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 The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann)

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MessageSujet: The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann)   The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann) Icon_minitimeMar 26 Juin - 13:38

La nuit suivant le défilé avait été longue. J'avais beau essayer, je n'avais pas pu trouver le sommeil. Je m'étais allongée dans mon lit confortable, ce qui me changeait de la maison, et j'avais fermé les yeux, mais rien n'y faisait, mon esprit restait éveillé. J'avais peur, mais je m'empêchais de trembler, il fallait que je reste sereine. Alors j'étais simplement restée allongée sur ce lit, le corps droit et les yeux fermés, essayant de me convaincre que tout irait bien. Le lendemain commençait les entraînements, j'étais anxieuse. J'allais me retrouver au milieu de tous ces autres tributs, me disant sans cesse que de nous vingt-quatre, un seul survivrait. Un seul ressortirait vivant de l'arène, et les autres mourraient. Je n'avais pas envie de mourir …

J'avais essayé de m'imaginer ce que ça serait, j'avais essayé de me rassurer en m'imaginant les entraînements, mais a peine avais-je mis un pied dans la salle que je me rendis compte que rien n'était comme je l'avais imaginé. Certains tributs semblaient avoir peur, et d'autres semblaient heureux, je reconnaissais ces derniers comme étant les fameux carrière, qui étalaient leur talents devant nos yeux, voulant prouver avant même les jeux qu'ils étaient les plus forts. Tout naturellement, ils s'étaient dirigés vers des ateliers d'armes, pendant que d'autres, les moins confiants, avaient préférés se tourner vers des ateliers moins violent dirons nous. Moi, je restais impassible. Je pouvais bien jouer la fille heureuse à l’extérieur, mais ici, j'étais comme j'étais vraiment. Froide et discrète. Je ne souriais pas, j'avançais, les traits durs en lançant des regards assassins à ceux ou celles qui osaient me regarder de travers. Ils ne fallait pas qu'ils croient que je serais facile à tuer car ce n'était pas le cas. Les carrières pouvaient bien m'intimider, ils feraient mieux de faire gaffe à leur arrières. Enfin, je disais ça maintenant surtout pour me donner confiance, je savais qu'en réalité, je courrais dans la jungle une fois le compte à rebours terminé, et prendrait bien soin de les éviter, ces carrières de malheurs.

C'est alors tout naturellement, au début du premier jour que je me dirigeais vers les ateliers permettant de s’entraîner aux armes. Je n'y connaissais rien, c'était mon gros point faible et il fallait que je m’entraîne. Je savais que je ne deviendrais pas experte du lancer de couteaux en trois jours, mais ca pouvait toujours m'être utile. Par chance, il n'y avait personne aux lancers de couteaux et évidemment : ce fut un désastre. Je sentais des regards posés sur moi et quelques ricanements me parvinrent aux oreilles, mais je m'en fichais, je continuais à lancer en lâchant des jurons quand je manquais ma cible. Finalement, à force rater, je lâchais les couteaux et me dirigeait vers un atelier moins physique, histoire de me détendre les nerfs.

J'avais passé une bonne heure à m’entraîner à tenter de retenir les plantes comestibles ou non. Je savais qu'Iugo s'y connaissait, mais j'avais quand même tenu à y faire un tour, au cas où il se fasse tuer avant moi. J'avais dans l'idée de passer à chaque ateliers en privilégiant tout de même ceux sur le maniement d'armes et le corps à corps, c'était vraiment là où j'étais la plus nulle. J'avais de la force. Travailler dans les mines m'avait endurcie, il fallait juste que j'apprenne à m'en servir correctement.

Je venais de quitter l'atelier de professeur et je marchais un peu n'importe où en me massant la nuque. J'avais dans l'idée de retourner à l'atelier des lancers de couteaux, pour reprendre mon entraînement là où je l'avais laissé. Mais quelqu'un s’entraînait déjà, et je ne voulais pas m’entraîner à côté de quelqu'un. C'était un joli garçon qui semblait aussi nul que moi, ce qui me poussa à aller vers lui. Je devais m’entraîner, et vu qu'il semblait naze à ça lui aussi … pourquoi pas s'entraider ? Ce n'était pas dans mon genre d'aider quelqu'un ou de me faire aider, mais si ca pouvait me permettre de tisser quelques liens d'amitiés, c'était toujours ça de pris. « Salut ! » lançais-je nonchalante les bras croisés en le regardant de haut en bas. C'était un beau jeune homme qui semblait … tout sauf confiant. « Tu es de quel district ? » demandais-je en saisissant de couteaux que je lançais vers la cible, la ratant de plusieurs bon centimètres.
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M. Denahi Sorensen
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△ à Panem depuis le : 13/03/2012
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MessageSujet: Re: The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann)   The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann) Icon_minitimeVen 29 Juin - 22:01


❝ THE BEGINNING OF THE END ❞


It'll all click when the mortgage clears, all our fears will disappear, now you go to bed I'm staying here, I've got another level that I want to clear. My skin feels like orange peel, my eyes have been vacuum-sealed, my organs move like a squirm of eels, we should be more adventurous with our meals. They annoy me those who employ me, they could destroy me, they should enjoy me ; we eat Chinese off our knees and look for each other in the TV screen. The sun goes up and the sun goes down, I drag myself into the town, all I do I wanna to do with you ; Everyday I'm at my desk, at my desk I'm like the rest, all I do I wanna do with you ...




