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 The party don't start 'til I walk in - Gold.

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Félix J. Kennedy
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Félix J. Kennedy
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△ à Panem depuis le : 22/11/2015
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△ occupation : Conseiller.



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MessageSujet: The party don't start 'til I walk in - Gold.   The party don't start 'til I walk in - Gold. Icon_minitimeMer 17 Fév - 17:35

      Acte 1, scène 1.


    En ces temps de crise, il se devait de prendre les choses en main. Il ne pouvait peut-être pas diriger Panem d'une main de fer, mais au moins, il pouvait trouver un palliatif à cette situation. Quoi de mieux au Capitole qu'une bonne fête pour vider les esprits ? Et mieux les endoctriner. Il s'était assis à son bureau, avait pris sa plus belle plume et écrit de sa plus belle écriture de jolies invitations. La calligraphie était l'un de ses passe-temps favoris et c'était l'occasion de la mettre au service de son pays. Et à son propre service aussi. Il était certain que Deverell, mis à part ses petits discours, ne faisait rien pour le Capitole. Les gens commençaient à se poser des questions, certains à s'exaspérer tandis que d'autres à paniquer. Qu'allait-il advenir d'eux avec tout ce qui arrivait dans les districts ? Deverell ne pensait pas au Capitole et c'était une erreur. Une grossière erreur. Félix, quant à lui, s'interdisait de mettre de côté son " peuple ". C'était aussi cela, la raison de sa mise en scène. Bien sûr que les festivités n'étaient qu'une mise en scène, qu'est-ce que cela aurait pu être d'autre ? On pouvait le voir, lors des Hunger Games : les fêtes que les Jeux engendraient n'étaient que des mises en scène. Et comme, grâce à Deverell, il n'y avait pas eu de Hunger Games cette année, il fallait bien quelque chose pour apaiser les esprits. Une fois ses lettres terminées, il les posa et en choisit une au hasard en souriant. Non, le hasard n'avait rien à voir avec la politique de Kennedy. Son sourire s'élargit alors qu'il la lisait d'une voix claire :

    " - Chère Gold A. Flickerman,

    je vous invite, ma très chère amie, ce vendredi 19 février 2314, pour une fête en l'honneur de nos glorieux pacificateurs. Cette fête, comme vous vous en doutez, prendra place chez moi, Félix J. Kennedy. Cette soirée requiert un dress code, pour manifester notre soutient à ceux qui protègent notre belle et tendre Panem : vous ne devrez être habillée que de blanc.

    Je vous remercie de votre future présence et vous demande de vous présenter à l'entrée avec ce carton d'invitation.

    Amicalement,

    Félix J. Kennedy. ".


    Cela semblait parfait. Il remit la lettre avec les autres et les tendit à Aramis pour que celles-ci soient envoyées. Malgré son amour pour la technologie, Félix était du genre "old school" pour les invitations. Surtout lorsqu'il s'agissait d'une lettre pour Miss Flickerman. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu, personnellement, de nouvelles d'elle. Des rumeurs allaient et venaient à son compte et il était bien décidé à savoir clairement ce qu'il se passait avec la jeune demoiselle. Elle était importante. Son nom de famille était important. Si elle venait à s'éloigner de lui, il pouvait tirer un trait sur sa future carrière. Ce n'était pas envisageable. Félix se massa le menton en soupirant. Il serait fâcheux que la jeune femme se retourne contre le Capitole et que, par conséquent, se retourne contre lui. Ce serait dommage d'éliminer une gamine aussi délicieuse.
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Gold A. Flickerman
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Gold A. Flickerman
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MessageSujet: Re: The party don't start 'til I walk in - Gold.   The party don't start 'til I walk in - Gold. Icon_minitimeLun 18 Juil - 10:55

Hj : J'espère que ça te va The party don't start 'til I walk in - Gold. 178029134 ça fait bien trop longtemps que je n'ai pas rp The party don't start 'til I walk in - Gold. 4209083858

Même l’humeur maussade – devenue habituelle, ces derniers temps – de mon frère chéri n’avait pas réussi à entacher ma joie d’être invitée à la réception que donnait Félix Kennedy. Depuis que j’avais reçu cette invitation, Iron n’avait eu de cesse de me mettre en garde contre notre hôte, mais je mettais ses délires paranoïaques sur le compte de la jalousie, lui dont la position sociale et l’influence étaient menacées par la notoriété grandissante de Félix. Il répétait à outrance que seul mon nom l’intéressait, qu’il ne recherchait ma présence que pour servir ses intérêts, et j’avais dû lui promettre une bonne dizaine de fois que je ne ferai rien qui puisse le compromettre, que mon soutien lui était indéfectible, aujourd’hui et pour toujours, pour qu’il accepte enfin de me lâcher la grappe avec cette histoire. Iron se trompait rarement sur le sujet, mais j’étais assez grande pour parvenir aux mêmes conclusions sans qu’il ne me rabâche les oreilles avec ses théories. Je ne représentais probablement rien de plus qu’un trophée à exhiber pour Félix, et alors ? Je n’allais pas pour autant m’empêcher de m’amuser et de profiter de la soirée. Avec les derniers évènements, les fêtes s’étaient raréfiées, et je devais bien avouer, rongée par la culpabilité, que cela me manquait terriblement. Sur ce point, je restais Capitolienne jusqu’au bout des ongles.

Je fais mon entrée aux bras de mon frère, qui avait – lourdement –  insisté pour m’accompagner, vêtue d’une robe blanche, comme le dress code l’exigeait, issue de ma collection privée. Comme j’ignorais si la soirée serait plutôt chic ou, au contraire, décontractée, j’avais opté pour une robe à la coupe passe-partout. Mes longs cheveux blonds sont relevés en un chignon d’aspect  décoiffé, et quelques mèches  faussement négligées viennent encadrer mon visage. La villa de Félix était somptueusement décorée pour l’occasion, encore embellie par la présence d’innombrables personnes influentes de la capitale et de nombreuses célébrités. « Regarde-moi ça, je souffle à mon frère, émerveillée par cette débauche de luxe, c’est probablement la soirée de l’année. » Iron accueille mon commentaire avec un grognement de désapprobation. « Quel rabat-joie tu fais, parfois !, je l’accuse dans un éclat de rire, allons, profite donc de la soirée. » Et pour joindre les gestes à la parole, j’attrape une flûte de champagne sur le plateau d’un serveur qui passait à proximité. « Allez, à ton caractère de cochon ! » Je lève mon verre en lui adressant un clin d’œil, avant de le porter à mes lèvres.
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Félix J. Kennedy
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Félix J. Kennedy
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MessageSujet: Re: The party don't start 'til I walk in - Gold.   The party don't start 'til I walk in - Gold. Icon_minitimeMar 16 Aoû - 8:13

    Félix tenait à saluer lui-même chacun de ses invités, surtout en ces circonstances. Il fallait serrer quelques mains, donner quelques accolades amicales, embrasser et enlacer les gens pour les rallier à sa cause. Cette soirée, en l'honneur de ces pauvres pacificateurs déchus, étaient une véritable aubaine aussi pour se rendre compte de qui pouvait se tenir à ses côtés. Il pouvait savoir à qui il " pouvait faire confiance ". Il n'était pas le genre d'homme à faire confiance. Il y avait toujours en lui une pointe de doute qui subsistait. Par exemple, il ne faisait nullement confiance à sa cruche de femme. Parfois, quand elle dormait, il se retournait et regardait la forme de son crâne en se demandant si elle faisait semblant d'être stupide, si ce n'était qu'un jeu de plus au sein du Capitole. Qui mentait, qui jouait la comédie, qui se mettait à nu sans réfléchir ? Il la fixait bien, des fois durant des heures, cherchant en vain à ce que pensait sa femme, avant de pouvoir lui-même s'endormir. La seule personne en qui il plaçait un minimum de confiance était certainement Aramis, son bras droit. Son " muet ". Un garçon qu'il avait réussi à modeler sans trop de peine, comme il le désirait.

    L'hôte affichait un grand sourire ravi en accueillant ses invités. Quelques personnes le félicitèrent pour l'idée, d'autre pour la décoration, la musique ou le buffet proposé. Tout semblait parfait, tel qu'il l'avait imaginait. Les capitoliens défilaient, les uns après les autres et au loin, il les vit : les Flickerman. Bien qu'il ne s'attendait qu'à la venue de la blondinette. Iron risquait de toute faire foirer. L'espace d'une fraction de secondes, son regard se durcit. Les deux hommes avaient déjà eu l'occasion de se confronter verbalement, avec toute la politesse capitolienne qu'ils avaient. Et si Félix n'avait pas mené campagne pour le poste de Président, lui au moins, n'avait pas perdu lamentablement. C'était bien là l'une des choses qu'il pouvait remettre sur la table si jamais Monsieur Iron Flickerman commençait son petite manège. Susceptible en plus d'être stupide. Ce pauvre garçon n'avait rien pour lui. Son sourire n'avait pas quitté son visage lorsqu'il ouvra les bras vers ses deux invités en se dirigeant vers eux :

    " - Mes amis, bienvenue ! ".

    Face à Gold, il lui prit sa main libre et lui fit un baise-main, ses lèvres frôlant à peine sa peau. Ses yeux se posèrent ensuite sur Iron et il lui sourit avec toute l'hypocrisie dont il savait faire preuve :

    " - Je suis ravi que vous ayez pu faire le déplacement. Je ne m'attendais pas à ce que vous soyez-là, M. Flickerman. ".

    D'une main, alors qu'un serveur passa près d'eux, il attrapa une flûte de champagne et la tendit à Gold :

    " - Je vois que votre verre est déjà presque vide. J'espère que la soirée vous plait. Et votre robe est MA-GNI-FI-QUE. S'agirait-il d'une création de l'un de nos merveilleux stylistes ? ".


    D'une main plus distraite, il attrapa une autre coupe de champagne et la tendit à son ennemi :

    " - Je vous ai connu plus enjoué, M. Flickerman. Allons, buvez donc un peu. ".



HRP : Ne t'en fais pas choupette ta réponse est très bien et pas de problème pour le temps ♥ ça fait plaisir de te revoir sur le forum ♥
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Gold A. Flickerman
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MessageSujet: Re: The party don't start 'til I walk in - Gold.   The party don't start 'til I walk in - Gold. Icon_minitimeJeu 17 Nov - 10:33

« Mes amis, bienvenue ! » retentit une voix derrière moi, et à la grimace – discrète, mais bien présente – qu’affiche à présent mon frère, je sais d’ores et déjà à qui nous avons à faire avant même de me retourner. Esquissant un demi-tour sur moi-même, je me retrouve face à face avec l’hôte de cette magnifique soirée, le très célèbre Félix Kennedy, qu’on ne présente même plus. Venu nous accueillir en personne, son attention est louable, mais je ne me fais pas d’illusion ; notre nom de famille est synonyme de richesse mais aussi – et surtout – de puissance, et il serait malvenu pour Félix de nous faire le moindre tort. Surtout depuis que Papa avait obtenu un poste de conseiller auprès de notre nouveau Président. D’une élégance folle, Félix m’accueille d’un baise-main, ce qui me fait aussitôt monter le rouge aux joues. Trop timide – au grand dam de Maman – je n’aime pas spécialement me retrouver au centre de l’attention, contrairement à mon frère qui ne se lasse pas de briller sous les projecteurs. « Je suis ravi que vous ayez pu faire le déplacement. Je ne m’attendais pas à ce que vous soyez-là, Monsieur Flickerman. » En d’autres termes : Je ne vous avez pas invité, et je ne comptais pas avoir le déplaisir de tomber sur vous ce soir. Gênée d’avoir ainsi imposé la présence de mon frère à notre hôte, je m’empresse de lui fournir une excuse, qui, si elle n’est pas vraiment honnête, a le mérite d’être plausible. « Nous voulions vous apporter notre soutien le plus total dans ces temps difficiles pour nos courageux Pacificateurs. » Je n’aimais pas mentir, mais heureusement, avec Iron, j’avais été à bonne école ! Il m’avait appris comment pratiquer la langue de bois en toutes circonstances. Je n’avais rien contre les Pacificateurs, enfin, pas contre tous ; après tout, c’était un travail comme un autre, et ils ne faisaient qu’obéir aux ordres. Mais je ne garde aucun bon souvenir de mes déboires avec les forces de l’Ordre. Je repense alors aussitôt au Capitaine Rivaï, qui n’avait eu de cesse de chercher à m’intimider, pour apprendre une vérité qu’il soupçonnait déjà. Papa – soutenu frénétiquement par Iron – m’avait poussé à porter plainte contre cet officier, car personne ne devait s’en prendre ainsi impunément à notre famille. J’avais hâte que ces procès soient terminés, que je puisse retourner à ma vie bien rangée, mais je savais qu’il me faudrait redoubler de prudence, par la suite. Un dérapage était si vite arrivé.

Dans un geste de bonté, Félix attrape une flûte de champagne sur le plateau d’un serveur qui passait à proximité et me la tend dans un sourire, tandis que je le remercie pour sa bienveillance à mon égard. « Je vois que votre verre est déjà presque vide. J’espère que la soirée vous plaît. » « Monsieur Kennedy, nul ici ne saurait remettre en question vos talents d’organisateur. Vos soirées sont les plus belles de tout le Capitole. », je minaude, avec toute l’innocence dont je suis capable. « Et votre robe est MA-GNI-FIQUE. S’agirait-il d’une création de l’un de nos merveilleux stylistes ? », me complimente-t-il et à nouveau, je sens le rouge gagner mes pommettes. « En réalité, j’en suis la créatrice. Vous serez donc le premier à l’apprendre, mais je viens d’être transférée du District Sept au District Quatre pour les Jeux. » S’occuper des Districts de Carrière était un grand honneur pour un styliste ; ma mère avait joué de ses relations pour m’obtenir cette place. En ce moment, elle priait probablement pour que les stylistes du Un ou du Deux soient frappés d’une crise cardiaque, que je puisse hériter de leur poste. Pour ma part, j’étais déçue de quitter le Sept, et avec lui, Ethan, un Vainqueur peu loquace, mais que j’appréciais malgré tout. A côté, je sens qu’Iron s’impatiente, fatigué de ses bavardages inutiles, ce que Félix a sans doute remarqué également, puisqu’il lui tend à son tour une coupe de champagne. « Je vous ai connu plus enjoué, Monsieur Flickerman. Allons, buvez un peu. » « Non, je réponds, un sourire amusé sur les lèvres, je vous en prie, ne l’encouragez pas. », je me moque gentiment de lui. Il est vrai qu’Iron est connu pour son penchant pour l’alcool, et pour les esclandres qui s’en suivent inexorablement. Je lui jette un regard en coin, en espérant qu’il se tiendra bien, qu’il ne sera pas saoul comme un cochon. Pas comme la dernière fois. Pitié, je t’en prie, non.

« Vous n’ignorez pas que mon père a été récemment nommé conseiller auprès de notre nouveau Président, il aura donc le plaisir de travailler à vos côtés, et nous, de vous côtoyer plus souvent. », je caresse son égo dans le sens du poil. « Je ne connais pas grand-chose à la politique, mais que prévoyez-vous pour Panem, maintenant que notre adoré Snow nous a quitté ? J’ai entendu certaines rumeurs, Deverell prévoirait d’annuler les Jeux de cette année. Qu’en pensez-vous ? » Avec un peu de chance, cette décision s’étendra à tous les Hunger Games, et il n’y aura plus jamais de massacre d’enfants à la télévision.
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Félix J. Kennedy
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MessageSujet: Re: The party don't start 'til I walk in - Gold.   The party don't start 'til I walk in - Gold. Icon_minitimeMar 20 Déc - 14:22

    Généralement, Félix n'aimait coucher qu'avec des vainqueurs. C'était tellement plus amusant. C'était comme faire l'amour à un cadavre. C'était enivrant, excitant. Mais en voyant le rouge monter aux joues de la blondinette lorsque ses lèvres touchèrent le dos de sa main tiède, il se dit qu'il aurait très bien pu la baiser, celle-là. Intérieurement, il grimaça. Non, pas une blonde. Plus jamais de blondes. Elles sont bien trop écervelées et stupides à souhait et si celle-là ne s'était pas faite troncher par le rebelle, comme les rumeurs le disaient, elle était sûrement vierge. Et les vierges, il n'y avait rien de pire ; ça chouine, ça couine, ça pleure et ça gémit en réclamant un peu de tendresse. Non, définitivement non. Néanmoins, il eut un rapide regard vers son frère. Tu vois, Flickerman, je pourrais très bien te l'enlever, la prendre et la détruire à tout jamais mais tu comprends, je suis un homme d'honneur. Un bref sourire à son encontre avant de reporter son attention sur la plus jeune. Bien sûr qu'ils étaient là pour les pacificateurs. Quoi d'autre ? Personne ne pouvait le nier : aucune de ces personnes ici présentes n'étaient là pour les pacificateurs. Tout le monde s'en tape. Tout le monde est là pour la soirée, l'alcool, la bouffe, la drogue et le sexe. C'était pourtant bien joué de sa part de choisir la carte de la compassion pour justifier la présence de son aîné. L'aîné dont Félix se retenait de baffer. Regardez-moi ce petit merdeux impatient et irrespectueux. Si tu n'étais pas un Flickerman, je t'aurais fait renvoyer sur le champ avec les genoux brisés.

    Un battement de cil, un sourire qui se voulait plus sincère mais qui ne l'était en rien, puis un soupir théâtralisé avec une petite moue :

    " - Vous savez, j'ai déjà entendu quelques personnes dire que mes fêtes ne sont pas aussi somptueuses qu'elles l'étaient jadis. Mais il faut dire que depuis la mort de notre merveilleux Président Snow, je n'ai plus vraiment le cœur à la fête... ".

    A nouveau, un soupir avant d'ajouter en s'exclamant :

    " - ... Mais il faut voir le bon côté des choses : avec notre nouveau Président Deverell, je suis certain que les choses vont s'arranger ! ".


    Tu parles. Si cela ne tenait qu'à lui, il renforcerait la politique de Snow, la rendant plus dure et ferme. Il fallait tout de même faire un peu de lèche, sachant que papa Flickerman se retrouvait lui aussi à jouer dans la cours des grands et comme Félix ne savait pas réellement sur quel pied danser avec cet homme, autant prendre des pincettes avec ses petits bambins chéris. Et les brosser dans le sens du poil :

    " - Vraiment ?! Cette robe est de vous ? Et vous êtes la nouvelle styliste du District 4 ?! Ne m'en dites pas plus : soyez certaine que du moment où vous soutiendrez le District 4, je le soutiendrais également ! N'hésitez pas, ma chère, à venir me le rappeler. ".


    Oui, oui, brossons cette petite sotte dans le sens du poil. Une chance qu'elle s'occupe du 4 et non plus du 7. Ce district de bouseux, de bûcherons... Dégoutants:

    " - Il va donc falloir fêter cela comme il se doit ! Enfin... Sans alcool, pour vous, M. Flickerman. ".

    Un léger sourire tandis que Félix repose la coupe sur une table. Dommage, il aurait adoré pouvoir l'humilier à sa propre fête. Et voilà que l'idiote se met à parler politique. Peut-être n'était-elle pas aussi bête qu'elle n'y paraissait. C'était une bonne chose de l'avoir invité. Félix lui tendit son bras pour l'inviter à le suivre durant leur discussion, ignorant totalement Iron :

    " - Je suis ravi de travailler avec votre père. C'est quelqu'un de très influent au sein du Capitole, sa voix sera celle de la raison. Je pense qu'il fera un très bon conseiller sur qui nous reposer. ".

    Ils se frayèrent un chemin à travers la foule, d'un pas calme :

    " - Eh bien, entre nous, je vais vous mettre dans la confidence : oui, il se pourrait bien que le nouveau Président ait des projets quelques peu... Utopiques. Vous comprenez, il serait délicat de les annuler. Tout l'équilibre de Panem repose sur les Hunger Games. J'ai bien peur qu'en les annulant, cela fragilise notre belle capitale ainsi que les Districts. Le pays tout entier pourrait sombrer... ".

    Le poil... Brosser dans le sens du poil :

    " - Et puis, l'économie de notre pays est régit par les Jeux. Que deviendrions-nous ? Nos fêtes, nos ingénieurs, nos couturiers, nos préparateurs ? Que deviendrions-nous, je vous le demande, mademoiselle... ".

    Un faux soupir attristé. Il fallait lui faire comprendre que, sans les Jeux, sa vie de petite fille riche et pourrie gâtée, c'en était finie. Et elle n'était faite pour rien d'autre que jouer la bonne petite styliste pour les Hunger Games, n'est-ce pas ?

    " - Je vous en prie, Mlle Flickerman, nous sommes ici pour nous amuser. Et je me dois, en tout bon hôte, de vous faire connaître davantage . Vos créations doivent être connues et reconnues. Je tiens personnellement à ce que vos futurs tributs – s'il y en a – aient des sponsors des plus riches. ".


    Un grand sourire. Oui, elle n'tait faite pour rien d'autre que cela.
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Gold A. Flickerman
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△ âge du personnage : Vingt-cinq ans.
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MessageSujet: Re: The party don't start 'til I walk in - Gold.   The party don't start 'til I walk in - Gold. Icon_minitimeDim 19 Mar - 12:47

« Vous savez, j’ai déjà entendu quelques personnes dire que mes fêtes ne sont pas aussi somptueuses qu’elles l’étaient jadis, se plaint Félix, qui, à l’instar de tous ses concitoyens, semblait fermement croire que la valeur d’un homme ne se mesurait qu’à l’opulence des fêtes qu’il donnait, et non à la grandeur de son âme, ou la pureté de son cœur. Mais il faut dire que depuis la mort de notre merveilleux Président Snow, je n’ai plus vraiment le cœur à faire la fête… » gémit-il, témoignant à nouveau à qui était assez proche pour l’entendre de son inébranlable loyauté à l’égard de feu notre bien-aimé Snow, qui, du fond de sa tombe, n’avait guère plus rien à faire de son soutien. J’en deviens odieuse, mais je reconnais volontiers que je manque d’objectivité sur le sujet. Pour ma part, je n’ai jamais éprouvé la moindre passion pour le vieux Snow. Toute petite déjà, il ne m’inspirait rien d’autre que de la peur, et même un certain dégoût, et bien loin de s’atténuer, ce sentiment s’était largement confirmé depuis mon retour au Capitole. Heureusement, j’avais été à bonne école, avec pour professeur le meilleur des menteurs de tout le Capitole. Et même de Panem tout entier. Inspirée par l’hypocrisie quasi naturelle, pour ne pas dire innée, de mon frère et son incroyable capacité à affirmer le contraire de ce qu’il pensait, j’ai toujours soigneusement dissimulé ma rancœur et mon aversion derrière des sourires de complaisance. Après tout, ici, personne ne semblait rien attendre d’autre de moi, que d’être belle et de me taire. Dans un élan de compassion, aussi sincère que les sourires de Félix, je pose délicatement ma main sur son avant-bras. « Je vous comprends. C’est une grande perte pour nous tous, sa présence et son expérience nous manqueront cruellement, en ces temps difficile. Mais il ne faut pas prêter d’importance aux racontars de bas-étage, ils ne sont proférés que par des jaloux. Vos fêtes ont toujours été les plus appréciées. », je le rassure dans un sourire, tandis que mon frère contient difficilement la fureur qui l’anime.  

« … Mais il faut voir le bon côté des choses : avec notre nouveau Président Deverell, je suis certain que les choses vont s’arranger ! », s’exclame-t-il, d’humeur subitement guillerette. J’espère du plus profond de mon cœur que Félix dit vrai, que l’apparente empathie du nouveau président n’est pas une tromperie de plus. Même si mon frère s’épanouissait dans son rôle d’hôte et de guide réconfortant pour les tributs, je souhaitais plus que tout l’abolition de ces maudits Jeux de la Faim, qui envoyait chaque année à la mort deux enfants innocents. Je ne supportais plus d’assister impuissante à cette tradition barbare, condamnée à faire mes adieux à des enfants ou des adolescents à qui je m’étais déjà beaucoup attachée et qui, à leur mort, me laissaient inconsolable pendant des jours. Etais-je trop naïve de croire que les choses pouvaient s’arranger ? Que le Capitole et les Districts puissent enfin vivre en parfaite harmonie, sans aucune brimade ni aucun soulèvement de part et d'autre ?  Que les Jeux de la Faim ne soient plus qu’un horrible souvenir ? Que je puisse retrouver les bras de Dorian, sain et sauf, et fuir ma prison dorée pour le suivre jusqu’au bout du monde ? Probablement. La seule pensée de Dorian, maltraité dans les geôles du Capitole, me brise si bien le cœur que je préfère chasser ce souvenir avant de me mettre à pleurer devant notre hôte. Heureusement, Félix détourne la conversation sur un sujet que je maîtrise à la perfection : la mode.

