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 he who has never hoped can never despair ♈ Valicia

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MessageSujet: he who has never hoped can never despair ♈ Valicia   he who has never hoped can never despair ♈ Valicia Icon_minitimeSam 29 Sep - 13:18


          i hung my head, i hung my head. i set off running to wake from the dream, i kept on running into the south lands. that's where they found me, my head in my hands... code by carmin


« Tu sais Stain, j'ai entendu des choses. » Ton frère s'arrêta de manger pour relever la tête vers quoi d'un air presque inquiet. Chipotant tes bouts de carottes, tu ne prenais même pas la peine de faire de même. Tu ne vis donc pas le faux sourire rassurant qu'il afficha sur son visage alors qu'il prenait un ton chaleureux. « Quel genre de choses ? » Oui, qu'as-tu donc entendu qui te paraisse si important que tu daignes le mentionner ainsi à table ? Car après tout tu en entends des choses, principalement des bavardages et des rumeurs sans aucun intérêt. Des ragots. Mais tu savais que ton aîné n'avait cure desdits ragots. « La rumeur est partout. On dit que les rebelles ont commencé une révolution et que les districts sont en guerre. » C'était sans aucune peur ni passion que tu en parlais. À vrai dire tu étais juste curieuse, le combat était-il à vos portes ? Des gens en mouraient-ils ? Non pas que leur sort t'intéresse réellement car après tout il en meurt tous les jours des humains - Kyle était bien mort - mais dans cette circonstance, c'eût été révélateur d'un changement, quel que soit le sens dans lequel il irait. Tu ne voulais cependant pas que les parias l'emportent, ce serait renverser l'ordre naturel des choses, bouleverser tes privilèges auxquels tu ne voulais pas renoncer. Non, tout devait rester comme il l'était. Tu n'avais pas peur mais ça t'aurait tout simplement énervé, comme voir les gens cracher par terre - si je vous jure des gens le font ça - t’énervait. Même si on aurait été au niveau supérieur de l’emmerdement dans un cas de renversement politique. Faisant comme s’il n’était guère concerné, Stain mangea un bout de carotte avant de te répondre. « Oui c’est vrai. Les fous croient qu’ils peuvent nous battre. C’est comme se battre contre des chevaliers armés d’épées alors qu’on n’a que des pinces à linge. » C’est utile les pinces à linge. Enfin pas à toi, tu ne faisais bien évidemment pas ta lessive toi-même, c’est pour ça que tu avais une muette. De toute façon c’était pas le sujet, le sujet c’était qu’il prétendait ne pas s’inquiéter le moins du monde. C’est ça. Et avant la première guerre mondiale, on racontait aux jeunes soldats qu’on entraînait que les mitrailleuses des allemands ne faisaient guère plus que des bleus. Foutaises tout ça. Le combat n’était peut-être pas à armes égales mais la victoire n’était pas assurée. Toi cependant n’avais aucune raison de ne pas croire ton frère. Pourtant tu ne comprenais pas. « Si leur défaite est assurée alors pourquoi est-ce qu’ils prennent la peine de se battre ? » Tu te mordis la lèvre, tracassée. Bah oui quoi, ils n’étaient pas si cons non ? Le brun éclata de rire. « C’est parce qu’ils ont de l’espoir ! » Il n’y avait rien de drôle, au contraire. Mais même s’il y avait eu quelque chose d’amusant, tu n’aurais pas saisi la blague. L’espoir. Oui le mot te disait vaguement quelque chose, il était fréquemment utilisé. Quand même... Tu t’excusas et quittas la table pour ouvrir une chose antique à laquelle tu avais rarement touché. Elle était presque cachée sur la plus haute étagère d’un placard où croupissaient des objets inutiles. Soufflant pour faire s’envoler la poussière qui masquait la couverture du dictionnaire, tu tournas les pages avec frénésie. Espoir : Fait d’attendre, d’espérer. Génial. On pouvait dire que ça t’aidait.

