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 IV,5. tournée du vainqueur (d09)

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Caesar Flickerman
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Caesar Flickerman
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MessageSujet: IV,5. tournée du vainqueur (d09)   IV,5. tournée du vainqueur (d09) Icon_minitimeMar 30 Déc - 14:40


TOURNÉE DU VAINQUEUR
“ district neuf ”


(c) mjstaff

Tous les habitants du district sont conviés sur la grand-place du l'hôtel de justice du district Neuf. Brooke Declean, la toute nouvelle gagnante des Hunger Games, est sur le point de se présenter aux les districts qui lui sont étrangers pour sa Tournée!
Les Pacificateurs arrivent en masse pour garantir la sécurité de la nouvelle célébrité, puis c'est au maire de faire son apparition. Après un long discours sur les jeux ainsi que la fierté du district de recevoir la gagnante, le moment tant attendu arrive. Toute l'équipe de la jeune fille du district huit, Silk Preston et Wyoming Bucherson, devance la demoiselle. Brooke Declean sort de l'hôtel de justice et se présente à la foule sous quelques faibles applaudissements, ou plutôt sous un silence plomb. Après un discours lu sur l'honneur de remporter les jeux et tout le blabla formel requis chaque année, le temps de célébrer les tributs décédés pendant son édition arrive. La jeune fille n'oublie de se remémorer les tributs du Neuf qu'elle a pu côtoyer lors des jeux, Virani et Nathael.

Le discours se finit par quelques remerciements sur son accueil, puis les portes se referment. Les habitants du district retournent à leurs occupations alors que les convives se préparent à un déjeuner fastueux chez le maire.



plus de détails.
N'hésitez pas à poster à la suite de ce message pour donner les réactions de vos personnages à la tournée du vainqueur. Vous pouvez faire un résumé général ou bien interagir avec d'autres personnages dans la foule.

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Reed Emerson
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MessageSujet: Re: IV,5. tournée du vainqueur (d09)   IV,5. tournée du vainqueur (d09) Icon_minitimeDim 25 Jan - 17:33

J’ai la désagréable impression de flotter au-dessus d’un trou noir. Mes pensées sont confuses, mon esprit est embrouillé par la drogue, paradis artificiel dans lequel j’ai sombré depuis plusieurs mois déjà, à la recherche d’une échappatoire pour fuir la dure réalité. Qu’importe que je bousille ma santé, qu’importe que je m’use chaque jour un peu plus, du moment que les voix dans ma tête se taisent, qu’elles m’accordent enfin un peu de répit. Dans le fond, je crois que c’est exactement ce que je recherche. M’autodétruire, me consumer lentement de l’intérieur, me tuer à petit feu. Après tout, c’est une punition que j’ai amplement méritée. Tout le monde ici le sait, moi le premier. Quelques mètres devant moi, une jeune femme perchée sur des talons me tourne le dos. Sa chevelure de feu est joliment relevée sur sa nuque en un chignon sophistiquée, d’où s’échappent quelques mèches rebelles. Balayé par les vents violents du District Neuf, l’édifice fragile de sa coiffure menace de s’effondrer à tout instant. Ses coiffeurs doivent sûrement frôler la crise cardiaque à l’heure qu’il est. Je réajuste discrètement mon manteau pour mieux me protéger de ce vent glacial qui cherche sournoisement à s’engouffrer sous mes vêtements ; l’hiver est toujours très rude au Neuf, mais cette année, les températures sont inhabituellement basses pour la saison. J’observe ses mèches rousses qui s’envolent, qui virevoltent autour de son visage, deçà, de-là, au gré du vent, et qui viennent caresser sa peau rougie par le froid, et je suis comme hypnotisé par ce spectacle, déconcerté, désemparé, complètement perdu. Qu’est-ce que Prudence vient faire ici ?  Je m’avance vers elle pour le lui demander quand je sens une main chaude se glisser dans la mienne pour me retenir, pour me stopper dans mon mouvement. Je me retourne pour découvrir le visage doux et rassurant de Wyo, comme si je le voyais pour la première fois, et ses grands yeux tristes m’implorent silencieusement de ne pas faire d’esclandre. De rester à ma place et de faire honneur à mon titre. Et puis soudain, je me souviens. Je me trouve sur la Grande Place pour accueillir la Tournée du Vainqueur, comme je le fais tous les ans depuis ma Victoire. Cette année, c’est le Huit qui l’a remporté, ce qui explique la présence chaleureuse et ô combien réconfortante de Wyo à mes côtés. La rousse sur le devant de la scène n’est pas Prudence mais Brooke, la nouvelle Gagnante venue grossir le rang des morts-vivants. Décontenancé, je secoue imperceptiblement la tête pour tenter de recouvrer totalement mes esprits. Je souffre de ce genre d’absence de plus en plus fréquemment depuis que Virani est partie. Virani. Mon cœur se serre douloureusement dans ma poitrine, comme à chaque fois que je pense à elle, comme à chaque fois que son souvenir revient me hanter. Et comme pour chasser mon désespoir, je passe mon bras autour de la taille de mon amie qui se blottie légèrement contre moi, chacun à la recherche d’un réconfort mutuel.

