jove goodshepherd

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Je ne la vois pas, c'est bien simple. Je sais qu'elle approche, inexorable, mais je ne la vois pas. Je ne l'imagine pas. J'ai refusé de l'imaginer depuis le jour où je me suis porté volontaire aux Jeux de la Faim.

➺ POUR QUI POURRAIS-TU MOURIR ?

J'aurais pu mourir pour Arachné. Le volontariat aux Jeux, c'était pour elle. Pour la protéger. Pour lui permettre de les gagner ces jeux, quitte à mourir pour elle. Et puis je n'ai pas été assez rapide pour la sauver, elle est morte, et je me suis occupé méthodiquement de chacun des fils de pute qui avaient œuvré de près ou de loin à sa mort, en commençant par l'ensemble des tributs. C'était la seule pour qui j'aurais pu mourir. Maintenant, je ne peux mourir pour rien, puisque rien n'a vraiment de saveur.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Arachné était ma sœur. Mais à part elle, non, aucun autre Goodshepherd n'a été pioché par les hôtesses idiotes qui se sont succédées dans le D8. Et pourtant, des Goodshepherd, il y en a sacrément beaucoup. À croire qu'on est verni, ou qu'on a moins besoin que les autres de tesserae.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Beaucoup. Je me souviens de mes jeux, je me souviens de l'horreur, de cette fureur meurtrière qui s'est emparée de moi quand le cadavre ensanglanté d'Arachné est tombé à mes pieds. Il est beaucoup plus agréable d'assister aux Jeux d'un fauteuil bien rembourré, à travers un écran, que d'en être un protagoniste qui ne voit que ce qu'il observe. Et puis, avec le temps, on devient cynique, on se réjouit de la mort de sales gosses qui vont aux Jeux avec le sourire, et de ceux qui y vont tremblant. Et on se dit, qu'au final, les dés sont déjà jetés. Alors on observe avec le sourire, on regarde le défilé, et on tient les paris au sein des différents districts, et on s'en fout plein les fouilles tandis que des misérables gosses crèvent parce qu'ils n'ont pas été assez futés pour buter les autres.

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

Nous avons tous laissé une partie de nous dans les Arènes où nous étions. Pour certains, c'est leur santé mentale, pour d'autres c'est une partie de leur corps. Mutilés, nous sommes des pantins désartibulés. Mais loin de m'en plaindre, je pense que c'est la meilleure chose qui puisse nous arriver. Au moins, nous arrivons dans ce monde désormais désabusés. Les horreurs que les vainqueurs ont connu leur permet de rester stoïque face à tout ce qu'il se passe. Je ne dirai pas qu'ils me comprennent mieux que quiconque, mais nous avons survécu, tous, et nous sommes, par conséquent, bien meilleurs que l'ensemble de la plèbe de Panem.

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

Je me suis contenté de regarder. Ça n'était pas la position la plus courageuse que j'ai pu prendre, mais je me fous comme d'une guigne de ce qu'on peut penser de moi. Je n'allais pas m'élever contre le Capitole, parce que j'ai des intérêts là-bas, et je n'allais pas -à moi tout seul- dégommer l'ensemble des rebelles idiots du district 8. Vous êtes mignons, mais la machine à tuer des 27e Jeux est un peu rouillée. Donc j'ai simplement regardé ce qu'il se passait, en réfrénant mes envies de tenir les paris sur les vainqueurs et les vaincus.  

JE VIENS D'UN MILIEU médian, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE était en quantité suffisante (désormais abondante vu que j'ai vaincu). DU COUP, MON NOM N'A plus aucune CHANCE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE vainqueur (oui, c'est un métier à plein temps, sale plèbe dégueulasse) ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'en suis très satisfait. JE SUIS DANS LE 8ÈME DISTRICT. AYANT 67 ans J'ai déjà PARTICIPÉ AUX HUNGER GAMES ET j'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