* * *

Espoir. La question te taraude au plus haut point. Tu crois en comprendre la signification mais son sens véritable, sa motivation, t’échappe. C’est un véritable casse-tête, un labyrinthe dont tu ne trouves pas la sortie. Dieu sait que tu passes du temps dans le labyrinthe mais celui-ci est inextricable. Pour te réconforter tu t’es enfoncée dans celui que tu maîtrises, cisailles à la main. Non, pas d’envies de meurtre, un simple besoin de tailler les sculptures végétales que l’on peut croiser dans un virage. Te repérant sans mal dans les hautes allées de buis vigoureux, tu te diriges en ruminant vers une licorne qui a un peu trop poussé. Tu t’appliques à aller lentement et à donner de petits coups de sécateur pour ne rien massacrer. Mais bientôt tu accélères, rageuse. Pourtant pas une seule erreur n’est commise par ta main habituée. Je pourrais te comparer à Edward et ses mains d’argent mais tu ne connais pas la référence, c’est un peu trop vieux pour toi. Et tu n’es pas d’humeur à ce que je te parle d’antiquités n’est-ce pas ? Tu veux savoir, tu veux comprendre. Pourquoi tu ne comprends jamais ? C’est quoi l’espoir ? Quelqu’un pourrait pas te l’expliquer ? C’est pourtant pas si compliqué de s’asseoir et de te le dire. Tu jettes un regard noir à la sculpture verdoyante comme si elle était responsable de ton incompréhension et décides que tu en as fini avec elle. Traînant des pieds, tu te renfonces dans les couloirs étroits avec lassitude. Pas après pas, tu te retrouves face à un renard mais sur son socle de buis se trouve quelque chose de très peu végétal. Te penchant, tu retires ton gant droit pour caresser du bout des doigts le moineau blessé. Effrayé, il se recroqueville et pépie de plus belle mais il ne peut guère faire plus. Retirant ton deuxième gant de jardinage, tu t’assieds à côté de la créature dont l’aile forme un angle étrange avec son corps. Des larmes commencent à couler sur tes joues comme sur celles d’une petite fille. Parce que quand tu étais jeune tu avais vu Charybde pleurer devant la mort de petits animaux et que tu avais considéré cela comme normal. Tu l’avais imitée et depuis tu le faisais toujours, quand bien même tu n’avais même pas eu la moindre envie de faire de même à la mort de Kyle. Après tout tu n’avais jamais vu qui que ce soit confronté à la mort. L’oiseau émet des espèces de couinement quand tu le pris avec délicatesse au creux de tes mains et se met à trembler. A vrai dire cela ne t’émeut guère, t’es pas là pour ça. Ce qui ne t’empêche pas de le regarder s’immobiliser peu à peu quand il comprend que tu n’es pas un danger. Pour l’instant. Des pas feutrés se font entendre et une femme apparaît à l’intersection du labyrinthe. Blonde, l’air implacable, tu n’as pas de mal à la reconnaître. Comme si on ne la voyait pas souvent dans les journaux... Tu lèves tes yeux rouges vers ta marraine et un éclair de lucidité te traverse. On n’avait jamais pu dire de la femme du président qu’elle était une femme stupide et tu n’es pas du genre à penser ça de toute façon. Et elle aurait certainement le temps de t’expliquer elle, après tout si elle traîne ici c’est qu’elle ne doit avoir rien d’autre à faire. « Alicia... S’il te plaît explique-moi... » Des explications tu en veux, tu en exiges presque mais tu sais que cela ne se fait guère d’avoir des exigences vis-à-vis de la première femme du pays. « L’espoir... Qu’est-ce que c’est vraiment ? »
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MessageSujet: Re: he who has never hoped can never despair ♈ Valicia   he who has never hoped can never despair ♈ Valicia Icon_minitimeDim 30 Sep - 11:25


