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 BLOTHOS — summer nights

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MessageSujet: BLOTHOS — summer nights   BLOTHOS — summer nights Icon_minitimeMar 4 Sep - 18:23


BLOTHOS — summer nights Tumblr_m9kobd709l1qk4fe1o3_r1_250BLOTHOS — summer nights 120904073327858428
Blossom fredonnait tandis que ses mains s'affairaient autour d'un morceau de bois avec lequel elle s'amusait depuis des heures, sans savoir dans quel but. Elle était perdue dans son esprit, laissait ses doigts faire le travail, sans faire attention à ce que devenait son œuvre. Elle avait fait ça, toute sa vie, c'était devenu naturel, mécanique. Elle savait qu'au final, le résultat serait convaincant, ça finirait par ressembler à quelque chose. Ses mains se saisissaient des différents outils posés à sa droite, et elle grattait le bois, instinctivement. Elle était là depuis des heures, assise dans le petit atelier qui avait jadis été l'endroit préféré de son père, et celui de Liam, son frère. Elle se rappelait plus facilement les moments où Liam avait travaillé le bois ici, que les moments où son père l'avait fait. Sans doute parce que Liam était le seul qui était resté clair, gravé dans sa mémoire, inoubliable. Les autres, ils commençaient doucement à disparaitre, à devenir flous. C'était la faute du temps, et de tout ce qui avait changé depuis. Trop de choses avaient changé pour qu'elle puisse se souvenir clairement de chaque moment, de chaque visage, de chacun. Et puis, elle ne le voulait même pas vraiment. Tout ça, c'était loin. Aujourd'hui, sa vie était différente, elle n'était plus la même. Il y avait de nouvelles personnes qui comptaient énormément. Jayson, le docteur Sandbird. Athos. Ces gens là. Elle s'était réveillée bien trop tôt ce matin-là, en plein milieu de la nuit à vrai dire, complètement surexcitée à l'idée de... ne plus dormir. Du coup, elle s'était levée avec entrain et ce vers quatre heures, alors que tout le monde dormait. Elle avait mangé quelques gâteaux au chocolat qui dataient de plusieurs semaines et dont elle aimait la texture dure (gâteau versus dents, qui aurait le dernier mot ?) puis elle était descendue dans le petit atelier. Elle y avait allumé une énorme bougie et commencé à tailler des bouts de bois. Depuis elle sculptait sans relâche. A côté d'elle étaient alignés toutes sortes de personnages étranges qu'elle avait fait ce matin là, ou la veille. Ça l'occupait. Blossom ne tenait pas en place, elle était incapable de ne rien faire. Elle n'avait aucune patience, comme un enfance. Il lui fallait quelque chose à faire. Alors pendant que tout le district dormait, il fallait bien qu'elle s'occupe. Elle avait sculpté encore et encore, sans s'arrêter. La bougie avait brûlé. Il n'en restait plus rien. Elle l'avait laissée s'éteindre, en même temps que le jour avait montré son visage, sans y prêter attention. Et les heures défilèrent ainsi... Jusqu’à ce que l'après midi touche à sa fin. Dix-sept heures. Il était dix-sept heures lorsqu'elle leva finalement les yeux et déposa ses outils sur la table. Elle laissa tout comme tel, et elle sortit.