« Merci Arachné. Bonne chance dans l'Arène ! Et maintenant, accueillons le tribut masculin du district huit, j'ai nommé… Jove Goodshepherd ! »
C'est à lui. Un assistant lui a fait signe de bouger, et il avance sur la scène, en affichant un air sérieux. Différent de ce sourire timide qu'affichait Arachné en montant sur la scène. Jove est grave. Sa situation est grave. La vie est une chienne, il s'en est rendu compte lorsque le nom de sa sœur a été tiré. Et il n'a pas hésité. Il salue le présentateur des Jeux, aussi extravagant que peuvent l'être les Capitoliens. Il est mal à l'aise, peu rassuré, et franchement trop concentré sur sa tâche pour perdre du temps à sourire bêtement. Il sait qu'Arachné s'inquiète forcément en coulisses. Il essaie de l'oublier, le temps de l'interview.
« Bonsoir Plutonus., dit-il d'une voix calme.
- Voyons, déride-toi un peu ! Jove tique, il n'aime pas qu'on le tutoie comme s'il avait cinq ans. La soirée est merveilleuse, ne va pas déprimer l'audience., continue Plutonus, qui esquisse la seconde d'après un sourire niais immense et reprend avec sa voix de présentateur : Alors, Jove. Quel courage, quel dévouement, vraiment ! Tu as réussi à émouvoir l'ensemble du Capitole lorsque tu t'es porté volontaire pour aller dans l'Arène. Qu'est-ce qui t'a motivé ? »
Jove regarde Plutonus comme s'il était idiot. Et il se rappelle ce qu'on lui a dit : les Capitoliens n'ont pas une once de cervelle, il s'agit de faire pleurer dans les chaumières et de leur expliquer de A à Z. Sans les saouler. Il en va de sa vie dans l'Arène. Mais Jove a déjà renoncé à la vie, sachant qu'il fera tout pour protéger celle de sa sœur.
« Je croyais qu'un homme aussi brillant que vous l'aurait compris, Plutonus. Entre laisser Arachné aller dans l'Arène toute seule, et l'accompagner pour la protéger, le choix n'était pas difficile. Quel que soit le prix à payer. »
Jove ne savait pas, à ce moment précis, que le prix serait tout autre que ce qu'il croyait.

***

« JE VAIS TE BUTER, FREDRICKSON ! »
Rugissant, le jeune homme bondit sur le monstre qui n'a pas hésité une seule seconde à tuer une gamine de 13 ans à peine. Jove n'a pas d'arme, l'autre tenait encore le couteau qui lui avait servi à égorger Arachné. Tenait. Parce que la surprise l'a eu lorsque Jove lui a foncé dessus. Lime Fredrickson pensait sans doute que le tribut du D8 serait anéanti par la mort de sa sœur, s'apitoierait sur le sort de la petite, et qu'il pourrait l'égorger facilement à son tour. Mais ça n'est pas le cas. Parce que Jove a décidé de laisser tomber les masques, et de venger sa sœur, pour de bon.
Alors, à mains nues, le jeune homme frappe à mort le tribut du district 9. Ses poings s'enfoncent dans le visage de Fredrickson et il a bientôt les jointures rouges de sang. Mais Jove continue. Il frappe, encore et encore. Défigure ainsi le meurtrier de sa sœur. Et une fois que tout est fini, on n'entend plus que sa respiration saccadée, essoufflée. Deux coups de canon retentissent. Arachné est morte. Fredrickson aussi. Il reste dix tributs dans l'Arène en plus de Jove.

***

La nuit crépite. Un feu, allumé dans l'Arène, par un des derniers tributs vivants. Piège ? Insouciance ? Désespoir de vivre ? Les téléspectateurs ne comprennent pas ce qui prend le tribut du district 8. Depuis que sa sœur est morte, deux jours plus tôt, égorgée par le tribut du district 9, il semblerait que Jove Goodshepherd soit tombé dans une sorte de fureur vengeresse. Carrières et amateurs sont tombés sous ses coups. Il a récupéré des armes, au fur et à mesure, et a tendu des pièges tout autour de lui. Tourné vers le feu, il fait cuire une bête étrange qu'il a attrapée quelques heures plus tôt. Comme s'il se moquait de tout ce qui pouvait se passer autour de lui. Comme s'il n'y avait plus que la nourriture cuisante, les flammes, le crépitement du feu. Comme s'il n'entendait plus rien d'autre.
Un coup de canon retentit. Trois tributs encore. En plus de lui. Il se sustente, n'attend pas d'aide des sponsors. Ils ont pris pitié de lui au début, lorsqu'il tentait de soigner Arachné qui avait mangé quelque chose de pas net. Mais Arachné est morte, et personne ne prend plus pitié à l'égard du jeune homme musclé qui se voulait protecteur de sa sœur et a échoué dans sa tâche. Les tributs tombent comme des mouches, et il attend, patiemment, que son repas cuise.
Et puis, sa voix s'élève doucement, à l'adresse de quelqu'un dans son dos.
« Si tu tiens à la vie, je te conseille de t'éloigner. Tu as de la chance, je mange. »
Lassitude du meurtrier. Flemme de l'assassin.
« On va finir par n'être que nous deux. Autant en finir maintenant, non ? »
Lassitude de l'autre côté aussi. L'autre approche. Il lève la tête. Une jeune femme. Qui croit pouvoir user de ses charmes pour l'attirer dans ses filets et se débarrasser de lui. Elle le menace d'une lame. Et lui, il sourit en coin.
« Tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenue. »
Et il se redresse à la vitesse de l'éclair, tout en tapant du pied dans le feu de son repas. Des braises sautent, la lumière s'éteint, ou presque.
Bruits de lutte, la vision infrarouge de la caméra permet de voir deux êtres qui luttent pour tuer l'autre. Et bientôt, un craquement de plus en plus familier, et un bruit de chute sourde. Coup du lapin. Jove récupère sa brochette et ses affaires, avec le couteau. Il reprend la route en mangeant.
Coup de canon.
Plus que deux.

