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 Where are you ? ♦ Spader Jodnar.

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Where are you ? ♦ Spader Jodnar.  Vide
MessageSujet: Where are you ? ♦ Spader Jodnar.    Where are you ? ♦ Spader Jodnar.  Icon_minitimeDim 24 Fév - 0:11

Elle avait regardé partout. Le jardin, la remise dans laquelle ils avaient l’habitude de ranger leurs outils et les objets dont ils n’avaient pas besoin – non pas qu’ils soient nombreux. Elle avait passé la maison au peigne fin, allant jusqu’à regarder sous les deux lits, et dans la mince armoire qu’ils se partageaient à trois. Althéa avait vérifié, et vérifié encore, sans trouver la moindre trace de Keira. Elle avait alors paniqué, se maudissant d’avoir détourné le regard de sa sœur une minute de trop, et d’avoir été trop négligente pour se douter que la jeune femme, bien que dérangée, finirait par profiter de la moindre occasion pour échapper à la vigilance de la jeune femme. Elle se sentait tremblante, le cœur au bord des lèvres, et des larmes menaçaient d’inonder ses joues si elle ne se calmait pas très vite. Ses jambes étaient douloureux d’avoir couru d’un bout à l’autre de la clairière au milieu de laquelle se trouvait la maison, et sa gorge la brûlait d’avoir trop hurlé le prénom de Keira. C’avait été en pure perte, ne serait-ce que parce que la jeune femme ne reconnaissait même plus son propre nom depuis bien longtemps, mais dans ces instants, il était difficile de faire appel à la raison et de se montrer un tant soit peu futé. Maintenant qu’elle était de retour dans la petite habitation qu’ils occupaient, Althéa résistait tant bien que mal à l’envie, au besoin dévorant de fouiller chaque recoin de la maison, comme si Keira avait été une petite souris capable de se faufiler dans le moindre recoin. Une part d’elle-même refusait la perspective que Keira ait disparu, et persistait à penser que si elle cherchait bien, elle finirait par la trouver, là, derrière un rideau, sous la table, ou sur l’étagère du haut du vaisselier qui meublait leur pièce principale. C’était improbable, mais son cerveau refusait d’imprimer l’information, de l’accepter et de faire en fonction d’elle. Keira ne pouvait tout simplement pas s’être évanouie dans la nature.

Tout au long de la journée, Althéa avait travaillé dans leur jardin. D’abord, elle avait pris soin des plans de fruits et de légumes dont elle se servait pour cuisiner soupes et ragoûts lorsque c’était possible, puis elle s’était véritablement mise au travail. Prendre soin des arbres mutants n’était pas une mince affaire, car bien souvent, elle se devait de faire en sorte de trouver un compromis entre les besoins de deux espèces très différentes. La quantité d’eau qu’ils recevaient, le type de lumière qui les atteignait, le type de terre dans laquelle ils poussaient, et les engrais utilisés étaient une science qu’il fallait absolument maitriser pour parvenir à obtenir des résultats intéressants. Au-delà de l’aspect passionnant de génie de la nature de l’art que pratiquait la jeune Jodnar, il y avait aussi l’espoir qu’un jour, ces fruits aux formes, couleurs et goûts à la fois étranges, inconnus et familiers, permettraient à la famille de subvenir à ses propres besoins sans que Spade ait à se tuer chaque jour à la tâche. Pendant qu’Althéa travaillait, Keira déambulait dans le jardin, cueillant quelques fruits et les mangeant maladroitement, ou chantonnant sur des airs que sa petite sœur en était venu à détester tant elle les avait entendus au cours des derniers mois. La journée s’était déroulée dans un calme appréciateur, car pour la première fois depuis un long moment, Keira n’avait pas fait la moindre crise de colère, n’avait pas pleuré, ne s’était pas prostrée, et avait accepté de bonne grâce de manger, de se laver, de s’habiller et de se coiffer à peu près correctement. Par chance, ces actes de la vie de tous les jours semblaient ne pas lui poser de problème particulier, une fois mis à part le fait qu’elle n’était tout de même plus aussi adroite qu’autrefois. Althéa se souvenait sans difficulté des longues tresses que faisait Keira, les arrangeant de façon sophistiquée qui lui donnait l’air d’une femme de la société. La petite sœur, elle, n’avait jamais été très douée avec ces atours, ces éléments d’apparat que Keira maitrisait à la perfection. Toute sa vie, elle avait préféré faire les quatre cent coups avec Spade plutôt que jouer à la dinette et aux poupées avec Keira. Maintenant que cette époque était définitivement révolue, elle aurait voulu faire plaisir à la Keira qu’elle avait connu alors, et prendre le temps de se laisser coiffer par ses mains habiles. Les tresses de la jeune femme au cœur brisé n’avaient jamais semblées aussi loupées.

