∆ THE WORLD WILL BE WATCHING

Invité

lyme atala teagan trinket

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

" Quand il l'aimerait de toutes les forces de son être chétif, il n'arriverait pas à l'aimer en quatre-vingts ans autant que moi en un jour. "
Main dans la main. Comme toujours. Il ne la quittait jamais, cette pauvre enfant. Et c'est bien la dernière chose qu'elle désirait, le voir partir ; il était sa drogue, sa dose quotidienne. Il la couvrit d'un regard protecteur. Sa Lily comme il l’appelait, même si chaque fois que ce nom sortait de sa bouche, il récoltait ce regard réprobateur, celui qu'il trouvait si attachant. Elle détestait son premier prénom, Lyme, et préférait de loin se faire appeler Atala. Lyme Atala Teagan Trinket. Sa fiancé. Oh, qu'il en était fière de sa fiancé ! La moitié du district Quatre devait être courant à l'heure qu'il était, de cette nouvelle fraîche de la veille. Lui, Melisandre Rowblade, il allait épouser la fille du médecin, cette gamine d'à peine vingt-et-un ans dont il était amoureux depuis toujours. Cette petite brune au visage fermé, qui ne semblait sourire qu'en présence de son rebelle de fiancé. Froide, impassible, ne décrochant jamais un mot, elle ne semblait se dérider que lorsqu'elle était avec lui. Une tête brûlée, casse-cou, très discrète avant de faire la connaissance du jeune homme. Personne ne la connaissait vraiment, solitaire comme elle était, cette enfant plutôt sauvage qui préférait le calme apaisant d'une crique déserte à l'agitation de la ville. Elle ne quittait la plage que pour voler au secours de sa plus jeune sœur, Bonnie. La couvant depuis son plus jeune âge, la cadette Trinket ne partageait pas le penchant pour le risque d'Atala et se cachait sans cesse derrière sa sœur pour échapper à la dure réalité. Oh, elle était parfaite pour lui, la réplique même de la femme idéal. Il était amoureux, le fou. Sa Lily, répétait-il. Sa Lily qui l'avait suivi les yeux fermé sur les traces de son père. S'il avait su. Chef des rebelles du district Quatre, Mr Rowblade avait légué à son fils ainé la tête de la résistance locale à sa mort. Elle ne portait pas le Gouvernement dans son cœur à l'époque, mais elle n'aurait jamais commis une telle bêtise sans lui. S'il avait su. Ensemble, ils dirigèrent les rebelles comme personne, le jeune homme ayant toujours eu l'étoffe d'un leader, Atala se révélant être une très bonne oratrice. Et maintenant, à toute cette perfection s'ajoutait le futur mariage. Il serra plus fort sa main dans la sienne, déposa un baiser sur son front. Ce moment il voulait le figer, et le vivre pour toujours. Plus rien d'autre n'importait, seulement elle. Et pendant qu'il l'attira contre lui, toujours plus près, pendant qu'il l'enlaçait, toujours plus fort, il se jura qu'il ne laisserait jamais personne lui enlever son bonheur, lui enlever sa Lily. Oh, s'il avait su, le fou, que la seule personne qui allait lui faire du mal ça serait lui.

