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 BAMBISO ✩ Rester vigilant, c'est vivre ; être bercé par la certitude, c'est mourir.

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BAMBISO ✩ Rester vigilant, c'est vivre ; être bercé par la certitude, c'est mourir. Vide
MessageSujet: BAMBISO ✩ Rester vigilant, c'est vivre ; être bercé par la certitude, c'est mourir.   BAMBISO ✩ Rester vigilant, c'est vivre ; être bercé par la certitude, c'est mourir. Icon_minitimeLun 15 Déc - 22:09

Une heure. Bambi resserra son gilet sur sa poitrine, se mordant la lèvre inférieure, comme toujours. Elle avait pris l'habitude de le faire depuis le départ de Ruby et ne pouvait plus s'en empêcher, désormais. Derrière la vitre du train, les gouttes faisaient la course. Bambi les regardait sans dire mot, murée dans le silence, le regard vide. Elle semblait pourtant comme habitée d'une étrange lueur, d'une fascination sans nom pour ces gouttes perdues sur la fenêtre du wagon. Peut-être lui rappelaient-elles sa sœur ? Au fond Ruby avait toujours fait la course. Contre le Capitole, pour sa liberté. Et pour cela, au-delà de leur personnalité si différente, des croyances trop contraires qu'elles avaient choisi ou qui leur étaient destinées, Bambi ne pouvait lui en vouloir et n'en avait pas le droit. Elle comprenait – du moins essayait-elle. Elle baissa les yeux vers ses pieds, les fixa un instant, se perdant au milieu de ses pensées. Il n'y avait pas un bruit dans le wagon. Les minutes, l'heure... tout cela allait passer bien vite. Pourtant plus la jeune fille regardait la fenêtre, plus elle se sentait angoissée, fiévreuse. Elle avait mille raisons de l'être : sa sœur était recherchée pour trahison, elle-même ne pouvait ne serait-ce que sortir dans la rue sans se laisser envahir par les tremblements, Avery allait être capturé, torturé, ou pire... Pourtant, il était ironique de penser qu'elle était ainsi à cause du train et de son arrivée. Dans une heure, il s'arrêterait. Les portes s'ouvriraient et elle devrait sortir. Contempler ce qui s'étalerait en face d'elle, qui pour la première fois ne serait pas le porche du manoir des Poezyn : le district huit. Elle en tremblait déjà. Elle triturait ses bracelets depuis dix minutes, l'air absent. Pourtant son esprit était un capharnaüm total, un amas d'idées en tous genres, de cauchemars inexistants, de songes interdits et, par-dessus tout, de souvenirs dont Bambi ne voulait plus entendre parler. Ou qu'elle gardait là, près de son cœur, car ils avaient une saveur particulière.
Ses paupières closes, elle entra lentement dans le monde des songes, disparaissant un moment du wagon. Un instant elle était papillon, un autre elle devenait colombe, ou bien chat. Elle était libre, indomptable, elle était sauvage et rien ne pouvait l'arrêter. Tout son contraire, tout ce qu’elle avait un jour désiré être. Mais elle était là, telle une nymphe. Si fragile, si perdue. Elle était l'Ondine, la fée trop peureuse pour sortir de la sève dans laquelle elle s'était cachée, impressionnée par le monde du dehors, par l'au-delà que lui laissait apercevoir les cicatrices du vieux chêne. Elle regardait la pluie tomber, puis le soleil briller, mais restait cloitrée derrière la buée de la sève, derrière la buée de la vitre, incapable de faire face à ses émotions pour enfin franchir la porte qui la séparait de ce fameux monde.
Mais la nature n’est pas faite ainsi. Et le monde n'est pas une usine à exaucer les vœux. Elle en avait pourtant rêvé, de ce moment. Elle en avait pourtant rêvé, de déposer ses pieds sur le sol d'un district. De sentir l'air frais de la campagne se glisser jusqu'à son nez, de se concentrer pour capter toutes les ondes. Enfant, elle et sa sœur s'étaient imaginé leur futur, et Bambi avait cru. Elle avait cru qu'elle aurait pu passer outre sa timidité, sa peur ; mais la nature n'est pas faite ainsi. Le train s’ébranla, et Bambi ouvrit les yeux. Elle se leva, se tenant au fauteuil dans lequel elle était assise pour ne pas tomber. Elle avait du mal avec la gravité, et il lui arrivait de tomber. Les portes s’ouvrirent, et Bambi leva les yeux, fixant le ciel gris. « Mademoiselle Poezyn ? » La voix lui était inconnue, mais la jeune fille se retourna. Un Pacificateur la regardait avec insistance, son casque ôté. Il avait des cheveux bruns, un visage fin et délicat sans toutefois être frêle ; il était d’ailleurs plutôt grand, musclé. « Madame Flickerman m’a demandé de veiller sur vous pendant votre voyage. » Elle hocha la tête, se rapprocha de lui. « B-bonjour. » Il sourit, changeant son casque de main. Il se tourna vers un autre Pacificateur, et Bambi sentit à cet instant qu’il était le chef. « Allez me chercher Romanov. » Restant immobile, la jeune Capitolienne attendit, ne sachant pas ce qui allait alors se passer. Angoissée et terrifiée à l’idée qu’il se passe quelque chose.