Le soleil se couchait déjà, et ce n’était plus qu’une question de temps avant que Spade ne rentre à la maison. Que lui dirait-elle, lorsqu’il découvrirait l’absence de Keira, qu’il serait déçu de réaliser qu’Althéa n’était pas à la hauteur ? Leur sœur pouvait être absolument n’importe où, et dans son état, elle n’avait aucune conscience du danger, même le plus évident pour eux n’existait pas pour elle. Elle pouvait s’être foulé la cheville et être tombée dans la forêt, là où les dangers étaient nombreux la nuit, tout comme elle pouvait être allée trop loin et être tombée sur des Pacificateurs, qui ne feraient pas dans la dentelle une fois face à elle. Mais, paradoxalement, le pire était encore la perspective qu’elle croise un Stormer. Peu importe lequel d’entre eux, à vrai dire, ils étaient tous un danger pour la jeune femme, qu’ils estimaient coupable de la mort de Jon. Fort heureusement, ou malheureusement, d’ailleurs, Spader rentra moins tard que d’habitude, ce soir-là. De loin, Althéa pu voir combien il semblait épuisé. Sa démarche n’était pas aussi certaine qu’elle l’avait autrefois été, et son dos était plus courbé qu’il n’aurait sans doute voulu le montrer. Chaque fois qu’il le pouvait, il donnait le change, prétendant que tout allait bien. Le cœur de la jeune agricultrice fit un bond dans sa poitrine, une embardée qui lui donna la sensation qu’il allait se décrocher. Les larmes, au bord de ses yeux, coulèrent sur ses joues, et elle se précipita à l’extérieur, vers son frère jumeau, balbutiant comme elle le pouvait, emmenée par une panique incontrôlable, combien elle était désolée d’avoir laissé Keira s’échapper.
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Where are you ? ♦ Spader Jodnar.  Vide
MessageSujet: Re: Where are you ? ♦ Spader Jodnar.    Where are you ? ♦ Spader Jodnar.  Icon_minitimeDim 3 Mar - 12:48

Beau travail, Jodnar ! Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Spade, fatigué mais reconnaissant alors qu’il levait le yeux vers Joachim, celui de ses employeurs qu’il préférait. Merci monsieur. Peut-être était-ce parce qu’il avait été le premier à lui tendre la main, le soir où tout avait basculé, acceptant d’engager l’enfant terrible du district sans sourciller. Spader ne comprenait toujours pas pourquoi cet homme lui avait d’emblée fait confiance. Et comme il ne se risquerait sans doute pas à le lui demander, étant donné qu’il restait avant tout son boss et qu’il savait maintenant garder ses distances et appliquer ces choses que l’on nommait respect et politesse, cela resterait sans doute à tout jamais un mystère. Mais celui-ci ne dérangeait absolument pas le jeune homme qui se contentait de prendre toute forme d’encouragement que lui donnait cette personne sans rien demander. Il y avait quelque chose qui se dégageait de lui qui le mettait en confiance, peut-être le fait qu’il l’ait encouragé alors que son propre père lui-même ne l’avait jamais fait et que, la première et la dernière fois où il avait pris position, il s’était retrouvé jeté à la rue avec ses sœurs. Mais ce n’était qu’une hypothèse, après tout. Rien de significatif. On allait le dire comme ça. Dans tous les cas, même ces trois petits mots suffirent à mettre du baume au cœur de l’homme de la désormais famille « Jodnar ». Il se demandait parfois s’ils ne devraient pas tout bonnement changer de nom. Le partager avec leurs parents alors que ceux-ci avaient clairement explicité qu’ils ne voulait plus jamais avoir affaire à eux, il était peut-être temps de se forger le leur. Mais, malgré tout, cela restait la dénomination de ses ancêtres, dont les aïeuls auxquels ils devaient leur habitation actuelle alors il n’était pas question de les trahir en adoptant un autre patronyme. Ils restaient donc les Jodnar. Et après tout, ce seraient leurs descendants qui porteraient fièrement ce nom en pensant à eux. Si d’aventure ils avaient un jour des descendants.

