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 Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]

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Adonis Nightsprings
DISTRICT 8
Adonis Nightsprings
△ correspondances : 2406
△ points : 12
△ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy
△ à Panem depuis le : 01/04/2012
△ humeur : Blasé.
△ âge du personnage : 35 ans
△ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08


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MessageSujet: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeLun 2 Avr - 23:03

    Le bruit sourd de sa matraque en bois, peinte en noir, résonna dans toute la fabrique lorsqu'il la fit glisser le long des conteneurs métalliques. Sous la visière de son casque, on pouvait voir son regard perçant, balayant la pièce à la recherche d'une personne en particulier. Plusieurs ouvriers et couturières sursautèrent, certains se mirent à murmurer et chuchoter. Mais lorsque le regard du Pacificateur s'attardait sur eux, ils finissaient par se taire. C'était le mieux avec Adonis : se la fermer. Le silence. Les lèvres entre-ouvertes en un demi-sourire satisfait, il savoura pleinement ce moment de puissance et la peur qu'il inspirait. Oh, bien sur, il voyait dans le regard de certains, surtout les plus jeunes avides de rébellion, qu'ils n'avaient pas peur. Ils serraient le poing et les dents dans le silence, attendant le moment opportun pour pouvoir enfin faire tomber le régime imposé par le Président Snow et le Capitole. Les mains croisées dans son dos, il continua à balayer la pièce du regard. Il ne le voyait pas. Le gamin ne voulait sûrement pas être vu, pas après ce qui circulait à son sujet. L'homme en uniforme blanc s'humidifia les lèvres, marchant d'un pas quasi-militaire vers chacun des ouvriers. Chacun leur tour, il les observa minutieusement, de la tête aux pieds, plissant parfois le nez lorsque l'un d'eux étaient vraiment trop mal habillé ou ne sentait pas très bon. Il attendait que quelqu'un craque. Mais dans ce genre de District de pouilleux, on ne pouvait pas s'attendre à ce que la population coopère du premier coup et vende qui que ce soit. Surtout pas un gamin de quinze ans qui se vantait de pouvoir se battre pour faire tomber les règles du Capitole. Adonis décroisa ses mains pour se masser l'arrête du nez, tournant le dos aux ouvriers.

    Le Pacificateur secoua la tête dans un soupir las. Ils avaient l'air tous si fiers,se tenant droit comme des piquet, la tête haute, le regard dans le vide pour ne rien laisser transparaitre. Ce qu'ils pouvaient être cons. Fiers de quoi ? De se tenir debout ? De faire face à la Loi ? De ne pas divulguer d'informations sur qui que ce soit ? Il soupira une nouvelle fois, bruyamment, et se tourna vers les quelques personnes qui travaillaient dans l'usine. Sa matraque caressa sa cuisse puis la tapota doucement, l'air impatient. Sérieusement les gars ? Personne ? Personne pour éviter quelques coups ?

    D'un signe de tête, il désigna une gamine qui ne devait pas avoir plus de dix sept ans. Toute fragile. Toute petite. Toute menue. Elle n'avait que la peau sur les os. De grands yeux gris. De longs cheveux bruns qui lui tombaient sur le visage. La pauvre gosse portait des vêtements bien trop grands pour elle. Sûrement était-ce ceux de ses sœurs ainées qu'elle avait récupéré au fil des ans. Elle baissa la tête lorsqu'il la désigna. Il put l'entendre déglutit tant le silence qui régnait dans la pièce était impressionnant. Elle s'avança, toute tremblante, triturant ses doigts, ne savant pas quoi en faire. Elle s'avança de quelques pas puis s'arrêta. Adonis lui offrit un sourire presque réconfortant, lui tendant la main pour l'inviter à le rejoindre :

    " - Je ne vais pas te manger, approche.".

    Un ton froid et autoritaire. Son visage se voulait gentil et chaleureux, mais sa voix... A sa voix, la gamine devait bel et bien savoir qu'elle allait payer pour quelque chose qu'elle n'avait même pas fait. Il les voyait bien... Il les voyait bien ces petites larmes, monter et monter, embuant les yeux de la jeune fille qui commençait à rougir de honte, de peur, de chagrin. Et il ne lui avait encore rien fait. Elle tendit doucement une main tremblante vers lui qu'il attrapa pour l'attirer à lui. Comme un pantin désarticulé, elle se laissa entrainer tout contre lui, la tête baissée, chouignant dans ses cheveux. Elle hoquetait. D'un revers de main, il lui écarta une mèche de cheveux pour bien voir son visage. Un frisson parcourut l'échine du Pacificateur. Dieu, qu'il aimait son boulot. Il n'avait presque pas à parler, juste... Juste à marcher pour inspirer la crainte. Sa main tenait toujours celle de la fillette et la lui serra progressivement. Elle se mordit la lèvre, les yeux exorbités, pour ne pas crier sa douleur. Il se pencha doucement sur elle, collant ses lèvres contre son oreille :

    " - Je sais... Que tu sais... Où il se trouve. Et tu sais... De qui je veux parler.".

    Cette voix... Cette voix rauque, dénuée de pitié et de compassion. La fille plia les genoux, laissant échapper un gémissement de douleur. Et il serrait, serrait sa petite main frêle. Elle se mit à hurler. On entendit à peine ses doigts craquer tant son cri était aigu. Elle se retrouva bientôt par terre, le suppliant de la lâcher. Mais Adonis la tenait toujours fermement contre lui.

    " - Tic, toc goes the clock...".

    Le Pacificateur resserra encore ses griffes sur la main de la jeune fille. Les os continuaient à craquer, à se disloquer, à être réduits à l'état de poussière. Sa peau blanche prit une teinte bleutée, violacée. C'était une très jolie couleur. Et elle continuait à chialer et implorer. Les personnes comme Adonis ne connaissaient pas ce mot. Ils l'avaient banni depuis bien longtemps. Il tapa le sol de son pied, impatient, puis la lâche violemment, l'envoyant valser sur le sol. Il sortit son baretta et le pointa sur la fillette avec un sourire exaspéré en se massant la tempe de sa main libre :

    " - Écoutez... Je n'ai pas toute la journée. Vous travaillez ? Moi aussi. Je cherche ce gamin. Comment s'appelle-t-il déjà...".

    Il fit quelques pas, les yeux levés au ciel, se frottant le menton :

    " - Ah... Aaah merde alors ! Je l'ai sur le bout de la langue...".


    Faire les cent pas. Revenir vers la jeune fille. Faire les cent pas. Revenir. Adonis pointa de nouveau son arme vers la gamine :

    " - Jérémy. Scott, je crois. Allez... Vous vous connaissez tous ici, vous n'allez pas me dire que ce nom vous est inconnu.".

    Les gens serraient les dents, droits, les mains le long du corps. Fiers. Adonis perdit patience et cria à plein poumon :

    " - JE COMPTE JUSQU’À TROIS ! ".

    Dîtes-moi. Dîtes-moi où se trouve ce petit merdeux.

    " - UN ... ".


    Tic, tac, tic, tac. Bougez-vous le cul, regardez, je vais la buter.

    " - DEUX... ".

    Adonis retira la sécurité et chargea son arme.


Dernière édition par Adonis Nightsprings le Mer 4 Avr - 21:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeMar 3 Avr - 8:57

Aujourd'hui, ma mère et moi ne travaillons pas à l'usine. C'est le seul jour de la semaine ou nous travaillons à la maison. Ma mère s'y sentant mieux pour faire l'assemblage des vêtements. A notre habitude nous nous levons tôt afin d'en faire un maximum avant dix heure, dans le but que je puisse les amener à l'usine pour les faire teindre. L'assemblage est un travail fastidieux mais pas forcement long quand on a le coup de main. Le tout étant de ne pas se louper pour mettre à gauche ou à droite les manches et les jambes. Sinon ont se retrouve avec des poches à l'envers.

Dans ces cas là il faut tous recommencer. Tout découdre sans rien déchirer. Et ça c'est la croix et la bannière je peux vous l'assurer. Mais heureusement ma mère, cette magicienne à la technique parfaite pour ne pas tout mélanger. Nous travaillons donc assez silencieusement pour ne pas réveiller mon petit frère et ma petite sœur. Je vais parfois voir qu'ils dorment encore. Vers neuf heure Thomas est réveillé. Je vais le prendre dans mes bras et lui prépare un petit déjeuner. Il nous regarde assembler les vêtements avec maman puis après s'être rassasié, il vient à côté de moi et regarde ce que je fais commence à m'aider.