J'aurais pensé avoir autant de mal que la veille à trouver le sommeil, pourtant le défilé, son bruit et ses évènements semblaient avoir eut raison de mon organisme et sans que je n'ai à me forcer le moins du monde je m'étais endormi comme une masse dans le grand lit qui serait le mien pendant quelques jours. La sensation y était pourtant étrange, plus grand et bien plus confortable que le tas de paille sur lequel j'avais dormi ces sept dernières années, il me dépaysait tellement que je ne m'y sentais pas vraiment à l'aise en fin de compte ... le comble. Reste que ce soir là je n'avais pas fait le difficile, et après m'être débarrassé de tout ce maquillage, tous ces tatouages éphémères et tout ce gel dans mes cheveux qui me faisaient presque oublier qui j'étais vraiment derrière mon reflet dans le miroir, je m'étais laissé tomber sur mon lit et était tombé dans le sommeil sans même prendre le temps de me mettre sous les couvertures. J'avais été réveillé par la voix criarde de Nevaeh, notre hôtesse, et c'est sans grande conviction mais en tentant de faire bonne figure que j'avais filé sous la douche en espérant que peut-être l'eau brûlante réussirait à me donner un peu de courage. Aujourd'hui commençaient les entraînements, et si ma tenue lors du défilé avait réussi à faire illusion mes réelles capacités allaient vite faire déchanter ceux qui auraient éventuellement pensé voir en moi une menace ... Mais non, il fallait que j'arrête avec ce défaitisme et que je commence à me secouer. J'avais promis à Grace de faire de mon mieux oui ou non ? Je n'avais déjà pas pu lui promettre de rentrer, je voulais au moins tenir la seule promesse que j'avais été en mesure de lui faire.
C'est vêtu d'un jogging que je devinais être le même pour tous les tributs que j'avais rejoint la salle du petit déjeuner, pratiquement en même temps que Cybéline, laquelle m'adressa à peine un regard ; Nous ne nous étions pratiquement pas adressé la parole depuis notre cohabitation forcée, pas que nous ne nous apprécions pas mais nous ne connaissions pas et savions que chercher à changer cela nous ferait sans doute plus de mal que de bien. Une fois encore le petit déjeuner s'était déroulé dans un silence que seule les vaines tentatives de Nevaeh pour faire la conversation étaient venues troubler ; Vers la fin Jen avait tout de même pris le soin de nous faire un rapide topo sur l'entrainement et ce qu'il impliquait. Il ne s'agissait pas de faire démonstration de ses talents et de se faire cataloguer dès le départ, mais cela dit il valait mieux non plus ne pas se montrer trop nul sous peine de se retrouve avec l'étiquette de chair fraîche sur le front. La chair fraîche, celle sur laquelle les carrières se jetaient en priorité à la Corne d'abondance afin de faire une démonstration de leurs talents d'assassins surentraînés. Dans mon cas il restait un problème majeur cela dit : je ne me connaissais pas de talents qui puissent m'être utiles, et je n'avais pas besoin de simuler mes -nombreuses- faiblesses. Et voilà comment pendant le temps qu'avait duré le voyage en ascenseur jusqu'au rez-de-chaussée je m'étais mis à appréhender, bien plus que pour le défilé qui s'était révélé ne pas être si terrible (et à vrai dire le travail remarquable de Wael sur ma tenue avait grandement aidé en ce qui me concernait).

J'avais rapidement compris que notre choix se divisait entre les ateliers physiques et les ateliers stratégiques. Sans aucune surprise les carrières s'étaient pratiquement jetés sur les ateliers physiques, désireux sans doute d'étaler leur force en espérant effrayer les plus jeunes et les plus faibles du groupe ; Pour ma part j'avais finalement choisi un atelier auquel on ne se bousculait pas même s'il s'agissait bien de l'un des seuls qui n'avait pas grand chose à m'apprendre. Au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient je réalisais que l'atelier de survie ne représentait en effet pas de majeure difficulté, et que mon district d'origine m'apportait l'avantage de savoir déjà me débrouiller pour allumer un feu, me débrouiller avec quelques branchages bien choisis pour me construire un abri rudimentaire, ou encore savoir reconnaître ce qui pouvait être comestible ou non ; J'écoutais simplement attentivement la partie concernant la construction de pièges, j'étais débrouillard et bricoleur mais je savais que c'était surtout de mental que j'aurais besoin. L'idée de tuer un animal me répugnait, mais pas autant que l'idée de tuer un autre être humain et je savais que je ne pourrais pas me permettre de faire à ce point là le difficile. Je décidais ensuite de faire un tour du côté de l'atelier de course ; c'était peut-être là le seul endroit où je pouvais espérer briller un peu -mais pas trop- et tenter d'éviter l'étiquette d'incapable qui me pendait au nez. Mon problème n'était pas de ne pas posséder assez de force, physiquement parlant j'étais loin d'être à plaindre et j'avais tout de même conscience d'être l'un des mieux loti au niveau du gabarit ... Non, le vrai souci était que je ne savais pas me servir de cette force pour me défendre, tant j'avais pris l'habitude de m'écraser et de raser les murs pour me faire oublier. Je voulais donc garder cette force comme une sorte de botte secrète, quelque chose que je ne voulais pas dévoiler avant l'arène afin d'en tirer un petit effet de surprise ... La course, c'était donc le seul endroit où je pouvais tenter de m'imposer un peu sans pour autant faire état de ce dont j'avais possiblement le potentiel.

Je ne savais trop comment j'avais finalement échoué à l'atelier du maniement d'armes, doutant fortement d'en retirer un quelconque intérêt puisque la seule "arme" que j'ai un jour utilisé était une scie et que l'idée de s'en servir comme d'une arme me donnait pratiquement la nausée rien que d'y penser. Mais l'atelier était momentanément vide, et je m'étais dit qu'au fond lancer deux ou trois couteaux "juste pour voir" ne coûtait rien. Et le résultat ne fut pas des plus concluants, après trois essais j'avais simplement réussi à réduire assez mon écart de visée pour n'être qu'à dix ou quinze centimètre du début de la cible ... En revanche, j'avais lancé avec tellement de force que les larmes étaient fichées de dix bon centimètres dans le mur ; J'avais eut un peu de mal à les en retirer d'ailleurs. Et lorsque je m'étais retourné pour regagner le pas de tir j'y avais trouvé une autre tribut. Les bras croisés, elle me fixait d'un air nonchalant.

    « Salut ! » Attrapant un couteau à côté d'elle, elle avait à peine attendu que je dégage le passage pour s'essayer au lancer à son tour, se révélant ne pas être plus douée que moi ; Elle n'était donc pas là pour frimer, déjà. « Tu es de quel district ? » Je devais faire preuve de sang-froid ; Pas question que je me révèle sous ma vraie nature, timide et méfiante, dès la premier contact avec un adversaire. Parce qu'elle était un adversaire, il fallait que je me mette cela dans le crâne. « Sept. Et toi c'est le douze, non ? » J'en étais quasiment certain, je me souvenais de cette fille blonde nageant dans sa salopette trop grande la veille au soir ; Celle qui avait retiré son tee-shirt pour se faire remarquer. Décidant de passer ce détail sous silence, j'avais désigné du menton la direction de l'arme qu'elle venait de lancer « Tu te débrouilles aussi bien que moi à ce que je vois ... » Attrapant à mon tour une nouvelle lame je m'étais positionné sur le pas de tir et avait marqué un temps d'arrêt, m'adressant à nouveau à elle « Tu crois qu'en visant à côté de la cible on à une chance de rectifier ? »

