Ichabod la regardait rire. Rire d'une chose qui n'était pas amusante du tout. Des deux, tu riais toute seule, comme une folle, il le pensait. Il comprenait après tout, pourquoi tu étais là. Au service des gens, c'est tout ce que tu savais faire. Lui, pouvait faire ce qu'il voulait en dehors de son métier de styliste. Pas ta personne.

'' Pas autant que toi, je suis sûre. '' lui dit-elle après qu'il lui ait demandé si elle avait bien rigolé de son petit plan d'enfantillage.

Le jeune homme apporta une main à la poche de pantalon de son smoking. Tirant sur son cigarette une fois, en regardant ta personne, et la retira de sa bouche. Il te laissait rire, attendant que tu puisses te calmer. Il releva les yeux vers le mur, qui encercler la petite cours. Comme s'ils étaient prisonnier de l'endroit. Après tout, ils étaient tous un pion du Capitole, du président même. Il ne doutait pas qu'une ou deux caméras étaient postées quelque part derrière une branche, entre deux briques, ..

« Je pense que ça va être à mon tour de rire lorsqu'ils se rendront compte que tu as esquivé la fête, alors que tu étais obligé. », te dit-il quelques minutes après, le temps que ton rire se calme un peu.

Il affichait un sourire en coin, quelques peu amuser mais surtout arrogant. Il avança vers toi, s'arrêtant pile juste en face de toi, fumant doucement sa cigarette. Qui se consommait à chaque fois qu'il la prenait dans sa bouche. Celle dont tu avais embrassé, il y a environ une demi-heure maintenant.

« Ton rôle dans la vie est d'emmerdé les gens, dis moi ? » te dit-il comme avec sérieux.

Il s'accroupit devant toi, sa cigarette à nouveau coincé entre ses lèvres. Et reprit en chuchotant assez proche de ton visage après avoir souffler la fumer de sa cigarette sans s'éloigner, pour que toi seule entende, même s'il n'y avait personne. Les caméras étaient certainement sur écoute.

« Ton dicton est "J'emmerde le Capitole. Ces fils de, et tous ceux qui vont avec" ? » Dit-il comme une interrogation.

Il ne pouvait pas comprendre, bien sûr. Au fond, il était comme les autres. Comme tout les autres. Qui se demandaient pourquoi ils avaient eut le malheur de devoir s'occuper de moi. Il ne comprenait rien. Lui, son job, c'était habillé les petits mannequins, sourire et être toujours bien fringué. Il pouvait aller là où il voulait, manger ce qu'il voulait, voir qui il voulait. Il pouvait même fumer. J'observai un instant sa cigarette avec envie. Bon sang, j'étais une gamine, oui. Une gamine qui découvrait le monde et qui s'émerveillait devant tout et n'importe quoi. J'arrêtai de rire subitement, ne perdant pas ce petit sourire amusé qui éclairait mon visage depuis qu'il était arrivé.

« Je pense que ça va être à mon tour de rire lorsqu'ils se rendront compte que tu as esquivé la fête, alors que tu étais obligé. »

Il souriait légèrement. Au fond, on pouvait voir parfaitement que mon petit '' numéro '' l'avait particulièrement agacé. Je souriais d'avantage. La fête ? Quelle fête ? Je me moquais éperdument de cette fête. Avec un peu de chance, Hulk accaparerait l'attention de toute la salle à lui tout seul et personne ne remarquerait mon absence. Il se rapprocha légèrement et s'accroupit devant moi.

« Ton rôle dans la vie est d'emmerdé les gens, dis moi ? »

Je levai les yeux au ciel et secouai la tête. Il avait l'air si sérieux en posant sa question. C'en était presque déprimant.

'' Non. Mon rôle dans la vie c'est donner l'impression aux gens que le Capitole est parfait et qu'il ne contient que des gens parfait. Car, je suis parfaite, non ? ''

Je ricanai un instant, d'un rire sans joie. Je le fixai à présent sans sourire.

« Ton dicton est "J'emmerde le Capitole. Ces fils de, et tous ceux qui vont avec" ? »

Je le toisai à présent d'un air mi-peiné, mi-dégoûté. Il ne comprenait rien. Il était con, comme tout les autres cons de ce monde de cons. Je tendais la main vers sa cigarette et m'en saisissais. Je la portai à ma bouche et tirai dessus une fois. La fumée me brûla les poumons et je me mis à tousser.
Sans rien lui dire de plus, je me levai et me détournai du banc. Le froid me donnai la chaire de poule. Je commençai à avancer dans le parc. Il fallait que je parte. Pour aller ou ? Je ne savais pas encore. Tout ce que je savais, c'est que, à un moment, des gardes allaient débarquer et me prier de regagner la soirée. Et je n'en avais vraiment pas le courage. Pas ce soir. Je voulais faire quelque chose d'interdit. Je tirai une nouvelle bouffée sur sa cigarette qui passa beaucoup mieux que la première. Je n'avais jamais fumé jusqu'à présent.

Le jeune homme se tourna releva au moment où tu te levais. S'écartant pour te laisser passer alors que tu t'éloignais. Il n'avait pas finit de s'adresser à toi. Mais dans l'histoire, il n'était pas la personne qui aillait avoir des problèmes. Lui, avait rendu sa part du contrat. Après, c'était à elle que cela allait retomber. Elle n'était pas présente à un événement dont elle était conviée. Conviée était un mot très faible, puisqu'on pouvait plutôt dire que cet événement était obligatoire pour la mannequin. Cela amuser tout de même le jeune styliste. Il rit lorsque tu toussas une première fois de la dose de nicotine que tu venais d'avaler alors que tu n'avais pas du tout l'habitude. Ichabod se tournait vers toi, alors tu lui faisais maintenant dos alors que tu avais.

- La perfection tu ne la possède. Pour l'acquérir, il faut être parfaite partout. Pas que niveau physique, barbie.

Barbie ? Ou avait-il sortit ce mot-ci ? Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas entendu ce nom de jouer. C'était même parce que cela faisait longtemps que personne n'en utilisait. A présent, il devait juste en rester que quelques centaines. Ichabod savait qu'avant qu'il naisse et que leur ancêtre acquérèrent une apocalypse, cela était très en vogue. Il ne savait même pas si elle connaissait ce mot. Mais après tout, elle dormirait moins bête qu'elle ne l'ait maintenant. Non, elle n'est pas bête. Elle est superficielle.

Les mains dans les poches de son pantalon de smoking, il se mit à marcher en te suivant. Après tout, tu n'avais pas bien loin à aller. Et il n'était pas très sûr qu'une jeune fille comme elle ne marche toute seule dans la rue. Même si nous étions au Capitole, les erreurs comme les violes et meurtres étaient toujours cachés comme une overdose ou un arrêt cardiaque par exemple. C'est en quelques enjambés qu'il te rejoignait, attrapant ton bras, il te retourna vers lui. Il te surplombait de sa hauteur, malgré que tu portes des hauts talons, le jeune homme te dépassait encore. Il baissait légèrement la tête vers toi. Continuant à te tenir pour que tu ne partes.

- Où comptes-tu aller comme ça ? Il marqua une pause. Tu vas nous provoquer des problèmes. Enfin, c'est plutôt pour toi que je dis ça.

Il te regardait, de son regard qui accrochait les gens. D'une manière intense. Son regard fut attirer par sa cigarette que tu détenais. Il porta sa main autours de la tienne, pour récupérer sa cigarette.

- Et rends-moi ça.

Quelques pas et je serai sortie de ce maudit jardin aux fleurs artificielles. J'aspirai la fumée de la cigarette avant de la souffler de nouveau dans les airs. C'était stylé, presque agréable. Sentir la nicotine s'emparer de mes poumons était quelque chose de totalement nouveau, dégrisant. Il se mit à rire lorsque je fus prise d'une quinte de toux. Cela m'agaça légèrement, mais je ne relevais pas.

« La perfection tu ne la possède. Pour l'acquérir, il faut être parfaite partout. Pas que niveau physique, barbie. » Un sourire s'étira sur mes lèvres. Tellement de paroles naïves. Au Capitole, du moment que tu avais un physique de rêve, l'intelligence ne comptait pas. Le quart de la population était entièrement refait au botox, mais peu d'entre eux dépensaient de l'argent pour se payer des '' livres '' ou encore des '' études ''. C'était des mots tabous, par chez nous.« La plus grosse partie du travail est faite, alors. » Je souriais et aspirai de nouveau la fumée, sans m'arrêter de marcher. J'entendais le bruit de ses pas qui résonnaient derrière mon dos. Allons bon, qu'est-ce qu'il voulait, le bonhomme ? Un autographe ? Je n'allai pas passer la nuit ici, surtout maintenant que la moitié des gardes devait être au courant.

Sa main agrippa mon bras et il me força à me retourner vers lui. J'arquai un sourcil inquisiteur. « Où comptes-tu aller comme ça ? Tu vas nous provoquer des problèmes. Enfin, c'est plutôt pour toi que je dis ça. ». Où est-ce que je comptais aller ? Je ne savais pas. J'allais bien trouver, ce n'était pas les endroits qui manquaient au Capitole. Un petit bar délabré. Un bâtiment désert en cour de destruction. Je ne sais pas, moi. Je me contente de rire. « Et rends-moi ça. ». Sa seconde main entourai désormais la mienne, sans doute dans l'espoir de retrouver sa cigarette. Certainement pas. Je dégageai mon bras de son emprise et me saisissais du joint avant qu'il ne me l'ait repris pour le porter à mes lèvres. « Si tu le veux, il faudra que tu vienne le chercher. ». Sans rien dire de plus, je lui soufflai la fumée dans la figure et reprenais ma route.