« Vraiment ?! Cette robe est de vous ? Et vous êtes la nouvelle stylise du District Quatre ?! Ne m’en dites pas plus : soyez certaine que du moment où vous soutiendrez le District Quatre, je le soutiendrais également ! N’hésitez pas, ma chère, à venir me le rappeler. » Mon rire amusé accueille ses propos avec enthousiasme. « Ne faites pas des promesses que vous ne pourriez pas tenir, monsieur Kennedy, car je n’oublierai pas vos paroles le moment venu ! Puis, me tournant vers Iron : Attention mon frère, je risque de te faire concurrence, à présent ! », je m’exclame, amusée à l’idée de pouvoir rivaliser – gentiment, bien sûr – avec mon frère. Avant de me rappeler que c’était la vie d’enfants que nous jouions. « Il va donc falloir fêter cela comme il se doit !, reprend Félix, enjoué. Enfin… Sans alcool, pour vous, monsieur Flickerman. » Remarque à nouveau gratifiée d’un rire cristallin pour l’une et d’une grimace contrariée pour l’autre. Pour savoir un peu à quoi m’en tenir avec notre hôte, j’oriente la discussion vers la politique pour sonder son opinion. Ces derniers temps, Père n’aborde guère le sujet, lui qui a toujours aimé converser de politique à l’heure du dîner. Félix me tend son bras, que j’accepte bien volontiers, m’éloignant avec lui d’Iron qui bouillonne intérieurement. « Je suis ravi de travailler avec votre père. C’est quelqu’un de très influent au sein du Capitole, sa voix sera celle de la raison. Je pense qu’il fera un très bon conseiller sur qui nous reposer. » « Nous ne pourrions être on ne peut plus d’accord sur le sujet. Papa est toujours si avisé. Et, peut-être m’en voudra-t-il de vendre la mèche, mais il a lui-même beaucoup d’estime pour vous. Si vous n’étiez pas déjà marié, ou si… vieux, je songe avec une certaine appréhension, il aurait probablement déjà essayé d’arranger un mariage entre nos deux familles ! Mais qui de Silver ou de moi vous aurait-il proposé, je ne peux rien affirmer. Votre femme a eu grandement raison de mettre le grappin sur vous avant notre père ! », j’ajoute dans un rire. J’aurai aimé que cette remarque ne soit rien de plus qu’un trait d’esprit, mais il n’en était rien. Père m’aimait – sans doute même étais-je la préférée des trois, sa petite dernière – mais il était extrêmement contrarié qu’à vingt-six ans, je n’ai toujours pas jeté mon dévolu sur une famille puissante qui accorderait encore davantage de crédit à la nôtre. Mais je ne voulais pas me marier, pas comme ça. Même si les mariages de raison étaient la norme au Capitole, je rêvais d’un mariage d’amour, contrairement à Silver, qui n’écoutait que son cerveau, et jamais son cœur. Je craignais de plus en plus que Père ne me force à prendre à mari dans les temps à venir, surtout lorsque son autorité était menacée, depuis la mort de Snow.

« Eh bien, entre nous, je vais vous mettre dans la confidence : […] Que deviendrions-nous, je vous le demande,  mademoiselle… » « Je n’y connais rien en politique, et suis sans doute un peu naïve, mais ne croyez-vous pas que nous gagnerions à collaborer avec les Districts, plutôt que les asservir ? Si nous ouvrions nos frontières, pour profiter du savoir et des connaissances de chaque District ? Ils auraient peut-être beaucoup de choses à nous apprendre, et vice-versa. » « Je vous en prie, mademoiselle Flickerman, nous sommes ici pour nous amuser. » « Bien sûr, excusez-moi de vous ennuyer, la politique peut parfois être si rébarbatif ! », je reprends mon rôle de jeune fille de bonne famille, qui n’est censée s’intéresser qu’aux tenues qu’elle portera à la prochaine fête. « Et je me dois, en tout bon hôte […] des sponsors des plus riches. » « Je ne sais pas ce que j’ai fait pour mériter une telle gentillesse de votre part, monsieur Kennedy ! A part d’être née dans une des familles les plus puissantes du Capitole… Je vous connais si peu, au fond. Que fait donc le grand Félix Kennedy pour s’amuser, en dehors de la politique et de ses magnifiques fêtes ? », j’oriente la conversation sur une note plus gaie, plus détendue, à savoir, ses loisirs. Si tant est que cet  homme puisse s’amuser un tant soit peu, ce dont je doute fortement.
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