he who has never hoped...
❝ Alicia & Valkyrie ❞

« Que cela soit clair Messieurs : je ne veux plus entendre parler de vos problèmes de conscience ! » Elle regardait les conseillers qui l’entouraient, réunis autour de la table ovale de la salle de réunion. Son mari n’était pas présent, se trouvant dans les locaux de la télévision nationale. Il devait faire une apparition plus tard dans la journée et tenait à parler avec les journalistes auparavant. Alors, elle avait réuni le conseil afin de faire valoir l’avancé des affaires du pays. Elle avait déjà réhabiliter une dizaine de rebelles qui jouaient les agents double dans le camp ennemi, et elle ne comptait pas s’arrêté là. Mais les conseillers de son mari était des gens faibles qui ne saisissaient apparemment pas l’urgence de l’affaire qui les concernait. Elle soupira, et s’assit de nouveau sur la chaise la plus confortable de l’assemblée. Elle ramena ses bras et appuya sa tête d’un air pensif. « Messieurs… L’heure n’est plus à la compréhension, mais à la répression pure et dure. Nous avons donné aux habitants de Panem beaucoup trop d’espoir. Aujourd’hui, ils ne font plus la différence entre rêve et réalité. » Dit-elle comme conclusion à cette réunion. Sa remarque fut accueilli par un sombre murmure, les conseillers se regardant entre eux, jugeant de la pertinence de ses propos, et s’accordèrent à dire qu’il n’y avait sans doute rien de plus juste pour expliquer la rébellion. Et pour la neutraliser. Sur ces mots, ils se levèrent donc et sortirent de la salle un à un en laissant la femme du Président seule. Elle était fatiguée, lasse, et surtout elle avait le désire de sortir un instant, de croire que le temps dehors était toujours ensoleillée. Depuis l’attaque au Palais elle n’était pas tranquille, et prenant son téléphone cellulaire elle fit appeler sa fille et son fils afin de s’assurer qu’ils allaient bien et qu’elle pourrait déjeuner avec eux comme prévu. Elle reçut la confirmation du repas de famille, et sortie alors du bureau.

Elle alla prendre une douche en repensant – encore – aux évènements de troublaient le calme de Panem. Elle ne s’étonnait pas vraiment de la rébellion, elle avait depuis longtemps appris qu’à toute forme de gouvernement se trouvait son opposition. Mais elle s’étonna de la violence des évènements. Le nombres des morts dans les districts étaient tout à fait incroyable. Que ce soit du côté des rebelles, des pacificateurs ou des simples civils. Il s’agissait bien là d’une guerre civile et rien ni personne ne semblait prêt à éviter de voir les braises devenir un incendie immense. L’apocalypse était peut-être arrivée finalement. Elle sourit en pensant cela, et frotta son corps avec vivacité. Elle sortie de la cabine humide, les cheveux lâchés sur ses épaules, et l’esprit ailleurs. Elle s’habilla avec une longue robe à l’ancienne que sa styliste avait spécialement faite pour le jardin. Elle mit des bottines, et un chapeau, et sortie pour faire une petite promenade. Elle prit soin de prendre un livre qui se trouvait dans l’entrée et se mit à lire en marche entre les allées de fleurs et de buissons. Parfois, elle s’arrêtait pour inspirer le doux parfum des plantes qui laissaient paraître leurs couleurs, et en arracha quelques-uns pour se faire un bouquet. De loin, elle était suivie par trois gardes, qui ne la quittaient que rarement en réalité, mais qui avaient l’intelligence de lui laisser sa liberté. Elle marchait en silence, tenant son livre et son bouquet de fleur quand elle fut distraite par le bruit lointain de cisailles. Elle s’approcha du lieu où quelqu’un semblait couper ses plantes. Elle ne doutait pas qu’il s’agissait de quelqu’un qu’elle connaissait et qui avait accès à ce lieux qui était sur protégé à présent.