Décidant de vérifier ma pensée sans même attendre sa réponse, j'avais visé le côté opposé à celui où ma précédente lame avait atterri : ce n'était pas encore parfait, loin de là, mais cette fois-ci larme était allée se ficher dans la cible, entaillant ce qui aurait du être le bras de ma victime si elle n'avait pas été faite de bois. Secouant la tête en signe d'approbation, à l'attention de la jeune femme, je m'étais finalement immobilisé en croisant le regard de ce type, qui semblait nous fixer depuis plusieurs secondes, un sourire visiblement moqueur sur le visage. Suivant mon regard la tribut du douze s'était retournée elle aussi pour faire face à notre nouvel arrivant ; Je n'arrivais pas à me rappeler de sa place dans le défilé, peut-être faisait-il partie de ces tributs si maquillés et déguisés qu'ils en devenaient méconnaissables au naturel ?
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MessageSujet: Re: The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann)   The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann) Icon_minitimeDim 8 Juil - 7:00

S’il y avait bien un seul truc que je maitrisais à la perfection depuis mon entrainement avec Sergei, mon mentor, c’était l’allumage de feu. J’avais passé plus d’une heure à me la péter ce matin, assis à l’atelier feu de camp, un petit sourire niais sur le visage et qui ne disparaissait jamais. Dès qu’un carrière s’approchait pour essayer de frotter les deux morceaux de bois, je me moquais toujours de lui, parce qu’à l’évidence, les carrières étaient super nuls en question de survie simple. Ok, ils excellaient dans la bagarre, mais aucun d’entre eux n’était allé plus loin que les faibles étincelles.

Bon, comme d’habitude, je m’étais déjà mis la moitié de la salle à dos ; ils me prenaient pratiquement tous pour un psychopathe sans cervelle, faible et misérable qu’ils ne mettraient que quelques secondes à dégommer. Moi… moi je croyais en mes chances pourtant. J’avais toujours eu de la chance ! Au loin, j’aperçus la chevelure rousse de Silka. Elle courait, vite, mais je n’arrivais pas savoir pourquoi. Qu’est-ce qu’elle essayait de faire ? Puis soudain, je le vis, le mec du district 1 ; il lui courait après. Héh ! Je me levai alors brusquement, bien décidé à lui régler son compte. Mais par malchance, je trébuchai sur l’un des morceaux de bois et m’étalai au centre de la pièce sous les ricanements sourds de Titus. Quel Crétin ! Je lui lançai un regard assassin, même si au fond de moi j’avais envie de m’enfuir en courant et de lui échapper avant qu’il ne m’écrase la tête conte un mur. Il en était bien capable, ce psychopathe, j’en étais sûr ! Lorsqu’enfin je reportai mon attention sur Silka et le brun du D1, ils avaient cessé de se courir après. Silka grimpait comme une souris le long d’un filet, et l’autre s’amusait à draguer l’une des filles. Celle du 2 peut-être, je ne la reconnaissais pas. Moi, je m’ennuyais, finalement. Je n’étais bon à rien, je ne savais pas quoi faire, et j’étais persuadé qu’en trois jours, on ne pouvait rien apprendre de plus. Je trainais simplement d’atelier en atelier, en me moquant toujours de ceux qui rataient, même si au fond, j’étais surement encore plus nul qu’eux.

Titus martyrisait Glamoria et la victime du 4 ; le blondinet porcinet du onze suivait la fille poisson, les autres, venant de district paumés faisaient des trucs de paumés. Je m’ennuyai. Le capitole ça craignait, et dans moins d’une semaine je serai probablement mort. Sans amis. Mort, sans avoir eu la chance d’emmerde tous ces pauvres gens. La matinée m’avait suffi pour montrer aux autres que j’étais arrogant, naïf et détestable, mais il y avait encore quelques tributs que je n’avais pas été voir. Je choisis de me présenter à deux d’entre eux qui s’entrainaient au lancé de couteaux. Je reconnus facilement la blonde aux seins fantasmatiques, et à côté d’elle le garçon du 7, un certain Denahi qui avait l’air de sortir d’une porcherie. En m’approchant, j’adoptai une démarche lente et agaçante, les mains posées sur mes hanches, le pas trébuchant ; j’avais tout l’air d’un attardé mental. J’attrapai en chemin des bribes de leur conversation. Salut, t’es de quel district, le 7, le 12, blablabla ; conversation ennuyante à souhaits. Heureusement que je venais d’arriver pour les tirer de l’ennui !

Je les observai un instant, sans rien dire, avec un sourire large et sociable accroché au visage. Puisque Silka semblait décidée à s’entrainer un peu pendant ces trois jours, je comptais bien m’éclater sans elle, et martyriser des gens sans même qu’elle me le demande. Mes yeux, écarquillés, vinrent se poser dans ceux du garçon. Sans ciller, je l’observai, essayant avec peine de lui faire peur. Je n’étais pas vraiment menaçant, avec ma tête de gamin de 12 ans, mais bon, ça me faisait bien rire, intérieurement. La fille tourna à son tour les yeux vers moi, et j’effectuai le même cirque pour elle. Un regard de psychopathe.

Puis, je me suis approché d’eux, et une fois mon visage placé à quelque millimètres de celui de la fille, j’ai murmuré « Coucou ». Je voulais lui faire peur, mais je savais bien que je n’étais pas crédible. Alors, j’ai explosé de rire en me tenant le ventre parce que j’avais trop mal aux abdos depuis quelques jours. J’ai posé mes deux bras sur leurs épaules en les amenant vers moi dans un câlin sincère. J’étais vraiment en manque d’affection, et j’avais un bon pressentiment avec ces deux-là ; ils avaient l’air sympas. « Bon les gars, moi c’est Skann. En général, je suis assez doué pour me faire des potes, alors… aimez-moi ! » Je leur ai encore souri à tous les deux pour les mettre en confiance. Puis mon regard s’est posé naturellement sur la poitrine de la blonde. « jolis nichons, au fait. J’ai bien aimé ta performance au défilé ! » Je lui adressai un clin d’œil en essayant de reprendre mon sérieux. Puis, voyant les couteaux qu’ils essayaient de lancer, je décidai de faire mon malin. Avec un peu de chance ça marcherait ! « Allez, je vous montre ! Laissez faire le pro. » J’ai pris le couteau que Denahi tenait dans la main, et je l’ai lancé de toute mes forces sur les cibles en face. Je n’avais rien visé de particulier, mais l’arme se coinça dans le mur, sans effleuré un seul des mannequins de bois. « Et voilà le travail ! devant une armée de carrières, il vaut mieux le lancer n’importe où.. comme ça, ils s’entretuent pour essayer de récupérer l’arme. » Je venais bien sûr totalement d’inventer cette théorie. Mais je me dis, en y pensant, que ce n’était peut-être pas totalement faux, finalement.