Je relève la tête et balaye la foule en contrebas d’un regard vide. Leur visage se mélangent dans mon esprit jusqu’à ne former plus qu’un tout, cette masse uniforme et docile que je suis venu à haïr de toutes mes tripes. A gauche, la famille de Nathaël est juchée sur un podium devant une grande photo du visage de ce fils, ce frère qu’on leur a arraché. Le père, digne, a posé une main bienveillante sur l’épaule de sa femme au visage blême et aux yeux éteints, tandis que sa fille sanglote doucement contre ses côtes. Cela se voit qu’il cherche à les protéger de ces milliers de paires d’yeux qui les scrutent intensément à travers les caméras, dans l’espoir d’apercevoir sur leur visage le chagrin et le désespoir qui les consument. Foutus voyeurs qui se délectent du malheur des autres. De l’autre côté, l’estrade est vide, si ce n’est le portrait de ma sœur qui me fixe intensément de ses grands yeux clairs. Sa photo me met extrêmement mal à l’aise, ses yeux ne me quittent pas ; c’était comme si Virani, depuis l’au-delà, me reprochait de l’avoir laissé tomber, de ne pas avoir réussi à la sauver. A la ramener. L’estrade est vide. Il n’y a plus personne pour pleurer Virani. Y’aura-t-il seulement quelqu’un pour se souvenir d’elle ? Moi, il ne me restait plus que mes yeux pour pleurer, des yeux taris depuis longtemps déjà, incapable désormais de verser la moindre larme.  

Et soudain, une rage sans pareille me prend aux tripes, m’empoigne de la tête aux pieds, et me donne une envie irrépressible de hurler. De hurler que je les déteste tous, tous autant qu’ils sont, ces sales petites vermines, juste bonnes à crever la bouche ouverte dans le caniveau. Et je déteste Virani, qui n’a pas eu la force de remporter ces Jeux, qui s’est laissée massacrer sans réagir. Elle avait pourtant toutes les cartes en main pour pouvoir tirer son épingle du jeu, mais elle a lamentablement merdé. C’est elle qui m’a laissé tomber, et non l’inverse. Je déteste Kathleen, cette sale petite conne arrogante qui se croit supérieure à moi, qui prend un malin plaisir à me repousser encore et encore, jusqu’à ce que j’en crève de désespoir. Je revois ses yeux, plein de mépris à mon égard, qui me toisent, qui me considèrent comme un connard, un bon à rien, un toutou bien dressé du Capitole. Je déteste Brooke, cette petite salope d’usurpatrice qui était revenue d'entre les morts à la place de ma sœur. J’ai une folle envie de la battre, de la frapper, de la rouer de coups jusqu’à ce que mort s’en suive. Je veux l’entendre me supplier de l’épargner, je veux qu’elle s’excuse d’avoir volé le titre qui revenait de droit à Virani. Je veux glisser le collier de mes mains autour de son cou et de serrer, serrer, serrer, jusqu’à ce que ses yeux sortent de leurs orbites. Elle ne mérite que ça. Je déteste Prudence, qui s’est laissée engrosser comme une pauvre idiote, et qui vient aujourd’hui me gâcher la vie avec cet enfant dont je ne veux pour rien au monde, cet enfant que je n’ai jamais désiré. Prudence qui m’a planté un couteau dans le dos en s’acoquinant avec cette enflure de Capitolien qui se réjouissait de la mort de Virani. Et Wyo, je la déteste elle-aussi, pour avoir accompli ce dont je n’ai pas été capable : ramener sa tribut. Je me détache d’elle, de son corps, et m’écarte de quelques pas, les yeux brûlants de folie. Je les déteste. Je les déteste tous. De tout mon être, de tout mon corps. Je veux tous les voir mort, les tuer de mes mains et danser sur leur tombe. Je suis Elyas Aedan Chesterfield et je n’ai pas besoin d’eux. Je n’ai besoin de personne. Je vais me délivrer de ces liens néfastes qui m’attirent vers les abîmes, qui ne m’apportent que du malheur et du chagrin. Je n’ai plus d’amis ici, je n’en ai jamais eu. J’ai toujours été seul, terriblement seul, livré à moi-même. Repartir de zéro, c’est ce qu’il me fallait. Tous les envoyer se faire foutre.

J'en avais marre de me battre, de lutter contre le courant. Pour qui, pour quoi ? A quoi bon. Oui, Elyas était définitivement et irrémédiablement mort, et Aedan renaissait de ses cendres.



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MessageSujet: Re: IV,5. tournée du vainqueur (d09)   IV,5. tournée du vainqueur (d09) Icon_minitimeSam 7 Fév - 22:14




« Mesdames et Messieurs, la Gagnante des soixante-dix-huitième Hunger Games : Brooke Declean ! » Immédiatement, ma bouche et celle de la rouquine se fendent en un sourire radieux alors que les portes du Palais de Justice du District Neuf ne s’ouvrent sur nous, ainsi que sur Iris, notre chère hôte insouciante. Les portes restent ouvertes quelques instants, alors que ma tribut s'avance sur l'estrade érigée en son honneur, et mon regard bleu se promène sur la foule immense qui se presse devant nous, et qui soudain est réduite au silence. Cela faisait une dizaine de minutes que nous attendions en coulisses, comme la capitolienne se trouvant à mes côtés se plaisait à appeler le hall du palais, et le bourdonnement des discussions des habitants du District céréalier nous était parvenu tout d'un coup. Mais le silence s'était abattu sur eux tous, comme s'ils avaient soudainement été privé de parole. Brooke était habituée, désormais. Ce n'était pas le premier district dans lequel on lui avait demandé de se montrer et de vanter les mérites du Capitole. Elle s'arrête devant le micro, et je vois ses épaules se soulever alors que, je le devine, elle aspire une grande bouffée d'air. Les visages des tributs défunts du Neuf lui font face, nous font face. C'est une des choses les plus barbares que le Capitole inflige aux Vainqueurs. Les obliger à rester debout devant un micro et des milliers de personnes, et à garder leur calme alors que les traits de deux personnes, dont la mort fait qu'ils soient en vie, se dressent devant eux. C'est insoutenable. Horrible. Une véritable torture. Elle n'avait encore craqué nulle part, cela-dit. Même pas au Cinq. Elle avait du caractère, cette jeune fille. Et elle savait qu'il lui était impossible de fondre en larmes alors que tous les yeux de Panem étaient rivés sur son visage de poupée, parsemé de taches de rousseur et de tristesse, que seul les capitoliens étaient incapable de voir. Et, quelques secondes avant que les portes ne commencent à se fermer, je repère un visage que je connais. Même s'il a l'air différend. Tiré par la fatigue et le chagrin. Celui que je devais avoir, moi aussi. J'adresse un sourire triste au Vainqueur et, à l'instant précis où les deux ports du Palais se retrouvent dans un bang discret, je tourne les talons, prévient Iris que je ne serais pas longue, et me dirige vers la sortie arrière du bâtiment. Allez voir un ami endeuillé, c'était bien mieux que de rester avec une capitolienne niaise et enjouée, aussi étrange que cela puisse paraître. Je pousse la porte de derrière, sors, regarde à ma gauche, à ma droite, pour me repérer. Et quand je sais où je suis, je marche. Vite. Je passe mes doigts dans ma frange alors que j'arrive devant la foule, essayant de me faire discrète. Quelques personnes me reconnaissent, mais ne dise rien, ne font rien. Tant mieux. Là, tout de suite, je ne veux pas être Wyoming Bucherson, gagnante des soixante-dixième Hunger Games. Je voulais être celle que j'étais avant, et que je continuais d'être malgré tout. Juste Wyo, l'amie qui s'inquiète et qui ne veut qu'une chose : réconforter, prouver qu'elle était là. J'arrive à la hauteur d'Elyas, et je glisse ma main dans la sienne. Elle est froide, sa main, et je sais qu'il est dehors depuis longtemps. Il fait froid, au Neuf, plus froid que lorsque j'y avais été lors de ma propre Tournée. Je le sens tendu, ailleurs et, comme moi, prêt à exploser. Je souris tout en pinçant mes lèvres alors qu'il secoue sa tête. Je fais un pas de plus pour me retrouver à côté de lui, hanche contre hanche. J'inspire un grand coup, mes yeux vissés sur Brooke qui récite le texte qu'Iris lui avait rédigé, et je sens le bras d'Elyas entourer ma taille. Je pince les lèvres une nouvelle fois, avant de me laisser aller contre lui, passant à mon tour mon bras autour de sa taille, reposant ma tête contre son épaule. Voilà, là j'étais bien. Je n'écoutais qu'à moitié le discours de la rouquine, le connaissant déjà par cœur pour l'avoir écoutée le répéter, encore et encore dans le train. L'autre moitié de mon attention, elle était focalisée sur les battements du cœur du blond à côté de moi, du rythme de s respiration. Et même s'il n'était pas le plus calme des hommes à cet instant précis, cela m’apaisait. Depuis combien de temps est-ce que quelqu'un ne m'avait pas attiré contre lui ? L'étreinte que Saad m'avait donné la dernière fois que l'on s'était vus, au Capitole, pendant les Jeux, surgit alors devant mes yeux et je secoue la tête pour l'en chasser. Saad n'était plus là. Je ne devais plus y penser. Une autre bouffée d'air, avant de nerveusement me gratter la joue. Et le bras d'Elyas se retire. Tout son corps se retire, en fin de compte. Nos regards se croisent, et je ne reconnais pas le sien. Trois secondes plus tard, le voilà qui marche, qui s'éloigne. Alors ça, non. Je ne laisserais plus personne partir. Ses pas sont trop grands pour être rattrapés, mais je le suis. On sort des rangs, on marche un peu sur un chemin vide. Mais il ne se retourne pas, alors que mes talons claquent sur la pierre. Je ne le supporte pas. « Elyas ! » Son nom s'est échappé d'entre mes lèvres et s'est révélé bien plus fort que je ne l'aurais cru. Aucune réaction. Je jure. Accélère. Encore. Le rattrape. Dépose ma main sur son épaule, le forçant à s'arrêter. Je le dépasse, me plante devant lui, soude nos yeux. Et je ne dis rien. Il sait que j'attends qu'il me parle. Qu'il m'explique. Il me connait, Elyas. Il sait.
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MessageSujet: Re: IV,5. tournée du vainqueur (d09)   IV,5. tournée du vainqueur (d09) Icon_minitimeSam 23 Mai - 21:20