Se perdant dans le labyrinthe des plantes, elle n’entendit plus rien d’autre que ses propres pas, et fut surprise lorsqu’au détour d’une allée, elle croisa le corps frêle de sa filleule : Valkyrie Templesmith. Elle sourit à la jeune femme et s’approcha d’elle en suivant la même cadence que durant sa promenade. Le visage de Valkyrie sembla s’éclairer sous le coup d’une idée soudaine. « Bonjour Valkyrie. Tout va bien ? » Elle appréciait la jeune créature qui avait une véritable curiosité pour les choses de la vie. Elle ne les comprenait pas, ayant une naissance des plus particulières. Alicia pouvait se targuer de l’avoir sous son autorité et sa protection. « Alicia... S’il te plaît explique-moi... » La Présidente sourit à la jeune femme et attendit sa question en fermant son livre qu’elle tint contre elle de ses deux mains. « L’espoir... Qu’est-ce que c’est vraiment ? » Sans afficher aucune émotion de stupeur ou de surprise la première femme de Panem laissa échapper un soupire de réflexion et regarda le sol un instant d’un air pensif. « Viens, marchons. » dit-elle en proposant son bras à Valkyrie et en lui montrant les allées du Jardin. Elle mit quelques temps pour répondre à la question de sa filleule, qui n’était pas des plus facile. Après tout, c’était une question pour laquelle des hommes étaient morts. « C’est une question éminemment difficile que tu me pose là Valkyrie. Cela fait partie des choses qui se trouve en l’homme et qui reste inexpliqué. » Commença Alicia en lui indiquant son cœur. Comment expliquer autrement ce sentiment qui ne semblait pas être portée pas la raison et la réflexion mais par un consentement instinctif à une vision des choses. Elle prit une fleur entre ses mains et la fit glisser derrière l’oreille de Valkyrie. « L’espoir est une chimère. C’est une espérance utopique qui peut devenir dangereuse quand les hommes oublient qu’elle est impossible. Elle les porte vers la rébellion, la traîtrise, voir à la mort. » Dit-elle pour explication, espérant que la demoiselle comprenant ce qu’elle lui disait. Elle pouvait aller plus loin, essayer elle-même de tenir le paradoxe d’un tel cas. « Mais l’espoir permet aussi de donner une part de liberté aux hommes lorsqu’ils n’ont presque rien. C’est une part d’eux-même où ils peuvent glisser leurs rêves et leurs illusions. » Dit-elle avant de se tourner vers Valkyrie. « Ce qu’il faut c’est… trouver le bon équilibre. Est-ce que tu comprends ? » Demanda-t-elle en plaçant sur elle un regard inquisiteur et un sourire aimable. « Pourquoi cette question ? »



HS : si quelque chose ne te convient pas dis le moi Wink
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MessageSujet: Re: he who has never hoped can never despair ♈ Valicia   he who has never hoped can never despair ♈ Valicia Icon_minitimeMar 2 Oct - 20:39


          i hung my head, i hung my head. i set off running to wake from the dream, i kept on running into the south lands. that's where they found me, my head in my hands... code by carmin


La femme blonde s'avance avec une grâce toute altière. Altière, c'est bien le mot. Après tout elle est la première dame du pays, elle pourrait bien être reine. Qui sait même, impératrice ? Au fond on s'en fiche elle ne l'est pas. Elle est "juste" la femme du Président. Tu la regardes, dans sa longue robe, avec son livre, on la croirait sortie d'un vieux film. Voilà, c'est la Mina de Dracula même si physiquement elles n'ont guère de points communs. Tu n'as jamais pleinement apprécié les plaisirs de la lecture, ton truc c'est d'inventer des histoires. Tu te souviens de cette gamine de l'hôpital à laquelle tu racontais des comptes improvisés. Elle aimait ça. Du moins il te semble, à toi ça te plaisait en tout cas. Refermant l'ouvrage à ta vue, Alicia te salue poliment mais tu l'ignores, préférant lui poser sans préavis cette question piège. Elle s'y attendait à celle-là. Je ne pense pas non, qui s'y serait attendu ? Se penchant vers toi, elle te propose son bras. « Viens, marchons. » Marcher ? Pourquoi pas ? Ça ne risque pas de faire grand mal à qui que ce soit au fond, non ? Te levant pour accepter l'invitation, tu manques de laisser tomber le moineau mais resserres in extremis - avec douceur cependant - les doigts de ta main gauche sur le petit corps chaud. La bête pépie de frayeur, ayant certainement senti pendant un cours instant sa fin arriver. Ou peut-être pépie-t'il à chacun de tes mouvements, après tout il a bel et bien une cervelle de moineau. Alors qu'elle t'entraine dans une des allées - qui mènera à un cerf en buis, tu le sais très bien - ta marraine commence à t'expliquer. « C’est une question éminemment difficile que tu me pose là Valkyrie. Cela fait partie des choses qui se trouve en l’homme et qui reste inexpliqué. » Fort bien. L'espoir c'est compliqué. Mais ça ne t'avance pas ça. Toi tu veux une définition qui te parle, tu veux pouvoir t'exclamer que oui tu as compris. Tu veux bien que ce soit compliqué mais il faut au moins que ce soit compréhensible. Tu ne demandes guère plus pour l'instant. Plus tard peut-être demanderas-tu plus. Pour l'instant tu joues les gentilles élèves. Elle met sa main sur son cœur oui, si elle veut. Tu n'as jamais compris ce geste. On dit le cœur épicentre de l'amour mais tu as beau écouter le tien avec un stéthoscope, tu n'entends rien. Rien de plus qu'un musclé en mouvement qui bat avec un flegme régulier sans guère ne s'agiter que quand tu te drogues ou que tu es au lit avec quelqu'un. Bah, les contes tu les inventes mais tu n'y crois pas. Le cœur et ses ventricules sont à l'origine de l'amour ? Fort bien. Ils t'excuseront, tu as rendez-vous avec le prince charmant et son cheval blanc ! Encore que pour le cheval blanc c'est faisable... La blonde cueille une pensée tout juste fleurie - tu grinces imperceptiblement des dents - et te la cale juste derrière ton oreille, comme sur les vahinés des livres pour enfants. Tu te laisses faire sans piper mot, docile. Le violet va bien avec ta chevelure de feu - vive les couleurs complémentaires - mais la sensation de la tige derrière ton oreille est un peu gênante. Pour compenser l'envie que tu as de jarter le végétal, tu caresses compulsivement l'oiseau. Il est si petit. Si fragile comme en témoigne son aile...

