ethne sade featherstone

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Ma mort ? Alors là, vous me posez une colle. Est-ce que vous croyez vraiment que j'ai déjà réfléchis à la manière dont j'allais mourir ? Je compte bien m'amuser encore pendant des années et des années. Peut être retourner vivre quelque temps au capitole, puisque malgré toute mes frasques ils sont toujours prés à m'accueillir à bras ouvert. Il faut dire que les habitants du Capitoles ont la mémoire bien courte, sont naïfs, et chérissent leur vainqueurs, et dans mon cas, les enfant de vainqueurs. La mort de mon père m'a d'ailleurs très certainement rendue plus accessible à leurs yeux, mais une des raison pour lesquelles j'hésite encore à faire ce petit voyage est que là bas je ne suis pas moi, je suis la fille de Lloyd-Cade Featherstone. Et c'est pas forcément très agréable.
POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Pour une paire de chaussure. Non, sérieusement ? Pour rien ni personne. Je n'ai pas d'enfant, pas de famille, et pas de personne assez proche pour que l'envie me vienne de me sacrifier pour eux. J'ai décidé qu'il valait mieux être mal entourée qu'être seule. Il faut dire que ça vient de moi aussi, et de mon caractère, je ne laisse pas les gens "m'apprivoiser", et je ne me sens jamais aussi faible que lorsque quelqu'un me perce à jour. Bien sur qu'au fond je préfère être vue comme me voient les habitants du capitole, plutôt que comme ceux des districts. C'est toujours plus agréable d'être adorée et adulée que détestée et vue comme une femme vénale et manipulatrice.
QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Franchement, si j'avais du participé aux jeux, je n'aurais pas eu l'ombre d'une chance de survie. Mon père m'avait entrainé durant ma période d'éligibilité, au maniement de l'épée, et j'étais plutôt brillante sans vouloir me vanter. Mais maintenant... Je suppose que je serais toujours pas trop mauvaise, mais ça sert pas à grande chose dans la vraie vie tout ça. J'ai toujours considéré ma plastique et mon charme comme des atouts, tout comme une certaine maitrise des mots que j'ai acquise jeune en Grandissant au Capitole.
AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Mon père, Lloyd-Cade Featherstone, s'est porté volontaire pour les 45ème Hunger Games. Il avait 17 ans, et ont peut dire que c'était un carrière. Il les a remporté, et est devenue le chouchou du Capitole. Il faut dire que mon père n'est pas désagréable à regarder, pas du tout, et il est resté toute sa vie l'un des célibataire les plus en vue de Panem. Mais il faut croire que je lui suffisait, il disait même que j'étais déjà assez dure à gérer pour en plus s'encombrer d'une compagne.
APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Lorsque je vivais au Capitole, je me prêtais au jeu de m'enthousiasmer à leur visionnage, mais je crois que malgré tout j'ai toujours gardé un certain détachement, je préfère les regarder comme de la fiction pure que comme autre chose. J'ai regardé une fois, l'enregistrement de la 45ème année, édition qu'a gagné mon père, et je dois dire que je l'ai vu différemment depuis ce jour. Mais les jeux sont les jeux, et vu que je n'ai pas d'enfant...
TU APPRENDS QU'UNE RÉVOLTE EST ENVISAGÉE PAR CERTAINS, TU RÉAGIS COMMENT ? Sincèrement ? Je suis morte de trouille. J'ai toujours vécu avec un certain confort, voir dans le luxe, j'ai résidé au Capitole pendant 10 années durant toute ma vie, je me doute que des rebelles ne seraient pas forcément tendre avec moi. Mais après, techniquement je n'aurais rien à leur reprocher, quand on voit la condition de vie de certain (non pas que j'en ai quelque chose à foutre attention...) mais je préfèrerais qu'ils gardent l'esprit ouvert quoi, histoire de pas finir en pâté pour chien sauvage.


JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 0 chances d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE officiellement rien, officieusement et ce n'est qu'un secret de polichinelle j'ai été pendant quelques temps ce qu'on peut appeler une courtisane ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 1ER DISTRICT. AYANT 28 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'en ai pas grand chose à faire. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

MARS 2282 – UN ENFANT POUR LE VAINQUEUR DE CES DAMES
« On l'apprenait hier, le vainqueurs de la 45ème édition des Hunger Games, on le connais tous, le très séduisant Lloyd-Cade Featherstone vient de reconnaître un nouveau né âgé de quelques semaines, une petite fille répondant au nom d'Ethne. Ethne Featherstone donc à présent. Le très célèbre vainqueur n'a pas souhaité réveler l'identité de la mère de la petite, mais a néanmoins confirmé qu'elle « ne faisait pas partie du tableau » De quoi donc rassurer ses nombreuse prétendantes ici au capitole. Rappelons également que Lloyd-Cade, qui s'est illustré dans les jeux grâce à sa parfaite maîtrise du corps à corps et de l'arme blanche devra cette année encore servir de mentor aux tributs du district un, puisqu'en trois ans aucun de ses candidat n'a réussit à l'emporter.