Derrière moi, je l’entends qui me suis et qui m’appelle d’un nom qui n’est plus le mien. Sa persévérance et sa volonté de ne pas m’abandonner me réchauffent le cœur plus que je ne l’aurai cru de prime abord – ce cœur gelé d’avoir été trop longtemps négligé – mais je ne peux me résoudre à l’attendre. Délibérément, j’ignore ses protestations et presse le pas pour la distancer. Je veux qu’elle renonce et qu’elle tourne les talons pour retourner auprès de sa protégée. Je veux qu’elle me laisse tranquille, seul avec ma honte et mon chagrin. Je n’ai pas la force de l’affronter, de la regarder dans les yeux, de l’entendre me consoler alors que Brooke est toujours en vie, tandis que ma sœur, elle, n’a pas eu cette chance. Mais, fidèle à elle-même, elle ne baisse pas les bras devant mon absence de réaction, persiste dans ses choix et finit par me rattraper, me force même à m’arrêter en plantant ses grands yeux clairs dans les miens, éteints pour toujours, il me semble. «Ce n’est pas mon nom… », je murmure d’une voix si faible que je me demande moi-même si les mots ont franchi mes lèvres. «Ce n’est pas comme ça que je m’appelle. », je renchéris, plus sûr de moi, comme pour la provoquer.  

Personne au Capitole ne m’a jamais appelé Elyas ; là-bas, ils me connaissent tous sous le nom d’Aedan. Elyas n’était qu’un pauvre petit garçon stupide et naïf, qui croyait encore à une vie meilleure auprès des gens qu’il aimait, qui pensait que le Capitole n’était sûrement pas aussi cruel qu’on voulait bien le faire croire, et qui ne doutait pas un seul instant qu’on le laisserait passer le reste de ses jours en toute tranquillité. Ce garçon-là est mort, bel et bien mort, et c’est tant mieux. Aedan, de l’autre côté, avait pour lui la gloire et le succès, plus d’argent qu’il ne lui en fallait pour vivre, une petite-amie au sommet de sa popularité et des centaines de femmes hystériques qui l’idolâtraient et qui, la nuit, aspiraient secrètement à ses étreintes charnelles. Quel idiot aurait voulu troquer cette nouvelle vie contre l’ancienne ? Certainement pas lui.

Mais Wyo, tenace, n’abandonne pas pour autant. Même si j’essaye de refouler ce sentiment, sa présence à mes côtés me rassure, m’apaise, même. J’ai besoin d’elle dans ma vie, et je la soupçonne de le savoir pertinemment. Elle a toujours été comme une sœur pour moi, la seule qu’il me reste à présent, je songe le cœur gros et la gorge nouée. « Qu’est-ce que je vais faire maintenant, Wyo ? », je lui demande d’une voix étranglée, sachant qu’elle n’avait sûrement aucune réponse à m’apporter. « Ils me l’ont prise, je n’ai plus personne. A quoi bon ? Il n’y a plus rien pour moi ici. », je soupire en baissant la tête. Oui, à quoi bon continuer, désormais ? Si je n’étais pas si lâche, je me donnerais la mort pour en finir une bonne fois pour toute, mais même de ça, je n’en suis pas capable.
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MessageSujet: Re: IV,5. tournée du vainqueur (d09)   IV,5. tournée du vainqueur (d09) Icon_minitime

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