Blossom traîna une demie heure dans les rues du district, à admirer les maisons et à rêvasser. Elle ne pensait à rien de bien spécial, se contentait de s'amuser avec les quelques idées qui lui traversaient l'esprit. Elle pensa à Jayson et à Athos, ne put s'empêcher de sourire, puis elle passa à autre chose. Puis elle passa devant la maison des Këssler. En la voyant, elle ne put s'empêcher de vouloir à tout prix voir Athos. A y repenser, elle ne l'avait pas vu depuis la veille, et ça devenait long. Elle se précipita alors vers la porte et sonna à plusieurs reprises sans s'arrêter... jusqu'à ce qu'on lui ouvre finalement la porte. Ils avaient du se douter que c'était elle (était-elle la seule à sonner autant de fois ? étonnant...), car Athos fut celui qui ouvrit la porte. Elle lui adressa un grand sourire et déposa un bisou sur sa joue, comme l'aurait fait une gamine de 8 ans. Puis elle lui prit le poignet et le tira hors de chez lui. Pas question de rester cloitrés alors qu'il faisait encore beau. L'été touchait à sa fin, il fallait en profiter. Les hivers étaient rudes dans le district 7, c'était étonnant que les promenades en t-shirt et les nuits chaudes soient encore d'actualité. Bientôt, le froid reviendrait, puis la neige. Blossom n'était pas difficile, elle aimait toutes les saisons et voyait du bon en chacune d'elles. Elle adorait la neige, mais elle aimait le soleil après plusieurs mois de froid glacial. Puis, le froid était à nouveau le bienvenu. Elle n'aurait pas aimé vivre dans un district du sud dans lequel les hivers sont trop doux. Même si au sept beaucoup d'argent était dépensé pour pouvoir se chauffer, Blossom préférait cela à un district baigné dans la chaleur. Elle aimait le district 7. Elle ne se voyait pas vivre ailleurs.
Ainsi, elle entraina son meilleur ami à l'extérieur et referma la porte derrière lui. Ils marchèrent un long moment. Il y eut des silences, puis Blossom se mettait à raconter tout et n'importe quoi, en parlant fort et en secouant les bras, en imitant les différents protagonistes de ses histoires, et en reproduisant leurs voix. Puis elle se taisait à nouveau. Elle savait qu'Athos n'allait pas particulièrement bien. Alors elle se contentait de parler, pour que rien ne déloge à leurs habitudes : elle qui parlait, lui qui restait silencieux, sauf quand il y avait quelque chose à dire. Blossom parlait pour deux, de toute façon. Ils marchaient dans les chemins qui longeaient les champs de blé. La nuit commençait à tomber, ils n'auraient pas du être là. Mais à ce moment-là, ils n'y pensaient pas vraiment. Elle se jeta dans les épis, entrainant Athos avec elle. Puis se redressa et s'assit. Elle fixa Athos pendant un long moment, essayant de lire dans ses pensées. « Ça va vraiment vraiment vraiment mal, hein... ? Tu peux raconter si tu veux » Elle savait que tout se résumait à un prénom : Eden. Mais les détails, elle ne les connaissait pas. Il faut dire qu'une fille comme Blossom, bavarde, voyait toujours une tonne de détails que tous les autres omettraient car ils sont plus qu'insignifiants. Au fond, elle se disait qu'Athos avait oublié de lui raconter la moitié des choses. Elle lui adressa un petit sourire en coin. Elle se disait souvent que plus tard, elle serait une fée, et qu'elle pourrait rendre tout le monde heureux. Le premier à bénéficier de ces pouvoirs géniaux serait Athos bien sur.
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MessageSujet: Re: BLOTHOS — summer nights   BLOTHOS — summer nights Icon_minitimeDim 23 Sep - 13:46


u.c.
summer nights
BLOSSOM-OLLY MERCURY & ATHOS V. KËSSLER
Ces derniers temps, il était devenu difficile pour moi de trouver le sommeil. J'étais songeur, et les événements avec lesquels je me torturais à repenser me tenaient éveillé bien malgré moi. Il me fallait toujours plusieurs heures pour finalement m'endormir, et je ne le restais jamais très longtemps, du moins par rapport à avant. Par rapport à avant … j'avais l'impression qu'il ne s'agissait plus que de ça, cette comparaison entre le présent et le passé, les souvenirs, ce qu'était ma vie d'avant. Je ferais n'importe quoi pour faire un saut dans le temps et revivre ce que je regrettais aujourd'hui. En ce qui me concernait, le passé était bien meilleur de ce que je vivais aujourd'hui, et il s'amusait a me le rappeler sans cesse en me projetant des tas de souvenirs heureux de moi et d'Eden, ou d'autre choses qui avaient aujourd'hui disparues, me laissant seul avec ma tristesse. Mais ce n'était pas la faute du passé, non, le réel problème c'était moi. Moi et moi seul. J'avais bien conscience que ce que je m’infligeais était mauvais et presque malsain, et j'essayais, j'essayais vraiment, mais il suffisait d'une seule petite chose pour que tout les souvenirs défilent, m'enfonçant un peu plus dans ce trou dans lequel je m'étais réfugié. Il suffisait de peu. Eden était entrée dans ma vie, et avait laissé une marque, une empreinte, et aujourd'hui, plus je tentais de l’effacer et plus elle s’incrustait dans ce qu'était devenue mon existence. Je cherchais une porte de secours, un moyen de m'échapper de cette emprise qu'elle avait sur moi. Il fallait que je réussisse à tourner la page, pour mon propre bien. On dit que le temps répare toutes les blessures, mais c'est qu'il commençait à se faire long, et je n'avais pas l'impression que ce soit très efficace, car en ce qui me concernait : plus le temps passait, et plus ça devenait douloureux.

