| Sujet: CALLIE ϟ Smile up to the sky, everything 'll be alright Mar 3 Avr - 12:31 | |
| Callie Autumn Ainsworth❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Callie Autumn Ainsworth, ce nom vous interpelle, vous dit quelque chose? Non? Voilà qui n’est guère surprenant. Petite brune, sans histoires, je passe aisément incognito dans le flot, la marée humaine du District Sept. Chose qui, d’ailleurs, me convient parfaitement. Dans cette vie, cette sombre époque, il est préférable de se faire petit. Je travaille dans une petite pharmacie... Ah! Voilà, vous commencez à me reconnaître? Pas plus haut que le cinq pieds quatre, plutôt menue, les cheveux bruns descendant un peu plus haut que le milieu du dos, je n’ai encore là rien de bien particulier. Peut-être me reconnaîtrez-vous davantage de par mes yeux, ces yeux rappelant la couleur des pins, mouchetés de paillettes dorés, qui se fendent en amandes sous un sourire. Ce même regard dont je tiens d’ailleurs l’héritage de ma défunte mère. Ah, ah! Eh oui, c’est moi. La jeune Callie. Enfin... A moins que l’on ne puisse plus être considérés comme "jeunes" à l’âge de 25 ans. Non? Oui, non, peut-être? Bref, quoi que vous en dites, je reste jeune dans mon coeur. J’aime rire, m’amuser, jouer (... oui, dans la vingtaine, on peut encore jouer); je tâche de profiter au maximum de chaque sourire que m’apporte la vie, car... avouons-le, cette dernière nous envoie son lot de déceptions en paquet de dix, pour un seul moment de bonheur. Je pourrais me qualifier de courageuse. Sans vouloir me vanter. D’autres pourraient y voir une certaine forme de stupidité, de témérité... ou d’entêtement. Voyez ça comme vous le voulez, je ne peux nier les quelques défauts énumérés. Vous trouvez que je m’éternise? Désolée, je suis un peu bavarde. Quand je commence à discuter, ça peut... s’éterniser. Sinon, pour couper court, on dit que je suis un petit bout d’entrain quand on me connaît bien. Je m'efforce de presque toujours voir le bon coté des choses. Je me considère comme étant une personne généreuse et attentionnée; je me préoccupe du bien-être et de la stabilité des habitants de mon District. Je peux être douce, mais ne me cherchez pas trop de noises, parce que vous allez finir par me trouver. Je suis patiente, mais il arrive un moment ou la coupe peut déborder. Vous êtes prévenus...
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Sincèrement ? Je n'en ai pas la moindre idée. J'aimerais pouvoir dire que je me vois mourir pour une cause, pour un être cher, mais... la vérité, c'est qu'on ne sait pas comment on réagira le moment venu. Quand ce type braquera le canon de son arme sur la tête de ton copain, chercheras-tu à détourner son attention ? Te battras-tu jusqu'à ce que mort s'ensuive? Ou fuieras-tu, tout simplement? Ma mort, je peux l'imaginer de toutes les manières possibles. Je peux l'imaginer douce, une mort sans souffrance. Peut-être dans mon sommeil, ou bourrée de sédatifs, entourée de ceux que j'aime.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Hmm, bonne question! Pour Clay. Oui, je pourrais mourir afin qu'il ait une chance de survivre. Pour mon père aussi, ma mère également si elle n'était pas déjà... décédée. Je me vois bien mourrir afin que mes proches ou quelques âmes innocentes soient saufs. Voir, pour une cause. Bon, je ne suis pas un super héros non plus. Ma mort ne servira peut-être à rien. Sans doute aurais-je le poids d'un infime grain de sable dans la balance... mais au bout du compte, si chacun y met du sien, peut-être finirons-nous par la faire pencher. ➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Je suis agile. Sans vouloir me vanter, je suis la meilleure grimpeuse de tout le District Sept. Oui, oui, sans vouloir me vanter!... Bon, disons simplement que ma légèreté, ma souplesse, et ma dextérité entre en ligne de compte. Mis à part, je suis discrète. Peut-être pas dans la vie de tous les jours... Je suis plutôt expressive, et gesticule beaucoup, mais lorsqu'il est question de grimper, me cacher, me vautrer, me trouver une cachette, vous devrez user de patience et de ruse afin de me débusquer. Sinon, tout ce qui touche aux propriétés médicinales des plantes relèvent de mon domaine, et je possède quelques connaissances côté intervention médicale. Je sais faire des bandages, désinfectée les plaies... je ne me lancerais pas dans une chirurgie mais bon, je crois que je saurais malgré me débrouiller avec les moyens du bords en temps de crise.