Tess-Amnezia Zilia Madden

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Rapide, sans trop grandes souffrances si possible. Comme celle que j'avais rêver lorsque le pacificateur avait pointer son arme sur moi. Une balle dans la tête. Et c'est finis. Bien sur, une belle mort aurait été celle de la vieillesse, au coté d'Isaias, dans mon sommeil. Mais il n'est plus là. Et je ne peux plus avoir une belle vie, je n'en veux plus. Alors par dépit, la balle dans la tente me semble une fin plutôt passable.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour lui. J'aurais du trouver un autre moyen plutot que de croire que j'arriverais à nous sauver tout les deux. J'aurais du mourir pour lui. Seulement, maintenant il n'est plus là et moi toujours. Alors je ne me vois mourir pour personne. C'était égoiste. Mais je n'ai pas besoin de remplacer quelqu'un dans la mort, je suis sure que j'arriverais a la trouver toute seule sans problèmes.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

C'est une blague ? Sans commentaires.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Bien sur que je suis pour la rébellion. Depuis je je (sur)vie au capitole, je nourris le seul et unique rêve de m'enfuir de cet endroit et de partir pour le district treize. C'était mon but et ca l'est toujours. M’échapper, fuir... Je ne sais pas si ça pourra m'aider à retrouver un peut de bonheur, mais ca ne pourra jamais être pire que ça.

tell us your story.

- On peut y arriver Tess, tu le sais autant que moi...
Je relevais vivement les yeux vers lui, partager entre le sentiment d'horreur et d’excitation de ses dires. Je tournais discrètement les yeux à gauche et à droite, par précaution. Il me l'avais dit si discrètement, au creux de l'oreille. Pourtant, les oreilles indiscrètes n'était pas rares malheureusement et après une brève inspection, je me rendis compte que la place était quasiment désertée. J'avais toujours vécu au district trois, avec des soeurs trop grandes, un père qui brillait d'absence et mère partie trop tôt. La seule satisfaction émotionnelle que j'avais, c'était en Isaias que je l'avais trouvée.
Est ce que j'avais peur ? Bien sur que j'avais peur. Mais s'il y avait bien quelque chose qui me fessait peur, c'était l'idée de voir Isaias moissonné pour les jeux ou même moi. Pas que j'ai réellement peur de la mort en elle même, mais du fait d’être séparé de lui. J'avais trouvé la solution pour éviter cette peur là, pour moi, il n'y avait plus aucunes objections à trouver.
Je fixais son visage retenant un sourire, je me mordis la lèvre inférieur avant de glisser vers lui, de monter sur la pointe des pieds et de rencontrer ses lèvres délicieuses.