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MessageSujet: Re: The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann)   The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann) Icon_minitimeDim 8 Juil - 23:10

« Sept. Et toi c'est le douze, non ? » J'acquiesçais. Il m'avait sans doute reconnu du défilé. Quant à moi, je ne me souvenais pas de lui, comme je ne me souvenais de personne. A vrai dire, je n'avais fais attention à personne, je n'avais mémorisé aucun visage, j'avais simplement lancé des regards noirs à ceux qui me regardaient avec des regards plus que douteux. Et pour ne rien vous cacher, je ne me souvenais plus d'aucun costume. C'était à peine si j'avais pris la peine de les regarder, car je m'en contrefichais. Il ne semblait pas méchant malgré sa carrure imposante. Je le toisais, de haut en bas avant de saisir un couteau et de le lancer vers la cible, cible que le dit couteau rata. « Tu te débrouilles aussi bien que moi à ce que je vois ... » Blasé, je lui jetais un regard avant de lui adresser un léger sourire en coin et d’acquiescer. « Ouais, c'est pour ça que je m'entraine. » répondis-je en m'éloignant pour aller récupérer le couteau tombé au sol, je n'avais jamais compris les personnes qui perdaient leur temps dans des ateliers qu'ils maitrisaient déjà. Les entrainements servaient à s'entrainer non ? « Tu crois qu'en visant à côté de la cible on à une chance de rectifier ? » Je le regardais en fronçant les sourcils. Je n'y avais jamais pensé à vrai dire, et même si à l'entente, cette idée semblait terriblement débile, je reconsidéra cette pensée en l'observer jeter son couteau en appliquant cette technique, ce qui paya. Le couteau était loin du cœur ou de la tête de la cible de la cible, mais il était dans la cible. Lui adressant un regard impressionné, je pris sa place et pris exemple sur sa technique. Bingo. Le couteau dans la cible, je me tournais vers lui et lui sourit. « Bien joué. » lançais-je. Ca ne valait certainement pas une bonne précision, mais qui sait, ca pourrait toujours être utile.

Alors que je le félicitais d'un sourire, je remarquais qu'il fixait quelque chose derrière moi. Croisant mes bras, je me tournais afin d'en avoir le cœur net. Un tribut se tenait à quelques mètres de nous et nous observait d'un air moqueur. Fronçant les sourcils, je me tourna complètement avant de soutenir son regard. Jusqu'à ce qu'il s'approcha de nous. « Coucou » lança-t-il en approchant sa tête de la mienne de façon à ce que je du faire quelques pas en arrière pour qu'il ne la touche pas. Puis il se mit à rire. J'étais déstabilisée. Je le regardais, les sourcils froncés en doutant sur sa santé mentale. Puis, il plaqua un bras sur mon épaule, et l'autre sur celle du tribut du 7 et nous ramena à lui. « Bon les gars, moi c’est Skann. En général, je suis assez doué pour me faire des potes, alors… aimez-moi ! » Le repoussant brusquement, je le fusilla du regard, m'apprêtant à l'envoyer bouler lorsqu'il reprit de plus belle. « jolis nichons, au fait. J’ai bien aimé ta performance au défilé ! » Ouvrant légèrement la bouche, je la referma de sitôt en portant mes bras sur ma poitrine. Prise de honte, je loucha sur le couteau planté dans la cible et envisagea une seconde de me le planter dans l'estomac. Mais faisant mon possible pour le cacher, je me contentais de fusiller ce taré du regard. « Je suis ravi de le savoir. » répondis-je, désinvolte en le poussant en arrière, le trouvant un peu trop près de moi à mon goût. « En revanche, je ne me souviens pas de toi. » Puis je m'en fichais. J'avais d'autres chats à fouetter, et ce crétin me faisait perdre mon temps. Tournant les talons pour aller chercher le couteau planté dans la cible, j'en vis un nouveau passer près de moi à une vitesse folle. « Et voilà le travail ! devant une armée de carrières, il vaut mieux le lancer n’importe où.. comme ça, ils s’entretuent pour essayer de récupérer l’arme. » Là, c'est moi qui eut envie de rire devant la stupidité de cette théorie. Le toisant de haut en bas, je lui adressa un sourire moqueur. « Bah écoute, tu tenteras ça dans l'arène. » Il mourrait à coup sur. Les carrières (et aucuns tributs d'ailleurs) ne perdraient leur temps sur un couteau si un autre tribut se trouvaient en face d'eux. « Bon c'est bon t'as fini ton spectacle le clown ? Va donc emmerder quelqu'un d'autre, j'ai pas de temps à perdre avec un abruti dans ton genre. » Je m'étais approché de lui, un couteau dans la main et l'avait regardé avec des yeux noirs.
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M. Denahi Sorensen
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MessageSujet: Re: The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann)   The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann) Icon_minitimeLun 9 Juil - 1:30

J'étais malgré moi un peu rassuré de voir que je n'étais pas le seul à avoir l'espoir de tirer réellement quelque chose de ces trois jours d'entrainement, quand d'autres préféraient mettre cette période à profit pour frimer en se montrant aux ateliers qu'ils maitrisaient déjà la perfection. Parce qu'en toute honnêteté que foutaient les carrières aux ateliers de corps à corps ? Tout le monde savait déjà parfaitement qu'ils étaient imbattable à ce jeu là, en revanche tous les ans c'était le même cirque dans l'arène quand les gens réalisaient qu'ils n'étaient pas capable d'allumer convenablement un feu, de grimper à un arbre ou bien simplement de se méfier avant d'avaler n'importe quoi. Mais enfin pour ce que la stratégie des carrières m'intéressait ... faire gicler un maximum de sang, voilà leur véritable stratégie. Cette fille du douze en tout cas semblait avoir suivi la même idée que moi, et parce qu'elle se différenciait de la mentalité des carrières je l'appréciais tout de suite un peu plus, quitte à en oublier malgré moi un peu qu'apprécier quelqu'un n'était certainement pas la meilleure des stratégies non plus. « Ouais, c'est pour ça que je m'entraine. » Et puisque concernant ces fichus couteaux nous étions plus ou moins dans la même galère autant tenter de trouver par nous même la solution à notre problème ... Et je devais bien l'avouer, que ma méthode ne se révèle pas trop désastreuse m'offrit une légère satisfaction, tout comme le commentaire de la jeune femme « Bien joué. » M'adressant un début de sourire j'en avais bien entendu fait de même, trop content de rencontrer enfin quelqu'un qui n'ait pas uniquement de l'hostilité et des remarques cinglantes à faire partager.