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Des proches ? Je ne connais intimement personne qui ait participé aux Jeux. Par contre, Julian, le frère jumeau de Clay a eu le malheur d'être pigé comme tribut. C'était... affreux. Affreux pour tout le monde. Ce fut une période très sombre. Clay était distant, innacessible, il... s'était fermé au monde entier. Enfin... à moi dans tous les cas. Ce fut pénible, difficile. Enfin, c'était dur, mais le pire c'est Julian qui a du l'encaisser. C'est lui qui était dans l'arène, lui qui a du participer à ce bain de sang, ces meurtres gratuits, à cette guerre bonne qu'à divertir la populace de ce cher Capitole. Quoi qu'il en soit... nous en sommes ressortit blessés, mais certes plus forts de toute cette histoire.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Sérieusement ? Je ne sais pas. Le Capitole me dégoûte, la division dans laquelle perdure la population des Districts, la famine, la soif, la maladie, la pauvreté. Il y a un tel écart entre les classes sociales, c'est... dégueulasse. C'est bien beau de rejoindre le Treize, mais quel est leur plan d'action suite à la révolte? La vie sera-t-elle encore pire, se dégradera-t-elle davantage ? Quoi que... je vois mal comment nous pourrions être plus mal en point. Julian semble y croire dur comme fer. Et ce dernier semble avoir converti Clay par la même occasion. Pour l'instant, je reste neutre, j'attends de bons arguments.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM N'A plus aucune chance d'être tiré au sort . J'EXERCE LE MÉTIER DE pharmacienne ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'adooore ça. JE SUIS DANS LE 7ÈME DISTRICT. AYANT 25 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende de connaître l'identité des prochains tributs. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. L’automne. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé et attendu la saison automnale. J’aime l’odeur que dégage la terre tapissée de milles et une feuilles, tantôt vives et colorées, tantôt fades et ternes; un nectar sucré et indescriptible. Suave, fruité et chaleureux. J’aime la fraîcheur du vent qui balaie ma peau, et sa brise caressant mes boucles brunes. L’automne est pluvieux, ensoleillé, chaud et froid; il est imprévisible. Rempli de surprises. Il m’arrive encore de grimper, escalader, de me jucher bien haut, vingt pieds (sinon plus) au dessus du sol. De laisser flâner mes belles pupilles de pins sur la splendeur, ce magnifique spectacle que l’automne nous transmet à chaque année. Aussitôt, un sourire, un sentiment de bien-être m’étreint. Les souvenirs affluent, bons comme mauvais. Un étrange mélange de sentiments et de ressentiments m’étreignent, m’engloutissent. Et pourtant, un inexplicable sourire caresse presque aussitôt mes lèvres, dissous la tempête qui me fendait l’âme. Pourquoi? Comment se fait-il qu’un être humain, même blessé et abattu, parvienne à se relever? Où trouve-t-il, puise-t-il toute cette force, cette détermination, cette rage de vivre ? Les réponses que vous entendrez seront certes aussi différentes les unes des autres. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Chacune d’entre elles proviennent de nos expériences. Nous en apprenons toujours quelque chose de nouveau; quoique, parfois inconsciemment. J’aimerais que ma mère ne soit jamais tombée malade, j’aimerais que Julian n’ait jamais été pigé pour les Jeux, j’aimerais avoir une petite sœur, un petit frère à cajoler et à aimer, j’aimerais toujours être dans la possibilité de manger à ma faim, vivre dans un monde sans la moindre guerre et injustice. Oui, c’est bien beau de rêver. Mais dans ce monde parfait, qui serais-je? Serais-je heureuse, souriante, courageuse, drôle, bonne grimpeuse, positive, impulsive? Serais-je naïve, prétentieuse, fainéante, égoïste? Qui sait...