Dernière édition par Bambi Poezyn le Dim 13 Déc - 17:33, édité 4 fois
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BAMBISO ✩ Rester vigilant, c'est vivre ; être bercé par la certitude, c'est mourir. Vide
MessageSujet: Re: BAMBISO ✩ Rester vigilant, c'est vivre ; être bercé par la certitude, c'est mourir.   BAMBISO ✩ Rester vigilant, c'est vivre ; être bercé par la certitude, c'est mourir. Icon_minitimeMar 5 Mai - 18:23

Tic tac, tic tac, tic tac. Aucune pensée, seulement ce tic tac tic tac dans sa tête . Sören ne voulait plus penser pour le moment. Simplement faire son travail, c'est ce qu'il avait dit calmement à son frère lorsqu'il quitta le district quatre pour le huit. C'était cela aussi le boulot d'un pacificateur, pouvoir aller là où il y avait besoin de resserrer l'étau sur les habitants, en particulier les rebelles. Ces rats que les pacificateurs traquaient sans relâche, en particulier Sören. Lui qui avait perdu son frère à cause des rebelles, il faisait payer chacun des rebelles rencontrer pour cela. Rien que d'y penser, la colère monter en lui et ses mains tremblaient. Prenant des longues inspirations, la tête dans les mains, il reprit son calme.

Le train s'arrêta net lorsqu'il reprit quelques minutes plus tard son calme, faisant basculer Sören et ces coéquipiers de leurs chaises respectives. C'était le signal. Ils étaient au district Huit. Relevant la tête et se levant, il mit son casque et entama avec son unité leurs marches vers le QG des pacificateurs dans ce district. Ils marchèrent pas à pas, dans un même mouvement jusque là-bas. Même aux huit les habitants regardaient les pacificateurs avec dégoût, ce qui fait redresser encore plus le menton à Sören. Ils arrivèrent tel un seul et même homme au QG. En retrait, Sören vit arriver un pacificateur sans doute du district huit. « Y a le chef qui veut te voir ! » Haussant un sourcil, il suivit docilement le pacificateur et vit le chef du district huit avec une gamine maigre, habiller d'accoutrements capitoliens. Encore une fois, il haussa un sourcil, ne comprenant pas très bien sa présence et la présence d'une capitolienne dans l'un des district les plus pauvres de Panem. « Romanov ! Tu vas escorter Mademoiselle Poezyn dans tout le district, c'est un ordre. » Il voulut protester et son chef répliqua derrière son dos « et ce n'est pas discutable Romanov. »

Sören commence à marmonner et fit un mouvement de la tête en direction de Poezyn pour l'inciter à le suivre. Comme si c'était son boulot de faire le garde du corps, qui plus est avec une gamine. Il demanda en passant à trois autres pacificateur de le suivre, deux du huit pour les guider et l'un de ces coéquipiers du quatre, afin ne pas s'ennuyer. Ils prirent tous leurs temps, en particulier afin que la capitolienne puisse 'voir du paysage'. Elle ne devait sans doute jamais avoir vu des gens pauvres pensa automatiquement Sören. Elle était toute maigre, l'air affolé constamment. Le jeune homme aurait voulu se moquer d'elle si elle n'avait pas autant l'air d'un lapin dans les bois entourés de chasseurs.«Et sinon, c'est quoi votre prénom ? » demanda Sören, l'air nonchalant.

Ils continuèrent leur tour du district encore quelques instants quand arriva ce que redouter sans doute ces supérieurs. Les pacificateurs se resserrèrent autour de la jeune femme tandis que les habitants commencèrent leurs protestations haineuses de plus en plus forte et que le petit groupe avancer. Une femme un peu âgé se mit en travers de leurs chemins, jetant avec haine ce qui semblait être une tomate pourrie sur Bambi. Les pacificateurs l'arrêtèrent et l'emmenèrent toujours sous la protestation des autres habitants.

Arriver au QG, Bambi était terrifié, trembler de tous ces membres avec de la tomate sur le visage. Sören lui tendit un mouchoir et se colla au mur. «Vous n'avez jamais eu affaire à ce genre d'incident ? » Lâcha-t-il.