AVRIL 2286 – PLUS DE PEUR QUE DE MAL POUR LE CAMP FEATHERSTONE
« Si il n'a plus à s'inquiéter des tribut du district un depuis la victoire de l'un de ses apprentis aux derniers jeux – évènement sur lequel il s'est d'ailleurs exprimé longuement « La fin des jeux est toujours synonyme de grande tristesse et de deuil. Et si cette année cette tristesse est combiné à une immense joie et fierté, cela ne l'efface pas pour autant. Néanmoins c'est un soulagement de savoir qu'à présent je n'aurais plus à endosser le rôle de mentor » – il a toujours une fille à surveiller en la personne d'Ethne. Alors qu'elle découvrait le capitole, la petite fille en a inquiété tous les habitants hier en disparaissant pendant plus de neuf heures. Plus de peur que de mal donc, puisque qu'il s'est avéré que la demoiselle voulait « juste » aller se chercher une glace. »

AOUT 2287 – RETOUR AU CAPITOLE POUR LLOYD-CADE FEATHERSTONE
« Il disait avoir décidé de rentrer au district un, pour y élever sa fille, et depuis 5 ans, il s'y était tenu. Mais Lloyd-Cade, maintenant âgé de 24 ans – nous rappelons qu'il était devenu père à 19 ans, seulement deux ans après sa victoire aux jeux, et que d'après certaines sources c'était plus un accident qu'autre chose – a décidé de nous faire l'honneur de sa présence, et ce pour une durée indéterminée. Il déclarait quelques jours auparavant : « J'ai décidé d'emménager ici au capitole pendant quelques temps. Ma fille recevra ici une éducation bien différente qu'au district un, bien plus basé je l'espère sur la culture. J'ai décidé de profiter de cette chance que m'offre mon statut, le Capitole est un endroit merveilleux, et sera je l'espère une seconde maison pour Ethne et moi. » Le Capitole n'a pas oublié la dernière visite de la demoiselle, qui a terrifié tous le monde en disparaissant une journée entière. Plus de peur que de mal, mais il n'en a pas fallu plus au public pour s'attacher profondément à la petite fille. Espérons juste comme le dit si bien Lloyd, qu'elle saura « Garder les pieds sur terre », puisqu'elle qui risque de recevoir des sollicitations de toute part maintenant qu'elle va vivre ici, et de devenir une vraie petite idole.

MAI 2293 – RETOUR AU SOURCE POUR "LE CELIBATAIRE LE PLUS EN VUE DU CAPITOLE" ET POUR CELLE QUI RESTE LA SEULE FEMME DE SA VIE
« Pour le plus grand malheur de toutes les femmes du capitole, et on l'imagine, au grand bonheur des célibataires du disctric un, le vainqueur Lloyd-Cade Featherstone a décidé de rentrer chez lui. Un départ qu'il explique très simplement « Ethne va avoir douze ans l'an prochain, et elle serra comme tous les autres enfants originaires des districts éligible pour les Hunger Games. Ce n'est pas une perspective qui me réjouit, mais je me dois de lui apprendre un maximum de chose qui pourraient lui être utiles. J'espère de toute cœur qu'elle échappera aux jeux, et que le sort nous sera favorable, en tout cas je prie pour ça tous les jours, mais je ne peux pas ignorer cette éventualité. » Et c'est ce que nous espérons aussi. Il faut dire qu'en 6 ans le Capitole s'est attaché à la demoiselle, et a appris à vivre au rythme de ses caprices. »