Je rigole et lui ébouriffe les cheveux. Vers neuf heure trente c'est ma sœur qui se réveille. Ma mère va s'en occuper. Mon frère baille de nouveau. Je lui sourit et le laisse s'allonger sur mes genoux, lui racontant une histoire drôle que j'ai entendue la veille. Dix heure arrive enfin et c'est les bras chargés que je me dirige vers l'usine. C'est là qu'un gamin m'intercepte :

"Jérémy dégage y'a un pacificateur qui te cherche. Il menace de tuer Cléa. Mais tu la connait elle ne voudrais pas que tu y aille."

Je le pousse et cours à l'usine. Hors de question que quiconque se sacrifie pour moi. Je suis le seul responsable de mes actes. J'entre dans l'usine. Le pacificateur a son arme braqué sur Cléa. Il est dos à moi environ cinq mètre plus avant. Je pose les costumes sur la table devant moi en silence et sort un couteau de ma pochette. Puis je m'avance en silence alors qu'il commence un compte à rebours. Alors que le deux résonne je place mon couteau sur sa nuque :

"Parait que tu me cherche ? Lâche la sinon elle sera pas la seule à mourir ici aujourd'hui."

Je modifiais la place de mon couteau le glissant sous sa gorge, le laissant réfléchir à la suite des choses :

"Si tu veux te battre se sera avec moi. Pas eux."
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeMar 3 Avr - 22:08

    Ses lèvres commençaient à former la lettre " t " lorsque la lame froide d'un couteau se posa sur sa nuque. Adonis frissonna. De plaisir. C'était la première fois qu'on le menaçait, qui plus est, avec une arme. Il en avait tellement rêvé de ce genre de moments. Sauf qu'à l'époque où il aurait voulu que cela se produise, il avait l'âge du garçon qui le menaçait. Ce n'était pas difficile de deviner qui se cachait derrière cette lame. Le Pacificateur s'humidifia les lèvres, souriant comme jamais, prêt à éclater de rire à tout moment. Mais il devait se contenir. On ne sait jamais ce qu'il se passe dans la tête d'un adolescent de quinze ans. Il était déjà passé par là, par cette envie abrupte d'ôter la vie. Et il faut dire que cette envie ne l'a jamais réellement quittée. Les rares fois où il avait eu l'occasion de tuer traitres et rebelles de sang-froid, il avait dû passer plusieurs heures à calmer ses excitations et ses élans d'hystérie. Il savait que lorsque l'adrénaline prenait le dessus, il en fallait beaucoup plus que quelques mots pour réussir à calmer le corps et l'esprit. Adonis déglutit, sentant la lame lui racler la pomme d'Adam. Ce n'aurait pas été si désagréable s'ils avaient été seuls. Or, les murmures, les couinements et autres faiblesses humaines qu'Adonis avait banni ne cessaient de s’amplifier dans l'usine de fabrique, retentissant et rebondissant contre les murs comme une balle.

    Sans réfléchir plus d'une minute, il déchargea doucement son flingue, laissant tomber la charge à terre, et envoya de l'autre côté de la pièce ce qu'il restait du baretta. La jeune fille à terre se permit un énième gémissement avant de se relever vivement et de se diriger derrière ses collègues de travail. Tous s'activèrent vers elle, la questionnant pour savoir si tout allait bien pour elle. Adonis pouffa :

    " - Je lui ai juste brisé quelques os. Ce n'est rien. Elle va s'en remettre. Pas vrai, ma belle ?".

    L'ancien résident du District 2 n'avait presque pas fait attention aux mots que pouvaient prononcer Jérémy Scott. Cela n'avait pas d'importance, après tout. Il n'avait qu'à tourner légèrement la tête pour voir celle de son nouvel adversaire. Ils étaient loin de se trouver dans une arène, mais cela ferait l'affaire. Du moins, pour les deux combattants. Une goutte de sueur glissa le long de son échine, s'installant en bas de ses reins. Son souffle s'accéléra, les battements de son cœur aussi. Il fallait agir vite. Très vite. Il s'humidifia une nouvelle fois les lèvres, ces mêmes lèvres qui commençaient à se gercer, avant d'ouvrir la bouche :

    " - Jérémy Scott n'est-ce pas ? Enchanté. Ravi de faire ta connaissance...".

    Dans un mouvement rapide, répété des dizaines et des dizaines de fois aux entrainements, il le désarma dans un craquement sourd, semblable à celui quelques instants plus tôt avec la fillette. Pas de répit. Peu de temps. Juste assez pour envoyer un coup de pied retourner pour envoyer l'adolescent valser par terre. Une fois assuré que le garçon ne se relèverait pas avant quelques secondes, il ajusta le col de son uniforme en reniflant bruyamment. Il détailla le jeune Jérémy en plissant le nez. Ce qu'il était chétif. Bien sur, il était grand, c'était indéniable. Et il semblait prendre soin de lui, se muscler en vue de la Moisson. Mais ce n'était pas assez. Ce ne le serait jamais contre un Carrière comme Adonis Nightsprings. Comme un homme entrainé à tuer depuis sa plus tendre enfance. Il s'approcha de Jérémy et posa son pied sur son torse, l'empêchant de se relever, l'empêchant ne serait-ce que de bouger. C'était tellement facile. Adonis passa son pouce sous son nez, reniflant une deuxième fois :

    " - Soldat Adonis Nightsprings. Je vais être ton pire cauch'mar.".

    Le Pacificateur retira son casque blanc pour passer une main dans ses cheveux trempés de sueur. Il appuya encore un peu plus sur le torse du garçon. Il entendait la petite foule gronder derrière lui. Qu'importait ; il avait l'enfant. Il retira son pied et d'un geste de menton lui ordonna de se lever :

    " - Les charges qui sont retenues contre toi sont déjà longues. Et tu viens de l'allonger encore plus avec tes actes immoraux et insensés. Tu vas me suivre. Et on va avoir une petite conversation, toi et moi. ".


    Adonis offrit à Jérémy un sourire que ce dernier n'était pas prêt d'oublier.
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeMer 4 Avr - 1:10

J'étais content. Mon effet de surprise semblait avoir marché. Le Pacificateur enleva le chargeur de son arme et le laissa tomber à terre pendant que le reste de l'arme était envoyé à l'autre bout de la pièce. Mais je ne relâchais pas mon attention. Au moindre mouvement brusque il était fini. J'intimais alors à Cléa de rejoindre les autres et de se faire soigner.

Elle les rejoignit titubant et pleurant. Normal avec ce qu'elle avait vécu. Et puis c'est aussi ce qui me met en colère contre ce régime. Ils peuvent tous nous faire. Et nous ont ne doit que subir. Je regardais donc la jeune fille rejoindre les nôtres. Ils la prirent et elle disparue dans la masse. Mais apparemment je venais de commettre une erreur. Avais-je desserré la pression ? Avais-je relâché mon attention la sachant protégée ?

En attendant ma demi seconde d'inattention me coûta d'être désarmé de manière rapide, efficace, brutale. Mon poignet craqua dans un bruit sourd, alors que mon couteau tombait au sol et se glissait un peu plus loin, sous une table de travail. Mais je n'eus même pas le loisir de me plaindre de cette première douleur qui envahissait déjà l'ensemble de mon bras. Un fulgurant coup de pied retourné en plein torse m'envoya valser quelques mètres plus loin.

En un instant, ma vue se brouilla, mon souffle s'arrêta et ma tête heurta violemment une table. Je m'écroulais, le dos contre le sol, avec pour seul indication que cela était réel, que les outrés des travailleurs de l'usine. Il m'avait vaincu en deux coups. J'essayais de me relever. Mais la douleur de mon poignet, qui avait été abolie par celle de ma poitrine, revint me hanter. Je m'écroulais donc de nouveau en me tenant le poignet gauche.

Je n'écoute même pas ce qu'il me dit. Mais lorsque je sens son pied m'écraser le torse, je retient un gémissement de douleur. Je ne lui ferais pas se plaisir. Et il est aussi hors de question qu'il voit des larmes dans mes yeux. Il semblait prendre plaisir à torturer. Son pied appuya de plus belle. Je retenais encore l'expression de ma douleur. J'avais beau être à sa merci, je refusais de me laisser faire.