Nous avions alors été interrompu par l'arrivée d'un drôle d'oiseau. Et il ne s'agissait pas là d'un quelconque sobriquet affectif destiné à un de nos adversaire parce qu'il me paraissait sympathique, mais bien une façon de témoigner de la bizarrerie flagrante qui émanait du personnage. Nous fixant depuis plusieurs secondes avec un sourire que je ne savais pas trop comment interpréter, j'avais observé le jeune homme avec des yeux ronds lorsqu'il vint presque coller son visage à celui de ... je réalisais que je n'avais toujours pas demandé son prénom à miss district douze. « Coucou. » Ricanant sans même attendre une quelconque réponse de la jeune femme, il nous avait l'un et l'autre saisi par les épaules avec un entrain qui jurait en temps de mort prochaine et nous avait gratifié d'un enthousiaste « Bon les gars, moi c’est Skann. En général, je suis assez doué pour me faire des potes, alors … aimez-moi ! » Tandis que ma nouvelle acolyte le repoussait sans ménagement visiblement agacée par ses manières, je ne put de mon côté que laisser échapper un léger rire avant de me reprendre et d'ajouter pour me justifier « Désolé, je crois que c'est nerveux. ». Visiblement impatient de nous montrer ses talents le dénommé Skann s'était emparé d'une lame et loupant de peu la chevelure de la jeune femme il avait envoyé le couteau droit dans le mur, presque à égale distance entre les deux cibles qu'il tentait -ou non- de viser. « Et voilà le travail ! devant une armée de carrières, il vaut mieux le lancer n’importe où ... comme ça, ils s’entretuent pour essayer de récupérer l’arme. » La théorie pouvait facilement passer pour plus que foireuse, comme le lui fit remarquer miss douze avec une certaine aigreur « Bah écoute, tu tenteras ça dans l'arène. » en le toisant des pieds à la tête, mais cela dit elle n'était pas beaucoup moins foireuse que la mienne ... Mais c'était peut-être à ça que nous en étions réduits, nous les non carrières, aux théories foireuses et désespérées pour tenter de nous cacher de la grande faucheuse le plus longtemps possible.

Et si le comportement un brin provocateur du nouveau venu m'amusait finalement beaucoup plus que je ne l'aurais imaginé, il ne semblait pas du tout au goût de notre petite blonde qui sans lâcher son couteau se planta devant lui pour lui vociférer « Bon c'est bon t'as fini ton spectacle le clown ? Va donc emmerder quelqu'un d'autre, j'ai pas de temps à perdre avec un abruti dans ton genre. » et le fixer d'un air qu'elle voulait menaçant, de ses yeux perçant. Les bras ballants j'hésitais à me ranger de son côté ou bien à faire comme j'avais l'habitude de faire en pareille situation, c'est à dire me fondre dans le décor et attendre que les choses se passent. L'idée était tentante, mais comme à chaque fois que mes mauvaises habitudes revenaient depuis que j'étais ici j'essayais tant bien que mal d'aller au devant « Remarque, c'est mieux que les menaces de mort des carrières ... » je n'étais pas partie au début pour prendre la défense de ce garçon, mais à bien y réfléchir c'était un peu l'impression que pouvait donner ma réponse. Qu'à cela ne tienne, maintenant que le 'mal' était fait autant s'en accommoder. « Skann, c'est ça ? Moi c'est Denahi, et ... » laissant ma phrase en suspend j'espérais de miss douze qu'elle nous gratifie enfin de son prénom, car quoi que le surnom que le surnom de miss douze lui allait sans mal il n'était pas forcément flatteur. « Ta co-tribut t'as faussé compagnie ? » demandais-je finalement sur le ton de la conversation, après avoir remarqué les regards furtifs mais à intervalles régulières qu'il lançait en direction d'une rouquine s'affairant à un autre atelier.
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MessageSujet: Re: The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann)   The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann) Icon_minitimeDim 15 Juil - 1:41

« Désolé, je crois que c'est nerveux. » Ma délicatesse me perdra. En m’entendant prononcer mon discours enflammé, la jolie blonde du 12 s’éloigna, et me repoussa froidement. Visiblement, elle ne me trouvait pas assez cool pour vouloir faire ma connaissance. « Je suis ravie de le savoir. » répondit-elle froidement à mes compliments. Puis elle m’envoya une nouvelle fois bouler en prétendant ; « En revanche, je ne me souviens pas de toi. »Vexé, je décidai de l’ignorer et de rapporter mon attention sur district 7. Lui, rigolait à moitié sans trop savoir quoi répondre, il avait vraiment l’air, comme il disait, nerveux.

J’attrapai un couteau pour leur montrer mes talents cachés, et je constatai, que même quand j’essayais vraiment, ils restaient cachés. Après que j’aie fini mes pitreries, la blonde me dit encore d’un air méchant : « Bah écoute, tu tenteras ça dans l’arène. » Gnagnagna, même si elle l’avait voulu, elle n’aurait pas pu paraitre plus sèche. Elle se plante devant moi, le regard noir, un couteau dans la main. « Bon c'est bon t'as fini ton spectacle le clown ? Va donc emmerder quelqu'un d'autre, j'ai pas de temps à perdre avec un abruti dans ton genre. » Oh ! Encore une rageuse. N’y avait-il personne pour lui dire que trois jours misérables d’entrainement ne lui apporteraient rien de plus ? Il fallait juste qu’elle profite de la vie ! Les gens comme moi qui s’amusaient bien peu importe la situation était ceux qui vivaient bien, j’en étais convaincu. « T’es pas très sympa. » Lui dis-je d’un ton faussement déçu. En vérité, je jouais la comédie, il me fallait bien plus qu’un recalage dans ce genre pour que je me sente mal. Et puis, de toute ma vie, j’avais déjà tellement vécu de situation similaire, où les gens que j’emmerdais me demandaient plus ou moins poliment de dégager et d’aller jouer ailleurs. Avec Avalon par exemple, car elle avait toujours été ma cible préférée, au district 9. Frenchie me faisait un peu penser à elle d’ailleurs. Pas physiquement ; elles étaient toutes les deux belles à leur façon, mais plutôt moralement. Je ne connaissais pas bien miss district 12, mais je devinais en elle un espoir de vivre féroce, une rage profonde, un éclair qu’elle laisserait échapper tôt au tard car elle voulait sauver sa vie. « Non je rigole ! Allez, souris un peu, dans quelques jours on sera tous morts alors profitons de ces derniers quelques jours ensemble les gars ! » Alors que la main de la jeune fille serrait toujours son couteau avec férocité, j’essayais de détendre l’atmosphère pour ne pas qu’elle se rue sur moi et me transperce les côtes ou quoi. Le garçon du 7 s’avança un peu vers nous, comme s’il voulait arrêter une possible bataille, et dit la plus belle chose qu’un autre tribut ne m’ait dit depuis le début de la journée. « Remarque, c'est mieux que les menaces de mort des carrières ... » Ahh ! Enfin, quelqu’un qui prenait plus ou moins ma défense ! C’était rare de nos jours.

