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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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| nothing really matters. (pepper.) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: nothing really matters. (pepper.) Dim 1 Jan - 16:53 | |
| Le vent souffle fort en ce début de mois, les volets des habitations restent clos en cette période de grand froid, peu de personnes s'aventurent en dehors de leur maisons chaudes et couvertes, tu n'as pas croisé grand monde depuis ta sortie de la mairie, et la plupart des gens que tu ne croises ne veulent pas te voir, ils évitent ton regard et se détourne de ton chemin alors que tu marches en leur direction. Cela fait maintenant plus d'une semaine que tu es de retour, que tu parcours de nouveau les rues qui t'ont vu grandir, ces rues où tu a joué, aimé, partagé, perdu tout ce que tu avais de plus cher au monde. Tu n'est pas repassé devant ton ancienne maison, de peur que les vieux fantômes de tes regrets ne se mettent à te pourchasser. La plupart des gens t'ont reconnu puisque tu n'as pas changé depuis la dernière fois où tes pieds ont déambulés dans ces rues, tu t'en souviens comme si c'était hier, n'est pas Karel ? Te souvient-tu des toutes ces insultes que tu as reçu la première fois que tu es rentré, portant ton bel uniforme de pacificateur ? Te rappel-tu des regards méprisant, de la froideur des gens qui n'osaient pas te regarder ? C'est bien là que tu as grandit, et rien ne pourra changer le fait que tout le monde te hait pour être devenu ce monstre à la solde du Capitol. Mais sais-tu toi-même ce que tu es ? Quel genre d'homme est-tu Karel ? Toutes ces questions te font mal à la tête, si bien que tu obligé de baisser le regard devant les habitations qui se dressent à tes côtés. Tes pas te mènent directement la réserve, là où tu était toujours niché avec ta jeune sœur, à regarder tous les produits que l'on pouvait bien vendre dans cet endroit.
Tout le monde semble t'avoir reconnu, on murmure déjà derrières les roulottes, certains s'esclaffent même de ta présence ici, après tout tu n'est plus chez toi depuis que tu as décidé de t'enrôler parmi les pacificateurs, cette nouvelle à fait beaucoup de bruit dans le deux, après tout tu es censé être fou à lier. « Regarde … C'est le fils Vanderüut … On dit qu'il torture des gens maintenant... » Tu te fiches de savoir ce qu'ils pensent de toi, n'est-ce pas Karel ? Ça n'est pas important tout ça, ils ont toujours argumenter des rumeurs sur toi qui n'était pas vrai, comme celle qui disait que tu avais toi-même frappé ta jeune sœur pour qu'elle devienne plus combative. Ça n'était pas toi, c'était ton père le montre dont ces gens parlent à voix basse, tu n'est pas comme lui, tu es tout le contraire de cet homme qui n'a vécu que pour voir sa famille décimée par les aléas de la vie, cet homme qui t'a forcé à t'entrainer pendant des jours sans manger ni dormir, cet homme qui à envoyé ta sœur à l'échafaud. « Certains disent qu'il mange ses victimes, que c'est un vrai malade. » Ces paroles te heurtent de plein fouet et tu ne sais pas comment contrer les attaques qu'on te lance, tu voudrais pouvoir leur répondre que tu n'es pas comme ça, que tu n'es pas un tortionnaire comme peuvent l'être certains de tes collègues, tu es même l'un des pacificateur les plus humain de l'histoire de Panem, mais ça ils ne le comprendront jamais, parce que tu n'es pas comme eu Karel. Tes pas te mènent vers une vieille dame, que tu connais depuis toujours et qui semble ne pas avoir pris une ride depuis ton départ du district il y a déjà nombre d'années, tu arrives à peine à la regarder dans les yeux par peur qu'elle ne fasse une réplique sanglante concernant ta situation, après tout tu n'as jamais été très à l'aise avec les gens.
« Cela fait longtemps que je ne t'avais pas vu Karel. Comment vas-tu ? » Les paroles qui sortent de sa bouche te touche au plus profond de cette âme meurtrie que tu te trimballes partout. Un sourire ému et discret s'affiche sur ton visage sans que je ne sache comment il parvenu à s'installer sur tes lèvres, toi qui ne sourit presque jamais. « Je vais. Je ne sais pas comment mais je vais. » C'est à son tour de sourire devant ta réponse, sans se soucier du regard des autres elle t'adresse un sourire des plus vrai comme tu n'en voit presque plus sur le visage des autres. « Alors tant mieux mon petit, tant mieux. » La vieille dame s'occupe de glisser quelques fruits et gâteaux dans une poche en plastique avant de te les tendre dans un geste affectueux qui te ferait presque verser une larme sur ton uniforme d'une blancheur immaculée. « Ne te soucie pas des gens Karel. Ils ne savent pas ce que tu as enduré toute ta vie. » Tu glisses les petites douceurs dans ta poche, adressant un regard empli de reconnaissante à cette vieille femme qui te connait mieux que tu ne te connais toi-même. « Merci. » Tu recommences alors ta course, ne sachant pas où tes pas vont te mener pour ta prochaine escale, tu te contentes de suivre cet instinct qui t'as si souvent servit au cours de tes missions de reconnaissance dans les district rebelles. Ces rebelles, tu ne sais quoi en penser de cela. Sont-ils du côtés des méchants ou des gentils ? Sais-tu déjà comment différencier le bien du mal ? Je n'en suis pas si sûr Karel, après tout tu n'es encore qu'un enfant.