Je voulais sortir un nouveau couteau de sa pochette. Mais à ma grande surprise, cette dernière était tombée elle aussi pendant le court affrontement. Je me résignais donc. Il fallait que je le suive. De toute façon il fallait déjà que je l'éloigne d'ici. Hors de question qu'il fasse du mal à qui que ce soit par ma faute. Alors quand il retira son pied et m'ordonna de me lever par un geste du menton, j'obtempérais.

De nouveau je n'écoutais pas ce qu'il disait. De toute façon j'en avais rien à foutre. Cependant le regard qu'il me servit quand je me relevais me fis froid dans le dos. C'était ce genre de regard pervers mêlé de sadisme qui disait en même temps le lieu dans lequel j'étais invité. Mais une nouvelle fois j'irais la tête haute.

Je sortais donc de l'usine, traversais la "place principale" sous les regards réprobateurs. Mais ces derniers n'étaient pas pour moi. C'est alors que j’aperçus Thomas. Il jouait avec des copains à lui. Quand il me vit, je lui lançais le regard qu'il connaissait si bien et qui voulait dire "la ferme, rentre et dit rien à maman." De toute façon je savais pertinemment que ce que j'allais subir ne se verrais pas. Enfin disons plutôt que ça ne se situerais sans doute pas sur des parties visibles de mon corps. Du coup je pourrais les cacher par mes vêtements. Donc inutile d'alerter maman.

Sans le vouloir, toujours perdu dans mes pensées, je me dirigeais vers l'endroit ou je savais que mon supplice n'aurait pour limite que la stupidité de mon interlocuteur. En arrivant, le pacificateur poussa la porte et une odeur, mélange de fer, transpiration, un peu de chair brulée, m’envahis les narines. La salle est juste assez grande pour accueillir deux combattants, même si son usage n'y est pas destiné. Dans un coin de la pièce, une table avec une sorte d'établie dessus. Je sais ce qu'il contient et inutile de m'attarder dessus. Au milieu de la pièce, une chaise en métal bien encrée dans le sol. Sur le mur Est, deux anneaux pourvus de chaines pour attacher les victimes. Bref une vraie salle de torture. Et ils osent appeler ça une salle d'interrogatoire. En tout cas moi je sais que je suis là pour ça. Pas pour parler tranquilou avec mon copain.

Je passe le pas de la porte suivis de prêt par le Pacificateur. Je le sens quasiment à l'apogée de l'excitation. Je l'ai sentit tous le trajet. Plus nous approchions de ce lieu, plus il était intenable.
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeMer 4 Avr - 16:59

    Adonis allait s'éclater. Il en sautillait presque sur place, lui donnant l'aspect d'un psychotique schizophrène hystérique. Au Diable la foule qui s'activait derrière à soigner l'adolescente. Au Diable les regards indignés et écœurés. Au Diable le soulèvement qu'il pouvait peut-être y avoir juste derrière lui. Il avait le garçon. Et par la même occasion, il avait pu faire du sport. Content de voir que le gosse obéissait bel et bien à ses ordres en le voyant se lever, il tourna vite fait les talons pour récupérer son chargeur et son arme. Il se gratta un instant la tempe, réfléchissant à savoir où était tombé le couteau. Son visage joviale devint grave et il tourna plusieurs fois la tête en direction des ouvriers. Si l'un d'eux avait prit l'arme, il l'exécuterait sur le champ. Poing et mâchoire serrés, il se dirigea vers la petite foule quand il vit quelque chose briller sous l'une des tables. Il soupira en secouant la tête. Les révoltes, l'annonce que le District 13 était toujours sur pied, tout cela lui faisait perdre la tête. Il en devenait paranoïaque. Rapidement, il récupéra la lame. Mais une nouvelle chose attira son attention ; non loin d'elle se trouvait une petite pochette. Lorsqu'il l'attrapa, il sentit d'autres petits couteaux cliqueter les uns contre les autres. Le fou.

    Et cette stature qu'il adoptait. Cette prestance. Gardant la tête haute face à l'adversité. Ça le rendait malade, tellement malade. Cette vermine n'avait pas le droit d'adopter ce genre d'attitude. Il n'y avait que les héros de Panem qui en avaient le droit. Qui pouvait se le permettre. Et lui, ce gosse d'à peine quinze ans, qui traversait les rues jusqu'au poste, digne. Adonis passait sa langue sur ses lèvres, balayant la foule d'un regard haineux. Ce n'était pas lui qu'il fallait haïr, mais bel et bien le gamin qui se prenait pour un Dieu de la Révolution. Ce ne serait pas à cause du Pacificateur que le District 8 risquait d'être sévèrement puni. Adonis incarnait la Loi. Et sa loi, il fallait la respecter. Tout comme Jérémy Scott, Adonis Nightsprings marchait la tête haute. Qu'importait leur regard et la haine qui pouvait s'en dégager : ce n'était pas son District. C'était un District de perdant. Un District de bouseux. Sa matraque bien en main, il montra à tous les habitants à quel point il était prêt à s'en servir si cela s'avérer être nécessaire.

    La foule s'écartait sur leur passage. C'était bon. Vraiment bon. Il se prenait pour ces célébrités au Capitole ou comme un merveilleux gagnant des Hunger Games. Sauf que personne ne l'acclamait. Tout le monde voulait lui cracher dessus. L'ancien membre du District 2 s'en foutait royalement car un jour viendrait, la foule l'acclamerait.

    Le regard du Pacificateur se posa sur un petit garçon qui jouait avec d'autres de son âge. Tour à tour, il observa Jérémy et le garçon. Un membre de sa famille, sûrement. Que c'était plaisant ; l'adolescent lui offrait ses instruments de torture sur un plateau d'argent. Un sourire illumina le visage d'Adonis.

    A croire qu'il connaissait mieux que quiconque le chemin qui menait au poste. L'agent de la paix suivait le garçon, tête penchée sur le côté, observant ne serait-ce qu'une once de faiblesse sur son visage. Il l'avait blessé mais n'avait même pas grimacé, gémit, pleuré. Rien. Il était plutôt fort pour son âge. Il en avait vu, ici, des gamins de son âge pleurer pour moins que ça. Ou comme la fillette à qui il venait de broyer quelques os de la main. Ce n'était rien, ça. S'ils avaient pu suivre ne serait-ce qu'un quart de son entrainement, ils en seraient sûrement morts. Adonis leva les yeux vers le poste. Ils y étaient. Il passa devant Jérémy et d'un geste digne d'un gentleman, il lui poussa la porte pour entrer.

    Adonis aimait cette odeur. Il la respira à plein poumons. La transpiration, la chair brûlée et en décomposition, le sang coagulé, l'odeur de vomit mêlé à celui des excréments... L'odeur de la mort. Il en était dingue. Il se frotta les mains, tout sourire :

    " - Je t'en prie, assis-toi sur la chaise, face à la table. ".


    Le Pacificateur referma la porte derrière lui dans un fracas.

    Nightsprings attendit sagement que la garçon prenne place sur son siège pour venir s'assoir sur la table, face à lui ; un pied sur la cuisse de Jérémy, l'autre se balançant dans le vide. Lentement, il défit sa ceinture utilitaire et la posa sous les yeux du garçon. Il y avait son baretta, sa matraque, une lampe torche, des munitions, une bombe lacrymogène, des menottes – qu'il n'avait pas cru bon de sortir vu l'état de Jérémy – et un couteau-suisse. Il les écarta d'un revers de main, se cambrant en arrière, tête penchée pour mieux observer le rebelle. Les lèvres entrouvertes, il le regardait droit dans les yeux, cherchant un moyen de percer sa petite coquille :

    " - C'est dangereux. Très dangereux ce que tu as fait à l'usine. Encore plus de te vanter dans tout le District que tu serais capable de remporter les Hunger Games ou de défendre la Rébellion. Tu aurais pu me tuer. Et tu serais mort. ".

    Adonis agita ses mains, les yeux plissés :

    " - Oh, bien sur, pas tout de suite. D'abord, on aurait exécuté toute ta famille. Tes amis, proches ou lointains, tes connaissances, que ce soit le boucher chez qui tu allais chercher ta viande ou ton supérieur à l'usine. Tes animaux aussi, si tu en as. Ta petite copine. Puis, ils auraient brûlé ta maison. Pour qu'il ne reste plus rien de toi qu'un vague souvenir. ".