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MessageSujet: Re: BAMBISO ✩ Rester vigilant, c'est vivre ; être bercé par la certitude, c'est mourir.   BAMBISO ✩ Rester vigilant, c'est vivre ; être bercé par la certitude, c'est mourir. Icon_minitimeJeu 9 Juil - 17:37

S’il y avait une chose qui arrivait un tant soit peu à rassurer Bambi, c’était de regarder sa bague. Elle la triturait, l’observait comme si elle la découvrait. D’abord, il y avait les initiales. Elle passait ses délicats doigts sur l’or, sur les fines lettres gravées à jamais. Elle attendait. Espérait. Espérait que quelque chose se passe, qu’en touchant la bague à un endroit précis elle révèlerait un secret. Elle avait attendu, Bambi et elle avait espéré que sa sœur ait caché quelque chose. Un message, juste pour elle. Juste pour elles, comme si son départ n’avait rien changé. Mais il n’y avait rien. Trop de choses avaient changé. Et même si pour sa sœur Bambi conservait cet amour indéfectible et passionnel, leurs différences avaient creusé le paradoxe. Elle était l’enfant, celle qu’il fallait protéger. Ruby était l’intrépide, la libre, celle qui voulait plus, et qui ne voulait plus être protégée. Elles étaient devenues trop différentes. Pourtant, elle l’aimait sa sœur. Elle lui vouait une admiration sans failles ; et sa sœur n’aurait eu aucun mal à venir au district huit, Bambi en était convaincue. C’était peut-être pour cette raison qu’elle serrait les poings, attendant en silence que le fameux « Romanov » fasse son apparition, l’un de ceux qui allaient l’escorter à travers tout le District.
Il était grand, beau, très attirant. Mais Bambi baissa les yeux lorsqu’il s’approcha. Encore cette vieille habitude, cette manie de se laisser contrôler par sa faiblesse. Peut-être qu’un jour enfin elle oserait lever les yeux. Sa sœur l’avait fait, pourquoi pas elle ? Les raisons se multipliaient dans son esprit, lui tambourinaient aux tempes. Elle secoua légèrement la tête, écouta la voix forte et brutale donnant des ordres. Celle qui, en d’autres circonstances, l’aurait faite trembler comme une feuille – c’était le cas, car elle tremblait comme une feuille, mais elle était du bon côté. Elle ne cessait de se répéter ce genre de maxime pour se rassurer. « Romanov ! Tu vas escorter Mademoiselle Poezyn dans tout le district, c'est un ordre, dit-il avant d’ajouter, comme s’il avait prédit un soupir, et ce n'est pas discutable Romanov. » Ils commencèrent à marcher, et Bambi prit une grande inspiration, continuant à serrer les poings, sentant la bague de sa sœur s’imprégner et laisser une petite trace sur sa peau, à mesure que ses mains continuaient à être serrées, toujours plus fort. Rien n’allait lui arriver, elle était en sécurité, pourquoi fallait-il qu’elle s’inquiète toujours autant ? « Et sinon, c’est quoi votre prénom ? » Ses yeux quittèrent le paysage du district huit pour se poser sur le Pacificateur qui l’accompagnait. Elle avait presque honte d’ainsi le regarder, comme si c’était interdit ou inapproprié. Pourtant, c’était elle la Capitolienne. Pourtant, elle aurait dû avoir confiance. « Bambi, je, euh… je m’appelle Bambi. » Sa voix est douce et fluette, presque chuchotée. Elle est comme ça Bambi, elle est frêle et fragile. Une véritable enfant aux doigts de fée qui semble pouvoir s’écrouler d’un instant à l’autre.
Elle a senti venir les cris sans vraiment s’y être préparée. Elle le savait, qu’un incident pouvait arriver, on le lui avait dit. Mais le vivre, c’est si différent. Les Pacificateurs tentent de contenir la foule comme ils le peuvent et elle ne peut que regarder, que fixer, impuissante, tous ces gens, toute cette foule qui la hait pour des choses dont elle n’est pas coupable. Une femme jette une tomate, et Bambi serre les poings, se retient de laisser couler les larmes. Forte. Elle doit être forte. Alors elle se laisse emmener, elle ne regarde plus, ne lève plus les yeux. Est désormais dans un autre monde, dans un monde serein et doux, dans lequel personne ne hurle. Tic, tac. Tic, tac. « Vous n'avez jamais eu affaire à ce genre d'incident ? » Elle ouvre les yeux. Ils ne sont plus dans la rue, ils sont dans un grand bâtiment, qu’elle ne connaît pas ; sans doute le QG des Pacificateurs. Elle baisse les yeux, découvre son corps qui tremble et ses jambes qui peinent à la soutenir. Elle va tomber, si elle ne se tient pas rapidement à quelqu’un, à quelque chose. Un liquide coule sur sa gorge, touche l’améthyste gravée dans son cou. Il lui tend un mouchoir, que Bambi prend en tremblant, commence à lentement essuyer son visage. Elle a peur ; et c’est comme revivre son agression, le jour où, pour la première fois, elle est sortie de chez elle sans s’arrêter au portail de la maison. C’est différent, puisque là, elle était protégée, et que c’était une foule qui à l’unisson venait crier sa colère, mais elle a ressenti la même chose. « Avec… autant de gens, non, je… je n’étais jamais sortie du Capitole. » Une ombre passe, un Pacificateur sans doute, et Bambi recule, un air terrifié baignant ses prunelles. Elle a peur. Elle a peur, et c’est trop tard, l’angoisse a pris le dessus sur son corps frêle.

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