Assis sur une chaise, le coude posé sur la table à manger, ma tête posé sur une main, un verre d'eau dans l'autre, je regardais l'extérieur d'un air blasé. L'été touchait à sa fin, et il serait bientôt temps de reprendre le chemin de l'université et de se replonger dans les études. Inutile de préciser que cette idée ne m'emballait absolument pas. Dehors, l'air commençait à se faire froid, conséquence de l'automne qui arrivait gentiment, bientôt suivi par l'hiver glacial qui viendrait, dans quelques mois, étendre son épaisse couche de neige blanche sur les sols du district sept, mais même si il ne faisait plus aussi chaud qu'au début de l'été, le soleil continuait de taper, laissant aux habitants du district l'occasion d'en profiter encore un peu. Une fois n'est pas coutume, j'avais passer la journée à ne rien faire, vagabondant entre ma chambre et le salon. Les jeux étaient finis depuis peu, et Gemma, la tribut du district six les avait remportées, il n'y avait donc plus rien de vraiment intéressant à regarder désormais, mise à part peut-être l'agitation anormale dont était victime le district depuis quelques jours. Agacé, je soupirais avant de tourner la tête autour de moi. Il n'y avait personne dans la maison, et le moins que l'on puisse dire était que je m'ennuyais ferme. Me levant de ma chaise, je posais mon verre d'eau désormais vide dans l'évier et m'apprêtais à rejoindre ma chambre lorsque le son de la sonnette résonna. Un coup, puis un deuxième, et toute une série qui suivit. Mon visage s'illumina et instinctivement, je me mis à courir en direction de la porte d'entrée. Il n'y avait qu'une personne qui sonnait de cette manière : Blossom. Et en effet, je ne m'étais pas trompée, puisque cette dernière me sauta pratiquement au cou lorsque j’ouvris la porte. Je n'eus même pas le temps de la saluer convenablement qu'elle m'avait déjà entraînée à l'extérieur.

Blossom, c'était ma bouffée d'air frais, mon rayon de soleil, la seule qui était capable de me faire sourire quand ça allait mal, un soutient indispensable, un pilier, mon roc. Nous marchions, elle parlait, beaucoup, énormément, et moi je l'écoutais en la regardant, souriant, c'était toujours comme ça que ca se passait la plupart du temps. Je l'aimais pour ça. Mais aujourd'hui le cœur n'y était pas. Alors bien évidemment je l'écoutais, mais je ne souriais pas, j'étais ailleurs, et triste. Nous marchions un long moment, jusqu’au couché de soleil où elle m’entraîna dans les champs. Je me laissais tomber, écrasant au passage quelques épis et portant mon regard sur le ciel qui s'assombrissait. « Ça va vraiment vraiment vraiment mal, hein... ? Tu peux raconter si tu veux. » Je ne savais pas vraiment si j'avais vraiment envie d'en parler. Peut-être que ca me ferait du bien de me confier à quelqu'un … je n'en savais rien. Tournant mon visage vers le sien, je me redressais et me rapprochais d'elle avant de baisser le regard vers le sol. « J'ai ... » commençais-je après quelques instants d'hésitation. « … J'ai besoin d'aide ... » Je relevais mon regard qui s'était embrumé de larmes. « Je n'arrive pas à m'en remettre ... » Blossom ne comprendrait sûrement pas toute l'histoire, juste l'essentiel : que ca me tuait. Ca faisait deux semaines maintenant qu'Eden était sortie de l’hôpital et j'en étais toujours au même point. Elle me hantait, elle me manquait. J'avais envie d'elle, besoin d'elle, je me sentais tellement mal … Ma lèvre tremblait, ma voix était chevrotante et mon corps fut pris de légers tremblements. Doucement, je laissais ma tête tomber sur l'épaule de mon amie et y déversa quelques discrètes larmes.
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MessageSujet: Re: BLOTHOS — summer nights   BLOTHOS — summer nights Icon_minitimeMar 2 Oct - 20:25