    Sa main se posa sur l'épaule de Jérémy, alors qu'il se penchait vers lui, appuyant son pied contre l'artère de sa cuisse :

    " - Ne crois pas que tu mourrais en martyr et que les autres se seraient soulevés. Les Hommes sont égoïstes et ils ont peur. En voyant ça ; ils seraient tout simplement rentrés dans les rangs. Et c'est ce que tu devrais faire, Jérémy. ".


    Le Pacificateur desserra son emprise sur l'épaule de l'adolescent, se reculant légèrement pour jouer avec le bout de la ceinture qui se trouvait sur le bord de la table :

    " - Mais... Dis-moi, Jérémy Scott. Es-tu seul à penser cela ou... As-tu des amis avec qui tu partages cette passion dévorante pour la rébellion ? Des personnes avec qui tu aurais envie de commettre un attentat... ? ".
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeMer 4 Avr - 18:56

A son ordre je prenais place sur la chaise. Je mettais mes mains derrière le dossier sur qu'il allait me menotter pour que je ne bouge pas. Mais à ma grande surprise il se contenta de s'asseoir sur la table en plaçant son pied sur mon artère fémorale. Il profita de se moment savoureux pour lui afin de défaire sa ceinture utilitaire. Puis il commença à me parler. Il cherchais un moyen de détruire ma carapace. Mais il n'y avait qu'un moyen et il ne le connaissait pas. Alors même une bonne séance de torture ne risquée pas de me faire peur.

Et puis il ne prenait aucune précaution. Il me pensait vaincu. Hors ce n'était pas le cas. Je savais aussi me battre et lancer de la main droite. Manque de peau pour lui, l'ambidextrie est fort recommandée dans un district comme le notre. On a pas le temps de chômer. Sinon c'est toute l'usine qui prend. Ont apprend donc à tous se servir de nos deux mains. Et puis mon poignet gauche n'était pas cassé. Sinon il aurait bleuit. Hors il avait juste enflé signe d'une entorse ou d'une foulure. Je le banderais en rentrant.

Non mais j'y croyais pas. Le mec, sadique de base, mouton suivant un régime qui lui ôte toute chance de devenir qui que ce soit, il me faisait une leçon de moral. "Oh mon dieu mon pauvre petit tu vas attirer des ennuies aux autres." Et puis il essayait de me faire croire toutes sortes de choses absurdes. Non mais sérieux s'ils devaient mettre fin aux jours de tous ceux et celles que je connaissais, alors ils devaient raser tous le district. Et au revoir le textile. Non mais je vous jure ce qu'ils vont pas inventer.

Mais je ne suis pas naïf. Il n'est pas capable de quoi que ce soit. Et ce n'est pas de lui que j'aurais peur. Il tenta une nouvelle approche. Il me broya l'épaule de sa main et l'artère fémorale de son pied. Je le regardais droit dans les yeux sans rien ne laisser paraître. Je souriais même afin de le provoquer. Cependant, sa dernière phrase fût le déclic pour moi :

"Mais... Dis-moi, Jérémy Scott. Es-tu seul à penser cela ou... As-tu des amis avec qui tu partages cette passion dévorante pour la rébellion ? Des personnes avec qui tu aurais envie de commettre un attentat... ?"

Enfin il en venait à la vrai raison de notre présence ici. Il voulait que je lui dise tout ce que je savais. Mais pas un mot ne sortirais d'ici. Pas temps que je ne pourrais rien faire. Il ne m'avait pas entravé me jugeant faible. Alors il était grand temps de lui montrer que je ne l'étais pas. Je lui crachais à la figure. Ce geste le surpris et il eu un mouvement de recul qui me permis de me lever et de lui aligner une droite et un coup de pied dans le ventre. Comme qui dirait, un prêté pour un rendu. Je savais la porte fermée alors je ne cherchais même pas à fuir. En plus il devait y avoir des gardes derrière la porte.

Je ne pouvais donc pas m'enfuir. Je me rassis donc sur la chaise sachant que je venais de signer mon arrêt de mort. Peut-être même une séance de torture sur la place publique. Ou une exécution publique. Mais au moins j'aurais eu ce que je voulais. La mort en martyr pour la liberté, contre un régime totalement illégitime :

"Pauvre blaireau tu crois quoi. M'avoir assez affaiblie avec tes deux coups pitoyable de tous à l'heure ? Non mais oh !!! T’arrivera à rien avec moi. Encore moins à me faire parler."

Je finissais ma tirade en crachant de nouveau sur le représentant de la "loi".
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Adonis Nightsprings
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeMer 4 Avr - 20:32

    Que d'inattention. A force de sous-estimer la classe populaire, il se faisait avoir comme un bleu. Il venait de perdre quinze années, se retrouvant au même âge que le gamin en face de lui. Sauf qu'à l'âge de Jérémy, ce n'était pas la haine, la vengeance qui l'animait, mais quelque chose de bien plus fort, bien plus cruel et animal. Lui-même n'avait jamais su mettre le doigt sur cette chose. Mais c'était encré dans son âme, lui rongeait les tripes et les entrailles. Il était né pour tuer dans cette arène. On ne lui avait pas donné sa chance. Une chance qu'il avait pu récupérer quinze ans après, dans un tout autre District, avec de tout autres adversaires. May the odds be ever in your favor, Jérémy Scott. Tu vas en avoir besoin, en ce moment même dans cette salle interrogatoire. L'inattention. Sous-estimer les autres. Peut-être que finalement, c'est ce qui aurait pu le tuer, dans les Hunger Games. Le liquide chaud qui gicla sur sa joue, ses lèvres et son nez le fit sursauter. Les yeux écarquiller et les lèvres entrouvertes, il dévisagea le garçon, ne comprenant pas ce qui était en train de se passer. Il venait de... De lui cracher dessus ? C'est cela ?

    Pas le temps. Jamais le temps de se rendre compte de ce qui pouvait se dérouler. Encore une fois, tout alla tellement vite. Un coup de poing et un coup de pied. Au visage. Dans le ventre. La vitesse à laquelle la scène se produisit sous ses yeux, qu'il subit, passa à une allure folle. Il tomba de la table, heurtant le sol. Son coccyx lui fit horriblement mal, mais il s'abstint d'émettre le moindre son. Au moins un point commun aux deux personnes qui peuplaient cette pièce ; elles étaient fières et ne plieraient jamais. Un ultime crachat vint souiller son uniforme de représentant de la loi. Et comme si de rien était, Jérémy se rassit à la place qui lui avait été indiqué lors de son entrée.

    D'un revers de main, Adonis balaya la bave qui coulait encore sur sa joue ainsi que les insultes du môme. La tournure que prenait les événements étaient inattendus. Mais tellement intéressant... Oh, avec lui, il allait vraiment s'éclater.

    Le Pacificateur se releva et sortit un mouchoir de la poche de son veston, essuyant le reste de crachat sur son visage et sur son uniforme. Il rangea ensuite le morceau de tissu et passa une main dans ses cheveux, essoufflé. Étrangement calme, néanmoins. Le garçon n'avait pas frappé assez fort pour lui faire mal, mais la chute en elle-même n'avait pas été très agréable. Il releva la tête, offrant un sourire, aussi condescendant que l'attitude de Jérémy, à ce dernier. Ce n'était pas grave. Ce n'était pas grave du tout. Il y avait plus grave dans tout cela...

    Adonis se rassit sur la table, reprenant sa pose initiale, tout comme le garçon. Il se mit à éclater de rire :

    " -C'est rare. Très rare de voir une garçon de ton âge, dans le District 8, avec un cran pareil. Par contre, pour le coup de poing, tu aurais pu y mettre toute ta force, quand même."

    Sa langue claqua sur son palais alors qu'il attrapa vivement les cheveux de Jérémy pour lui encastrer le visage contre la table, juste à côté de lui. Le coup dut être violent ; lorsqu'Adonis releva la tête de Jérémy, son nez pissait carrément le sang. Ce après quoi, il lui attrapa le menton en le secouant légèrement :

    " - Tu vois. Pareil : je n'ai pas mit toute ma force, là. ".