Je me souviens des choses les plus simples, ces choses qu'on dit ne jamais oublier.
Je me souviens de cet automne, de cet automne froid et pluvieux. Des torrents de pluie qui n’avaient de cesse de s’abattre sur nos têtes, marteler les pauvres toits de nos petites cabanes de bois constituant nos logis. Je me souviens de la Faim, des terribles tiraillements qui ne cessaient de marteler mon abdomen, des hauts le cœur transperçant mon estomac pourtant vide. Le vent soufflait si fort. Il était si froid et si fort, qu’il me ballottait tantôt sur la gauche, tantôt sur la droite, au gré de ses envies. Faible, j’étais si faible et fragile. Mes mains tâchaient de gratter le sol à la recherche de bulbes, mes doigts tâtaient la mousse, raclaient le tapis de feuilles mortes afin d’y chercher la présence de champignons comestibles. Je ratissais la forêt depuis une demi heure, une heure… ou en était-ce trois ? Les minutes devenaient des secondes, les secondes des minutes, le temps gris n’aidant rien, je ne pouvais savoir avec certitude depuis combien de temps exactement je tentais de trouver quelque chose à manger, à tenter de repérer cette pousse qui saurait apaiser la quinte de toux qui étreignait ma pauvre mère. Et pourtant, j’eus beau y mettre tous les efforts, toute ma bonne volonté… au bout d’un trop long moment, mes larges poches contenaient à peine quelques racines. Maigre, trop maigre était ma récolte. Exténuée, je m’adossai à un arbre. Les vents avaient été si forts ces derniers temps, qu’il ne restait plus que les longs et gris branchages, ne me laissant alors nul abris face au mauvais temps. Plic, Ploc. La pluie martelait le sol, la terre n’étaient plus que mare de boue, mes bottes étaient trempés. En fait… j’étais complètement trempée… et gelée, affamée et… je commençais à voir trouble. Oh mon dieu! J’allais m’évanouir. Ou mourir. Oui, j’allais mourir ici, toute seule. Tremblante, j’attendis. J’attendis que mon corps glisse, tombe contre le sol. J’attendis. Pourtant, la pluie martelait ma peau en continu, je sentais encore le froid s’immiscer dans mes vêtements. Non… je n'allais pas m'évanouir, ce n’était que des larmes. Des larmes qui noyaient mes prunelles avant de glisser sur mes joues au même rythme que les rigoles de pluies. Je pleurais. Je pleurais de rage, je n’étais qu’une incapable! Si je trouvais la force de pleurer, je pouvais trouver la force de poursuivre mes recherches. Et ce toute la nuit, s’il le fallait. Je pleurais de peur, j’avais peur pour ma mère qui ne cessait de tousser, d’être prise de maux divers, qui ne mangeait plus. Je pleurais de tristesse… parce que j’étais misérable à pleurer seule sous la pluie, parce que mon père travaillait si dur à la scierie afin de ramener de quoi manger, que ma mère n’avait même plus la force de venir cueillir quelques herbes, bulbes, champignons et plantes de toutes sortes. Bref... j’étais misérable, une véritable épave humaine. La tête baissée, dans un état quelque peu second, je n’avais même pas remarqué cette main. Cette main tendue devant moi. Un jeune homme me faisait face, me tendait… me tendait de la nourriture. Oui, c’était bel et bien de la nourriture, des plantes tout ce qu’il y a de plus comestibles. « Merci… » Moi qui me trouvait déjà bien misérable, voilà que les larmes doublèrent d’intensité tandis que je le remerciais à nouveau. Je me sentais mal, si mal d’accepter ce cadeau descendu du ciel. Et pourtant, je ne pouvais y dire non. Je devais prendre ce cadeau. Les