Les tabloïds du capitoles m'adoraient, depuis que j'étais née, et encore plus depuis que j'y avais vécu. Au un, je n'étais pas vraiment à l'abri de leurs regards en plus. Nous étions un peu le district préféré de Snow il faut dire, et de tous les habitants de cette jolie prison dorée. A chaque moisson ses habitants tremblaient pour moi, je le savait, j'avais vu des reportages, lu des articles. La moisson c'était quelques chose qui me faisait peur, oui, mais j'y pensais pas non plus vingt quatre heure sur vingt quatre. Je pense qu'au fond je me disais, et bien, si je dois y aller, tant pis, autant y aller la tête haute. Alors bien sur une semaine avant la moisson je n'étais pas rassurée, mais pas de quoi me pourrir la vie. Au village des vainqueur, j'étais la seule enfant, puis la seule adolescente. Les gens qui sortent vivants des jeux n'ont souvent pas d'enfants. Mon père m'avait expliqué une fois, c'est parce qu'ils ont peur que l'on s'arrange pour qu'ils soient tirés au sort, histoire de donner dans le sensationnel. Je lui avais demandé une fois pourquoi il n'avait pas eu peur pour moi. « J'ai peur tous les jours Ethne », voilà ce qu'il m'avait répondu. Il m'avait expliqué que je n'étais pas réellement désirée, que je j'étais un accident. Mais quand je lui avais demandé de lui parler de ma mère, il n'avait rien su me dire. Oh non, ce n'est pas qu'il n'avait pas voulu. Seulement il n'avait aucune idée de qui elle pouvait être. Une vieille femme m'avait remise à lui, une intermédiaire. Il avait fait des test au Capitole bien entendu, pour vérifier qu'il était réellement mon père, avant de me reconnaître. Mais l'identité de ma mère, il ne l'avait jamais connu. Il avait quelques soupçons, mais rien de bien fondé. Il pensait qu'elle l'avait laissé à lui parce qu'elle n'avait ni l'envie ni forcément le temps de s'occuper de moi. Il ne m'a jamais dit ça par contre, je l'ai entendu en parler avec son père lorsque celui ci lui disait « Tu es sur que c'est bien ta fille ? Parce que des personnes vont essayer de profiter de ta naïveté maintenant. » C'était bien la première fois que j'entendais quelqu'un dire à mon père qu'il était naïf, c'est pas vraiment le genre de mot que j'aurais employé. D'ailleurs n'importe qui d'autre que son propre père aurait reçu une sévère correction s'il avait osé dire ça. Mais mon père s'était bien porté volontaire pour les Hunger Games pour le rendre fier, alors plus rien ne m'étonnait vraiment. Ce n'était plus un petit toutou obéissant à présent, puisqu'il prenait un malin plaisir à mener une vie qu'il le savait détester, entre vie de décadence au Capitole, coups d'un soir et relations sans avenir, mais il y avait des limites qu'il ne dépasserait jamais. Répondre à son père en faisait partie.

La famille de toute façon ça a jamais été trop mon truc. Mes grand parents on les voyais peu et ça m'aillais très bien, et ma mère... Je n'ai jamais vraiment trop cherché à la retrouver. Mon père je le respectais beaucoup, j'avais de l'attachement pour lui, mais notre relation a toujours été compliqué. Si il était clair qu'il m'aimait profondément, il n'avait jamais été très démonstratif. Il était à cheval sur la politesse, l'éducation, les bonnes manière. Je l'appelais Lloyd, et pas papa, et ça lui allait très bien, il n'était pas très sobriquets. Néanmoins je savais ce qu'il ressentait pour moi, il avait toujours fait en sorte que ça soit le cas. J'imagine que dans d'autres circonstances nos relations auraient été différentes. Si on avait fait abstraction de mon sale caractère, de son amour pour l'ordre, de son expérience traumatisante aux jeux, de comment il était devenu père... De beaucoup de choses. Mais vu comment on a fait la fête le soir de ma dernière moisson, soir où j'ai vu pour la première fois mon père presque pleurer de joie, on ne peut pas s'y tromper.

Mes vingt ans sont vite arrivés. Et j'avais franchement aucune idée de ce à quoi je voulais passer ma vie. Le secteur d'activité du district ? Pas vraiment mon truc. A vrai dire travailler dur pour gagner sa vie c'était pas du tout mon truc, quel que soit le secteur. Et puis à quoi bon ? La fortune de mon père suffisait à faire vivre plusieurs générations dans le luxe et l'opulence.


J'aurais pu continuer à ne rien faire de ma vie pendant longtemps, très longtemps. J'aurais très certainement fini par m'en lasser. J'ai décidé de passer quelque temps aux capitole, qui m'avait si bien accueillie enfant. Et puis de toute façon il ne pouvait que m'aimer non ? J'était jeune, belle, riche et libre comme l'air. Orgueilleuse et Prétentieuse ? Oui peut être aussi.

