isobel alana sweenage

featuring teresa palmer © DAENERYSS.

NUMBER ONE .

NUMBER TWO .

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Le symbole de mon échec ou de ma réussite. Si je meurs tuée par le Capitole et que la situation actuelle ne change pas, cela sera signe que ma mort n'aura servit à rien et que par le fait même, ma vie non plus. Cependant, c'est un risque que je suis prête à prendre si cela peut permettre aux générations futures de vivre en paix et en harmonie. Si au contraire, je meurs, mais que cela devient une libération pour les districts, je pourrai alors être en paix avec moi-même. En fait, il y a tant de façons différentes de mourir que pour l'instant, je préfère ne pas y songer. Cela me ralentirait dans ma quête et ne ferait qu'obstruer d'autres pensées qui pourraient être plus utiles. Si je meurs, ce sera la fin, tout simplement.

POUR QUOI OU POUR QUI POURRAIS-TU MOURIR? Je serai morte si cela avait permis à la totalité de ma famille d'être en vie. J'aurai sacrifié n'importe quoi pour que ma famille puisse vivre une vie longue, heureuse et épanouie. Malheureusement, ce n'est pas le cas, et je dois vivre avec la mort de ma soeur et de mon père sur la conscience. Même si ce n'est techniquement pas ma faute, je prend l'entière responsabilité de leurs décès et j'en fais une histoire personnelle. Désormais, je dois aller de l'avant et c'est pourquoi je pourrai mourir pour ma soeur si jamais elle était en danger. En fait, je donnerai ma vie pour sauver ceux à qui je tiens réellement ou si cela peut permettre à toute une génération de vivre sereinement.

NUMBER FOUR .

Bonjour jeunes padawanes.
Je me prénomme Roger et je viens de la galaxie spirale M63. #SBAFF. Bon, un peu de sérieux ici. Moi, c'est plutôt Blueprint. et je viens d'une petite galaxie lointaine - ça, ce n'était pas totalement faux - nommée le Québec. Si je me suis retrouvée sur votre île aux trésors, c'est d'abord grâce à Bazzart qui m'a incité à vous faire une demande de partenariat avec mon propre forum. Puis, à moi qui n'arrêtait pas de venir fouiller dans le coin pour me trouver une raison de ne pas m'inscrire. Mais bon, si je suis ici, c'est que je n'ai toujours pas trouvé cette raison et que j'ai succombé à la tentation. amen. Du haut de mes vingt longues années d'expérience, j'ai vu bon nombre de forum, et je dois vous avouer que le vôtre me donne réellement envie de sauter de joie d'avoir enfin trouver un thème un temps soit peu original! Brève de bavardages, j'ai une fiche à rédiger moi.

Et que la force soit avec vous.

NUMBER THREE .

« tout plaquer et aller chanter hakuna-matata avec Timon et Pumba »

