Julhyan Logan Lightman

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Sincèrement ? Depuis que je suis tout jeune, mes parents nous ont entraîné, mes frères et moi, à la survie, aux combats. A chaque Moissons, je les voyais, suspendus aux lèvres du présentateur, priants pour que nos noms soient tirés au sort. Lorsque j'étais éligible aux Jeux, je me préparais mentalement à me faire tuer. Non pas que ce soit mon but dans la vie, loin de là, mais sur 24 tributs, j'étais persuadé de ne pas être le seul à savoir me battre, ruser et qu'un autre, plus fort que moi profiterait de mes faiblesses pour m'abattre. Maintenant que je suis majeur, je ne sais plus. De faim peut être ?

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Quelle question... Pour qui ? Sûrement pour mes amis... Les proches bien sûr, ou peut être pas ? Je suis peut être quelqu'un de « sacrifice », qui n'hésiterais pas une seule seconde à risquer sa vie pour sauver celle de quelqu'un d'autre ? Hein, peut être ?
Maintenant, vous me demandez pour quoi ? Bon, je vais vous répondre une phrase bateau, mais terriblement vraie : je pourrais mourir pour mes idées, mes principes. Il n'y que ça de vrai.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Grâce à l'entraînement que m'ont donné mes parents, je suis un homme fort, je sais me battre, magner diverses armes, de plus, je suis assez grand ce qui est, il faut le reconnaître, relativement avantageux. Je manque peut être de vitesse, mais je suis agile, et, ça peut paraître étonnant, très souple.
A part ça, j'ai tendance à garder mon sang froid et à réfléchir avant d'agir. C'est plutôt utile, je suppose. Ah oui, et si je ne suis pas tellement rapide physiquement, j'ai tendance à réfléchir à la vitesse de l'éclair - enfin voilà quoi, ça turbine bien dans ma tête... -.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

A ma connaissance, aucun. Après, définissons proches, amis, famille ? A chaque Moissons, quelqu'un que je connais, quelques fois un ami, disparaît. Pour ce qui est de ma famille, je ne croit pas. Au grand regret de mes parents, mon frère aîné, Jay, a dépassé l'âge limite, et les deux autres sont encore trop jeunes pour voir leurs prénoms inscrits. Jusqu'ici, chacun de nous a eut la chance - ou le malheur, selon eux -, de passer à travers. Contrairement aux autres, je m'en réjoui.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Lorsque j'ai su que le Treize existait toujours, j'ai tout de suite voulu le rejoindre, même si j'avais un peu de mal à ne pas douter, c'est vrai, cela aurait pu être une feinte du Capitole visant à massacrer les potentiels opposants ? Mais bon, j'ai quand même quitté mon District pour essayer de rejoindre le centre de la Révolte. Je suis totalement pour, c'est sûrement ce que pourrait arriver de mieux à Panem. J'espère seulement que ça marchera et qu'un jour l'on renversera le Capitole.



JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est plutôt abondante. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT dix neuf JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je ne comprends pas comment on peut attendre avec impatience la prochaine Moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Dans le District 2, celui où je suis né, les gens sont tous complètements fous des jeux. Les parents entraînent leurs gamins dans l'espoir qu'ils y participent et les remportent. Ma famille ne fait pas exception à la règle. J'ai trois frères, le plus vieux a toujours rêvé d'être tiré le jour de la Moisson, mais ça ne s'est jamais fait. Pour les deux autres, ils n'ont pas encore la « chance » d'être éligibles, mais s'entraînent sans répit. Je suis le seul à n'éprouver qu'une indifférence tintée de dégoût face aux Hunger Games.

Je m'appelle Logan, j'ai eu dix-neuf ans cette année. Avant de quitter le district, ma vie était celle de n'importe quel carrières, rythmée par d'intensifs entraînements, nourrit convenablement. Mes parents me poussaient vers l'épuisement total, exigeaient l'excellence. Je travaillais beaucoup, endurance, maniement des armes... Chaque année, l'angoisse se lisait dans leurs regards, pas celle de me voir mourir, non non, juste celle de voir un autre être envoyé à ma place.

J'ai grandit et vécu comme un animal de course qu'on élève dans le but de le pousser au combat. Enfin, c'est l'impression que j'avais. Je me sentais différent des autres, contrairement à mes frères, je me passionnait pour tout. J'ai su compter à l'âge de quatre ans et c'est devenu une habitude pour moi, chiffrer des données, tout ça... Ils me plaisaient.
A cette époque, je m'étais entouré d'adolescents comme moi, in-intéressés par les Jeux, nous étions cinq. Je me rappelles de nos virées, la nuit, tôt le matin et dès que nos entraînements se terminaient. Nous nous sentions invincibles. On parlait de révoltes, tout bas, on imaginait un endroit où tout serait possible. Dans les rêves qu'on faisait à plusieurs, le Capitole n'existait pas. Pas plus que les Hunger Games.

Un jour, le plus vieux de la bande à disparu. Il a quitté le District et on ne l'a plu revu. Je me souviens des Pacificateurs qui m'avaient interrogé, et des longues heures passées à se demander ce qu'il était devenu. La même année, Ann, a été envoyé aux Jeux. Je cherchais la peine dans les regards de ses parents, mais je ne lisais que de la fierté et de l'impatience. Lorsqu'elle est morte, transpercée d'une épée, ce n'est que la déception et la honte qui est apparue sur leurs visages.

C'est à partir d'ici, que j'ai commencé à mépriser ces gens. Notre groupe s'est explosé, la pression maintenue par nos parents en ont rallié à leur cause. J'ai vu des amis, l’œil empli une lueur d'espoir, aux matins de la Moisson. Et un jour, il y a eu ce signe. Ce message, cet appel. Le District 13 était toujours là. La révolte était en marche.

Petit à petit, à force d'y penser, l'idée de quitter le 2 m'est apparue. J'ai mis du temps à y arriver, à préparer mes affaires, et puis un soir, un soir où la lune n'était réduite qu'à un croissant invisible, où la pénombre recouvrait l'endroit...

«  Logan se tenait bien droit, son sac à l'épaule. Il attendait à la frontière du District qu'un Pacificateur passe sa route. Plus que dix minutes, il le savait car depuis quelques jours il observait ce même homme faire sa ronde. C'était le grand soir.
Soudain, un craquement d'herbe lui fit tourner la tête. La main crispée sur une petite dague, il scruta la nuit. Deux yeux y brillaient et il les reconnus sans peine.

Elly... ?

La jeune femme couru vers lui sans bruits et se jeta dans ses bras. Frémissant, il la serra contre lui et murmura :

Tu ne devrais pas être là...

Furtivement, il se tourna vers le Pacificateur. Il n'avait pas bougé. Rassuré, il plongea les yeux dans ceux de son amie. Elle détourna le regard et répondit simplement :

Ne part pas.

De longues minutes passèrent. La jeune fille restait collée à son torse, et lui il ne devait pas tarder. Derrière lui, l'homme s'était levé.

Je dois y aller. Vient avec moi.

Il avait prononcé ces derniers mots avec force en l'éloignant légèrement de manière à avoir leurs visages à la même hauteur.
Un silence c'était fait, Elly avait fermé les yeux. Elle ne répondait pas. Le Pacificateur, lui, avait disparu dans la pénombre, laissant le champ libre. Logan savait qu'il devait partir, tout de suite, alors il lâcha son amie, approcha son visage du sien et déposa un léger baiser sur sa joue. Et il se mit à courir, courir le plus vite possible pour lui aussi s'évanouir dans l'ombre de la nuit. »