J’adressai au garçon un immense sourire, puis un autre sourire ironique à Frenchie. « Skann, c'est ça ? Moi c'est Denahi, et ... »Denahi. Quel beau prénom. Je continuai d’un ton enjoué ; « Frenchie. Je connais déjà son prénom, j’ai une bonne mémoire quand il s’agit de jolies filles nues. Denahi, j’adore ! si je survis j’appellerai mon fils comme ça en ton honneur mec ! » Je lui tapotai l’épaule avec encouragements. Ce que je venais de dire était censé passer pour une petite blague amicale, mais encore une fois, ça ne semblait pas faire rire la blonde. Peut-être parce que si je vivais, cela voulait dire qu’elle mourrait. J’adorais parler, une fois que j’étais lancé, je ne pouvais plus m’arrêter, alors je continuai toujours, avec ce mec ton heureux et sympathique. « Skann, c’est bien ça. En fait, c’est Loa-Skann, mais bon, Skann c’est plus court, et tu sais, j’ai tellement de surnom… tu peux m’appeler Patrick aussi, mais je te répondrais pas, parce que c’est pas moi. » Je m’embarquai à présent dans un monologue inutile qui ne semblait intéresser personne. De temps en temps, je jetai des coups d’œil vers Silka, qui s’éclatait encore à faire de l’escalade. Denahi sembla le remarquer, car il me demanda ensuite ; « « Ta co-tribut t'as faussé compagnie ? » Je grognai, ne sachant pas trop quoi répondre. Elle ne m’avait pas vraiment faussé compagnie, seulement, elle voulait s’entrainer alors que moi j’avais simplement envie de devenir l’ami de tout le monde. « Ouep. On dirait bien. Tu es bien le co tribut de la petite blonde toi ? et toi Frenchie, c’est Iugo ! Il est impressionnant lui, j’aurai peur d’être devant lui pendant les jeux. Vous vous entendez bien avec vos camarades ? »

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MessageSujet: Re: The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann)   The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann) Icon_minitimeMar 17 Juil - 1:53

Me lier avec les autres tributs n'avait pas été une option envisageable en ce qui me concernait. Même si pour certains autres pensaient que se faire des amis, créer des alliances leur permettrait de survivre, je n'étais pas de cet avis. Je ne perdais pas le but de tout ça, à vrai dire, je ne cessais jamais d'y penser : la victoire. Cette si belle victoire qui nous attendait, qui serait la récompense à celui qui la mériterait. Non, je ne perdais pas de vue cet objectif, jamais, et me lier d'amitié avec mes concurrent, très peu pour moi. Les seules personnes avec qui j'acceptais d'avoir affaire était Iugo, Katell et Maël. Le premier car il s'agissait de mon co-tribut, et que je n'avais pas trop le choix, et les deux autres car il s'agissait d'une alliance que l'on m'avait mise sous le nez. C'était pourquoi je me montrais si froide à l'égard de tout le monde. De plus, je n'avais pas de temps à perdre. Trois jours c'était déjà trop court pour qu'un imbécile me fasse perdre mon temps. Si lui ne voulait pas s’entraîner, c'était son problème, cependant, j'avais décidé de faire bon usage de ces trois petits jours, en essayant de me perfectionner dans ce que je ne maîtrisais pas. Les autres pouvaient bien trouver cela stupide, mais ça me rassurait, et ça me permettait de ne pas me sentir complètement nulle. Évidemment, j'avais conscience que ces trois jours n'allaient pas me rendre bonne dans les domaines, mais je ne crachais pas sur de nouvelles capacités. C'était ce qui allait peut-être peser dans la balance. Alors qu'on vienne pas m'emmerder !

« T’es pas très sympa. » J'étais tout près de lui, et mon couteau était pointé en sa direction. Même s'il devait bien se douter que je n'oserais pas m'en servir, j’espérais que ça l'intimide suffisamment pour qu'il aille faire perdre son temps à une autre. « Je suis pas ici pour l'être ! » répondis-je en arquant un sourcil et en lui lançant un énième regard haineux. Non, la sympathie n'allait pas me sauver dans l'arène. La sympathie n'allait pas me ramener vivante. La sympathie n'était qu'un boulet qu'on porte à notre cheville, car il ne nous mène nul part, ou du moins, pas jusqu'à la victoire. « Non je rigole ! Allez, souris un peu, dans quelques jours on sera tous morts alors profitons de ces derniers quelques jours ensemble les gars ! » Ses paroles me donnèrent envie de le frapper en plein visage. Étais-ce donc sa façon de penser ? Très bien ! Qu'il pense comme il veut, mais qu'il ne m’entraîne pas dans ses conneries. Il n'en avait peut-être pas l'intention, mais moi, je comptais bien me battre jusqu'au bout. « Toi, tu le seras probablement en tout cas. » Lui lançant un dernier regard, je fis volte-face avant de lancer férocement le couteau vers le cible. Couteau qui atteignit cette dernière sur l'épaule faite de bois. Satisfaite, je croisais mes bras et fit claquer ma langue sur mon palais. « Remarque, c'est mieux que les menaces de mort des carrières ... » Je levais les yeux au ciel avant de me tourner vers eux, je les avais reconnu. Il y avait cette rousse du district 1 qui semblait mauvaise de caractère, ainsi que son co-tribut qui, nous devions l'avouer, n'avait rien d'un carrière. Évidemment, il y avait aussi ceux du district deux qui, eux, jouaient bien leur rôle. Puis sans oublier cette fille du district 4 qui semblait plutôt coriace. « Je sais pas ce que vous pensez, mais cette année, les carrières ne semblent pas les plus dangereux ! » Je le pensais. Bien que je préférais me méfier d'eux, j'avais repéré dans cette foule de tribut d’intéressants spécimens, comme les deux tributs du Onze par exemple. Me déplaçant jusqu'à la cible, je l'en retirais l'arme avant de venir me replacer vers les deux garçons. Visiblement, ma petite altercation avec le tribut du 9 avait attiré l'attention. Bonne ou mauvaise chose ? A vous de me le dire.