Les larmes coulaient sur mon visage barbouillé de poussière, créant un sillon le long de mes joues. Je plaquais ma main encore plus fort sur ma bouche, me batant pour contenir tout les sons qui pourrait en sortir. - Chut Tess, ils ne vont pas nous trouver. Fait moi confiance... Je sentais son souffle chaud dans mon coup, je me recroquevillais encore plus contre lui.
Les pas se fessait de plus en plus loin, avant de complètement disparaître. Ils étaient partis. Je laissais un sanglot maladroit quitter ma gorge. Le sentiment de peur et de soulagement fusionnée était si grand que je n'arrivais plus à faire un seul mouvement. Des larmes silencieuses coulaient sur mon visage. C'était tout.Je n’osais toujours pas bougée, attendant le signal de Isaias.
Et puis la bâche sous laquelle nous étions cachée s'est brusquement soulevée. Je n'ai alors pas pu contenir le cri d'horreur qui a transpercer ma gorge. Le pacificateur envoyait valser la bâche loin derrière et en un instant, un autre m'attrapais le bras et me tirais en avant. J'eus à peine le temps de tourner la tête que je deux autres était déjà sur Isaias, en train de le tenir fermement à chaque bras.
Mes sanglots déchirèrent l'air, je n'arrivais plus à parler, ni même à hurler. Ce n'étais pas possible, c'était un mauvais rêve. Ce n'étais pas possible...
- Alors, qu'as t-on récolter aujourd'hui ?
Je levais brusquement la tête vers l'homme qui venait de parler. Ils était quatre en tout, celui qui emprisonnait mes bras derrière mon dos, les deux sur Isaias et celui qui venait de prendre la parole, visiblement le chef de l'opération. C'était finis pour moi, je n'arrivais pas à me faire à cette idée. C'était finis...
Je croisais le regard du garçon du trois, me forçant à pénétrer ses pupilles les courtes secondes de répit de mon débit de larmes. Et je su. Je su que je devais me battre. Après tout, je partais pour le treize, qui voudrais d'une fille pleurnicharde incapable de se défendre ? Les larmes coulaient aussi sur son visage. Il comprit. Et au moment ou une nouvelle larme s'échappais du coin de son oeil et ou il secouait légèrement la tête en me fixant, je repliais mon bras derrière mon dos et enfonçait précipitamment mon coude dans le ventre de l'homme. J'avais calculer mon coup. Il fallait que je me libère que son emprise, que j'attrape l'arme glissée dans sa ceinture au vol, que je pointe aussitôt l'arme sur le chef puis que je m'occupe d'une des pacificateur d'Isaias pendant que lui logerais un point bien placé dans la mâchoire de l'autre. Au pire des cas, j'aurais pas assez bien visée pour toucher mortellement du premier coup le chef, mais la manœuvre serait rapide et j'aurais le temps de revenir lui loger une balle dans la tête avant qu'il ai le temps d'attraper sa propre arme, au vu qu'il serait affaiblis. Je n'avais jamais tirer sur quelqu'un avec une arme, mais je devais tenter le tout pour le tout pour sauver sa vie et la mienne. Ôter là vie d'un de ces êtres ignobles ne devait pas être si difficile, n'est ce pas ?
Je me retournais vivement et attrapais l'arme, je n'avais pas mise une seconde, j'allais y arrêter. Je déviais ma trajectoire aussi rapidement et levant l'arme devant moi quand je tombais nez à nez avec une autre arme. Celle du chef. Pointée sur mon visage. - Lâche ca... Je lassais tomber l'arme sur le sol. Cette fois, c'était vraiment finis. Je pouvais lire la colère sur le visage de l'homme. Encore pire que des les fuir, oser essayer être meilleurs qu'eux dans leur propre jeu...
Son regard ne lâchait pas le mien. Un instant, j'ai prier qu'il tire le plus vite possible, histore d’abréger mes souffrances. Puis un sourire s'est dessiné sur ses lèvres. Il a détourner l'arme de moi, s'est retourner et approcher d'Isaias. J'ai lu la panique dans ses yeux, j'ai essayer de m'approcher de lui, d'obtenir une dernière étreinte, un dernier baiser comme derrière image de ma courte vie, mais les bras du pacificateur, déjà à nouveau debout, se refermèrent à nouveau sur moi. Le chef n'as pas fait de pause, à lever son arme et à tirer entre ses deux collèges, là ou se trouvais le corps de mon ami. Un cri strident est sorti de ma bouche. Le chef à loger son point dans la mâchoire d'Isaias avec une telle puissance que ses deux collègues ont lâcher mon ami, qui s'est écrouler par terre, les mains en coupe autour de son ventre, là ou s'était logée la balle. Il s'est tourner vers moi avec un rictus mauvais. - Regardes ce que tu a fais. J'hurlais de plus belle en battant l'air de mes jambes et en jouant des coudes, sans résultats. - Tu l'as tué ! Ma vue se brouillait, je ne voyais presque plus la scène tellement mes yeux était humides de larmes. Je ne m'entendais plus hurler, je sentais juste ce feux ardent dans ma gorge.
- Fais la taire. Je sentis un poids sur ma tête, mes genoux taper le sol, puis plus rien. Vint enfin la douleur. Vive, ardente, destructrice. Je vis l'homme auquel je m'étais attaqué se pencher sur moi. Plus personne ne me tenais, mais je n'avais plus la force de bouger ou de faire quoi que ce soit. Je voulais juste en finir. Et vite. J'appercue le reflet de la lame brillante au dessus de mon visage, et un instant plus tard sentis quelque chose de froid pénétrer dans mon avant bras. La sensation était d'abord curieuse, puis insupportable. Un cri s'échappais à nouveau de ma bouche et la lame quittait ma chair. - Ne la touche pas, pas elle ! Des bras solides me soulevèrent au dessus du sol et le visage du chef apparu devant le mien. Il avançait de quelques pas, j'essayais de suivre la cadence de ses pas avant de finalement laisser mes pieds glisser sur le sol et la force de ses bras me soulever à elle seule. Mon dos rencontrait quelque chose dur. Je devinais un mur. Son avant bras se plaçais sous ma gorge et je suffoquais un instant. Il approchait son horrible visage près du mien, je sentis même un instant la pointe de son nez rencontrer la mienne. - Je te tuais bien moi même de mes mains, mais le capitole a besoin de personnel et mon chef m'en voudrait terriblement d'avoir gâcher un si beau visage...
Il se reculait précipitamment, lâchant sa pression et je sentis à peine mon corps frapper le sol.
- Mettez là moi dans le premier train pour le capitole les gars. Et bougez moi ce corps dans la rivière, je ne dois pas être le seul à ne pas vouloir voir traîner des cochonneries ici...