BLOTHOS — summer nights Tumblr_m9kobd709l1qk4fe1o3_r1_250BLOTHOS — summer nights 120904073327858428
Cette douceur dans l'air, c'était inhabituel. Le district sept était connu pour son climat rude, ses étés courts, et quelqu'un avait sans doute prié les dieux pendant des années pour cette soirée aux airs de mois de juillet. Qu'importait, l'essentiel était que Blossom pourrait profiter de la chaleur au moins un soir de plus. Les Jeux étaient à peine finis, et c'était tant mieux. La fille du six avait gagné, Blossom trouvait cela tout aussi fascinant qu'inintéressant, tout aussi terrifiant que rassurant... Elle trouvait ça immonde. Mais elle n'en avait pas grand chose à foutre. Bizarrement, elle était assez loin de tout ça, elle avait grandi avec. Et puis, ils étaient tous morts, et ce n'était pas si horrible que ça. Mais la fin des jeux, ça avait quelque chose d'apaisant, de reposant. Peu importait qui en sortait vainqueur. Le calme était enfin de retour au district, et sa seule force opposée était à nouveau la constante surexcitation de Blossom. C'était rassurant. Pendant les jeux, tout était différent. Les gens, même s'ils n'étaient pas impliqués dans tout ça... ils changeaient. A chaque pas, on sentait l'anxiété, l'angoisse, les non-dits, les pensées terrifiantes qui ne trouveraient jamais le chemin vers les lèvres de leur propriétaire. Et même pour Blossom, c'était étouffant. Les jeux, c'était l'asphyxie. Trop d'ondes négatives qui se pressaient en même temps et qui finissaient par tout écraser. Et même si les deux tributs du sept étaient morts, il y avait une odeur nouvelle dans l'air. Le soulagement peut-être, le retour au calme, à la normale. Tout irait bien. Pendant un an, tout irait bien. Et cette atmosphère donnait envie à Blossom de profiter de cette soirée. La personne sans laquelle il lui était impossible de se sentir totalement heureuse : Athos. Voilà ce dont elle avait besoin...

Ils étaient assis là, dans le blé. Elle repoussa les quelques épis qui trainaient au sol et qui l'empêchaient de s'asseoir correctement. Un geste anodin, et pourtant nerveux. Elle sentait que les choses allaient mal pour Athos, et ça influait sur son propre bien-être. Elle détestait voir les gens qui comptaient pour elle dans un sale état, et ce, malgré son grand cœur et toutes les raisons purement désintéressées... , aussi pour une raison égoïste : elle ne se sentait pas bien, et était incapable de passer une bonne soirée. Elle le cachait plutôt bien à vrai dire. Athos était son meilleur ami, c'était même plus que ça, elle ne savait même pas si elle pouvait le considérer comme un ami étant donné qu'il représentait beaucoup plus que ça pour elle. C'était plutôt comme une évidence. Un gamin qui était arrivé comme ça, un jour, et d'un coup, elle avait su qu'elle ne pourrait pas passer un seul jour de plus sans lui raconter sa vie et passer son temps en sa compagnie. Et le temps l'avait rendue dépendante. Et à vrai dire, elle adorait ça. Même si elle avait voulu ne plus le revoir, elle en aurait été incapable. Elle n'y aurait pas survécu. Elle se souvenait toujours de la fois où elle s'était jetée sur lui, quand ils n'étaient que deux gosses. Elle s'en souvenait comme si c'était hier, se rappelait chaque seconde. Elle se souvenait du jean qu'elle portait ce jour-là... Il était toujours dans son armoire. Et c'était tellement inattendu, de la part d'une fille qui ne se souvenait plus des traits des visages de ses parents, de ses frères... Mais elle se rappelait chaque détail.