mains tremblantes, j’agrippai le présent avant de le fourguer illico dans mes poches avant que mon sauveur ne décide de revenir sur sa décision. Mon sauveur… qui était de plus un parfait étranger. Je ne le connaissais même pas. Pourquoi me donnait-il à manger ? Il voulait quelque chose en retour, en compensation? Peut-être avait-il l’esprit complètement tordu. Je devais partir, maintenant, tout de suite. Je fis un pas, un pas sans suite, lorsqu’un poids s’abattit sur mes épaules. Sa veste, il venait de me couvrir de sa veste. Nos regards se croisèrent à nouveau. Je pris davantage le temps et le soin de le détailler. Il était jeune. Il devait être plus âgé d’une année, voir deux maximum. Il avait ce regard franc, celui qui vous met aussitôt en confiance. Ou qui plutôt… me mis sitôt en confiance. Je sentis un sourire naître sur mes lèvres, tandis que ma voix se faisait à nouveau entendre, cette fois-ci d’un timbre plus clair. « Callie ». C’était simple, voir un peu rustique, je le concède, mais davantage humain que de s’enfuir en courant. « Clay » Son nom résonnait entre mes deux oreilles. Clay, Clay… Clay. Mon sourire se fit plus large, sincère. Le courant était passé.
Je me souviens de toutes ces moissons. « BOUH! » Oui, encore aujourd’hui, je me souviens de cet air qui s’est empreint sur ton visage. Un mélange de surprise et de peur, d’inquiétude aussi. Puis de ce sourire qui t’as rapidement étreint, tandis que tes beaux yeux analysaient et m’associaient rapidement à l’image de cette gamine t’étant connue. Cette idiote qui courait partout, riait aux éclats à s’en fendre l’âme, qui grimpait tel l’aurait fait un petit singe dans les cimes de ces immenses conifères. Tandis que j’atteins tout juste mes quatorze années de vie sur cette misérable planète. Grâce à toi, à cette fameuse journée d’automne sous la pluie. Depuis, j’ai repris du poil de la bête. Mais… peur l’heure, je suis plutôt morte de trouille. J’ai peur que mon nom soit tiré, comme à chaque année. Et avec raison. Je possède 1, 2, 3, 4, 5… non, définitivement, je ne veux pas savoir combien de fois mon nom est inscrit sur ses foutus bouts de papiers! Je suis morte de trouille et pourtant, je tente de le camoufler au mieux possible. La tête dans le vide, telle une chauve-souris, je t’observe sans piper mot. Si mon père me voyait, il ferait certes un arrêt cardiaque… non, en fait, il beuglerait, cracherait et me donnerait un bon coup de pied au cul pour lui faire une trouille pareil. A combien de pieds suis-je au-dessus du sol ? Je ne sais pas. Trop, certainement. Je soupire. Peut-être est-ce la dernière fois que nous nous retrouvons dans cette forêt, notre forêt. Que nous cueillerons quelques bulbes, quelques herbes comestibles, médicinales. Que nous passerons du temps ensemble. Du temps… le temps passe si vite. Il coule, il s’égraine. Mon cœur se serre. Bientôt, il sera temps de se rendre sur la grande place, devant la mairie. Les filles d’un côté, les garçons de l’autre. Doux et pauvre bétail près à se rendre à l’abattoir. Je descends de mon perchoir, me laisse tomber au sol, et avant que ne sache le pourquoi du comment, mes lèvres caressent celles de Clay, scellent mon premier baiser; notre premier baiser…