    Ses doigts, ses ongles s'enfoncèrent dans la chair tendre de Jérémy, lui faisant des marque rouge en dessous de la mâchoire. De sa main libre, il passa une main dans ses cheveux et finit par s'assoir à califourchon sur le garçon du District du textile. Il y mettait tout son poids, tout son muscle sur lui. Imposant. Il posa ses bras sur les épaules de Jérémy, l'encerclant, le serrant comme le ferait un amant :

    " - Ecoute-moi bien petit con. Même les plus fort finisse par craquer. Surtout sous mes coups. J'en ai vu des bien plus forts que toi, autant mentalement que physiquement. Et ce que tu viens de faire... Olala, ce que tu viens de me faire... Ça m'a donné des idées. Tellement d'idées. Et personne ne peut me blâmer. Personne ne pourra m'arrêter.".

    Son visage près du sien, Adonis lécha le bout du nez ensanglanté du garçonnet.

    " - Le cannibalisme est prohibé dans les Hunger Games. Mais pas ici. Je pourrais te manger à petit feu, mon garçon... Plus de coups bas, Jérémy. Ou je serais contraint de devenir méchant. Très méchant.".
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeMer 4 Avr - 20:57

Le Pacificateur semblât surpris par ce que je venais de faire. Par contre j'avais bien vu que je ne lui avait même pas fait mal. Pourtant j'y avais toute ma force. Du moins dans mon poing. Il se retrouva le coccyx sur le sol. La chute elle n'avait pas du faire du bien. Pourtant aucun mots de douleur ne s'échappa de ses lèvres. Je le regardais de haut. C'était mon tour. Mon moment de gloire. Mais la situation m'échappa de nouveau.

Quand il se releva, il était encore plus excité. Il m'attrapa les cheveux et m'éclata la tête contre la table. Instantanément, mes yeux s’emplirent de larme alors que mon nez lâchait un flot de sang. Il n'était pas cassé mais la surprise couplée à la douleur fît que je lâchais quelques larmes avant de me reprendre.

Il monta sur moi laissant tout son poids afin que je sente bien sa puissance. Puis il m'enserra les épaules dans une étreintes toute aussi puissante. Ça faisait un mal de chien mais je le laissais faire sans broncher. Pendant ce temps, il m'intima qu'il allait me faire craquer. Puis il passa sa langue dans le sang qu'il y avait sous mon nez. Cette proximité me répugnait. Je sentais son odeur répugnante. Il m'ordonna alors de ne plus faire de coups bas sinon il risquait de devenir très méchant.

Il parlait aussi de cannibalisme. Mais je savais aussi qu'il n'oserais pas. Ce serait très mal vu. Comme au jeux. Et puis comme il l'avait dit plus tôt il savait que je comptais gagner les jeux. Donc si lui le savait, le Capitol devait le savoir. Donc il ne prendrait pas le risque d'abîmer de trop un tribut comme moi. Je le laissais donc encore dire des âneries. Qu'est-ce que ne ferais pas un bourreau pour inquiéter son prisonnier. Mais pour le moment il ne risquait pas de me faire la moindre peur.

Pas de coup bas ? Et ben d'accord. Mais bon pas de promesse. Je le poussais de sur moi afin de le faire tomber de nouveau :

"Tu vois le problème c'est que t'es trop sur de toi. Sa t'aurais coûté la vie aux Hunger Games. Moi je sais bien que je vais passer un sale quart d'heure. Et j'ai pas peur. Mais t'es tellement sur de toi que tu estime que je vais pas me défendre. Alors tu m'entrave pas. Et ben voilà ton erreur. Ça fait deux fois que tu te retrouve le cul au sol et inférieur à moi du coup. Allez je sais que je peux pas sortir. Alors commence ta séance de torture sale pervers. Je m'ennuie en ta présence. Je vais t'aider regarde."

Je m'approchais du mur où il pourrais m'attacher. Je commençais à enlever mon tee-shirt mais me retournais vers lui. :

"Ah non pardon, un pervers comme toi préférera le faire. Allez sort tes petits jouets et commence un peu voir si je répondrais à tes questions."

Je prenais place étendant mes deux bras jusqu'à atteindre les deux anneaux. Je me retrouvais en position de croix attendant qu'il fasse ce pourquoi il était si excité.
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Adonis Nightsprings
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeMer 4 Avr - 22:12

    Se sentir puissant. Avoir les pleins pouvoirs dans une situation. Être le plus fort. C'est tout ce dont il avait toujours rêvé. C'est la seule chose qui le maintenait en vie ; être fort et le montrer. Dès son arrivée dans le District 8, il savait qu'il saurait se faire respecter, il savait que la population le craindrait. Parfois, il suffit juste d'un petit merdeux pour perdre toute crédibilité. Et ce gosse commençait sérieusement à l'agacer avec ses manières de paysan bouseux. Surtout lorsqu'il s'évertuait à répéter sans cesse les mêmes conneries. Une nouvelle fois, sans y prêter plus d'attention que ça, Adonis se retrouva sur les fesses. Position délicate et plus qu'humiliante. Il croisa les bras sur son torse, observant le gosse avec agacement et impatience. Sérieusement, il pensait être capable de rivaliser avec lui ? L'homme secoua la tête, exaspéré. Certes, il était sûr de lui. Mais cette arrogance, lui, il pouvait se la permettre. Pas Jérémy. Pas dans cette situation-là.

    " - Je connais mes limites, gamin. Pas toi. ".

    Non, il ne les connaissait absolument pas. Et peut-être que sa seule limite, ce serait la mort. Mais, sa douce et bien-aimée ne viendrait pas. Pas pour le moment. Il avait trop à faire. Et ce n'était pas son heure, ni son Destin de mourir aussi vite. La preuve ; la Mort aurait bien pu le prendre il y a treize ans, mais elle n'a pas voulu de lui. Voir son plus fidèle amant mourir ? Ce serait du gâchis, n'est-ce pas ?

    Adonis haussa un sourcil, voyant Jérémy s'agiter vers les instruments de torture. Etait-il fou ? Un aliéné total ? Ou simplement masochiste ? Mais à quoi jouait-il ? Adonis se releva tant bien que mal, s'aidant pour cela de la table et de la chaise en bois. De nouveau, il croisa ses bras sur son torse, s'installant sur la table pour observer les faits et geste du petit ouvrier. Mais c'était quoi son numéro là ? Il était malade. Adonis n'était pas la meilleure preuve de quelqu'un de sain d'esprit, mais il ne se rangeait pas dans ce genre de catégories, où les Hommes sont en proie à leurs folies. Il n'était pas de ceux que l'on appelait psychopathe. Il était bien loin d'eux. Non, lui, il connaissait et côtoyait sa folie comme une vieille amie. Il était bel et bien conscient de ses actes. Il savait pertinemment ce qu'il faisait : c'était un sociopathe. Ce qui faisait de Jérémy un fou ? Quelqu'un de psychologiquement instable ? Ou tout simplement quelqu'un qui n'avait rien à perdre. On a tous quelque chose à perdre. Tous.

    La langue d'Adonis claqua sur son palais, résonnant dans toute la pièce :

    " - Non. Enlève-le toi-même. Je préfère regarder. Mais... Enlève-le lentement alors. ".

    Ses lèvres s'étirèrent en un sourire sadique, déshabillant du regard le garçon. Jusqu'où ce gamin était prêt à aller pour épargner la vie d'une fillette dans une usine ? D'un petit frère jouant avec d'autres petits garçons ? Jusqu'où l'Homme était-il capable d'aller pour ses convictions ? Pour sauver autrui ? Pour devenir un héros ?

    Il y a bien longtemps, lorsque les Hommes étaient encore nombreux sur la Terre qui fût, avant les nombreuses catastrophes, avant les guerres, les famines et les maladies, il y avait des Dieux. Des Dieux dont Adonis portaient le nom. Des Dieux dont Jérémy prenait la position. Le Christ sur la Croix comme on le disait. Un martyr. Un homme, mort pour défendre les plus faibles, mort pour nourrir sa cause. Jeune et mignon petit garçon... Je ne ferais pas de toi le martyr que tu désires être.

    Adonis se leva, s'éloignant doucement de la table à petits pas, se rapprochant lentement vers Jérémy.

    " - Je rêve ou tu es pressé de commencer ? ".

    Ses mains vinrent agripper le cou de Jérémy, l'obligeant à rester contre le mur :

    " - Mais pourquoi se presser... Nous avons tout notre temps, petit chéri du District 8. ".