Il regardait le ciel, elle le fixait lui. Le soleil, elle l'avait déjà vu un bon paquet de fois, et le voir se coucher, ce n'était pas particulièrement nouveau non plus. Athos était bien plus intéressant, et d'ailleurs, il allait mal. Elle le savait, elle savait tout ce qui le concernait, tout ou presque. Et puis... Elle s'était souvent dit que s'il lui fallait un jour choisir entre Athos et le soleil, elle choisirait son meilleur ami, même si techniquement, personne n'irait bien loin sans le soleil. Après cette profonde réflexion, qui fut particulièrement brève et furtive, elle revint à la réalité et finit par entrer dans le vif du sujet. Elle arrangea sa robe légère nerveusement, retirant les quelques feuilles coincées dans la dentelle et le macramé. Il baissa les yeux vers elle et s'approcha. Elle fixa son regard dans le sien, attendant une réponse. Puis il baissa les yeux vers le sol. Elle détourna le regard un instant. « J'ai ... » Il était hésitant. Et il y avait quelque chose dans sa voix, quelque chose qui donna à Blossom le besoin soudain de se mordre la lèvre. Elle resta silencieuse. « … J'ai besoin d'aide ... » Un appel à l'aide. Il lui lançait un appel à l'aide, et instantanément, elle fut secouée par la peur d'être impuissante. Il releva les yeux vers elle. Il était à deux doigts de pleurer. Elle le savait ua bord des larmes. Elle-même se sentait pâlir. Comme si son visage se craquelait, se décomposait. « Je n'arrive pas à m'en remettre ... » Sa voix était presque brisée, tout ne semblait ne tenir qu'à un fil. Un boule se forma dans la gorge de Blossom. Elle resta là, sans vraiment réagir, avalant peu à peu ses mots et tout ce qu'elle venait de voir. Puis la tête d'Athos vint tomber sur l'épaule de la jeune fille. A cet instant, son cœur se brisa, lentement, brusquement, doucement, violemment. Il pleurait, et elle paniqua. Elle ne savait pas quoi faire. Elle cru être à court d'air, mais elle se prit en main. Une larme coula sur sa joue. Maladroitement, elle passa ses bras dans le dos d'Athos. Elle le serra contre elle, délicatement. Sa main droite se posa à l'arrière de la tête de son ami, dans un geste se voulant rassurant. Et elle resta silencieuse, pas un mot, pas un son. Elle le serra simplement contre elle. Elle n'avait pas le droit de dire quoique ce soit, parce que rien n'était approprié. Elle laissa de longs instants passer. « Ça va s'arranger. Tout va s'arranger, et ça ira mieux, je te le promets » Elle promettait sans en avoir le droit ou le pouvoir, mais c'était bien l'intention qui comptait. En réalité, elle promettait de tout faire pour que les choses s'arrangent, et c'était peut-être stupide, ou enfantin, mais elle comptait bien se donner corps et âme dans cette nouvelle tache. Le bonheur d'Athos, ça comptait énormément pour elle. Plus que beaucoup d'autres choses auxquelles elle vouait pourtant ses jours et ses nuits. « Si t'y crois, alors c'est plus fort que tout » murmura-t-elle à son oreille, pensive. Liam lui répétait ça sans cesse alors qu'ils n'étaient que des gamins. Liam, son grand frère. Le seul qui restait intact dans ses souvenirs embrumés. C'était lointain à présent, même cette phrase sonnait comme un chant, une comptine oubliée dont les trois premières notes nous étaient pourtant familières. Mais ces mots lui revenaient parfois. Et même si la véracité de cette phrase pouvait sembler compromise, Blossom y croyait dur comme fer.
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MessageSujet: Re: BLOTHOS — summer nights   BLOTHOS — summer nights Icon_minitimeVen 23 Nov - 11:11