« Skann, c'est ça ? Moi c'est Denahi, et ... » Les bras croisés, une main jouant avec le couteau, je me tournais vers ce … Denahi avant de faire volte-face vers le tribut du 9 et lui lancer un nouveau regard noir. Je m'apprêtais à me présenter (bah oui, autant être polie), quand il me coupa la parole. « Frenchie. Je connais déjà son prénom, j’ai une bonne mémoire quand il s’agit de jolies filles nues. Denahi, j’adore ! si je survis j’appellerai mon fils comme ça en ton honneur mec ! » Je serrais les dents, agacée qu'il reparle de ça. Un nouveau regard haineux en sa direction et je me tournais pour relancer mon couteau qui, une fois de plus, atteignit la cible, à croire que l'énervement me faisait faire de jolies choses. « Je n'étais pas nue ! » lançais-je, me sentant obligée de me justifier pour cet acte que je jugeais honteux. Acte fait spécialement pour attirer les faveurs des Capitoliens. « Il faisait chaud et … et … ! » Je me tût puis serra la mâchoire en croisant les bras. Oui, il avait fait chaud, mais tout le monde savait bien que ce n'était pas le pourquoi du comment. De plus en plus agacée, je me mis à grogner intérieurement avant de simplement hausser les épaules Le mal était fait, je m'étais ridiculisée, je n'avais plus qu'a faire avec maintenant.

« Skann, c’est bien ça. En fait, c’est Loa-Skann, mais bon, Skann c’est plus court, et tu sais, j’ai tellement de surnom… tu peux m’appeler Patrick aussi, mais je te répondrais pas, parce que c’est pas moi. » Il était encore plus atteint que je ne le pensais. Exaspérée par son attitude, je préférais leur tourner le dos et les laisser blablater. J'avais mieux à faire. Récupérant le couteau planté dans la cible et celui planté dans le mur, je me remis à mon entraînement, ignorant tout et tout le monde, me concentrant uniquement sur ce point de la cible où devait se situer le cœur. « Ouep. On dirait bien. Tu es bien le co tribut de la petite blonde toi ? et toi Frenchie, c’est Iugo ! Il est impressionnant lui, j’aurai peur d’être devant lui pendant les jeux. Vous vous entendez bien avec vos camarades ? » Je me tournais de nouveau vers eux. J'avais dans l'intention de les ignorer, mais finalement, mes échecs à répétition ne me donnait plus trop envie de continuer. Les mains sur les hanches, j'avais scruté chaque tribut de la salle et avait repéré Iugo, qui s'affairait à l'atelier des pièges. Je croisais les bras avant de me tourner vers ce … Skann. « Yep ! C'est Iugo ! » répondis-je, toujours aussi froide avant d’enchaîner. « Tu t'entends bien avec la tienne ? » Je n'avais même pas daigné répondre à sa question, ne voulant pas que l'on sache qu'entre Iugo et moi, ce n'était pas le grand amour.

« Quel âge avez-vous ? » Demandais-je, la voix douce, en observant chaque tribut. C'était cruel, de nous condamner à cet âge, alors que la vie était devant nous. Vraiment cruel. J'avais 18 ans. 18 ans. 6 ans que j'avais échappée à la moisson, 6 ans que mon nom ne cessait de se multiplier dans l'urne mais qu'un autre était pioché. Une année. C'était tout ce qu'il me restait pour la liberté. Malheureusement, le sort n'avait pas été en ma faveur, et je me retrouvais ici. C'était vraiment trop bête. « J'ai 18 ans ! » me répondis-je à moi même avant de courir vers la cible pour l'en arracher les deux couteaux, pour ensuite les relancer vers elle avec rage.
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M. Denahi Sorensen
DISTRICT 7
M. Denahi Sorensen
△ correspondances : 157
△ points : 0
△ multicomptes : thybalt, raven, gwendal
△ à Panem depuis le : 13/03/2012
△ humeur : mort
△ âge du personnage : dix-huit ans, aujourd'hui et pour tout le reste de sa non-vie.
△ occupation : apprenti charpentier


can you save me?
statut: ange gardien
relationships:


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MessageSujet: Re: The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann)   The beginning of the end (frenchie+denahi+loa-skann) Icon_minitimeJeu 19 Juil - 2:32

Pas besoin de les connaitre l'un et l'autre depuis plus de quelques instants pour comprendre qu'ils avaient une vision des jeux totalement différente. La petite blonde avait la rage de vaincre et très certainement l'espoir de ceux qui voulaient arriver au bout, tandis que le dénommé Skann s'était visiblement déjà fait une raison quant au fait qu'il ne rentrerait jamais chez lui ... Et après tout, l'un des deux ne pourrait survivre que si l'autre mourrait, et quoi qu'il en soit je regardais au moins une future victime des jeux en ce moment même. « Non je rigole ! Allez, souris un peu, dans quelques jours on sera tous morts alors profitons de ces derniers quelques jours ensemble les gars ! » Je me demandais dans quel état d'esprit étaient les précédents gagnants des jeux lorsqu'ils avaient mis les pieds dans l'arène, s'ils avaient la rage de vaincre dès le départ ou bien si celle-ci était venue ensuite lorsqu'ils avaient réalisé qu'ils avaient leurs chances en fin de compte ... Quoi qu'il en soit je me sentais bien plus proche de la vision des choses de Skann que de celle de Miss douze. Mais je ne jetais pas la pierre à cette dernière, car sa volonté la mènerait certainement plus loin que notre douce résignation. « Toi, tu le seras probablement en tout cas. » répondit-elle simplement d'une voix cassante. Qu'est-ce que je disais. En vérité j'enviais sa hargne et sa volonté, j'aurais aimé en être doté moi aussi mais malheureusement je ne possédais qu'une naïveté déconcertante et une gentillesse exacerbée « Je sais pas ce que vous pensez, mais cette année, les carrières ne semblent pas les plus dangereux ! » J'avais haussé les épaules, d'un air dubitatif. Il est vrai que le gamin du un n'attirait pas spécialement la méfiance, et que le visage doux de celle du deux pouvait la faire passer pour une proie facile, mais je n'en perdais pas de vue le fait que carrière signifiait qu'ils avaient été entraînés à cela, contrairement à nous ... et même si c'était triste à dire, je n'étais pas certain d'avoir mes chances face à un gosse de quinze ou seize ans s'il était entraîné. « Les plus dangereux sont ceux qui cachent bien leur jeu de toute manière. Carrière ou pas passé les premières heures ça n'a plus autant d'incidence ... » Mais je n'oubliais certainement pas le regard carnassier que la rouquine du un nous avait adressé à Cybéline et à moi juste avant le défilé.