" That's the thing about pain...it demands to be felt. "
Le jeune homme, chétif, flottant dans son uniforme de soldat flambant neuf, regardait la jeune femme d'un air intrigué. Il avait entendu parler d'elle bien sûr, aussi discrète était-elle dans les sous-terrains du Treize, aussi silencieuse était-elle dans la salle de restauration, un grande partie du district la connaissait. Ou du moins son histoire. Celle dont le fiancé avait été arrêté. Torturé disait-on, dans une prison du Quatre. Personne ne savait depuis si il était mort, ou toujours retenu prisonnier. Elle, loin de s'être laissé abattre, avait décidé de se battre, et de venger le grand amour de sa vie, l'homme pour qui elle se serait sacrifiée sans hésiter. Elle avait depuis repris la place de son fiancé, chef des rebelles de son district natal, à l'aide de sa belle-sœur Posy. Atala Trinket n'avait pas de grade ; elle n'avait jamais voulu recevoir de tel titre de la part de la Présidente. Mais malgré ce manque d'authenticité, on disait que c'était une vraie guerrière, pas seulement un beau minois qui savait vous convaincre en vous hypnotisant d'un battement de cils. Ses soldats, que le jeune homme croisait parfois dans la salle commune, des habitants du Quatre qui avait quitté le district avec elle lorsqu'elle avait décidé de rejoindre le Treize, le confirmaient. Elle n'était pas du genre à se cacher derrière des gros bras, en priant dans l'espoir d'échapper au combat. Non, elle était en première ligne, arme à la main -des couteaux lui avait-on dis, ses armes préférés- et achevait autant d'ennemis que le reste de ses hommes. D'après eux, elle était animée d'une telle rage durant ces batailles que s'en était effrayant, qu'elle perdait tout sens de justice ou de pitié. Elle achevait chaque Pacificateur avec sang-froid, sans une pensée pour leur famille, sans une once de remords en regardant les corps de ses victimes. Malgré tout le garçon avait du mal à croire tous ces soldats du district marin. Car devant ses yeux, dans la salle de contrôle, la Atala qu'il fixait depuis tout à l'heure n'était que l'ombre du portait peint par ses camarades. Le regard vide, des cernes si sombres qu'elles semblaient peintes sur sa peau extrêmement pâle. Elle semblait exténuée, si bien que le soldat se demandait depuis combien de temps elle n'avait pas fermée l’œil. Elle étudiait des plans posés sur la grande table du centre de la pièce, la tête ailleurs, l'esprit échappé dans un autre monde plus agréable, moins brisé. Plus rien d'une guerrière assoiffée de sang, la pauvre enfant, elle menaçait de s’effondrer à chaque seconde. On lui avait bien expliqué la raison d'un tel état, mais le jeune soldat peinait tout de même à imaginer la glorieuse Atala, celle de ses beau jours. Dans les souterrains, on murmurait que Melisandre, son fiancé et ancien chef des rebelles du Quatre, venait d'arriver dans le district Treize. Qu'une opération de sauvetage avait été effectué et qu'il avait été ramené ; ou du moins, ce qu'il restait du pauvre homme. Complétement amnésique suite aux tortures dont il avait été victime, quelques os cassé, et d'innombrables bleus, coupures et hématome, sur chaque parcelle de son corps meurtri. Et depuis ce retour laborieux, plus d'une semaine de cela, la jeune rebelle n'avait pas fermé l’œil, murée dans le mutisme, refusant de voir la coquille vide qu'était devenue l'homme de sa vie. Atala leva le nez d'un coup, lançant un regard noir au soldat de garde qui la dévisageait, si noir qu'il en eu des frissons. Il se reconcentra sur son poste, sur la surveillance de la salle de contrôle, sans pouvoir s'arrêter de penser à la tragique histoire des deux amants. Plongé dans son esprit, il manqua presque le bruit lourd du corps d'Atala s'écrasant sur le sol. Il accourut vers elle, tout en appelant des secours, tâchant de la porter jusqu’à l'infirmerie.

" The risen sun too bright in her losing eyes. "

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?
Ma mort, je l'ai imaginé de tellement de façon. Elle est devenue un de ces vulgaire sujet qu'on est lassé d'aborder, qu'on a ressassé tellement de fois qu'il est devenue effroyablement banal. Il fut un temps où je l'ai imaginé sur le champ de bataille, dans un geste héroïque après la victoire de la résistance. Prodigieuse dans mon dernier souffle, mémorable, je voulais qu'on se souvienne de celle qui après avoir assouvit sa vengeance, trouve enfin la paix et part rejoindre celui pour qui elle s’est battu. Oh, cette idée m'a longtemps hanté mais il est revenu. Ma raison de vivre réapparut, plus rien ne justifiait ce suicide. Plus rien sauf peut-être la dépression qui suivit le retour de mon fiancé. Ou ce qu'il restait de mon fiancé. D'abord dans ma chambre du Centre de Soin, puis lors de mon voyage de convalescence au Neuf. L'idée de mettre un terme à tout ce qui me hantait. Petite fille effrayé que j'étais devenue, à quoi bon continuer à vivre, sans lui ? Pourquoi me battre ? Cette idée avait beau m'obsédait nuit et jour, je n'ai jamais eu le courage d'en finir réellement. Aujourd'hui, c'est fini. Mais ma mort je préfère ne plus y penser.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?
répondre ici
➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?
Je manie bien le trident, comme la plupart des gens du quatre, mais pas mieux qu'un pêcheur lambda. Comme tout autre citoyende mon district natal, je nage à la perfection et sait pêcher avec presque n'importe quoi. Je sais aussi guérir certaine blessure, et repérer quelques plante médicinale et comestible puisque, héritage de mon médecin de père que j’accompagnais parfois lors de ses journées. Je suis de plus assez agile et discrète, ma petite taille aidant à me faufiler un peu partout. Mais ma vraie force repose surtout sur mon pouvoir de persuasion, sachant choisir les mots qui peuvent assurer ou au contraire blesser. Enfin, j'excelle particulièrement dans le lancer de couteau, chose que m'a appris mon fiancé lorsqu'il m'a enrôlée dans les rebelle. Je suis depuis une experte, et possède une collection de couteau impressionnante.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?
Ma seule amie de l'époque s'est faite pigée lors de notre seconde moisson. Je ne peux me vanter d'avoir été très sociable durant mon enfance, et Allie était une de mes rares amies. Contrairement à moi elle avait pris beaucoup de tessera pour pouvoir survivre. Ce fut la première fois depuis 5 ans qu'il n'y eut pas de volontaire pour prendre la place des tributs et elle fut envoyé dans l'Arène. Elle est morte dans le bain de sang. C'est cet événement qui m'a fait ouvrir les yeux sur le monde dans lequel on vivait, sur la barbarie des Jeux.
➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?
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➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?
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JE VIENS D'UN MILIEU plus ou moins favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'a jamais manqué, sans être abondante. DU COUP, MON NOM AVAIT SEULEMENT six RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE chef des rebelles du quatre ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'adore ça. JE SUIS DANS LE quatrièemeÈME DISTRICT. AYANT vingt-quatre ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine édition, de peur de voir des connaissance y participer. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

Moi c'est Pawn Shop Blues, Léa pour les intimes. J'ai dix-sept ans et j'habite dans la région parisienne. J'ai lus les livre environ 3 fois chacun, autant dire que je suis complètement accro ! J'attends les films avec impatience, étant fan de Josh Hutcherson depuis le début, j'ai vraiment hâte de le voir jouer le beau Peeta (et puis faut dire que le trailers et les poster sont extrêmement prometteur !) chou

Sinon, ce forum est vraiment un coup de cœur, bravo encore aux admins ! I love you

Anciennement Maryelou Blatherwick, j'ai pas réussit à abandonner le forum, donc me voila de retour, pour vous jouer de mauvais tours

FEATURING felicity jones © tumblr

Invité

tell us your story.

J'effleurai les le numéros inscrit sur mon compartiment du bout des doigts. 521. C'est celui qu'on m'avait assigné à mon arrivée, il y a maintenant quelques mois de ça. Bien que je sois censée la partager avec mon bras droit, je dormais la plupart du temps seule puisque celle-ci séjournait encore au district 4, pour coordonner les opérations sur place. Bien que mon emploie du temps, imprimé sur mon bras, m'indique que je devrais être dans ma cabine pour la demi-heure de Réflexion, je ne veux pas rentrer. Cet endroit me rend malade, plus que n'importe quoi dans ces souterrains. Tout est trop impeccable, trop impersonnel. Et même si j'ai du mal à l'avouer, je supporte très mal la solitude. Depuis que Mel, mon fiancé, s'est fait arrêter, je fais des cauchemars toutes les nuits. Je rêve de sa mort, chaque soir d'une manière différente, toujours plus horrible. Je me réveille alors en criant, pleine de sueur, et dans l’impossibilité de me rendormir, quelque soit l'heure. Je laissai tomber ma main contre ma cuisse, avant de m'éloigner de la porte de mon cachot. Je fis demi-tour et décida, comme chaque soir, de me promener dans les labyrinthes de mon nouveaux chez moi. Je retournai vers la salle commune. Tout le monde s'étaient retirés dans son compartiment, si bien qu'elle était pratiquement vide. Je la traversai, évitant du regard un couple enlacé, et plus loin, une mère qui consolait son bambin, sans doute tombé des escaliers auxquels ils faisaient face. Je refusais de penser à ce que serait ma vie à présent si Melisandre n'avait pas été attrapé. En tant que chef des rebelles du quatre, je n'avais pas le droit de craquer ni de montrer le moindre signe de faiblesse devant mes hommes. Je devais leur montrer l'exemple, me montrer forte. J'inspirai, puis renvoyai tous ces souvenirs dans les tréfonds de mon esprit. J’accélérai le pas, bien que je n’eus aucune destination particulière en tête. Je passai le réfectoire, d'où sortait un désagréable parfum de soupe. La nourriture. Voila deuxième chose que je détestais ici. Le poisson frais du quatre et les fruits de mers de manquaient terriblement. Ici, on avait droit au même bouillon chaque jour, où se battaient en duel deux bouts de légumes, noyés dans de l'eau tiède. Même le pain était répugnant. Je continuai le long du couloir, puis arrivai à un croisement que je connaissait bien. Je tournai à droite, puis passai sans problème entre les deux gardes qui me connaissaient bien. Je passais a moitié de mon temps ici, au Centre de Commandement, en me tuant au travail. C'était ma manière de ne pas penser à autre chose, en mon concentrant sur mon objectif. Mais quelque chose semblait différent à d'habitude. Normalement, plus personne ne travaillait à cette heure-ci, sauf les personnes de garde. Mais pourtant, les gens se bousculaient dans les couloirs étroits, courant presque. Bien que je ne soit pas au courant de toutes les opérations, le district quatre possédait un grand nombre d'hommes, et toute demande de soldat devait forcément me parvenir. Pourtant, je reconnu quelques uns de mes hommes. Je pressait le pas jusqu'à la salle de réunion. Alors que je passai la porte, je me figeai. « Lily ? » Malgré la faiblesse de la voix, j'étais sure de savoir de qui il s'agissait. Peu de personne connaissait mon premier prénom, mais une seule me surnommait comme ça. Mel. Je me retournai, découvrant un jeune homme couvert de bleue, de sueur et cendres, terriblement amaigrit, tomber dans les bras des deux soldats à ses côtés. Même s'il était méconnaissable, c'était bien mon fiancé. Je me jetai sur lui, hystérique, prenant son visage dans mes mains. « Mel ! MEL ! Reste avec moi ! Mel, s'il te plaît ! » Je le secouait, l'embrassait, criait son nom. Quand les médecins arrivaient pour l'emmener, je refusai de le lâcher. Plus jamais, pensai-je, plus jamais je ne les laisseraient l'emmener loin de moi. Je hurlai à présent, griffant, mordant et frappant quiconque essayait de me faire lâcher prise. Les larmes coulaient abondamment sur mon visage, des larmes de joie, de colère, de peur. Soudain, je sentit une seringue se planter dans mon bras. Je n'avais pas eu le temps de l'esquiver, et me sentis partir petit à petit. Pourtant, je ne desserrai pas mes mains, qui emprisonnaient celle de Melisandre. On m'attrapa, puis me jeta sur une épaule et je fus contrainte de le lâcher. Avant de m'endormir, je murmurai une dernière fois son nom, même si aucun son de sortit de ma bouche.

Cela faisait une semaine que Melisandre est revenu. Une semaine à faire des essaies, tous aussi peu concluant les uns que les autres. Mel est revenu, certes. Mais complètement amnésique. Je serrai les mains autour du plateau que je portai, choisissant une table déserte, même si ce n'était celle qui m'était attribué. Mais c'était le dernier de mes soucis, je voulais seulement être seule. Quand Melisandre s'est réveillé pour la première fois à l’hôpital, il s'avéra qu'il se rappelai tout juste comment tenir une cuillère. Les médecins ne connaissent pas encore la cause exact de cette amnésie, mais découvre chaque jour des marques nouvelles d'une torture différente. Après une visite, il s'avéra qu'il ne se rappelai pas de moi non plus. Certain disent qu'il retrouvera la mémoire, les plus pessimistes affirment qu'il lui faudra tout réapprendre. J'ai découvert que c'est Coin elle même qui à décider de l'opération. Elle a choisit de ne pas me prévenir de la descente de la prison du quatre, car j'aurai été trop impliquée dans l'affaire. Si elle n'était pas si protégée, je l'aurait déjà tuer. Elle n'avait aucun droit de me laisser à l'écart, et encore moins d’enrôler mes hommes sans ma permission. Depuis son retour, j'ai passé les trois quart du temps à l’hôpital, où il m'administrait des calmants chaque fois que je me piquais une crise. Ce qui équivaut à chacun de mes réveils. Puis on m'a fais sortir, avec un emploie du temps de la malade, dont je ne tient absolument pas compte. Je me noie comme à mon habitude dans le travail, si ce n'est plus. Comme je ne dors plus, autant faire quelque chose d'utile pendant ces insomnies.

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