Je me souviens que mon nom n’a pas été tiré au sort. Du moins, pas pour cette année. Un soupir de soulagement m’étreint, tandis que je tourne un grand sourire à Clay et à Julian, son parfait petit double, son jumeau. Un sourire qui disparaîtra bien rapidement. Si rapidement alors que le nom de Julian Kennedy Hawkes retentit en tout Panem, en plein direct. Je me souviens comme j’ai espéré. Comme j’ai prié que tu ne prennes pas la place de ton frère Clay. J’ai tant et tellement prié que tu restes silencieux. Mon vœux, des plus égoïstes, fut néanmoins exaucé. Du jour au lendemain, un fossé s’est creusé entre nous. Tu t’es fait distant, solitaire, absent. Blessé, tu es devenu inaccessible. Rejetée, je revenais malgré tout à la charge. Sans pour autant parvenir à réellement te toucher. Tu es mon ami Clay. Mon meilleur ami, celui que j’aime de tout mon cœur de toute mon âme. « Tout ira bien, il va s’en sortir. Tu verras… tu verras! » Je tente de me rassurer, j’essaie de me distraire. Je sors ici et là quelques bonnes blagues, souris, sort de chez moi, essaie de m’occuper en cueillant tout ce qu’il peut y avoir de comestibles et d’utile en matière de plantes dans tout le District. Il n’y a rien à faire, je le sais… et pourtant, je ne perds pas espoir. Je ne perds pas espoir, parce que je ne peux tout simplement pas l’abandonner. Je n’abandonnerai pas celui qui, l’espace d’un moment, m’a rendu le sourire, transmis un éclair d’espoir par ce froid jour de pluie; alors que j’étais transi de froid et complètement affamée. L’Espoir fait vivre. Et c’est ce même espoir qui m’a permis de t’approcher à nouveau, refermer le fossé qui s’était creusé entre nous. C’est par une journée de pluie que je suis parvenue à t’approcher, te bercer, te faire enfin parler, tenter de te rassurer. C’est ce même espoir qui nous a donné cette seconde chance, ce second baiser.
Je ne me souviens plus que d’un bric-à-brac de souvenirs entremêlés. Je me souviens que tu as emménagé dans le village dans vainqueurs, qu’un fossé s’est recreusé entre nous. Je me suis alors investi dans le District, tâchée d’apprendre encore et toujours plus de ce que la faune locale pouvait nous apporter, tenter d’aider mes parents au mieux que je le pu. Ma mère est décédée deux ans plus tard. La maladie l’aura rongée, vidée, jusqu’à la toute fin. Je me souviens que tu es venu me voir, me parler, que ta présence m’a tant et tellement procurer de bien. Tu m’as permis à nouveau, de ne pas baisser les bras. Âgée de seize ans, j’étais encore admissible aux Hunger Games, ainsi donc aux Tessera. Je fis donc encore ajouté mon nom sur ces fichus bouts de papiers. Afin de joindre les deux bouts, je me trouvai même un travail. Dans un premier lieu, je travaillai à la scierie dans une équipe de montage. Les conditions de travail étaient terribles… quintes de toux, épuisement, plaies, infections, le tout pour un salaire de misère, à peine pour en vivre. En plus de mon boulot, c’est à ce moment que je commençai à concocter quelques remèdes, quelques remontants pour ces bons et valeureux travailleurs. Rien de bien compliqué, mais qui prenait malgré tout un temps fou à ratisser les bois à la recherche des ingrédients adéquats. N’empêche, je ne m’en plaignais pas. Au contraire, j’aimais me savoir utile au sein de l’équipe, auprès des gens. Et si je pouvais leur prodiguer des soins, prévenir quelques maladies et infections, c’était toujours ça de gagner. De fil en aiguille, j’ai commencé à me faire connaître, à voir de nouveaux visages et, je finis par décrocher… par je ne sais quel miracle un emploi dans une pharmacie. Une belle et petite pharmacie! Je ne pouvais être définitivement plus heureuse. Pourtant, il semblerait bien que si. Entre Clay et moi, ça n’a jamais été