Ce qui n’était pas si bien parti au final, la plus susceptible d’en avoir ayant quitté en partie cette Terre. Rien que de penser à la poupée aux grands yeux vides qui l’attendait à la maison, le cœur et les poings de Spader se serrèrent. Keira était si belle, et tellement pleine de vie avant « l’incident », que c’en était douloureux de la voir amorphe à ce point. Il s’était toujours imaginé être là le jour de son mariage, gagater devant ses neveux et nièces. Il avait même rêvé à une réconciliation des deux familles, quand il avait compris qu’elle voyait Jon, mais rien n’avait fonctionné comme prévu. Restaient l’espoir qu’un jour elle revienne parmi eux, même s’il y croyait de moins en moins. Comment ne pas la comprendre ? Si elle n’avait pas mis fin à ses jours, c’était sans doute parce qu’elle savait pertinemment que cela aurait affecté les siens. Mais vivre dans un monde, privée d’amour et de bonheur avait été un moteur suffisant pour la faire se détacher de la réalité. S’il l’enviait ? Certainement pas. Il la plaignait de tout son cœur. Restaient donc Althéa et lui pour la descendance Jodnar. Or, l’un comme l’autre avaient autre chose en tête que de conter fleurette au premier/ à la première venue (et il n’y avait aucun homme sur Terre pour mériter l’amour de sa jumelle, bien évidemment). Et lui … mais sautons ce chapitre, voulez-vous ?

Il n’eut d’ailleurs pas le temps de se remettre en condition avant de rentrer, chassant des traits de jus de nectarine de son esprit qu’une tornade fonça sur lui. Une tornade ? Pas vraiment. Il eut le temps de détailler les traits brouillés d’Althéa, les larmes qui avaient creusé des sillons sur ses joues et cette simple vision lui brisa le cœur. Les sens soudain en alerte, le jeune homme doubla le pas pour venir prendre son visage entre ses mains : ’Théa ! Qu’est-ce qui se passe, qui t’a fait ça ? Quelle que soit l’ordure responsable des larmes de son adorée, il allait le payer, fatigue ou pas. La chape de plomb qu’il portait sur les épaules semblait soudain s’être envolée et il l’attira contre lui, n’arrivant pas à démêler ses paroles. Il tenta de la calmer, la serrant dans ses bras, murmurant : Calme-toi … Sssh … Raconte-moi. Qu’est-ce que … ? La porte ouverte de leur chez-eux attira son attention, plus particulièrement le banc vide où se trouvait d’ordinaire leur aînée quand il rentrait. Son esprit n’eut pas besoin de plus pour s’emballer et il décolla Althéa de lui pour la regarder : Elle a recommencé, n’est-ce pas ? L’affolement montait doucement en lui même s’il essayait de l’endiguer. Il la lâcha, entra, fit quelques pas, tourna sur lui-même, comme pour être bien sûr que … non, elle n’était pas là. Il laissa échapper un gémissement de frustration et d’inquiétude avant de ressortir, entraînant sa sœur derrière lui. Il faut la retrouver ! Et vite. La dernière fois … La dernière fois, elle était tombée sur Wilson Stormer. Ou plutôt, Wilson Stormer lui était tombée dessus. Et il avait du la lui arracher. Ce souvenir lui arracha un frisson, surtout qu’il ne l’avait pas partagé avec sa sœur de peur de l’inquiéter. Il commença à avancer, sans un mot de plus.
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