« Billie Sweenage. » Les dés étaient lancés, la partie venait de se jouer, et je n’avais aucun contrôle sur ce jeu. L’ensemble du district se taisait en un silence respectueux envers l’épreuve que notre famille devait subir. On pouvait presque entendre une mouche voler. Ces moments étaient loin d’être des plus heureux, et chacun à leur façon nous envoyait une onde de soutient. Quant à moi, c’est sans un mot que j’acceptai la nouvelle. Je tenais fermement la main de ma sœur, prête à ne pas la laisser partir, sachant pertinemment qu’elle ne reviendrait jamais. Billie n’avait jamais été préparée pour ce genre de chose, elle ne s’en sortirait pas. C’est toujours sans un mot que j’avais finalement lâchée à contre cœur la main de ma sœur, alors qu’elle quittait pour aller se faire massacrer. Ces jeux de la faim étaient sordides, et ses inventeurs encore plus. Imaginer une telle atrocité pour divertir les plus riches était complètement inconcevable. Seuls quelques individus s’en étaient sortis; les survivants, si on peut les appeler ainsi. Cependant, on ne se sort pas indemne de cette épreuve. La réussite et la vie équivalent désormais à une suite d’images des plus atroces et aux souvenirs d’avoir tué des êtres que nous chérissions, ou même des inconnus pour qui nous aurions aimé que la fin soit différente. Les survivants devaient apprendre à vivre avec ces souvenirs et avec la culpabilité qui vient inévitablement avec. Pour moi, mon tour était passé depuis longtemps, mon nom n’ayant jamais été tiré pour ces jeux. Alors, pour certains, c’était un juste retour des choses. Les sweenage avaient toujours eu énormément de chance pour ces jeux, jusqu’à ce que le nom de Billie soit pigé. Je regardai tous et chacun avec une haine nouvelle. J’en voulais à la terre entière que ce moment soit arrivé, j’en voulais aux habitants qui me regardaient, soulagés que le nom de leurs proches n’ait pas été pigé, et finalement, j’en voulais au Capitole, générateur de ces atrocités. J’avais le goût de crier, de pleurer, de donner des coups dans tout ce qui trouverait sur mon passage. Cependant, j’en étais incapable. Je restai impassible. Sans un mot pour Billie, qui me regardait les yeux suppliants, sans un mot pour mon autre sœur, Avalon, qui me regardait impuissante, et sans un mot pour notre père, dont la douce étincelle dans ses yeux venait de s’éteindre. Notre famille venait d’être partiellement détruite par le seul prononcement d’un nom. Alors que Billie faisait ses derniers aurevoirs, je partie sans un mot pour qui que ce soit. Je sentais sur moi le regard de mes proches, mais je continuais à marcher sans me retourner. Cette journée-là, je couru dans les bois comme je ne l’avais jamais fait auparavant.

C’est cette journée fatidique qui avait tout changé, qui avait tout fait basculer. Je vouais une haine inconditionnelle au Capitole, et je voulais la mort de tous les riches de cette planète. J’avais un tel sentiment de vengeance que je ne voyais plus clair. Tout ce qui m’importait était la liberté. Ma rébellion était lancée. Je volais, je pillais, je faisais en sorte de mettre des bâtons dans les roux de cette organisation. Malheureusement, seule, je ne m’en sortais pas très bien. J’étais à deux cheveux de me faire coincer et ma rébellion devenait de plus en plus dangereuse. Malgré tout, je n’ai jamais pensé une seule minute à abandonner. Ce travail au noir, c’est ce qui permettait à chaque pige de nom que celui d’Avalon soit le moins présent possible. C’est ce qui nous assurait une certaine tranquillité, et c’est ce qui calmait ce sentiment incontrôlable qui grandissait de plus en plus en moi. Cela me prenait toute mon énergie, et me rendait de plus en plus distante et froide. Impassible à tout ce qui pourrait arriver. J’avais déjà eu mon lot de souffrances, je ne désirai pas en plus qu’Avalon meurt. Il faut dire que notre père avait été tué quelques années plus tôt, ce qui nous laissait seules, les sœurs sweenage. J’avais le sentiment que si je ne tentais pas de renverser le Capitole, le peu d’humanité qui me restait allait disparaître.

« pourquoi moi, bregstone? » J’étais méfiante, extrêmement méfiante. Aiden Bregstone, fils du maire, venait de me faire une des propositions des plus étonnantes : faire partie d’un mouvement de rebelles ayant pour but de nuire au Capitole. J’étais sur mes gardes. Dans un monde comme le nôtre, la confiance était tout. À cet instant, je me demandais encore si je devais lui faire confiance, ou si c’était seulement pour me piéger. Plusieurs individus avaient déjà été pris au piège avant, ce n’aurait pas été la première fois. Mais moi, je ne pouvais risquer cela. J’avais une sœur dont je devais m’occuper, je n’étais pas seule. « parce que je sais ce que tu vaux alana. » D’un regard dans ses yeux, j’avais alors su que je pouvais lui faire confiance. Je savais qu’il n’irait rien dire à son père et que son but était égal au mien. C’est à cet instant que tout commença réellement pour moi et que mes actions purent être plus concrètes. Ma boutique, déjà préparée pour une telle situation, était devenu le point de rassemblement de notre petit groupe de rebelles. J’avais créé à l’arrière-boutique une pièce cachée pouvant contenir assez de personnes, mais également assez de provisions de nourriture volée. C’est de cette façon que le tout commença et que je pu mettre mes idées de vengeance à profit.