facile, ni simple. A savoir ce que nous étions, comment déterminer notre relation… les termes adéquats étaient des plus laborieux à définir. Depuis qu’il était devenu médecin, nous n’avions pas vraiment l’occasion de se voir, et encore moins de discuter. Mais maintenant que je travaillais à la pharmacie, il n’y avait plus la moindre excuse de valable. Non? Après maintes discussions, j’appris que Julian était un Rebelle. Surprenant? Jusque là, ça se digère. Que Clay lui vienne en aide, un peu moins. Maintenant, que j’étais tenue au courant de chacune de leur escapade… j’étais terrifiée à la seule idée qu’ils se fassent coincés, qu’un autre rebelle ne décide finalement de tourner sa veste et de les trahir. Parfois, je préférais ne rien savoir et la seconde suivante ne demandait qu’à apprendre où ils étaient et ce qu’ils mijotaient… ou plutôt ce que Julian mijotait. Car, c’était bien lui, le Rebelle. Celui qui entraînait, enfonçait Clay dans ses problèmes, et ce jusqu’au cou. Il ne m’était jamais facile de les savoir à l’extérieur du District, et pourtant cette fois-ci étais-je davantage nerveuse. Parce que j’aimais Clay, parce que je tenais à lui, parce que nous nagions toujours dans cette vague relation pseudo-amicale qui ne menait absolument nulle part! Parce que je m’étais enfin décidée à le confronter, à lui dire dans le blanc des yeux ce que je ressentais pour lui, que je m’inquiétais comme une folle quand je savais qu’il s’embarquait à nouveau dans les plans de son frère. Enfin, ça c’était si il revenait en un seul morceau. Chose que je fis, la peur au corps. La peur qu’il me rejette, qu’il me dise qu’il me considère comme une petite sœur.
Je me souviens de notre dernier baiser. Celui qui a finalement scellé notre relation, qui nous a réellement fait franchir le cap. Je me souviens également que je croyais que tout irait pour le mieux, que les choses ne changeraient pas. Quelle idiote! Car n’est-ce pas en revenant de travailler que je retrouvai une lettre écrite de sa main me disant qu’il devait quitter le district, et qu’il m'expliquerait le tout "prochainement" ? Où, combien de temps, comment, pourquoi ? Trop de questionnements, et pas la moindre réponse à l’horizon. Non, que la peur au ventre et une colère sans borne qui menace d’éclater au visage de Julian si jamais je viens à lui mettre la main au collet! Bref, en attendant, en plus de m’occuper de mon père et de mon travail, je tâche de soigner les patients de Clay avec Saphyr. Je pense que c’est ce qu’il voudrait, et … quand je suis occupée, j’ai tout sauf le temps de songer à ce qu’il pourrait leur arriver. Pour l’heure, je ne peux que puiser ma force dans l’instant présent.
reality is here.
Hellooow Everyoonnne! MOI, c'est Googodyle (Noooon, c'est pas un Pokemon ), mais à vos heures perdues vous pouvez m'appeler Joanie, Jo', ou tout simplement Rwaaanita. J'étudie en soins inf. ... et travaille en Psychiatrie ! J'ai carrément dévoré les livres de HG, et pensais justement à me trouver un Fo' Rpg du même style. Faut croire qu'il manquait seulement que ma Couz'damourquejaime se pète la face pour que je tombe sur vouuuus (bon... j'rigole, mais c'est pas drôle. Enfin... y'a que moi qui peut en rire ) Sinon, vous avez l'air trop chouuuuuettte! Et je vous love tous déjà tous autant que vous êtes
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Dernière édition par Callie A. Ainsworth le Jeu 12 Avr - 3:47, édité 15 fois |
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