    Adonis sourit. C'est fou comme les gens pouvaient être mille fois plus beaux avec un peu de sang sur le visage, avec cette fougue dans le regard. Il se colla une nouvelle fois contre l'adolescent, ayant compris que cette proximité le dérangeait, le mettait mal à l'aise :

    " - Que dirait ta maman si je te rendais en pièce détachée ? Je pourrais te couper un doigt chaque jour, le lui envoyer. Et quand tu n'aurais plus de doigts, je pourrais le faire avec tes pieds. Puis chacun de tes membres. Mais ne t'inquiète pas, je ne te couperais pas la langue tout de suite. Elle pourrait encore te servir. ".

    Son sourire s'élargit alors qu'il lui envoya un coup de genoux dans le ventre. Ce n'était que le premier coup d'une dizaine, d'une vingtaine à suivre...
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeMer 4 Avr - 22:39

Non mais pour qui il se prenait ? Il fallait que je fasse tout moi même ? Ou bien avait-il peur de s'approcher de moi de nouveau ? Avais-je fait tant que ça ? L'avais-je humilié au point qu'il ne voulait plus m'approcher ? Je souriais me foutant ouvertement de lui :

"Non mais sérieux quoi. Tu parle d'un dangereux pacificateur. Même pas fichu de faire son job normalement. C'est pas votre job ça torturer les gens ?"

J'enlevais mon tee-shirt aussi rapidement que possible essuyant le sang avec et lui envoyais à la figure. Après cela, il se leva et s'approcha de moi. Une nouvelle fois il instaura cette proximité gênante. Il avait compris que je n'aimais pas ça. Il m'agrippa au cou et me plaqua contre le mur. Mais il ne m'attacha de nouveau pas. J'étais surpris. Pourquoi ? Il voulais faire durer les choses ? Il me torturait pas là ? Que voulait-il vraiment alors ?

Il commença alors parler de ma mère. De me rendre en pièces détachés. Je ne réagissais même pas. Je savais qu'il n'était pas ce genre de sadique. Non lui il est plus du genre à vouloir que les gens se brisent devant lui et acceptent d'accéder à la moindre de ses volontés. C'était d'ailleurs à mon avis les plus dangereux des bourreaux. Ceux qui n'hésitent pas. Ceux qui utilisent tous les moyens.

Je ne laissais néanmoins rien transparaître. Il ne le ferais pas. Ça ne lui procurerait pas la jouissance à laquelle il tient tant. C'est alors que je reçu un violent coup de genou dans le ventre. Mais avec la proximité j'avais eu le temps de sentir venir le truc et j'avais contracté mes abdominaux au maximum. Je ne ployais même pas sous le coup me contentant de le regarder droit dans les yeux :

"Allez quoi c'est tout ? Je m'ennuie j'te dis. Bouge toi ou je te promet que je m'endors un moment. Tu me préviens quand tu te décide à faire des trucs plus cool."

Ça aussi ce type de personne ne peut pas le supporter. Que l'on s'identifie à eux. Qu'on fasse comme eux. Qu'on trouve ce qu'ils font cool alors que eux veulent être unique, des êtres admirés pour ce qu'ils font. Alors imaginez que quelqu'un prétende trouver ça cool mais pas au top. Pour eux qui estiment être à l'apogée de leur art, c'est juste décadent.

Pour bien lui montrer à quel point je m'embêtais, je relaissais tomber mes bras le long de mon corps et fermais les yeux laissant sur mon visage ce sourire narquois qui allait bientôt l'énerver. Je le savais car ce genre de personne ne peuvent pas longtemps résister à leurs pulsions. Mais j'ajoutais :

"Alors sinon heureux de faire le chien chien pour un vieillard dont les jours sont maintenant comptés. Tu sais ton maître il va pas tarder à crever comme la tringle à chiotte qu'il est. Et toi pauvre clébard tu le suivra bien trop hargneux pour reconnaître ta défaite."

Pour parfaire à l'humiliation je lui tapotais le dessus du crâne comme je faisais avec les chiens du village.
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeJeu 5 Avr - 0:18

    C'était de plus en plus intéressant. Très intéressant. Il aurait pu passer des heures à analyser le comportement de Jérémy Scott. Des heures à l'analyser et à le décortiquer avec la plus minutieuse des attentions. Se pencher sur un cas pareil. C'était plus que jouissif. Adonis recula après avoir asséné son coup. C'était vraiment intéressant. Et drôle. Le pauvre petit... Il y croyait tellement. Dur comme le fer. Il se croyait aussi dur que la pierre. Mais comme tout : la pierre peut se briser. Ce n'était qu'une question de temps. Adonis avait tout le temps. Il n'était pas du tout pressé. Jérémy, lui, semblait pressé. Mais lui ; que tout cela se termine.

    Un chien à la botte de l'armée, à la botte du Capitole, à la botte du Président Snow. Un petit toutou qui suivait les ordres. La loyauté, l'honneur, l'admiration faisaient de lui un chien ? Alors, d'accord ; il en était un. Il était le plus fidèle des chiens. Celui qui suivrait jusqu'à la mort des principes qu'on lui avait inculqué, qu'il approuvait avec une certaine forme d'adoration. Le Président Snow était un demi-Dieu pour beaucoup du Capitole et des deux premiers Districts. Il était puissant dans ses actes et ses mots. Il avait le droit de vie et de mort sur tout Panem. Que le District 13 se tienne prêt, que les rebelles des autres Districts soient aux aguets ; tant qu'Adonis Nightsprings respirerait, le coup d’État n'aura pas lieux. Surtout si ce sont des gamins comme Jérémy Scott qui le mène.

    La petite tape sur le haut de sa tête le fit éclater de rire. Ce gosse alors... Il n'avait vraiment peur de rien. Les représailles ne signifiaient donc rien pour lui. Rien. Alors, il n'avait rien à perdre et n'avait peur de rien. C'était bien. Ils étaient vraiment à égalité, dans ce cas. Adonis non plus n'avait rien à perdre. Rien de bien concret. Rien à perdre et tout à gagner. Que c'était beau. C'était fantastique de se retrouver fasse à un gosse pareil. Ça lui rappelait qu'il était humain, qu'il avait des objectifs à atteindre et maintenir et qu'on craignait tous quelque chose malgré ce que l'on s'évertuait à faire croire. Il finirait par mettre le doigt sur ce qui fait peur à Jérémy. Il y a toujours un monstre qui se cache sous nos lits ou dans nos cauchemars. Toujours.

    Ce n'était qu'une question de temps. Tout n'était que question de temps :

    " - Alors, Jérémy... On en vient à être familier... " .

    Jérémy voulait de l'action. Il ne le croyait pas du tout capable du pire. S'il savait. Oh, le pauvre enfant, s'il savait. Il s'avança vers la table, là où se tenait l'établi. Il l'ouvrit lentement, faisant durer au maximum ce moment. Chaque mouvement qu'il faisait lui inspirait de quoi torturer le garçon. Cette petite boite, c'était lui qui l'avait remplie au fil des années. Bien sur, il y avait ses jouets préférés, mais aussi de quoi tester de nouvelles choses, de faire grandir son imagination. Il se pencha sur la boite pour sentir l'odeur de ses instruments favoris. Il les nettoyait rarement, histoire de les voir rouiller, se désagréger avec le temps. Histoire que lorsqu'il torturait ses victimes, il y avait beaucoup plus de risque d'infection.

    " - Tu veux commencer à jouer, n'est-ce pas... ".

    Rapidement, il s'avança alors vers Jérémy, l'enchainant comme il se doit au mur, pour l'empêcher de s'échapper et même de bouger. Une fois ses jambes et ses bras cloués au mur, il put enfin reprendre des instruments. Il farfouilla à l'intérieur de la boîte, engageant cette fois la discussion :

    " - Ton District... C'est bien celui du textile, n'est-ce pas ? Le fil, les aiguilles... Tout ça tout ça... ".


    Le Pacificateur sortit de la boite de gros clous et un marteau, il les éleva au-dessus de sa tête pour mieux les contempler :

    " - Oui... La couture... Et tout le blabla. J'y ai vraiment pensé tu sais. Mais c'est tellement cliché... Je n'aime pas donner dans le cliché. Comme les coups de fouet. Moi... Et bien moi... J'aime innover... ".