***

« Qu'as-tu ressenti quand tu as tué la petite Esmera ? »
Les yeux de Jove sont deux fentes furieuses. Esmera avait le même âge qu'Arachné, et elles avaient fait fi des convenances pour sympathiser pendant les entraînements. Une gamine du D3. Et c'était Jove qui l'avait tuée, après la mort d'Arachné. Elle lui était tombée dessus en fuyant des Carrières. Il s'était occupé du gars du D4 qui avait eu la sottise de la poursuivre. Il avait nourri Esmera. Et puis, la nuit étant venue, il lui avait promis de faire le guet. La petite avait trop peur. N'avait que des cauchemars. Et puis elle s'était réveillée en sueur et en panique. Jove avait pris sa décision : il ne pouvait pas la garder avec lui, parce qu'il finirait pas s'y attacher et n'arriverait jamais à la tuer. Alors il lui avait expliqué ce qu'il voulait faire. La tuer. Sans qu'elle souffre. Pour qu'elle ne souffre plus. Parce que sinon, elle aurait mal, un jour. Et qu'il avait besoin de gagner ces jeux, pour venger Arachné. Et pour la venger, elle aussi, Esmera, si elle l'autorisait à faire cela.
C'était sans doute cet acte qu'il regrettait le plus de tous les jeux, une mort qui le hanterait à jamais.
« J'ai essayé de ne rien ressentir. Elle me rappelait tant Arachné. Et j'ai voulu être le plus doux avec elle, mais les Jeux passaient avant. »
Il avait perdu la pitié du public à partir du moment où il avait liquidé Esmera. ll le savait. Il s'en foutait. Il devait gagner, et il l'avait fait. Il se détestait, maintenant, mais parviendrait à vivre avec ça.

***

« Tu comptes en faire revenir un ou une, un jour ?
- Pas si tu continues à m'emmerder avec cette question. »
Il était mentor depuis dix ans. Dix ans que les gamins étaient envoyés dans l'Arène après avoir eu des speech blasés. Jove ne les aidait pas plus que ça. Il avait essayé, avec les quatre premiers, les deux premières années. Et puis il avait vu que c'était vain, que ses conseils n'étaient jamais appliqués. Coup dur l'année précédente, le gosse avait l'âge d'Arachné. Il avait moyennement aimé. D'un autre côté, c'était mieux comme ça, qu'ils ne gagnent pas. Il n'avait pas besoin de mentir. De retourner dans le district 3, celui d'Esmera.

***

« Tu peux t'entraîner tout ce que tu veux. Tant que t'es pas foutue de soutenir mon regard trois minutes pendant que je te dis des saloperies, tu les gagneras pas, ces jeux. »
Les Jeux étaient avant tout une épreuve psychologique. Il l'avait compris depuis trop longtemps, et enrageait que des petits cons ne parviennent pas à capter ce qu'il leur répétait, année après année, tout en leur sortant des horreurs et des critiques trop basses pour être dignes d'un être humain. Il avait devant lui sa 33e tribut féminine. Il n'avait toujours pas réussi à sauver un seul de ses tributs, malgré les 32 années qu'il avait passé en tant que mentor. Ça commençait à faire long, mais qu'importe. Silk Preston. Une sale gosse, elle aussi. Elle tiendrait pas les Jeux, il était prêt à mettre sa main à couper… Enfin, façon de parler.

***

« Alors, t'as fini par te sortir les doigts du cul ? Il était temps. »
Elle était sortie de l'Arène en vie. C'était la première. D'aucuns auraient fait péter le Champagne. Pas Jove. Jove n'était pas content. Il allait devoir retourner dans le district 3, en accompagnant la gagnante des 60e Jeux de la Faim. Elle aurait quand même pu avoir la décence de mourir. C'était ce qu'il essayait de se dire. Mais finalement, il était rassuré. Au moins une qui avait compris ce qu'il lui disait. Le district 8 n'était peut-être pas qu'un ramassis d'idiots finis.