Sans savoir pourquoi ton regard s'oriente vers l'ancienne maison du docteur maintenant inhabitée et tombant en ruines, des souvenirs malsains et peu plaisant s'initient dans ton esprit, dans ton coeur, si bien qu'il t'es impossible de regarder cette maison ne serait-ce qu'un instant de plus. Qu'est-elle devenue après son départ si précipité ? Où est-elle allée ? Quelle est sa vie maintenant ? Tant de questions se bousculent dans ton esprit, si bien que tu vois obligé de fuir loin de cet endroit qui te rappel que bien trop tous ces moments passés avec elle, se contentant de vivre comme deux adolescent normaux et amoureux l'un de l'autre. Des larmes de mélancolie tombent sur ton uniforme, laissant au passage de grosses éclaboussures sur tes joues d'homme, forgée par le temps et par les cicatrices qui tu ne comptes plus. Il faut que tu t'échappes de cet endroit, de cette vision qui te bouffe le cerveau en te tuant à petit feu. Tes jambes se mettent à courir d'elles-mêmes, tu bouscule quelques personnes sans même t'excuser ou te retourner, tu ne sais pas où aller, où fuir dans de telles circonstances. Les bruits s'accentuent dans ta tête, si bien que tu serait même prêt à te déchirer les tympans pour les chasser, les larmes ont cessées de couler, faisant maintenant place à la colère de devoir supporter ce monde qui ne fait que te pousser toujours plus. Tu voudrais pouvoir enfoncer ton poing dans la tête de quelqu'un, te battre de toutes tes forces contre les gens qui menacent ton métier, contre les gens qui agissent mal envers toi. Mais qui sont ces gens Karel ? Sont-ils vraiment méchant ? Comment sais-tu qu'ils sont contre toi ? Et ces voix dans ta tête qui, comme moi, ne veulent pas se taire. Cherche Karel, cherche un endroit pour laisser exploser ta colère. Tu heurtes de nouveau quelqu'un, son visage te semble familier, si bien que tu n'oses pas frapper sans savoir. Tes nerfs se relâchent peu à peu à mesure que ton cerveau analyse les traits de ce visage que tu sembles connaître. « Toi. » Les larmes ont complétement cessés, tu essayes de reprendre ton calme habituel, celui qui te désignes comme fou. « Que fait-tu ici ? » Le visage féminin te heurte de plein fouet, tu sais qui c'est, n'est-ce pas Karel ?
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| | | Pepper-Swann Heavensbee △ correspondances : 569 △ points : 25 △ multicomptes : alexiane, hunter (leevy) △ à Panem depuis le : 03/10/2011 △ humeur : go fuck yourself △ âge du personnage : trente ans △ occupation : ancienne mentor, reconvertie en fugitive
| Sujet: Re: nothing really matters. (pepper.) Lun 2 Jan - 19:38 | |
| À peine avais-je franchi la frontière du district treize, que mes supérieurs exigeaient déjà mon retour sur le terrain. J'avais passé quelques jours au Capitole afin d'honorer mes obligations de gagnante, et cela n'avait pas été une partie de plaisir, comme à chaque séjour dans notre Capitale. Les larbins de Snow m'avaient reproché d'être bien trop peu présente au Capitole, et ce n'était ''pas normal'' que je passe plus de temps à vagabonder dans les districts. Pensant que des soupçons pesaient sur ma réelle activité, j'avais simplement déclaré que j'exhibais les richesses du Capitole aux yeux des habitants des districts moins aisés. Cette réponse sembla satisfaire les bras droits de Snow, bien que je n'étais moi-même pas rassurée. J'aurais apprécié pouvoir rester quelques jours dans les souterrains du treize, mais je devais avouer que la mission tombait à pic pour sauver ma couverture aux yeux de nos dirigeants. La mission, si l'on pouvait appeler cela ainsi, était très simple, je ne risquais absolument rien. Mais le lieu où je devais me rendre était parfait pour ma ... ''mission'' personnelle. Le district deux. Aimé du Capitole et proche de celui-ci, cela m'offrirait une couverture pour les sbires de Snow. N'ayant aucune envie de passer une minute de plus dans notre Capitale, ce district ferait parfaitement l'affaire. Si je m'y montrais, sourire aux lèvres et bavardant avec les habitants, je serais plus ''Capitoliste'' que jamais. Le district treize avait connu une arrivée massive de nouveaux rebelles ayant faits des jours, voir des semaines, de route afin de nous rejoindre. Ils étaient en sale état. Ce n'était pas cela l'important. L'important était que cette arrivée massive de rebelles signifiait que le bouche à oreille fonctionnait. D'autres se joindraient probablement à notre cause. Si de simples habitants avaient pu découvrir l'existence de la rébellion, le Capitole était forcément au courant. Et le nombre de Pacificateurs devait exploser. Le treize devait savoir. Nous devions savoir à quoi nous attendre et combien de Pacificateurs avaient commencé leur formation. Et par la même occasion, si je parvenais à passer par la réserve afin de renflouer nos stocks de vêtements pour nos nouveaux arrivants, ce ne serait pas plus mal.
