore et toujours. Jusqu’au bout. Jusqu’à la victoire sur le Capitole. J’espère sincèrement que l’intervention pirate de Coin permettra à d’autres habitants des districts de se joindre au treize. Qu’ils réaliseront que tout espoir n’est pas perdu, qu’ils ne sont pas obligés de vivre de cette façon et que quelque part, une rébellion existe. Une rébellion à laquelle ils peuvent prendre part pour changer les choses. »

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

« Je ne me trouve pas au treize tout le temps puisque je ne vis pas là-bas. Mais j’ai des connexions qui me permettent de le rejoindre assez régulièrement, pour leur communiquer différentes informations et aussi pour enseigner quelques prouesses physiques à ceux qui se retrouvent sans défense. C’est, en quelque sorte, ma façon d’apporter ma pierre à l’édifice. D’aider pour que la rébellion arrive à son but et finisse par renverser le Capitole. Je ne suis pas pour la violence, loin s’en faut, mais je dois bien avouer qu’une guerre ne peut être gagnée sans son utilisation. Alors, je prends sur moi, et j’enseigne. Pour la bonne cause. C’est la raison pour laquelle je me sens bien, quand je foule le treize et ses constructions souterraines. Je suis en territoire ami et puis, je suis utile. Là-bas, on ne me juge pas. On ne me jette pas non plus des fleurs pour avoir gagné les jeux – compliments qui me donnent envie de vomir quand je les entends. Là-bas, je peux être moi, tout simplement. »


JE VIENS D'UN MILIEU très favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est plus qu'abondante. DU COUP, MON NOM AVAIT moins de chances d'être tiré au sort que pour les autres districts. J'EXERCE LE MÉTIER DE libraire, je possède par ailleurs ma propre librairie ET POUR TOUT VOUS DIRE, je ne pourrais vivre sans ce travail, qui tient davantage de la passion, et qui me permets de m'évader. JE SUIS DANS LE premier DISTRICT. AYANT ving-quatre ans J'ai déjà PARTICIPE AUX HUNGER GAMES ET pour rien au monde je ne retournerais dans l'arène. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Je courais. Aussi rapidement que mon corps me l’autorisait. Je courais comme si ma vie en dépendait. A la manière d’une proie qui cherche par tous les moyens à semer son poursuivant. Je pouvais sentir mon cœur cogner contre ma poitrine et mes poumons douloureux. Mon souffle était court et je me demandais si j’allais réussir à atteindre mon but sans m’évanouir. Il faisait chaud. Extrêmement chaud. On aurait cru se trouver dans un four géant – ce qui était probablement le cas, du point de vue des organisateurs. Cette épreuve devait les faire bien rire. Après tout, il ne restait plus beaucoup de tributs, alors ils avaient trouvé en cette chaleur insupportable un moyen de nous rapprocher indubitablement les uns des autres. Car qui dit haute température dit déshydratation. Et d’après ce que j’avais pu réaliser, il n’y avait qu’un seul point d’eau dans toute l’arène. Oubliant un instant la situation dans laquelle je me trouvais, je me suis concentrée à nouveau sur ma course folle. Je serais bientôt arrivée. J’ai glissé un regard en arrière, instinctivement, même si je me savais en sécurité. Personne n’était derrière moi, personne ne connaissait l’emplacement de ma cachette. J’étais douée pour effacer toute trace de mon passage. Sauf aujourd’hui. Il faudrait d’ailleurs que je pense à changer de coin avant qu’un tribut ne remarque les végétaux que j’avais brisés en voulant rejoindre mon arbre. Enfin, il se dressa devant moi. J’ai alors utilisé le peu de force qu’il me restait pour grimper. Rapidement, je me suis retrouvée sur mon hamac – je l’avais gagné en attrapant un sac à dos à la corne d’abondance – dissimulé par un feuillage des plus épais. On ne pouvait me voir depuis le bas et c’était tant mieux. Je n’irais pas jusqu’à dire que je me sentais en sécurité ici, mais j’y avais quand même élu domicile depuis le début des jeux. Je me suis recroquevillée sur le tissu pendu entre deux branches, le dos posé contre le tronc, et j’ai fermé les yeux. Aussitôt, l’image de Josh baignant dans son sang, le regard suppliant, est apparue dans mon esprit. J’ai ouvert les yeux de nouveau et mes larmes se sont mises à rouler sur mes joues sales et poussiéreuses. Ce n’était pas moi qui l’avais mortellement blessé. Pourtant, j’étais en quelque sorte responsable de sa mort. Il souffrait. Je pouvais lire sur son visage qu’il voulait que je l’achève. Il n’avait pas envie de supporter cette terrible douleur des heures encore et au vu du coup qu’on lui avait porté, malgré son état, il avait conscience qu’il ne mourrait pas tout de suite. Qu’il aurait le temps d’avoir mal avant d’échapper son dernier souffle. « T… Tue-moi, » il m’a demandé, d’une voix presque inaudible. « S’il… te… plait… Fais-le. » Et en souvenir du bon vieux temps où nous n’étions encore rien de plus que des gosses innocents, j’ai accédé à sa requête. Mes sanglots se firent plus forts alors que je repensais à notre enfance. A nos jeux. A nos rires. A nos goûters partagés. Si j’avais su qu’un jour, on se retrouverait tous les deux l’un contre l’autre dans l’arène… Et que je devrais… Que je devrais… Soudain, un bruit me sortit de mes pensées. Du haut de mon arbre, je me suis penchée pour observer ce qui se passait en bas et j’ai aperçu l’un des derniers tributs. Il marchait vers le point d’eau, sans aucun doute. Il était encore en bonne forme, par ailleurs. Il n’avait aucune idée que je me trouvais juste au-dessus de lui. Il se croyait seul, tranquille, même si je pouvais le sentir aux aguets. J’avais une opportunité de réduire encore le nombre de tributs, ce qui me rapprocherait indubitablement de la victoire. De ma maison. De Zane. Oh, Zane… Il me manquait tellement. Revigorée par l’image mentale de mon petit frère riant aux éclats, motivée par l’envie irrépressible de gagner pour lui, j’ai pris une décision. Je me suis relevée, lentement, très lentement et je suis sortie du hamac pour descendre un peu, et poser mes pieds sur une branche plus basse. Bientôt, le tribut serait juste sous moi. Concentrée comme jamais, j’ai attendu. Puis, j’ai sauté. Deux minutes plus tard et sans aucun cri, le corps inanimé de ma victime gisait au sol.

Tu viens d'être validé, mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. S'il est membre d'une équipe de préparation (mentor, styliste, hôte(sse), c'est par ici que ça se passe. A vérifier que le rôle convoité est bien libre.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay