A d a m • W h i t e

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

J’ai peur de mourir. J’imagine que la mort idéale serait la même que tout le monde : rendre mon dernier souffle pendant la nuit, aux côtés de la personne que j’aime le plus au monde.
Si cela pouvait arriver très vite, j’en serais plus qu’heureux. Je ne veux pas vivre cette vie qui s’annonce trop longue, trop monotone et trop routinière pour moi. Mais je n’ai pas non plus la force d’en finir. Je ne veux pas avoir mal. Je ne veux pas finir dans la même position que ma sœur. Mais je veux la retrouver au plus vite.
Je veux croire que je vais la retrouver.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Personne. Est-ce trop égoïste de ma part ? Je suis un étudiant. Je suis seul. Mes parents ne méritent pas ma vie. Les autres sont pour moi de parfaits inconnus. Des machines, tout comme les robots qu’ils montent et démontent trois-cent soixante-quinze jours par année.
Dire que bientôt je serai l’un d’eux. Ces morceaux de métal et ces écrans tactiles m’arracheront à mon âme.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

La discrétion, j’imagine. Si on ne me remarque pas dans une toute petite classe, pourquoi serais-je plus repérable en plein air ? Ma petite taille y est sûrement pour quelque chose. Mais, si vous voulez mon avis, ce n’est pas un atout de ce genre qui pourrait m’aider dans les jeux. Lâché dans l’arène, on ne ferait qu’une bouchée de moi.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Jen. Ma sœur. Sixième tribut à mourir dans les 73ème Hunger Games. Elle avait été maligne, dès le début; elle était parvenue à voler les deux sacs des tributs du district 7 qui étaient coéquipiers après s’être enfuie de la corne d’abondance. Mais durant la deuxième nuit, un groupe de tribut l’a repérée alors qu’elle dormait au haut d’un arbre. C’était peut-être le sac turquoise, ou son pied qui dépassait largement d’une branche, mais ils ne l’ont pas épargné. Prenant bien soin de la réveiller en la faisant descendre de son perchoir pour l’assassiner à la vue de tous, dans d’énormes souffrances. Les sponsors ont dû monter en flèche, j’imagine.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

J’adorerais, mais je sais que jamais je ne le ferai. Je suis une sorte d’incapable. Je vous ai déjà dit que je ne pourrais pas survivre plus que quelques minutes sur un champ de bataille.
Ma vie n’est pas misérable. Je suis même plutôt chanceux d’avoir du pain sur la table chaque jour. Je n’ai jamais eu besoin d’acheter de tessera, contrairement à grand nombre de famille du district trois. C’est encore plus vrai depuis que ma sœur est morte : mes parents ont une bouche de moins à nourrir. Si bien que j’ai pu m’offrir un lecteur de musique, il ne me quitte plus.
Non, je ne participerai pas à cette révolution. Mais faites, si c’est ce que vous désirez, je ne m’y opposerai certainement pas.


JE VIENS D'UN MILIEU FAVORISÉ, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE N’A JAMAIS RÉELLEMENT CONSTITUÉ UN PROBLÈME. DU COUP, MON NOM A UN MINIMUM DE CHANCE – SOIT CINQ – D’ÊTRE TIRÉ AU SORT. J'ÉTUDIE EN INFORMATIQUE ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE N’AIME PAS PARTICULIÈREMENT CELA. JE SUIS DANS LE TROISIÈME DISTRICT. AYANT SEIZE ANS JE SUIS ÉLIGIBLE AUX HUNGER GAMES ET J’APPRÉHENDE GRANDEMENT LA PROCHAINE MOISSON. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

La tension était à son comble, c’était ma troisième moisson et pourtant j’avais toujours cette impression d’énorme trou qui perforait mon ventre, comme si j’était déjà mort. Je n’avais alors que trois billets à mon nom dans l’énorme boule de verre qui devait bien en contenir cent mille, sinon plus. Ma sœur, Jen, en avait cinq. Le double de moi, mais cela demeurait tout de même très très peu pour son âge. Elle n’avait que seize ans.
Un homme monte sur la scène. Il débite une série de mots et de paroles que je n’écoute pas, que je n’écoute jamais : j’ai trop mal au ventre, j’ai trop peur, mon cerveau est éteint, je vois presque flou, j’ai envie de fondre en larmes, j’ai trop de pression. Et si l’on pigeait mon nom ?
« Jennifer White ! Félicitation, chérie ! »
J’entends, mais l’information ne parvient pas jusqu’à ma pensée.
Jennifer White. Ma soeur.
Je ne bouge pas, je ne dis rien, je regarde droit devant moi. Le monde s’est arrêté de tourner.
Ma sœur.
L’homme descend de la scène et se dirige vers nous pour lui tendre la main, elle qui est aussi immobile que moi. Elle saisit cette main qui semble être le seul appui qu’on puisse lui offrir. L’appui d’un inconnu. Pas le mien.
Elle grimpe sur la scène. Ses yeux sont fixés sur les miens, qui sont perdus dans le vide.
Ma sœur va se faire tuer.
Des larmes coulent silencieusement sur mes joues de gamin. J’entends ma mère et mon père crier de douleur derrière moi. Le deuxième tribut est nommé, mais je n’y porte pas attention. L’animateur fait entrer les deux tributs dans une petite salle. Ma mère m’agrippe et me sert contre elle, mais je ne sens rien. Je vois ma sœur s’avancer vers son lit de mort. Et j’éclate en sanglot.
Ma grande sœur va participer aux jeux de la faim.