***

« Ah, Monsieur Goodshepherd. Vous tombez bien, on n'avait besoin de votre avis sur la prochaine Arène. »
Jove jette un coup d'œil à la carte posée sur la table. Il survole les indications. Un air de déjà vu. Il plisse le nez, l'air mauvais et déçu. L'Arène pour les 61e Jeux ne lui convient pas. Il est consultant depuis qu'il a réussi à faire gagner un de ses tributs. Cette année, et normalement les quatre suivantes, il ne s'occupe pas de ses idiots de tributs. Un accord avec Silk. Ou plutôt, le couteau sous la gorge de Silk. « Tu vas comprendre ma douleur. Tâche d'éviter qu'ils meurent tous, tu veux ? » Elle n'avait pas grand-chose à lui dire. Ou plutôt, il s'en foutait qu'elle ne soit pas d'accord. Des 61e aux 65e Jeux de la Faim, Jove Goodshepherd vit au Capitole, et prépare les Arènes où iront mourir des chiards. Pour une fois, dans sa vie, il fait quelque chose qui lui plaît. Il tisse des trames sans fin, des pièges, des cartes fourbes. Il orchestre un massacre télédiffusé. La joie.

***

Cinq ans se sont passés. Cinq ans coulés paisiblement au Capitole. Et il revient. Après tout, il n'a qu'une parole, et c'est bien une des rares qualités qu'il a. Les 66e Jeux sont aussi une perte de temps et de vie pour le D8. Qu'importe. Jove a tenu parole. Il a soutenu son ancienne tribut. Il s'est occupé d'inculquer des bases de combat à son propre tribut. Et il a voulu lui fracasser la tête contre un mur un nombre incalculable de fois. Le D6 remporte les Jeux. Jove s'ennuie. Le Capitole lui manque, un peu. Pas les extravagances. Simplement le sentiment de pouvoir qui l'habitait. Mais il reste.

***

« Bon, Preston. Faut qu'on parle. Le gamin, là, tu penses qu'il va mourir décapité ou noyé ?
- La tête éclatée, au deuxième jour. Si il survit à la corne. »
Jove griffonne la réponse sur un calepin.
« Et la fille ? »
Il ne prend même pas la peine d'apprendre leurs noms. De toute façon, ils seront bientôt rayés des listes, vu qu'ils vont mourir comme les chiens qu'ils sont.
« Je suis censée la faire revenir. Je l'ai promis. »
Il ricane.
« Preston, t'es mignonne, mais on sera les deux seuls gagnants du 8 pour au moins vingt ans encore. »

Il referme son carnet, se redresse, force sa protégée à se lever à son tour et lui claque une main sur la fesse droite. Pas un geste sensuel, non. Plutôt une tape comme on donnerait à un canasson qui refuse de bouger. « Allez, au lit. Demain, il va falloir leur faire comprendre qui est le chef. » Lui, il ne va pas dormir tout de suite. Il se rend dans son compartiment, et rentre les réponses de Silk dans sa base de données. Il en a, des pronostics. En même temps, bookmaker illégal, il doit bien tenir sa base de données à jour. Parce qu'il l'est, depuis plusieurs années, et qu'il se fout comme d'une guigne de ce que pourrait dire le Capitole. C'est pas cette année que le district 8 va gagner les Jeux. Toujours pas.

Il repense aux tributs qui ont été sélectionné pour cette Moisson. Aucun ne lui plaît, sauf peut-être les outsiders, du genre le sourd, le grand dadais du 7 et l'espèce de nigaud du 9. Il a parié sur eux. Il compte glisser de l'argent à certaines personnes, discrètement, quand il sera au Capitole. Mais pour le moment il est dans le train, et il est hanté par des visages qui s'effacent années après années. Arachné, Esmera… et maintenant la petite Joleen, qui ne passera sans doute pas le deuxième jour. La jeunesse se perd dans ces Jeux qui l'amusent, lui, le monstre sans émotions. Il rit du chaos et de la mort, il rit dehors, et se ferme du dedans, chaque fois un peu plus.

Jove Goodshepherd a écrit:

J'EXERCE LE MÉTIER DE vainqueur (oui, c'est un métier à plein temps, sale plèbe dégueulasse)

Rhea "Remy" Silveroak a écrit:

Merci tout le monde, Gem & Mattys, Jove fera ce qu'il peut pour que vous restiez en vie assez longtemps pour qu'il puisse se faire du fric sur votre dos (ben quoi ?)