« L’espoir est une chimère. C’est une espérance utopique qui peut devenir dangereuse quand les hommes oublient qu’elle est impossible. Elle les porte vers la rébellion, la traîtrise, voir à la mort. » Une chimère ? C'est pas une espèce de lion à trois têtes qui crache du venin ? C'est ta première pensée. Même si bien évidemment une chimère est un lion au corps de chèvre, aux queues de serpents. Mais tu t'en fous, toi ce que tu te dis c'est "que fous une chimère dans cette histoire ?". Au fond tu sais parfaitement que c'est une expression mais tu ne l'aimes pas. L'espoir est une espérance. Très bien on avance là. Utopique. Donc l'espoir c'est attendre quelque chose d'impossible ? C'est comme se dire chaque matin qu'un dragon va venir nous kidnapper et que ce sera génial ? Compris. Enfin on va dire que c'est compris. Je me doute bien que tu auras du mal à faire mieux et Alicia aussi. Elle se tourne d'ailleurs vers toi. « Mais l’espoir permet aussi de donner une part de liberté aux hommes lorsqu’ils n’ont presque rien. C’est une part d’eux-même où ils peuvent glisser leurs rêves et leurs illusions. » L'espoir c'est se lever de son lit le matin en attendant que le rêve qu'on a fait la nuit même se réalise alors ? Ne me regarde pas comme ça, je sais très bien ce que c'est que l'espoir moi, j'essaie de t'aider en simplifiant la situation même si tu n'es pas spécialement débile. « Au fond l'espoir est une échappatoire pour les faibles ? » Tu te mordilles la lèvre, pensive. « Ce qu’il faut c’est… trouver le bon équilibre. Est-ce que tu comprends ? » Non. Pour toi il n'y a pas d'équilibre. Soit on décide que quelque chose n'arrivera pas auquel cas on agit en conséquence, soit on décide que cette chose arrivera et on se démerde pour que ce soit le cas. Point. Ça devrait pas être compliqué non ? « Pourquoi cette question ? » Parce que. Nan, il faut une réponse plus élaborée, tu n'es plus en primaire. « Quand j'ai demandé à mon frère pourquoi les rebelles se battaient, il m'a dit que c'était l'espoir. » Donc les rebelles sont des faibles. Au fond, tout se tient. Tu souris, satisfaite d'avoir compris. Tu jettes un regard gourmand au petit oiseau lové au creux de ta main et une idée te traverse la tête. « Dis-moi marraine, est-ce que cet oiseau aussi espère ? Est-ce qu'il se dit qu'il va guérir et voler à nouveau ? » Est-ce qu'il est faible ?

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