J’avais toujours été doué pour prendre sur moi, ravaler mes émotions, cacher mes véritables sentiments, je n’aimais pas me dévoiler, me laisser aller, m’exposer ainsi. Cette situation me mettait mal à l’aise, je me sentais plus vulnérable que jamais, heureusement qu’il ne s’agissait que de Blossom. Je pouvais me le permettre avec elle, c’était bien la seule personne sur cette Terre devant qui je serais capable de pleurer, mais pourtant, je me sentais tout de même honteux. Je ne savais pas ce qu’il me prenait, la coupe devait être pleine et commençait à déborder, c’était la seule explications. C’était la première fois que ça m’arrivait, de tout simplement craquer, de ne plus pouvoir en supporter davantage, et malgré tout, je devais bien avouer que ça me faisait du bien. Tout autant que de sentir les bras de mon amie m’enlacer pour me serrer un peu plus contre elle. J’aurais pu continuer, m’alléger l’esprit au maximum, mais je décidais finalement d’en rester là. Blossom avait compris.

« Ça va s'arranger. Tout va s'arranger, et ça ira mieux, je te le promets » Le sentiment de honte qui m'habita s'agrandis, au point d'en devenir colossal. Essuyant furtivement les traces de larmes qui avaient coulés sur mes joues, je me détachais du corps de Blossom, lui adressa un sourire timide, et me raidis. Je n'osais pas imaginer à quel point je devais avoir l'air pathétique. Blossom avait complètement raison, tout allait s'arranger. Il est bien connu que le temps guérit toutes les blessures, de plus, je n'étais pas sûr qu'Eden méritait que je me fasse du mal pour elle. Elle avait oubliée, tout oubliée, et quand bien même des bribes de souvenirs lui revenaient, jamais nous ne redeviendrons ce que nous étions un mois plus tôt. J'ai longtemps refusé de le considérer, de faire face à cette vérité mais j'étais désormais bien obligé de l'admettre. Eden appartenait au passé, ni plus, ni moins. Il était temps d'en finir. « Si t'y crois, alors c'est plus fort que tout. » Les paroles de Blossom me touchaient, et un sentiment de culpabilité remplaça soudainement celui de honte. Je m'en voulais d'avoir agi de cette façon, de m'être morfondu et d'avoir cru que j'étais seul. Avec toute cette histoire, j'avais oublié que je n'ai jamais été seul, Blossom était là. Blossom a toujours été là. Toujours, je m'en voulais de l'avoir oublié. « Merci. » soufflais-je, mon visage orné d'un petit sourire reconnaissant, en posant ma main sur sa cuisse. Merci Blossom, merci pour ces belles paroles et pour toujours être là pour moi, merci pour toujours savoir quoi dire pour me réconforter, merci pour tout.

N'étant pas très bavard de nature, le silence s'installa doucement, mais ça ne rendait pas ce moment moins agréable qu'il ne l'était. Me laissant tomber sur le dos, je regardais le ciel s'assombrissant peu à peu et les premières étoiles qui commençaient à scintiller. Je me sentais bien. C'était un de ces trop rare moment où je me sentais complètement paisible, où j'oubliais tous mes problèmes, où je me contentais de simplement profiter de l'instant. Et là, il n'aurait pas pu être plus parfait. Moi, Blossom, une brise légère, un coucher de soleil, je ne savais pas quoi demander de plus, c'était exactement ce dont j'avais besoin. Je fermais les yeux pour mieux sentir l'air se frotter contre ma peau, chercha la main de Blossom en la faisant glisser sur le sol puis l'agrippais avant de me redresser et d'embrasser le revers de sa paume. Plongeant mon regard dans le siens, je ne pu m'empêcher de remarquer à quel point elle était belle ce soir. Enfin, pas qu'elle ne le soit pas d'habitude, Blossom était toujours belle mais … je ne savais pas l'expliquer. Je souris a cette constatation puis me rapprocha d'elle, toujours en serrant sa main dans la mienne. Je refusais de la lâcher, elle m'apaisait. Nos regards toujours liés, le rythme de mon cœur s’accéléra et une douce chaleur se dispersa dans la totalité de mon corps. Une sensation si agréable qui me poussa à me rapprocher encore, me rapprocher jusqu'à pouvoir sentir son souffle. Tendrement, je posais ma main à l’arrière de sa nuque et attira son visage vers le miens. Ils étaient proches. Si proches que nos lèvres se touchaient presque ... .

HJ: bouhou, c'est nul :crying: BLOTHOS — summer nights 1366640713
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