    L'homme pivota sur lui-même, de sorte à se retrouver face au garçon enchainé :

    " - Et... Je dois avouer que c'est toi qui m'a soufflé l'idée... Avec ta position en croix... On ne nous apprend pas l'Histoire de nos ancêtres. C'est bien dommage. Il faut fouiller et fouiller des dizaines et des dizaines de documents archivés pour pouvoir se renseigner sur la Terre qui fût. Je pense que tu dois savoir, que les Hommes vénéraient les Dieux. Ça a toujours été. Mais... Il y en a un qui me vient en particulier...".

    Adonis s'approcha de Jérémy. Douloureuse proximité pour lui. Il lui caressa le visage avec le dos du marteau :

    " - Un homme... Mais qui était un fils de Dieu. Il avait été crucifié. Il est mort en martyr. Mais, Dieu lui a redonné la vie. Toi, dis-moi ... Si tu mourrais en martyr, y aurait-il quelqu'un capable de te faire revivre ? ".

    Adonis souriait. Il souriait à s'en donner des crampes :

    " - Je serais toi, j'écarterais bien la main pour laisser bien en vue la paume. Sinon, je risque de te rater et de t'arracher un doigt. " .


    Vivement, il lui plaqua la main gauche contre le mur, un clou en bouche avant de le poser sur la paume de sa main. D'un coup sec, il frappa à l'aide de son marteau le dos du clou, déchirant la chair, s'enfonçant à l'intérieur, se jonchant dans le mur. Il n'avait plus moyen de bouger.

    Le rire qui sortit des lèvres d'Adonis résonna dans toute la pièce alors que le sang si rouge coulait sur sa combinaison d'un blanc immaculé.
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeJeu 5 Avr - 0:52

Je le sentis dès qu'il prit la parole. Il s'était décidé à enfin commencer. Il se plaça devant sa table et inspecta les divers instruments qu'il pouvait utiliser contre moi. Je remarquais aussi son excitation monter à chaque fois qu'il regardait un de ces précieux instruments. Comme si chacun avait son passé propre, ses souvenirs.

Ça me dégoutais. Que quelqu'un comme lui soit encore sur cette planète et que mes frères et sœurs en soient partis. Comment pouvait-on mettre au monde de tels monstres ? Comment les parents pouvaient-ils les laisser vivre ? Je me sentais soudain horriblement gêné d'être en sa présence. Non pas que j'avais peur. Mais la tension était montée d'un cran. Il se rapprocha de nouveau de moi et m'enchaîna solidement au mur.

Puis il retourna vers sa précieuse boîte et en sortis deux clous et un marteau. Que comptait-il faire avec sa ? Il glissa vers moi telle une ombre. Je sentais l'excitation dans chacun de ses souffles. Chacune de ses paroles :

" - Et... Je dois avouer que c'est toi qui m'a soufflé l'idée... Avec ta position en croix... On ne nous apprend pas l'Histoire de nos ancêtres. C'est bien dommage. Il faut fouiller et fouiller des dizaines et des dizaines de documents archivés pour pouvoir se renseigner sur la Terre qui fût. Je pense que tu dois savoir, que les Hommes vénéraient les Dieux. Ça a toujours été. Mais... Il y en a un qui me vient en particulier..."

Mais de quoi parlait-il ? Il changeait de sujet aussi vite que sa respiration augmentée. Une nouvelle fois il m'obligea à subir sa proximité gênante. J'avais horreur de ça. Il puait. Et puis sa respiration haletante contre ma poitrine me dérangée. J'avais l'impression qu'il allait me bouffer tout cru ou un truc du genre. Mais il continua à parler :

" - Un homme... Mais qui était un fils de Dieu. Il avait été crucifié. Il est mort en martyr. Mais, Dieu lui a redonné la vie. Toi, dis-moi ... Si tu mourrais en martyr, y aurait-il quelqu'un capable de te faire revivre ? ".

Je ne comprenais toujours pas de qui il parlais. Mais j'avais clairement compris ce qui allait m'arriver. Je serrais les dents aussi fort que je pouvais en écartant mes doigts de la trajectoire du clou et du marteau. Quand la pointe froide titilla ma main je sursautais légèrement. Puis une seconde plus tard un bruit sourd de pierre qui éclate et la douleur qui m'obligea à me mordre la lèvre, m'indiqua que le clou était encré profondément dans ma main et le mur.

Mon corps était parcouru de spasmes, chaque muscle tendu à l'extrême pour combattre cette horrible douleur. Je baissais le visage et le remontais. Mon corps réclamais de se torde dans tous les sens mais en était incapable. Son rire traversa alors la salle alors que mon sang coulais sur ses vêtements et le long de mon corps. Je n'avais pas hurlé ce coup-ci. Mais il n'en serait sans doute pas de même au prochain coup.

Mon corps explosait de tous les côtés. Il voulait que cette douleur cesse dans l'instant. Pour la première fois je sentais monter en moi cette envie de vomir qui vous prend quand vous avez peur, ou simplement pour évacuer. Je respirais donc profondément pour le faire passer alors que des larmes coulaient déjà le long de mon visage. Certaines continuant leur course le long de mon torse, d'autres s'estompant sur l'habit de pacificateur.

Je me sentais comme humide. Je devais suer. Mes muscles se détendaient à peine que déjà je me préparais à leur en demander encore beaucoup. Pour eux c'était comme si je venais de faire le marathon. Mais je ne donnerais pas le plaisir qu'attendais ce sauvage.
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Adonis Nightsprings
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeVen 6 Avr - 21:53

    La pièce était renfermée. Il n'y avait pas de fenêtre. Cloisonnée, personne ne pouvait entendre les cris qui pouvaient en émaner. Il faisait chaud. Très chaud. Trop chaud. Mais cette chaleur-là, cette chaleur-là... Elle lui murmurait que la journée avait bien commencé. Que ce n'était que le début d'une longue et savoureuse journée de torture. Et il la savourerait pleinement. Adonis se mordit la lèvre inférieure, s'éloignant de quelques pas pour observer le garçon. Parcouru de spasme, les yeux et le visage emplit de larmes, une main rougeoyante de sang... Le Pacificateur n'aurait pu rêver mieux en cette journée ensoleillée. Les yeux mis-clos, les mains jointes avec le marteau contre son cœur, il inspira profondément, s'exaltant de chaque effluve que dégageait le corps de l'adolescent. Soudain, il se mit à valser dans la pièce :

    " - Tu entends... Tu les entends, Jérémy... Oui... Je suis sûr que tu les entends... Les futurs cris de ta douloureuse agonie... ".

    Cette valse, il la dansait avec le sang. Le sang, c'était la vie. Mais sans le sang qui parcourt notre corps, c'est la mort. La vie. La mort. Il avait entre ses doigts la capacité de prendre la vie et de donner la mort. Il disposait de droit de vie et de mort sur quelqu'un. Sur Jérémy Scott. Le Pacificateur passa sa langue sur ses lèvres, au moins aussi essoufflé et déshydraté que le garçon. Il enleva ensuite ses gants, son casque et le haut de son uniforme blanc. Ils étaient couverts de sang. Il avait les mains et le front moites, sans compter son t-shirt tout aussi blanc que son uniforme qui était trempé de sueur. Cette montée d'adrénaline, l'excitation et l'endorphine. Il posa les mains à plat sur la table, posant le marteau juste à côté, pour souffler un moment. Il se mit à ricaner :

    " - Tu vois... C'est tout aussi éprouvant pour moi que pour toi... ".

    Son souffle reprit, Adonis s'essuya le front d'un revers de main tout en reprenant de l'autre l'outil de torture. Il se rapprocha doucement de Jérémy, lui empoignant le menton avec deux doigts pour lui relever la tête :

    " - Rassure-moi, tu ne vas tout de même pas perdre connaissance maintenant ? Nous ne faisons que commencer, hein ! ".

    Le Pacificateur sortit un mouchoir en tissu de la poche de son pantalon pour le passer sur le visage du garçon. Avec une certaine tendresse, il lui tapota les joues, le front, enlevant sueur et larmes. Il rangea le mouchoir pour lui caresser doucement les cheveux, s'accrochant à lui pour venir lui murmurer :

    " - Si tu as soif... Si tu n'en peux plus... On peut aussi s'arrêter... ".


    Collant son front contre le sien, un sourire satisfait aux lèvres, il lui lécha le nez, recueillant les gouttes de sang séchée qui restaient à perler sur le bas de ses narines :

    " - Mais pas pour le moment. Pour le moment, je veux entendre ta mélodie... ".


    Adonis se recula et lui donna une gifle, le forçant à tourner la tête. Il se dirigea vers la petite boite pour y prendre un nouveau clou et, le marteau bien en main, il écarta les doigts de l'autre main de Jérémy. Le garçon tremblait encore. Sûrement que son corps n'avait pas l'habitude de ce genre de sévices. Son corps finirait par s'y habituer, Adonis s'en donnait la promesse.

    Le clou positionné au milieu de la main, il donna un coup de marteau, puis un deuxième, un troisième. Oui, il savourait cette situation. Il savourait les cris de terreur, d'horreur et de douleur de son jeune ami. Crie. Crie petit garçon. Crie tant que tu le peux encore. Pleure, que je puisse lécher tes larmes.
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeVen 6 Avr - 22:58

Le pacificateur était tout excité. Il s'amusait à me torturer. A faire de moi son pantin. Un jouet dans les mains d'un enfant hystérique. Voilà ce que je suis devenu. Il était en train de me déshumaniser. Il semblait sur le point de jouir tellement que la situation lui plaisait. Je baissais la tête déjà exténué. Je ne pensais pas être si faible. Mais en même temps jamais je n'avais été torturé. Et la en seulement quelques minutes je me retrouvais attaché solidement contre un mur en train de me faire crucifier. Et je sentais petit à petit que cet homme voulait aller plus loin que de la simple torture.

Il se mit à danser autour de moi. Mais je laissais ma tête tomber contre mon torse. Je n'arrivais plus à me tenir. Je n'aurais pas été attaché, je me serais sans doute effondré. Quelques instants plus tard, je sentis ses doigts me prendre le menton et me relever la tête. Je le regardais. Mais je savais aussi que mon regard était vide. Je ne l'écoutais même pas. Je ne savais pas ce qu'il me disait. Mais à nouveau il mis entre nous cette promiscuité qui me déplait tant.

Il prit un mouchoir et se montra délicat avec moi. Puis il me caressa les cheveux avant de poser son front sur mon nez pour le lécher un nouvelle fois. Je ne résistais plus. De toute façon je ne pouvais plus le combattre. Je n'étais plus en état. Et lui il était au sommet de sa forme. Il retourna à la table et repris un clou. Quand il s'approcha de moi, je le regardais d'un regard implorant en faisant non de la tête.

Mais rien n'y fit. Il m'ouvrit la main et posa le clou contre. Je détournais la tête et hurlais quand il frappa par trois fois pour enfoncer le clou. Une nouvelle fois mon corps fut parcouru de spasme. Mes muscles se tendirent au plus fort à un tel point que je respirais difficilement. Le sang afflua de nouveau. Il se mit à couler le long de mon bras. Il glissait lentement tous le long de mon bras. Puis il continua le long de mon torse. Se rejoignant avec le premier trait de sang au niveau de mes abdominaux.

Combien en avais-je perdu ? Je ne peux pas le dire. Mais ce qui est sur c'est que je me sentais de plus en plus faible. Et puis j'avais mal si mal. Mais que voulait-il de moi ? Que voulait-il vraiment s'il ne voulait pas me faire passer un interrogatoire. Je balbutiais lui demandant :

"Pit.....ié. Vous......Vou...lez quoi vr....vraiment ?"

Je pleurais de nouveau. Transpirant encore plus. Je n'arrivais même plus à articuler tellement j'étais faible. Je souffrais le martyr. Mais pour le moment je ne savais guère pourquoi. De nouveau je laissais mon menton tomber sur mon torse. Je laissais aussi mes forces me quitter peu à peu. J'étais résignais. Si je devais mourir alors au moins je l'aurais fait en montrant mes convictions.
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitimeVen 6 Avr - 23:48

    De nouveau, le sang qui coulait. Qui coulait à flot. Un si petit corps, contenant tant de sang. C'était incroyable. Le corps humain était incroyable. Adonis coinça entre ses jambes le marteau maculé du liquide rouge pour pouvoir applaudir en ricanant. Ce sang. Tout ce sang. Et le garçon qui ne cessait de pleurer, de crier, de saigner. C'était tellement bon. Il n'y avait plus que la couleur rouge à ses yeux. Il n'y avait plus que la nuance de ses cris de désespoir. Il n'y avait plus que les effluves de son petit corps. Le Pacificateur reprit son marteau, le métal froid venant caresser la mâchoire de Jérémy. Cette sensation de froid sur sa peau brûlante. Adonis pouvait presque entendre un soupir de plaisir émaner des fines lèvres du garçon du District 8. Peu importait les supplications. Peu importait les vifs hochements de tête pour que tout cela s'arrête. C'était trop tard. C'était le point de non-retour. Et c'était la faute de Jérémy. Sa propre faute. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. Vanter les mérites du District 13, vanter les mérites des rebelles, vanter ses propres mérites en pensant pouvoir gagner dans l'arène. Il ne tiendrait même pas le bain de sang. Trop frêle. Trop chétif. Trop pleurnichard. En deux coups de marteau, il avait plié. En deux coups, il s'était mis à supplier. Dans l'arène, personne n'arrêterait de le traquer, de le torturer, jusqu'à ce que le coup de canon retentisse. Personne. Adonis lui faisait une faveur en le torturant comme cela après tout ; qu'il se rende enfin compte que ce n'était pas un Carrière, qu'il n'avait rien à faire dans les Jeux et quand bien même son nom serait pioché, il n'avait aucune chance. Le sort ne lui serait pas favorable. Jamais. C'était un bouseux. Une merde. Un petit insecte que l'on prend plaisir à écraser avec le bout de la chaussure.

    Adonis reposa le marteau dans la boite et enlaça le petit garçon. C'est fou. On pouvait tout obtenir d'un homme brisé. Tout. Il déposa un baiser sur la joue moite de Jérémy et se recula :

    " - Ce que je veux de toi ? Ce que j'attends de toi ? Tu veux vraiment le savoir ? ".

    Un grand sourire déforma le visage du Pacificateur alors qu'il applaudissait une nouvelle fois. Tout était gagné d'avance. Personne n'était capable de résister à la douleur de la chair. Car la douleur de la chair rend fou. L'esprit finit par plier. Et il n'y a plus rien que l'on puisse faire. Plus rien. A par se soumettre à la volonté du bourreau. Adonis aimait ce mot. Bourreau. Cela lui rappelait les vieux livres retrouvaient, racontant des histoires avec des chevaliers, des châteaux, des rois qui décidaient de faire tuer des contestataires. C'est alors que l'on appelait les bourreaux. C'était eux qui avaient le privilège d'ôter la vie. Eux et eux seuls.

    Adonis s'humidifia les lèvres avant d'empoigner les cheveux brun de Jérémy, lui relevant la tête, le forçant à le regarder droit dans les yeux :

    " - Je veux que tu sois un gentil garçon, tu m'entends ? ".

    Sans réfléchir une seule seconde de plus, Adonis lui cracha au visage :

    " - Je ne suis le chien de personne espèce de sale petit connard. Je suis mon propre chef. J'aime Panem. J'aime le Capitol. Je le respecte. Je respecte les lois, LA Loi. Toi, tu ne respectes rien. Alors désormais, tu vas être un gentil petit toutou. Tu vas m'obéir. Et me respecter un peu. ".

    Une nouvelle fois, il lui cracha dessus.

    " - Je veux que tu me dises si quelqu'un d'autre prépare un coup tordu comme celui que tu m'as fait aujourd'hui. Je veux des noms. Si tu es le seul ; tant mieux. Mais si tu me mens... Si tu me mens, Jérémy. Je le saurais. Je les torturerais sur la place publique. Quant à toi ; je te ferais mille fois pire. Oh, mille fois pire. Et tu sais quoi ? Je serais un héros. Le défendeur de Panem. ".

    Son pouce effleura les lèvres de Jérémy avant de se coller de nouveau contre son corps moite et ensanglanté :

    " - Mais j'ai bien peur que tu ne fasses pas preuve de loyauté... Peut-être que si je continuais notre petite séance en... L'approfondissant un peu plus, tu serais à ma botte. Complètement. ".
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MessageSujet: Re: Come out come out, wherever you hide. [ NC-18 Jérémy Scott ]   Come out come out, wherever you hide.  [ NC-18 Jérémy Scott ] Icon_minitime

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