Réalisant que je ne connaissais toujours pas le prénom de Miss douze, et bien que sachant que mettre un nom sur son visage ne me rendrait que plus difficile le fait de la considérer comme une adversaire, j'avais questionné à voix haute à ce sujet mais au lieu d'une réponse de sa part je l'avais obtenu de notre troisième luron, qui visiblement semblait un peu du genre commère sur les bords « Frenchie. Je connais déjà son prénom, j’ai une bonne mémoire quand il s’agit de jolies filles nues. Denahi, j’adore ! si je survis j’appellerai mon fils comme ça en ton honneur mec ! » Tandis que je lâchais un éclat de rire, Frenchie -puisque c'était donc son prénom- semblait ne pas avoir apprécié du tout la pique qui lui était adressée et avait reporté sa frustration sur son couteau et sa cible, chose qui en fin de compte sembla plutôt porter ses fruits en ce qui la concernait, m'arrachant un sifflement admiratif « Joli ! » mais comme si cet exploit ne suffisait pas à la calmer elle s'était de nouveau plantée devant Skann, son couteau serré dans sa main et avait protesté « Je n'étais pas nue ! Il faisait chaud et … et … ! » et elle avait voulu se faire remarquer, méthode peu glorieuse pour arriver à ses fins mais qui témoignait du fait que l'adage à situations désespérées, solutions désespérées s'appliquait plutôt bien à notre situation actuelle. Pas décontenancé pour autant Mister neuf avait continué comme si de rien n'était « Skann, c’est bien ça. En fait, c’est Loa-Skann, mais bon, Skann c’est plus court, et tu sais, j’ai tellement de surnom… tu peux m’appeler Patrick aussi, mais je te répondrais pas, parce que c’est pas moi. » Ce type avait définitivement une case en moins, voir peut-être même plusieurs ... mais j'étais comme ça, je me prenais rapidement d'affection pour les cas à part et les parias, ce qui me posait à moi-même des soucis, mais que voulez-vous. Finalement, le voyant jeter furtivement un regard vers sa co-tribut je n'avais pu m'empêcher de le questionner à ce sujet. Je pensais être le seul à avoir décidé de ne pas rester coller à ma co-tribut mais force était de constater que je n'avais pas l'air d'être une exception « Ouep. On dirait bien. Tu es bien le co tribut de la petite blonde toi ? et toi Frenchie, c’est Iugo ! Il est impressionnant lui, j’aurai peur d’être devant lui pendant les jeux. Vous vous entendez bien avec vos camarades ? » Machinalement j'avais tenté de chercher le dénommé Iugo du visage, n'osant pas avouer que contrairement à Skann il ne m'avait pas du tout marqué ni pendant le défilé ni même pendant la retransmission des autres moissons à laquelle nous avions tout eut droit durant notre voyage en train. « Yep ! C'est Iugo ! Tu t'entends bien avec la tienne ? » De toute évidence le courant ne semblait en tout cas pas passer à merveille entre Frenchie et le dénommé Iugo. Je n'avais pas fait de commentaire, mais cela ne m'empêchait pas de penser que co-tribut ou non au final cela resterait chacun pour soi, et que l'instinct de survie serait toujours plus fort que le sens du sacrifice. « Co-tribut ou pas, je pense qu'arrivé à un stade sauve leur peau passera avant le reste ... » avais-je pensé tout haut, en désignant du menton les deux tributs du deux qui s'amusaient à faire démonstration de leur talent pour le corps à corps.

Restant pensive plusieurs instants Frenchie semblait vouloir fixer chaque tribut quelques instants, comme pour tenter d'imprimer leur visage pour mieux les reconnaître par la suite ; En ce qui me concernait je considérais que moins je m'impliquais mieux je me portais, puisque je connaissais ma tendance à m'attacher et à m’attendrir beaucoup trop vite et envers des gens qui ne le méritaient pas toujours forcément. D'une voix plus douce que précédemment elle avait finalement demandé « Quel âge avez-vous ? » avant de marquer une pause puis de répondre à sa propre question avec frustration, qu'elle déversa à nouveau sur cette cible en semblant s'améliorer un peu plus à chaque coup « J'ai 18 ans ! » Ah. L'âge ingrat en définitive, elle aussi faisait partie de ceux qui avaient espéré voir leur calvaire prendre enfin fin puisqu'il s'agissait de leur toute dernière chance d'être tiré ... et puisqu'elle y avait échappé pendant six ans, pourquoi pas sept ? Ce raisonnement et cette frustration je ne les connaissais que trop bien « La même ... Y'a ceux qui ont la poisse, mais y'en a comme nous qui exploitent le filon à l'extrême, histoire de se faire du mal. » Mettant mes mains dans mes poches j'avais décidé que rien ne servait de s'acharner, et j'avais donc décidé de me contenter de regarder Frenchie s'entraîner, puisqu'elle semblait bien être la seule de nous trois qui avait de l'avenir dans le lancer de couteau ... une piste à creuser si elle gagnait et qu'elle ne savait pas lequel de ses talents exploiter une fois le centre de l'attention du Capitole « Mon styliste appelle tout ça le destin ... les jeux, la moisson, tout ça ... le destin à un drôle d'humour si vous voulez mon avis. » Wael. Qui avait vainement tenté de m'expliquer comment après avoir perdu son frère lors d'une précédente édition des jeux se retrouvait à huiler la machine du Capitole comme n'importe quel vautour qui serait né ici. Wael avait un bon fond, j'en étais persuadé, aussi je ne comprenais toujours pas ce qu'il faisait dans cette galère et en quoi le destin pouvait avoir un quelconque rapport.
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