petronille smith

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Evidemmet, je ne mourrais pas avant des années, mais je serais sans doute devenu encore plus riche et mariée avec une des égéries du Capitole, je serais invitée à chaque diner importants et je serais entièrement refaite, rien ne sera d'origine. J'ai deux visions de la mort : soit très jeune à cause des excès que je consomme beaucoup trop. Ou bien au contraire âgée mais belle, entourée de personne prêtent à tout pour moi. Ma mort sera sans doute spectaculaire, je l'espère. Pour rester dans les annales, comme Petronille Smith et non la jolie hôtesse des Hunger Games. Je mourrais reconnue.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour très peu de choses, en fait pour rien. Même pas pour la gloire ni la beauté, enfin, je sais que je ne pourrais pas vivre sans beauté. Mais de la à dire que je pourrais mourir pour elle, j'en suis très loin. Je suis une jeune fille qui essaye d'éviter de penser à la mort puisque c'est la fin de la gloire et de l'amusement. La fin de ma vie doit être douce, je ne suis pas un héros et je déteste le fait de pouvoir mettre ma vie en danger pour quoi que ce soit.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE ?

Je suis belle et je sais m'exprimer. Mon don doit être l'empathie, j'en ai une énorme lorsqu'il s'agit de s'adresser aux personnes devant moi. Je sais exactement par instinct sans doute, ce qu'il faut dire. Et à vrai dire, je pense surtout, ce qui m'aide à survivre dans la jungle du Capitole c'est mon nom de famille. Les Smith sont des manias de Panem, l'argent m'a beaucoup aidé à décrocher mon poste d’hôtesse. Et puis c'est mon deuxième don qui a pris le relai.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Énormément, surtout au départ, lorsque j'apparais. Sinon je trouve cette habitude un peu barbare, mais d'une barbarie délicieuse, je frissonne dès que je regarde la transmission. Et puis ça donne des choses à faire dans les districts, ça remue le patriotisme. Et la vue du sang, la violence a un petit quelque chose de malsain et tellement attirant. Et en même temps ces jeux donnent au Capitole les armes pour éviter qu'une nouvelle mutinerie ne se déclenche. J'aime les jeux, parce qu'après tout ce sont eux qui me permette de vivre.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Clairement j'étais terrorisée, je ne suis qu'une vedette magnifique, je serais la première cible des attaques de ces terroristes sans aucun goûts pour la mode ou simplement l'amusement. Mais à vrai dire je ne dis rien, je préfère éviter de dire ce que je pense avant d'en savoir plus. Je serais du côté des gagnants de toute façon. Que les uns ou les autres gagnent, tant qu'on me laisse donner des émissions, tout me va.

reality is here.

tell us your story.

Petronille était au sommet de sa gloire, son petit nez refait, ses lèvres repulpées elle souriait aux caméras. C'était son jour de gloire, elle présentait enfin les Hunger Games. Pétronille Smith allait tirer deux noms, elle sentait de l'adrénaline et de l'exitation, elle était tout sourire, le district 6 était parfait. Les jolis petits garçons et les jolies petites filles étaient en rend d'oignon, elle avait le sentiment de domination et elle savait qu'une fois rendue à Panem elle serait une vedette, surtout si ses tributs/protégés devenaient des stars chez les habitants du Capitole. Elle priait intérieurement pour qu'elle en pioche des "beaux", des exploitables. Odet Frackson ! Alors que la blonde pleurait à moitié en montant sur le podium, Petronille accentua son sourire et ses manières, la fille était parfaite, elle avait des formes et un regard qui malgré les larmes était beau. Tout allait pour le mieux. Elle aurait un certain succès chez les hommes et elle aurait des subventions et s’élèverait sur l'échelle sociale. Et... Travis Taylor ! Le bout de papier lui tomba presque des mains lorsqu'elle vit ce jeune homme brun, bien bâti mais affreusement laid sortir des rangs et avancer d'un pas lourd jusqu'à elle. Ses cheveux montés en choucroute élaborée sur sa tête en tombèrent presque. Comment vendre dans ces cas là ? Son cerveau se mit en ébullition, elle trouverait bien quelque chose et de toute façon, il y avait les stylistes pour l'aider. Ils étaient obligés de l'aider, sinon aucun sponsors ne voudrait de lui. Ou alors elle jouait sur la belle et la bête, le vieux conte. Ou pas, c'était vu et revu, cette année, avec Petronille Smith aux manettes, le district 6 serait le plus beau et le plus regardé. Elle était née et refaite pour ça, tout était bien. Même si, cela ne semblait pas être l'avis des parents et proches des deux enfants nommés. Que ce district était pittoresque. Les ex-champions étaient dignement en retrait, pas plus ravis que ça d'être à nouveau sous les feux de la rampe. Vraiment, Petronille ne comprendrait jamais ses personnages devenus héros qui ne veulent plus retourner au Capitole. Heureusement pour elle, elle vivait chez les gens civilisés.
Après avoir pour la dernière fois lancé un sourire magnifique à la caméra, la transmission fut coupée. Elle s'empressa de détailler un peu plus les deux tributs, les pressa de descendre, le silence du jour de la Moisson était oppressant. Même pour elle si joyeuse, les regards qu'on lui lançaient glissaient sur elle, elle savait qu'ils étaient jaloux, mais la peine de certains la rendait mal à l'aise. Mes petits, lorsque vous aurez dit au revoir à vos proches, on pourrait commencer le vrai travail, vous rencontrerez les stylistes. Elle se frottait les mains, Petronille savait que les stylistes qu'on lui avait accordés étaient des bêtes de scène et faisaient toujours des miracles. Si elle faisait bien, on lui accorderait peut-être le district deux ou quatre. Elle croisa ses doigts parfaitement manucurés affublés de gants ridicules, nouvelle mode au Capitole.


Ses cheveux roux l'avaient toujours été et le seraient toujours, elle se distinguait de la masse des citoyens du Capitole comme ça sans doute. Garder ses cheveux de leur couleur naturelle était un exploit voir une folie. Mais elle était devenue l'hôtesse préférée des spectateurs en à peine trois Hunger Games et donc le problème des cheveux n'en était plus. Elle avait du prestige et les sponsors savaient qu'il fallait miser sur ses protégés. Enfin, elle n'avait encore jamais pioché le nom d'enfant de douze ans, et espérait ne jamais en piocher. Ses coiffures étaient impressionnantes et ses remarques coquines et désinvoltes devenait cultes dans la capitale. Petronille lançait des modes et elle en était ravie.