Je m'étais donc rendue seule au district deux. Qui se méfierait de moi ? J'étais qu'une simple gagnante, sympathique et aimable aux yeux des pro-Capitole, qui venait quelques jours dans un district riche. Pour une fois, je n'étais pas accompagné de Marvel. Il devait probablement être dans un couloir du treize, complètement bourré. Pour une fois que j'avais besoin de lui (notre ''couple'' aurait encore gagné en crédibilité s'il s'était affiché à mes côtés), il fallait que je me lâche. De toute évidence, c'était une habitude pour lui. J'avais l'impression d'être sa mère, à toujours tenter de le raisonner. Soit, vois le bon côté de la chose, Pepper, tu n'as pas à te préoccuper du fait qu'il soit trop ivre et qu'il risque de faire tomber à plat la couverture sur laquelle nous travaillions depuis trois ans. J'avais commencé par me rendre discrètement aux alentours de La Noix, lieu où se déroulait la formation de Pacificateurs. Cependant, tout le monde semblait être aux entraînements. J'avais attendu une bonne heure, espérant voir la moindre frimousse sortir de cette fameuse montagne. Rien. Bon, tant pis, ce serait pour plus tard. Autant me rendre utile et me diriger vers la fameuse réserve. Cependant, je m'y rendis en traînant des pieds, afin de laisser le temps à mon esprit de trouver une excuse, ou plutôt un prétexte. Et oui, car mes achats ne passeraient pas inaperçu. Une gagnante qui a besoin d'autant de vêtements basiques et peu extravagant ? Il y a quelque chose de louche derrière tout cela. Je cogitais tout en marchant, trouvant des idées toutes plus minables les unes que les autres. ''C'est pour me fondre dans la masse'' - non pas assez logique pour une gagnante. ''C'est pour une soirée déguisée'' - ha, ha, comme si j'avais besoin d'un stock aussi imposant pour une soirée costumée. ''Je vous donne quelques pièces et ça reste entre nous ?'' Hum, ça pourrait marcher, sauf si ...
Je fus coupée nette dans mes pensées par un corps dur venant s'écraser contre moi. Bordel, mine de rien ça fait un mal de chien d'heurter ainsi quelqu'un. « Bon sang ! Vous ne pouvez pas regarder où ... » Sans m'en rendre compte, ma voix était montée d'une octave tandis que j'engueulais presque cette personne qui m'avait malheureusement heurté. Cependant, je n'avais pas terminé ma phrase dès que j'eus relevé la tête face à mon interlocuteur. Je le reconnus immédiatement. « Hum, c'est pas si grave, hein. » dis-je d'une voix plus douce, plus pour moi-même que pour lui. Karel. « Toi. » Je le fixe en silence durant quelques instants. Bien que je sache parfaitement qu'il est de loin l'un des Pacificateurs les plus humains de Panem, je n'ai jamais réussi à être pleinement sereine à ses côtés. Peut-être était-ce le simple fait de connaître sa schizophrénie. « Que fait-tu ici ? » Ses paroles me ramènent dans la réalité et je prends le temps de l'observer plus attentivement. Il n'a pas l'air bien. Essoufflé et les yeux rougis, je me ferais presque du souci pour lui. Non, en réalité je m'en fais, du souci. « Tu vas bien, Karel ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Je marquai une courte pause, réfléchissant quelle réponse je pourrais lui donner. « Je viens faire quelques achats. Rien d'important. Et toi ? Qu'est-ce qui t'amène au district deux ? Tu as des obligations à remplir ? » Chaque rencontre est bonne à prendre pour obtenir le moindre renseignement, surtout avec Karel. Je n'arrivais pas encore à cerner ce garçon. Mais dès l'instant où j'en avais appris plus sur lui, j'étais persuadée d'une chose : il nous le fallait de notre côté. Il ferait un parfait rebelle, notamment grâce à son entraînement de Pacificateur et ses potentiels contacts. Ce garçon était important et précieux pour la cause rebelle. |
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| Sujet: Re: nothing really matters. (pepper.) Mar 3 Jan - 14:37 | |
| Tu as cette impression de ne plus être vivant, d'avoir outrepasser les frontières du réel, d'être plongé dans un réalité qui n'est pas la tienne, qui ne sera jamais la tienne puisque tu ne veux pas qu'elle existe. Regarde-là dans les yeux Karel, ne sens-tu pas à quel point cela fait mal de se sentir aussi nu devant une telle personne ? Tu n'aurai jamais du venir ici, ils te l'avaient pourtant répété que tu risquait plus que ta santé mal en remettant les pieds dans cet endroit, ils s'était tous moqués de toi parce que tu n'avais pas réussi à dire non, parce que les ordres restent les ordres, peu importe de qui ils viennent. Tu fera toujours tout ce qu'on dit parce que c'est pour ça que tu es là, que tu poses les pieds sur cette terre froide où les vieux fantômes de ton enfance se précipitent sur toi pour te mettre à terre. Tu n'as pas envie d'être là, encore moins de devoir faire face à cette femme que tu viens malencontreusement de bousculer, tu cherches un moyen de t'enfuir, une porte de secours qui pourrait t'aider à mettre fin à ce cauchemar, mais tu sais bien que tout ça n'est que pûre fantaisie, tu vas devoir faire face Karel, faire face à ses démons, à ses gens qui comme Pepper-Swann Heavensbee, cherche à tirer le meilleur de toi-même sans en demander la permission. « Bon sang ! Vous ne pouvez pas regarder où ...» Tu voudrais profiter de ce moment pour t'enfuir et te pieds se mettent d'eux-même à avancer en adéquation à tes pensées, prend la fuite avant que cela ne se retourne contre toi et que tu ne puisses plus faire marche arrière. Quel idiot à-tu fait en lui adressant la parole, tu aurait du prétexter ne pas être celui qu'elle croit et prendre la poudre d'escampette. « Hum, c'est pas si grave, hein. » L'on refuse que tu bouges Karel, moi et les autres dans ta tête, on te force à rester ici, à faire face, tu n'en sortira que plus grand si tu apprends à regarder les gens dans les yeux plutôt que de les fuir comme un lâche.
« Tu vas bien, Karel ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Tu essuie le reste de tes larmes avec les manches de ton uniforme, conscient que cela causerait ta perte si on osait raconter à tes supérieurs que tu pleures en public, toi, un pacificateur, tu n'as pas le droit de pleurer Karel, tu m'entends ? Tu n'as pas le droit. « Il ne faut pas que je te parle. » Tu te renfermes un peu plus mais tes pieds refuses toujours de reprendre la route, sans doute parce que nous sommes là, dans ta tête, te forçant à affronter ton destin comme un homme et non comme un simple enfant. « Tu ne m'attires que des ennuis, je n'ai pas envie d'être ennuyé. » Tu sais ce qu'elle compte faire de toi, n'est-ce pas Karel ? Tes yeux se portent une fois de plus sur la jeune femme que tu ne connais que trop, tu essayes de faire bonne figure, de te comporter comme un être humain et non comme le fou que tout le monde voit en toi. Mais c'est tellement dur, de faire taire ses voix dans ta tête que tu es obligé de frotter tes tempes très fortement entre tes doigts, comme pour une mauvaise migraine. Des tremblements s'emparent de tes mains, de tes doigts, tu n'oses plus faire un geste sans que celui-ci ne soit interpréter que comme de la faiblesse. C'est gens, ceux qui racontes toutes sortes de choses mauvaises sur toi, tu peux encore les entendre de là où tu es, si bien que tu as cette folle envie de partir, même si cela signifierait fuir un combat que tu n'as même pas pris la peine de jouer. « Je viens faire quelques achats. Rien d'important. Et toi ? Qu'est-ce qui t'amène au district deux ? Tu as des obligations à remplir ? »
Tu sers fort tes doigts entre mains, on dirait que tu veux les casses, que tu veux te faire souffrir, tout plutôt que d'avoir à parler avec Pepper. Pourquoi ? Tu ne te souviens pas pourquoi Karel ? C'est elle qui veux t'attirer de l'autre côté, celui de ces rebelles dont tu ignores la cause, les agissement et la volonté. Tu attrapes la jeune femme par le bras, l'entraînant dans un endroit où personne ne pourra vous entendre, ni les gens, ni les fantômes de ton passé qui tu suives à la trace. « Je ne peux pas te parler …. à .. chaque fois je me … » Ça n'est pas très adulte sa Karel, tu bafouilles encore du haut de tes vingt-cinq ans ? Allons reprend toi un peu avant qu'elle ne se mette à rire de nous, une aussi jolie femme ne peux pas rire de nous Karel. « Je suis ici avec ma troupe. On surveille les gens. » Tes yeux se ferment tout seul face à ta bêtise, tu ne veux pas non plus lui dévoiler quels sont les plans des pacificateurs tant que nous y sommes ? Réfléchit un peu Karel. « Tu … Je ne suis pas censé te dire ça ! » Tu t'emportes de toi-même, tapant inutilement du poing dans le béton du mur qui se trouve devant toi. La frustration qui sommeil à l'intérieur se réveil d'un seul coup et tu sais déjà que tu en as trop dit, que tout ça finira par se retourner contre toi quand tu supérieurs l'apprendrons. À croire que les coups de fouets ne te gêne plus, ton corps en est déjà immunisé, comme toutes les autres blessures que tu t'infliges toi-même pour que nous sortions de ta tête. Tu te souviens du jour où tu as enfoncé un clou dans ton cuir chevelu afin de nous forcer à partir ? C'est ainsi que tu es Karel, tu ne fait pas la différence entre les gentils et les méchants, alors comment savoir que Pepper n'est pas de ton côté, du bon côté ? « Que veux-tu de moi Pepper ? Que veux-tu ? » Ton visage s'approche du sien, si bien que tu pourrai déterminer avec certitude le nombre de couleurs différentes qu'il y a dans ses yeux, des larmes de frustration emplissent tes yeux mais tu les dénigre, comme toutes les autres, il faut que tu sois fort Karel, ne te comporte pas comme un enfant.
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| | | Pepper-Swann Heavensbee △ correspondances : 569 △ points : 25 △ multicomptes : alexiane, hunter (leevy) △ à Panem depuis le : 03/10/2011 △ humeur : go fuck yourself △ âge du personnage : trente ans △ occupation : ancienne mentor, reconvertie en fugitive
| Sujet: Re: nothing really matters. (pepper.) Mer 4 Jan - 18:12 | |
| Je ne comptais pas m'éterniser dans le district deux. Dès que ma présence serait suffisamment remarquée et ma mission accomplie, je filerais le plus rapidement possible. C'était sans compter sur cette rencontre. Les Pacificateurs se déplacent constamment, il est extrêmement dur de mettre la main sur ces derniers. En temps normal, je n'en n'aurais rien à faire, les Pacificateurs n'étant vraiment pas les personnes que j'apprécie le plus. Mais Karel est différent. Bien plus différent que n'importe quel autre gardien de Panem. Violent peut-être, mais pas dans la simple optique de s'amuser. Pas simplement pour être cruel. Et rien que pour ça, il est l'un des Pacificateurs que j'apprécie, peut-être même le seul. Mes supérieurs m'avaient bien fait comprendre que les projets que j'avais pour le jeune homme étaient stupides. J'avais prétexté avoir abandonné, alors qu'il n'en était rien. Je ne pouvais échouer. J'étais et je suis toujours convaincue d'une chose, Karel serait un élément capital de la rébellion. Et je n'abandonnerais pas tant qu'il ne se débarrasserait de cet uniforme afin de nous rejoindre. Karel est perturbé mentalement, soit, il n'en reste pas moins un jeune fort et entraîné à combattre. Exactement ce dont on a besoin dans la rébellion. Encore plus en sachant qu'il pourrait nous éclairer sur les plans des Pacificateurs, sur leurs comportements, sur leurs ressources.
Je m'étais rapidement excusée après avoir reconnu son visage. J'ai beau apprécié le jeune homme, je reste constamment sur mes gardes. Ayant été parfois en contact avec ces personnes fragiles mentalement, je ne savais jamais ce qu'il se passait de leurs têtes. Et je préférais éviter de provoquer tout énervement. Durant mes ''excuses'' ma voix était redescendue, devenant ainsi plus douce. C'est ainsi que j'agis avec Karel. Un enfant dans un corps d'adulte, avec des voix qui dictaient sa conduite. Je n'étais pas douée pour gérer cela. Je me contentais donc de lui parler sans risque de l'énerver, même si cela ne fonctionnait pas toujours. L'essentiel étant que, finalement, il comprenne les projets que j'avais pour lui. Je m'étais attardée plus longtemps sur le visage du jeune homme. Mal. Il va mal, à en croire les dernières larmes qu'il essuye à l'aide de sa manche. « Il ne faut pas que je te parle. » avais-je eu pour seule réponse après m'être inquiétée. Je hausse les épaules avec un léger soupir. Qu'est-ce qui pouvait le mettre dans un état pareil ? Je ne le saurais pas. Du moins, pas venant de lui. « Tu ne m'attires que des ennuis, je n'ai pas envie d'être ennuyé. » Mon estomac se noue à cette annonce. Quels genres d'ennuis lui avais-je attiré ? Pitié, rien de trop grave. Je ne peux pas supporter l'idée d'imaginer Karel face à ses collègues, à cause de moi. Je chasse ses images de mon esprit en reportant mon attention sur le jeune homme, qui s'était mis à trembler. Je ne savais pas comment réagir. « Quels genres d'ennuis ? » demandai-je finalement, bien trop curieuse. Et j'espérais que cette fois, il me donne une réponse. Qui me convienne, ce serait encore mieux.
Je sors enfin de mes pensées, et je reviens à la réalité. Karel tremble, s'agite bizarrement. Sans m'en rendre compte, je ne parviens plus à être détendue. Je n'ai pas peur, je suis juste ... inquiète. Le jeune homme me décroche un sursaut quand il m'attrape par le bras. Il ne s'en rend peut-être pas compte, mais il est doté d'une sacrée force. Pendant un court instant, fermant les yeux, j'imaginais même qu'il me ferait du mal. En rouvrant mes paupières, je remarque simplement que le décor a changé. On s'est éloigné de la foule, là où personne ne pourrait nous entendre. « Je ne peux pas te parler .... à .. chaque fois je me ... » Je suis curieuse de connaître la suite de sa phrase, mais elle ne semble pas venir. À chaque fois tu te quoi Karel ? Je meurs d'envie de savoir. Mais je me retiens. Je me retiens, lui ayant suffisamment posé de questions. « Je suis ici avec ma troupe. On surveille les gens. » Pourquoi ? Une nouvelle fois, je suis curieuse d'en savoir plus, et je dois même me mordiller la lèvre pour ne pas que les mots franchissent ma bouche. De toute manière, il ne me répondrait probablement pas. « Tu ... Je ne suis pas censé te dire ça ! » Il a raison. Mais ce n'est pas comme s'il m'avait révélé des informations importantes. Désormais, je sais simplement que quelques Pacificateurs surveillent le district deux. Probablement à la recherche de potentiels rebelles, mais je ne peux rien assurer. Je sursaute une nouvelle fois quand son poing vient s'abattre contre le mur à mes côtés. C'est mes questions qui le mettent dans un état pareil. « Calme-toi, Karel. Je ne dirais rien. Personne ne saura que tu m'as confié ça. Tu n'auras pas d'ennuis, je te le promets. Calme-toi, s'il te plait. » C'était vrai. Je ne dirais rien. De toute évidence, ces informations ne représentaient rien pour nous. Et bien même que ce soit le cas, je ... je ne voulais pas attirer l'attention sur Karel. Sans réaliser, je tenais dans ma main son poing, le même qui était venu s'abattre contre le béton quelques secondes plus tôt. C'était comme... pour m'assurer qu'il ne recommence pas. Je lâche ce dernier, ne sachant pas comment Karel pourrait réagir face à ce geste. « Que veux-tu de moi Pepper ? Que veux-tu ? » J'esquisse un sourire, avant de le regarder dans les yeux. « Tu le sais très bien. » Je marque une courte pause, m'assurant que personne ne soit dans le coin, avant de regarder à nouveaux les yeux bleus glacés de Karel. « Tu comptes porter l'uniforme de Pacificateurs toute ta vie, Karel ? Te faire traiter ainsi par tes collègues jusqu'à ta mort ? Tu vaux beaucoup plus que ça. Il faut que tu ouvres les yeux. » Entrant dans le vif du sujet rapidement, je croise les bras en attendant une quelconque réaction de la part du jeune homme, espérant simplement qu'il ne se détruise pas une nouvelle fois la main. |
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| Sujet: Re: nothing really matters. (pepper.) Sam 7 Jan - 20:39 | |
| Tu es si apeuré que l'on peut entendre ton cœur battre bien plus loin que les frontières du district, tu as sans doute réveillé une dizaine de personne avec ce cœur qui bat trop fort pour toi, tout le monde doit se retourner sur leur passage en te voyant ainsi, avec cette mine déconfite qui ferait peur à n'importe qui. Regarder Mlle Heavensbee, à t-elle l'air apeurée ? Je ne pense pas non, et tu ferait bien de suivre son modèle si tu ne veux pas t'attirer des ennuis Karel, car tout ça reviendra sans doute aux oreilles de tes supérieurs, et si ils apprennent que tu as eut peur, alors tu sais très bien ce qu'il va se passer pour toi, ça sera l'humiliation face à tous les autres pacificateurs, veux-tu vraiment de ça ? Reprend toi, c'est bien, garde ta posture droite et ne baisse jamais les épaules comme si tu portait le poids du monde. Pepper te regarde comme si tu était un animal de foire, un animal blessé et peureux qu'elle se sens le besoin de secourir parce qu'elle pense que tu n'es pas capable de t'aider toi-même, quelle ignorante, ne te laisse pas avoir par son jeu de passe-passe avec tes sentiments, soit plus fort que ça. « Quels genres d'ennuis ? » tu poses ton regard sur elle, un regard empli de colère que tu n'arrives à cacher correctement parce que tu n'es qu'un enfant incapable de résister à quiconque se montrant amicale envers toi, remet toi, elle n'est pas là pour te sauver la mise mais t'embarquer avec elle, et si tu la suit, si tu t'en vas avec elle tu sais ce qu'il va se passer, elle t'abandonnera comme toutes les autres. « Des ennuis qui ne regardent que moi. » Ton ton est plus direct, plus franc et tu commences à comprendre le mécanisme de ce petit jeu que l'on tente toujours de jouer avec toi à cause de ta maladie, le jeu de la compréhension, de l'écoute, ne te laisse pas avoir.
Tu lui attrapes le bras et pendant un instant tu arrives à sentir la peur qui la paralyse de la tête aux pieds, cette peur c'est toi qui l'a déclenché en elle et même si un sentiment de culpabilité t'envahis juste après l'avoir lâché tu sais que c'était ce qu'il fallait faire, tu en as même tiré du plaisir, c'est bien Karel. La colère monte de plus en plus en toi, tu n'arrives à la gérer, elle est bien trop forte pour ton petit esprit étriqué, alors il te faut la montrer à tout le monde cette colère, pour qu'ils comprennent que n'es pas juste un enfant ayant besoin d'aide. Ton poing viens s'écraser dans un bruit sourd sur le béton couvrant le mur en face de toi, cet acte inutile t'arrache un sursaut de douleur qui ne reste pas longtemps, après tout cela fait bien longtemps que tu es habitué à la douleur , elle est devenue ton ami, un peu comme animal craintif que tu aurait réussi à dresser, si bien que tu es maintenant totalement hermétique à ce genre de douleur, ton père t'as bien élevé Karel. « Calme-toi, Karel. Je ne dirais rien. Personne ne saura que tu m'as confié ça. Tu n'auras pas d'ennuis, je te le promets. Calme-toi, s'il te plait. » Tu ne remarques pas de suite que la jeune femme à saisi ton poing dans sa main à elle et qu'elle te maintient comme si elle s'inquiétait réellement de ton état. Elle ferait tout pour t'emmener avec elle, tu me crois n'est-ce pas Karel ? Tu sais que je dis la vérité, après je suis toi et tu es moi. Pepper te lâche la main et tu la laisse retomber mollement contre ton flanc, tu n'as plus envie de taper dans des objets et pour rien au monde tu ne taperai sur une femme, même si l'envie t'as en à pris plusieurs fois tu sais que ta jeune sœur n'accepterais jamais de te savoir ainsi. « Je suis calme maintenant. Il ne faut pas que quiconque soit au courant. Je ne veux pas d'ennuis avec mon unité. … Je ne veux pas. » Tu réagis encore comme un enfant Karel, un enfant incapable de distinguer ce qui est bon pour toi, si seulement tu pouvais me laisser les commandes, je te donnerai tout ce que tu mérites.
Tu reprends pieds quelques peu, essayant de te montrer droit devant Pepper, afin qu'elle ne distingue par ce qu'il se passe dans ta tête et toutes ces inquiétudes qui te traversent. Tu peux entendre tous les bruits étranger à votre conversation, si bien que tu distingue dans la brume des bruits la voix de ton capitaine qui s'approche de vous, tu voudrais pouvoir prévenir la jeune femme mais celle-ci te sort des tes pensées après que tu lui ai demandé ce qu'elle voulait de toi. N'est-ce pas évident Karel ? Tu n'es qu'un imbécile, il te suffit de réfléchir pour savoir ce qu'elle veut de toi, ça n'est pas sir dur que ça. « Tu le sais très bien. » Tu la fixes directement dans les yeux, avec ce regard de chien battu qui te vas si bien, incapable de comprendre les sous-entendus de la jeune femme, impatient de découvrir la suite de son discours. « Tu comptes porter l'uniforme de Pacificateurs toute ta vie, Karel ? Te faire traiter ainsi par tes collègues jusqu'à ta mort ? Tu vaux beaucoup plus que ça. Il faut que tu ouvres les yeux. » La jeune femme croise les bras sur sa poitrine et les tiens restent ballant au côté de tes flancs, incapable de bouger, d'émettre le moindre son, de ressentir la moindre chose. Tu voudrais pouvoir lui répondre et ta bouche commence même à bouger d'elle-même, cependant les mots ne sortent pas et tu peux toujours entendre la voix de ton supérieur qui se rapproche de vous, si bien que tu te retournes vers lui à la minute même où il apparaît devant vous, laissant Pepper en suspens. « Vanderüut, vous ne m'aviez pas dit que vous connaissiez d'aussi belles créatures. » Il à le sourire d'un requin, un requin qui te terrifie car c'est lui qui t'infliges ces horribles humiliations quand tu n'as pas fait ton travail correctement. Tu te postes au garde à vue devant lui, droit comme un piquet prêt à se faire trancher à coups de hâche. « Je viens juste de la rencontre mon capitaine. » Tu sais que tu ne dois pas mentir Karel, tu n'as pas le droit d'agir ainsi, surtout envers cet homme qui se comporte comme un bourreau avec toi, il découvrira tout de suite qui à tu as menti. « J'espère qu'il ne vous importune pas mademoiselle, il est quelques fois très stupide ce petit, comme un enfant immature et abruti, mais il ne faut pas lui en vouloir, tout ça c'est à cause des voix dans sa petite tête. »
Les paroles qu'il vient de prononcer te heurte en plein cœur, la colère recommence à monter en toi et tu souhaites le voir souffrir sous tes coups, tu voudrais pouvoir le frapper avec ta colère au bout de tes poings, lui arracher cette langue qui promulgue tant de paroles que tu hais. Il est une chance que la capitaine fût appelé à ce moment là et qu'il parti, sans quoi tu n'aurai pas retenir la colère de s'exprimer et quelqu'un aurait beaucoup regretté ton geste. Tu te retournes vers la jeune femme qui n'a pas bougé, qui n'a pas fuit, avec ce sentiment qu'elle te comprend peut-être mieux que tu le ne penses. « C'est le seul métier que je connaisse, celui que mon père voulait que je fasse. » Tu frottes de nouveau tes temps avec tes doigts pour essayer d'effacer ces petites voix qui, comme moi, essaye de mener sur un chemin différent. « Je suis désolé de m'être mal comporté avec vous mais je n'ai rien le droit de vous dire. » Tu essayes de te comporter comme un individu normal, un adulte capable de commencer et d'argumenter une discussion, pas comme cet enfant craintif que tu es à chaque fois. « Des fois je suis blessé par ce qu'ils disent de moi mais, eux, ils ne vont pas m'abandonner comme tous les autres. » Tout le monde t'abandonnera Karel, c'est comme ça, tu n'est pas fait pour les relations, tu ne sera jamais fait pour personne. |
| | | Pepper-Swann Heavensbee △ correspondances : 569 △ points : 25 △ multicomptes : alexiane, hunter (leevy) △ à Panem depuis le : 03/10/2011 △ humeur : go fuck yourself △ âge du personnage : trente ans △ occupation : ancienne mentor, reconvertie en fugitive
| Sujet: Re: nothing really matters. (pepper.) Dim 15 Jan - 21:57 | |
| Qu’importe le temps que ça prendrait, que ce soit des semaines, des mois ou même des années. Je ne peux pas abandonner. Il est hors de question que mes efforts ne servent à rien. Et il est hors de question qu’un élément tel que Karel me file entre les doigts. Oh non. Lorsque la Rébellion serait officiellement mise en marche, je ne veux pas l’avoir dans l’autre camp. Car il représenterait une véritable menace. Il obéit à ses supérieurs, ce que je peux comprendre, mais dieu sait quels seraient les ordres donnés par ces derniers. Des ennuis. Voilà ce qu’il avait dès qu’il parlait avec moi. Pourtant ses ennuis ne devaient pas venir du fait qu’il m’adresse la parole, mais plutôt du contenu de nos conversations. Personne ne pouvait me soupçonner, après tout. J’avais parfois risqué bien plus gros et aucuns soupçons ne pesaient sur ma personne. Ce n’est pas maintenant que cela allait commencer. Dès que ma question franchit mes lèvres, je croise son regard aussi froid qu’empli de colère. Outch, j’aurai pas dû. Mais il est trop tard et désormais j’attends une réponse, celle qui saura me convaincre. « Des ennuis qui ne regardent que moi. » Sa voix brise le silence, mais elle a changé et je sais qu’il est inutile de tenter une négociation ou d’en savoir plus. Encore une fois, j’espère simplement que cela ne soit pas trop grave. Si Karel me voulait du mal, il aurait déjà eu l’occasion de s’exécuter. Nous n’étions pas à notre première rencontre et encore moins à notre première conversation sur le sujet délicat qu’est les rebelles. Je devais le savoir, pourtant, il est donc stupide de sursauter dès qu’il saisit mon bras. Tout comme il est stupide d’imaginer lui parler de mes projets en vue de tous, bravo Pepper, tu n’as pas réfléchi, heureusement que Karel s’est montré plus intelligent. Il ne parvient pas à retenir ses paroles et m'en dit trop, ce qui a pour conséquence de l'énerver assez ... rapidement et violemment. Un nouveau sursaut de me part lorsque j'entends le bruit du poing s'abattant contre le mur. Je déteste que quelqu'un s'inflige cela à lui-même. Saisir son poing fraîchement écrasé contre le mur pour m'assurer qu'il ne recommence pas n'était pas l'idée du siècle. Les personnes fragiles mentalement, comme le district treize en récupère tant depuis quelques semaines, réagissent de façon toujours différente. Et n'étant pas psychologue, je ne peux pas prévoir la réaction qu'aurait eue Karel. Voilà pourquoi ma main lâche rapidement la sienne. Il semble plus calme, et c'est déjà plus agréable de ne pas apercevoir son regard fou. « Je suis calme maintenant. Il ne faut pas que quiconque soit au courant. Je ne veux pas d'ennuis avec mon unité. ... Je ne veux pas. » Il n'en aurait pas. Il a donc si peu confiance en moi pour exprimer une nouvelle fois son désir de ne pas avoir d'ennuis ? Si l'interlocuteur en question s'était avéré être un salopard de Pacificateurs comme Snow sait si bien en créer, je n'aurai pas hésité une seule seconde à faire part de ses quelques informations au treize. Elles peuvent paraître futiles, mais savoir que des Pacificateurs effectuent des surveillances est une annonce des plus précieuses pour nous. « Tu n'en auras pas. Crois-moi, s'il te plait. » Bon, même s'il ne semble avoir strictement aucune confiance en moi, ou alors il la cache bien, je peux m'estimer heureuse qu'il ne goûte pas une nouvelle fois au mur. Tant mieux pour sa main, et rassurant pour moi.
Il était inutile de tourner autour du sujet plus longtemps. Il peut être appelé à tout moment par un supérieur, ou simplement disparaitre parce que les voix dans sa tête se font plus insistantes. Je ne dois pas perdre la moindre minute, j’en suis bien consciente. Autant rentrer dans le vif du sujet plus longtemps, quitte à avoir l'air agressive et impatiente. Je scrute ses lèvres à la recherche du moindre mouvement signifiait qu'il va réponse à mes interrogations. Et justement, c'est à ce moment qu'un homme plus âgé fait son apparition. C'est lorsque Karel se retourne et me laisse sur ma faim que j'aperçois qu'il y a quelque chose, ou plutôt quelqu'un, qui est apparu. J'avais relâché mes gardes, c'était stupide. Je ne m'attendais pas à être coupée dans mon élan. « Vanderüut, vous ne m'aviez pas dit que vous connaissiez d'aussi belles créatures. » J'aperçois la tête de l'homme au-dessus de l'épaule de Karel, qui est toujours planté dos à moi. Sa remarque me décroche un bref sourire. Même venant d'un Pacificateur, un compliment est toujours agréable à entendre. On vient donc ''juste de se rencontrer'' selon Karel. Soit. Je ne dois pas me mêler ses affaires et je me contente d'approuver d'un hochement de tête sous le regard sceptique du supérieur. « J'espère qu'il ne vous importune pas mademoiselle, il est quelques fois très stupide ce petit, comme un enfant immature et abruti, mais il ne faut pas lui en vouloir, tout ça c'est à cause des voix dans sa petite tête. » Je ne peux m'empêcher de soupirer. Je sais que je ne dois pas me mêler de ses affaires, je viens même de le penser, mais je ne peux pas rester insensible face à des paroles ainsi. M'avançant légèrement et me mettant sur la pointe des pieds, j'adresse mon plus beau sourire - et également le plus faux - à l'homme. Reste polie, Pepper-Swann, reste polie. « Sa présence est loin de me déranger, elle est même plutôt agréable. Merci de vous en soucier, mais je suis assez grande pour décider des gens que je fréquente. » dis-je d'une voix nasillarde et douce, que j'utilise principalement au Capitole. Je ne pris pas la peine de lui répondre sur ces dernières paroles. Je ne devais pas l'encourager dans ses propos, aussi ignobles. C'était donc cela que vivait au quotidien Karel ?
Son enfoiré de supérieur daigne enfin nous laisser tranquille. Je le regarde s’éloigner tandis que ma haine envers ses êtres qui se croient supérieurs augmente à nouveau. Dès que je l’aperçois suffisamment loin, je soupire en murmurant, dans le dos du jeune homme : « Désolée. Ce n’était pas mes affaires. » C’est vrai. Je ne devais pas m’en mêler. On ne se refait pas. Karel finit par se retourner et semble enfin prêt à me donner les réponses que j’attendais. « C'est le seul métier que je connaisse, celui que mon père voulait que je fasse. » Il parle au passé. Je suppose que son père est probablement mort. Et bien même qu’il ne le soit pas, il ne devrait plus avoir autorité sur son fils. Infliger ce métier à un gamin me dégoûte. Cela revient à couper son gosse du monde. Les Pacificateurs sont méprisés, du moins intérieurement. Mais Karel vient du district deux. Le district des Pacificateurs, là où le flambeau se passe de père en fils. « Ce n’est pas ce que tu as envie de faire, pourtant, pas vrai ? Qu’est-ce que tu voulais faire comme métier ? » Je demande par curiosité, mais également pour gagner sa confiance. Qu’il sache que je ne suis pas là seulement pour l’attirer du côté des rebelles. Qu’il n’est pas simplement une mission à mes yeux. Il se touche à nouveau les tempes, un geste qu’il a déjà effectué auparavant. « Je suis désolé de m'être mal comporté avec vous mais je n'ai rien le droit de vous dire. » Et voilà qu’il se met à me tutoyer. Je n’arriverais jamais à le cerner, c’est une évidence. « Je comprends, je comprends. » En réalité, j’avais presque oublié qu’il avait mentionné une mission de surveillance. Au final, cela m'importe bien peu. « Des fois je suis blessé par ce qu'ils disent de moi mais, eux, ils ne vont pas m'abandonner comme tous les autres. » C'est donc cela qui le retient. C'est pour cette raison qu'il refuse de quitter le rang des Pacificateurs. La peur d'être abandonnée. Je peux comprendre. À un moment de nos vies, nous sommes tous confrontés à cette peur. Et dans le cas de Karel, c'est une peur encore plus forte. « Je ne t'abandonnerais pas, Karel. Jamais. Et si tu acceptes de me suivre, tu verras que je ne serais pas la seule dans ce cas-là. » Ma réponse est la plus sincère que je puisse lui donner. Il peut compter sur moi. Je suis bien consciente que c'est ... hors de nature que je me retrouve ainsi proche d'un Pacificateur, mais Karel est complètement différent. Bien qu'au départ j'aurai imaginé lui dire ceci par simple prétexte afin de le convaincre de rejoindre nos rangs, ce n'est plus le cas. Je me suis réellement attachée à lui. Surprenant, pas vrai ? « Tu n'es pas à ta place chez les Pacificateurs ! Tu n'as jamais eu envie d'être tranquille ? Que les remarques qui te blessent constamment cessent ? On ne te jugera pas chez les rebelles. On a besoin de gens comme toi. Tu serais quelqu'un de précieux à nos yeux. On ne t'abandonnera pas. Je ne laisserai pas cela arriver. » Je chuchote presque. Sachant que son supérieur n'avait pas hésité à nous importuner et se trouvait peut-être encore dans le coin, je dois être le plus discrète possible. Et il semble que certains Pacificateurs soient dotés d'un radar qui s'active à chaque fois que le mot rebelle est prononcé. « Qu'est-ce qui te retiens encore chez eux à part la peur d'être abandonné ? Dis-le-moi. » Il doit y avoir une autre raison. Autre que cette peur, autre que le fait que c'est le seul métier qu'il connaisse. Ce serait beaucoup plus facile autrement. Beaucoup plus simple de l'attirer de l'autre côté. Il y a probablement une autre raison, et j'ai besoin de savoir laquelle. |
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| Sujet: Re: nothing really matters. (pepper.) Jeu 26 Jan - 17:34 | |
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