•••

Elle était merveilleuse dans sa longue robe aux lumières scintillantes. Elle changeait de couleur; un véritable arc-en-ciel qui traversait le chapiteau dans un carrosse qui la mettait encore davantage en valeur. Je n’avais jamais vu ma sœur aussi belle. Pour moi, elle était indéniablement la plus splendide. Et je me souviens encore de tout le district qui hurlait son nom, cette soirée-là. Elle souriait, elle avait même l’air heureuse, par moment. M’ayant même arraché un sourire. Je suis sûr qu’elle était parvenue à attirer l’œil de nombreux sponsors.
J’avoue y avoir cru, ce jour-là. J’ai bel et bien voulu croire qu’elle pourrait remporter les jeux.

•••

« RÉVEILLE-TOI ! »
Tout le district s’affole dehors, je les entends. Ils diffusent les « meilleurs moments » de la journée d’hier sur l’écran de la grande place. Pour moi ce sont plutôt les pires. Mes parents sont sortis, plutôt que de les regarder à la maison. Ils ont la peur au ventre. Ils ne savent pas, je n’ai pas osé le leur dire. Moi, je suis devant la télévision jour et nuit depuis que Jen est partie. Je dors peu. Je suis les jeux en direct pour n’en manquer aucune miette. Comme si cela pouvait changer quelque chose. Comme si je pouvais apporter une différence.
Cela fait deux jours que les Hunger Games sont commencés. Le bain de sang de la corne d’abondance est passé et Jen est parvenue à voler deux sacs à une petite équipe de tribut. Elle s’en était plutôt bien tirée. J’étais fier d’elle. Elle gérait parfaitement ses provisions et savait se tapir dans l’ombre. Elle n’avait eu que 4 comme score devant les juges. Pourtant, à mon avis, elle se fondait parfaitement dans le décor avec ses cheveux bruns et son t-shirt vert forêt.
« JENNIFER ! RÉVEILLE-TOI ! »
J’entends déjà ma mère pleurer dehors. J’ai la tête coincé entre mes genoux, je ne regarde pas la télévision, je sais déjà ce qui se passe; la scène m’a hanté toute la nuit, elle me hantera toute ma vie.
L’équipe des carrières l’ont repérée. Ils s’avancent lentement vers elle, dans le plus parfait silence.

Ma mère crie. Ils l’ont décrochée de son arbre. Elle se débat, mais n’a aucune arme, et ils sont cinq. Elle est foutue. Le plus gros la prend fermement dans ses bras et souris à la caméra, comme un pêcheur ayant attrapé un énorme poisson. Le second s’avance avec son trident.
Nul ne peut imaginer l’impuissance que l’on ressent à la vue d’une personne qui nous est chère souffrir devant vos yeux et pourtant à l’autre bout du monde. Elle en larme. Vous assis. De l’autre côté de l’écran.
Silence.
Puis le bruit de la chair transpercée. Du sang qui gicle. Et enfin le long hurlement de douleur de ma mère, celui d’une femme qui vient d’assister à la mort atroce de son propre enfant.
Ils l’ont embrochée.
Le rire des assassins monte et j’entends mon père jurer de toutes ses forces avant que les larmes de l’obligent à se taire.
Ma sœur est morte.

Jessie A-K Chase a écrit:

BIEN LA VENUE ICI JEUNE PADAWAN

J’ESPÈRE QUE TU M'AS PAS DÉJÀ OUBLIÉE

Tu viens d'être validé, mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. S'il est membre d'une équipe de préparation (mentor, styliste, hôte(sse), c'est par ici que ça se passe. A vérifier que le rôle convoité est bien libre.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay