timéo syrius wells

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

« J’aimerais me dire que je mourrais dans un monde où la paix régnera enfin en maitre. Je mourrais dans un monde où on serait tous égaux. Sauf que ça… même un enfant de dix ans n’oserait même plus y penser. Je n’en sais vraiment rien. Je vais probablement souffrir pendant des jours et des jours avant de mourir, comme certains tributs dans les Jeux. On n’essayera même pas d’apaiser mes souffrances. Après tout, que ce soit au capitole ou au district 13, je suis à présent considéré comme un traitre. Les désagréments d’avoir un nom pareil. Faut croire que mes parents n’ont pas pensé aux conséquences de leurs actes en dénonçant tous leurs amis rebelles et en jouant les agents secrets. »

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

« Pour la liberté, mais c'est peut-être la réponse que vous entendez le plus parmi les rebelles. J'aurais pu essayer de trouver autre chose mais je ne vois rien d'autres. Mes parents sont morts depuis quelques années et même s'ils étaient toujours vivants, je crois que je n'aurais rien fait pour les sauver... Je vous aurais alors sans doute répondu ma sœur. Ma chère sœur. Malheureusement, elle est également décédée... alors la liberté. Pour que plus personne n'aie à subir la perte de leurs êtres chers. »

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

« connaissance en médecine ➺ Ma mère avait des connaissances en médecine et j'adorais la regarder soigner certains de ses amis. Je trouvais ça... fascinant. J'étais totalement fasciné par ce qu'elle réussissait à faire alors qu'elle semblait tellement... frêle. C'est donc tout naturellement que j'ai suivi cette voie-là... avant de tout quitter après la trahison de mes parents. J'ai tout de même appris pas mal de choses en ces quelques années. Assez pour sauver une vie et me considérer comme un guérisseur. agilité ➺ Mon père adorait créer de nouveaux jeux et son préféré était le parcours du combattant. En quelques minutes, je devais réussir à sauter d'obstacles en obstacles, de grimper sur certains arbres pour attraper des choses et d'autres épreuves toutes plus physiques et endurantes. C'était drôle... et fatiguant. Mais ça m'a beaucoup aidé. force ➺ Ce n'est absolument pas difficile à voir sur moi. Je suis plutôt musclé et j'ai aucun problème à soulever des montagnes. »

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

« La relation qu'entretenait mes parents avec le Capitole n'a pas sauvé ma sœur ainé, qui a malheureusement été tué lors des Jeux de la Faim. La 65e édition... aucunement entrainée, pensant être un peu plus protégée que les autres... et tuée en quelques minutes. Elle n'a même pas réussi à survivre au premier jour. Une fin tragique pour une petite fille qui avait encore tant de choses à vivre. Mes parents ont été très affectés, mais pas autant que moi. Je me souviens encore de sa mort. Comment le couteau s'est planté dans sa gorge. Comment elle est tombée alors que son ravisseur était sous le choc. Parfois, je la vois encore près de moi. Je lui parle. On me prend pour un fou. Je m'en fous. C'est ma sœur ainée. Elle n'aurait pas dû mourir ainsi. »

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

« Plutôt bien. C'est différent de ce que j'ai pu vivre dans ma vie mais c'est pas mal. Le confort n'a jamais été quelque chose d'important pour moi. Je peux vivre partout. Je peux dormir partout. Manger partout. J'avais un peu de mal au départ, mais je m'y suis fait. C'est génial. Enfin, c'est une façon de parler évidemment. Ce n'est jamais plaisant de vivre dans les sous-terrains, surtout entouré de personnes qui ne peuvent absolument pas te supporter alors qu'ils ne te connaissent pas. Mais ça ne me pose aucun problème. Je pensais que ce serait pire que ce que je m'étais imaginé... mais non. »


JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE était abondante. DU COUP, MON NOM AVAIT six chances d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE militant contre le Capitole, mais surtout infirmier ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime beaucoup ça. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT vingt-trois ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende . ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

« Waouw... » Lachai-je doucement alors que je m'approchais d'un pas furtif vers la demoiselle adossée à un arbre. Non, en effet, elle ne s'était pas ratée. Son jean était tachée de sang sur toute sa jambe droite. Elle ne bougeait plus, tentait de reprendre son calme. Lorsqu'elle ouvrit difficilement ses paupières pour poser ses prunelles sur mon visage, je pus remarquer une pointe de désespoir passer sur ses traits angélique. Elle s'attendait probablement à voir n'importe qui, mais pas au fils Wells. C'était souvent comme ça. On ne me connaissait même pas, pourtant, on réussissait à me juger au seul nom que je portais. D'une certaine manière, c'était assez comique. Plus ou moins. Sans me soucier de son expression gênée mais surtout dégoutée, je m'approchai un peu plus d'elle. Lorsque je posai doucement mon genou sur le sol, effleurant à peine son jean avec mes doigts, son visage se crispa et un mouvement de recul la fit gémir de douleur. Elle préférait continuer à souffrir plutôt que de me laisser l'aider. C'était tellement stupide ! « Ne bougez pas... Vous allez vous faire plus de mal qu'autre chose. » Soufflai-je doucement alors que je tentais une seconde approche. La demoiselle ouvrit grand les yeux un moment, probablement stupéfaite de m'entendre parler alors que généralement, je laissais plutôt les autres le faire à ma place. Elle se reprit bien vite. Aussi têtue qu'une mule, elle fronça des sourcils et secoua frénétiquement sa tête. « Ne me touche pas ! Je ne veux pas avoir affaire à toi ou n'importe qui de ta famille ! » S'exclama-t-elle en me crachant littéralement sur le visage. Mes yeux s'écarquillèrent alors qu'un rictus se dessinait sur les lèvres de cette fille. Alors là, on atteignait des sommets ! Personne ne pouvait me supporter, mais personne ne s'était déjà aventuré à me cracher dessus. Littéralement j'veux dire. Sentant la colère monter en moi, je me redressai brusquement et passai une main sur mon visage. Elle était complétement folle ! Mes poings se serrèrent alors qu'elle continuait à m'observer avec une méfiance que je ne connaissais que trop bien pour la subir un peu plus chaque jour. « Tu préfères crever alors que je te propose mon aide ? Tu ne me connais même pas ! » Hurlai-je à mon tour en luttant pour ne pas me jeter sur elle. On était passé du vouvoiement au tutoiement en un rien de temps, sans réellement m'en rendre compte. Elle était déjà assez blessée comme ça, je n'allais sans doute pas en rajouter. Même si... cela aurait au moins confirmé ce qu'elle pensait de moi. « Je... Qui me dit que tu ne vas pas plutôt aggraver mon cas ? » Demanda-t-elle sur la défensive alors qu'elle baissait doucement les yeux. Elle était tentée d'accepter mon aide. Cela se voyait. « A ta guise... j'en ai marre d'en prendre plein la figure toute la journée seulement parce que je suis un Wells. Va crever. » Répondis-je en levant les yeux au ciel, prêt à partir. Ça marchait toujours. On avait beau me détester, on préférait tenter le coup et me laisser faire que de perdre quelque chose de plus gros. C'était stupide. J'aurai pu m'en aller, la laisser dans sa situation et ne plus m'en soucier au vu de la façon dont elle me traitait... pourtant, je n'en avais pas la force. Mes parents m'avaient longtemps répété que j'étais trop gentil et que je finirais sans aucun doute par me faire bouffer... pour ma part, je préférais me dire qu'à la fin de toute cette histoire, je partirais gagnant. Après tout, on était toujours récompensé. Pourquoi pas moi ? « C'est bon... reste... S'il te plait. »

Un soupir plus tard, je faisais demi-tour pour observer d'un peu plus près sa blessure. Fouillant mes affaires à la recherche de mon couteau, je déchirai son jean sous ses yeux toujours aussi méfiants. Non, elle s'était définitivement pas ratée. Heureusement pour elle, j'avais déjà vu ma mère soigner un cas similaire à l'un de ses amis. Ce n'était pas aussi grave qu'on pouvait le penser en voyant sa jambe ensanglantée. « Comment tu t'es fait ça ? » Elle détourna aussitôt son regard, évitant soigneusement la question. « Ce ne sont pas tes affaires. A ce que je sais, moins ta famille en sait, mieux on se porte. » Elle n'avait pas perdu le nord celle-là. Sans y faire réellement attention, mes doigts s'écrasèrent un peu trop rapidement sur sa plaie, ce qui lui fit lâcher un gémissement de douleur et un regard noir en ma direction. « Me regarde pas comme ça, c'est toi qui m'attaques alors que j'essaye de t'aider. » « Je ne dis que la vérité. » Répliqua-t-elle en fixant mes doigts nettoyer toujours un peu plus sa blessure. Un soupir se fit entendre de ma part. Je pouvais toujours essayer d'argumenter, je connaissais déjà la chanson. Elle était plus jeune que moi et pourtant, elle semblait en savoir plus à mon propos que quiquonque. Inutile d'essayer de la convaincre, elle avait probablement dû grandir en attendant les mêmes idioties toute la journée. Elle le remarqua bien vite, puisqu'elle continua sur cette lancée, pensant avoir trouvé mon point faible. « On se demande encore ce que vous faites ici. Si ça ne tenait qu'à ma famille, vous seriez déjà bien loin. Comment est ce que tu peux te regarder dans le miroir alors que... eh ! » Et un autre doigt qui avait dérapé. « T'es pas obligé d'appuyer comme un timbré à ce que je sache ! » « Ah bon ? Tu crois ? Si tu t'y connais tant que ça, fais-le toi-même alors ! » M'exclamai-je en me relevant pour m'éloigner d'ici. J'étais venu m'aérer la tête et je me retrouvais à devoir une nouvelle fois m'expliquer pour des choses que je n'avais même pas faites ! C'était du grand n'importe quoi. « Oh mon Dieu, t'es tellement suceptible ! » Roulant des yeux, je me retournais pour lui faire face. « Je ne sais pas si tu te rends compte comment les gens me regardent toute la journée comme si j'étais Satan ! Pardonne-moi de ne pas prendre tout ça avec le sourire, surtout que je n'ai absolument rien avoir avec mes parents ! J'ai toujours détesté le Capitole et toute cette folie autour des Hunger Games. Je déteste toute cette dictature et je ne comprendrais jamais mes parents pour avoir dénoncé tous les amis rebelles qu'ils connaissaient, pour avoir détruit des familles entières en aidant le gouvernement et les pacificateurs. » C'était dit. Il le fallait. Je me sentais tellement mieux. « J'ai grandi avec des gens qui me méprisent depuis toujours, des gens qui ne se rendent pas compte combien tout ceci devient difficile pour un gosse qui n'a rien demandé. J'ai pas choisi ma famille. J'ai pas choisi d'être un soi-disant traitre. J'ai rien choisi du tout. » Elle leva les yeux et soupira d'une manière particulièrement exagérée. « Et tu penses que je vais gober ça ? Tout le monde te... » Ne lui laissant pas le temps de continuer, je l'interrompis sans ménagement. « C'est ce que je suis en train de dire. Et pourtant, j'suis là, à aider une idiote qui n'a qu'une envie, me voir disparaitre. » Elle fronça des sourcils et baissa timidement la tête, semblant prendre enfin mes paroles en considération. Je lâchai un énième soupir avant de revenir terminer mon boulot. Le silence se fit durant quelques minutes, juste le temps pour moi de finir ce que j'avais commencé. « Et maintenant, tu pourras aller retrouver ta famille pour leur dire que c'est bien le traitre qui t'a sauvé la vie. »

Ne lui laissant pas le temps de répondre, je repris mon chemin. C'était mieux ainsi. Elle n'irait probablement rien raconté aux autres, ayant trop honte de passer pour la pauvre cruche qui s'est fait avoir par le maitre des manipulations. Pourtant, je dûs m'arrêter une nouvelle fois en l'entendant : « En fait, je... j'ai quitté mon district pour rejoindre le 13. Je ne sais pas s'il existe vraiment mais j'y crois dur comme fer. J'ai besoin d'y croire. Et je me suis blessée en tombant d'un arbre en essayant de me sauver d'un sale sanglier. Voilà. Je fais peut-être une erreur en te disant tout ça, tant pis. J'y aurais cru un moment... » Le silence se fit une nouvelle fois. Me laissant tomber près d'elle, j'étais partagé. Je ne savais pas si elle me disait la vérité ou si elle était tout simplement en train de me piéger pour m'avoir. Avec le temps, on faisait forcément moins confiance aux gens et pourtant, j'étais un idiot d'y croire à chaque fois. D'une certaine façon, j'étais probablement masochiste. Cela devait être ça. Mes parents disaient plutôt que j'étais un grand rêveur. Que je voyais la bonté partout, même lorsqu'il n'y en avait pas. Ironie de la situation. J'avais grandi avec des parents aimants mais sans réels amis. J'avais ma sœur mais elle nous avait bien vite quitté. J'avais vécu avec la solitude, avec le malheur des gens sur mes épaules mais je continuais à espèrer. Un grand enfant, hein ? Des rêves pleins la tête, que je ne réaliserais jamais. Une tragique histoire pour l'homme considéré comme le pire des manipulateurs. Quelle connerie ! « Je... » Recommença-t-elle, tentant sans doute de me faire réagir. Je me tournais doucement vers elle. J'en avais toujours rêvé. Partir à l'aventure sans me retourner, abandonner tout ce que j'avais pour la liberté. Mes parents en mourraient de désespoir en apprenant la vérité. Mieux encore lorsqu'ils me verraient aux côtés des rebelles. C'était parfait. Seraient-ils assez sadiques pour me faire arrêter si je revenais tout leur raconter ? Après tout, ils y étaient tous passés. Une vengeance bien méritée et l'espoir peut-être de retrouver un semblant de vie normale. « Je viens. » « Non ! » Dit-elle soudainement. « Je... Je ne suis pas sûre de son existence. Si je le trouve, je reviendrais. Je te le jure. » Et j'acquieçai vivement, un léger sourire sur mes lèvres, sans me douter qu'elle m'avait proposé le deal seulement pour que je n'apparaisse pas à ses côtés. Après tout, il ne fallait pas oublier que j'étais toujours un traitre aux yeux des autres.

Bienvenue parmi nous! Bonne chance pour la suite de ta fiche, le début est déjà prometteur
Je te réserve Nico pour une semaine