SEPTEMBRE 2306 – LE VRAI VISAGE DE L'ENFANT PRODIGE FEATHERSTONE
Pendant des années vous l'avez tous adulée, depuis son plus jeune âge nous lui avons passé tous ses caprices, se pourrait il que la jeune demoiselle ne soit pas celle que tout le monde pense ? Le bruit court qu'Ethne, maintenant âgée de 24 ans et bien loin de l'enfant qui disparaissait pour une glace ne serait pas aussi sage que son père voudrait nous le faire penser. Ethne, autrefois connue pour ses jolies boucles blondes, son grand sourire émerveillé devant le capitole, puis plus tard pour sa plastique, ses éclats de colère, son sale caractère comme disais son père « Made in Capitole » et surtout sa nette tendance à ne pas savoir se fixer avec la même personne très longtemps est de plus en plus connue de par ses frasques. Qui n'a jamais vu sa petite bouille vagabonder dans les rue du Capitole quelques années auparavant certes, mais surtout qui n'a jamais entendu parler de ces soirées qu'elle organise depuis son retour ? Et celle qui fut longtemps appelé la Petite princesse du Capitole Semble avoir trouvé un nouveau surnom qui lui colle à la peau, celui de Reine de la débauche. Surprise chaque soir, et très certainement chaque nuit dans les bras (draps ?) d'un homme différent, et récemment mêle au scandale des cette nouvelle drogue qui circulerait au Capitole, on se pose une seule question. La fille de Lloyd-Cade Featherstone a-t-elle une limite ?

« Non mais c'est quoi ce bordel ? Je m'étais levée d'un bond, arrachant le journal des mains d'Athéna, qui partageait mon appartement ici au Capitole, et qui me lisait l'article à voix haute. Elle était livide. « Il ont le droit de faire ça ? D'écrire des conneries pareilles sur tous le monde ? Ou est ce que c'est seulement sur moi ? » Elle me regardait, sans savoir trop quoi répondre, avec ce regard de merlan frit qui me désespérait. Qu'est ce qu'elle pouvait être chiante... « J'vais pas te bouffer tu peux me répondre ! « On... on s'en fout, personne lit ce truc de toute façon, tu le sais bien...

La pauvre petite avait à peine eu le temps de finir sa phrase que j'avais déjà claqué la porte, histoire de pas passer mes nerfs sur elle. Est-ce que j'étais... volage ? Oui je pouvais pas le nier, mais j'étais pas la seule au capitole... Est-ce que j'étais une droguée ? Ça aussi, ça aurait été hypocrite de le nier, mais bordel c'était pas censé ne regarder que moi ? Lorsque j'étais arrivée au Capitole j'y avait découvert ce que c'était que de vraiment s'amuser, d'avoir une vie digne de ce nom. Une vie loin de mon père et de sa morale à deux balles. J'avais le sentiment qu'ici les gens m'aimaient quoi que je fasse. Et je n'était pas vraiment très loin de la réalité. Les mois après mon arrivé les journalistes m'avaient suivie comme des petits chiens à longueur de temps. C'était à la fois grisant et énervant. J'avais vite appris à les envoyer chier, ça aucun problème. Et ils avaient finis par comprendre, et par se lasser. Aussi, si je jouissait d'une célébrité certaine au Capitole, on me laissait plus ou moins tranquille. Et puis j'avais rencontré des gens... Des tas de gens, pas tous forcément dignes de confiances et honnêtes. Il faut dire que j'ai toujours été plutôt influençable, même si vous ne m'entendrez jamais le reconnaître à haute voix. Je ne suis ni pro-capitoliste ni anti-capitoliste dans l'âme, je vais là où le vent me porte, et il faut bien l'avouer, là où l'on m'accueille le mieux.
Je disais donc que j'avais découvert ce que signifiait s'amuser. J'avais commencé à fréquenter les hommes du capitole, les soirées du capitoles, les dessous pas très reluisant du capitole ou le libertinage, les diverses pilules pour pouvoir boire plus, ou encore planer plus haut sont monnaie courante. Et laissez moi vous dire quelques chose, j'ai tout de suite adoré, et j'ai plongé dedans la tête la première.

Jusqu'à aujourd'hui donc. J'étais sortie en claquant la porte de mon appartement et après ? Je comptais aller où ? Tant pis pour Athéna, elle n'avait qu'à être moins gourde celle là aussi... Egoïste ? Oui je l'étais très certainement un peu. Réflechis... Bon elle n'avait pas tort, personne lisait ce torchon au capitole, et ce qui le faisaient lui prêtait autant d'attention qu'aux gamins des districts pauvres. Mais je connaissais quelqu'un à qui ça allait frocément remonter aux oreilles, quelqu'un qui n'allait pas le prendre en rigolant du tout...

Bon quoi qu'il en soit ce qui est fait est fait, y'a pas de moyen de revenir en arrière maintenant... Et m'énerve contre ma colocataire ne servait à rien. Je fis donc ce qu'il y avait de plus raisonnable à faire, après une bonne balade pour me changer les idées, je rentrai à l'appartement. Athéna n'était plus là. Tant pis, ou tant mieux, je sais pas vraiment. Il fallait que je rentre chez moi, j'en avais la certitude. Dans le un je veux dire, au village des vainqueurs là ou j'avais grandis. J'attrapai ma grande valise dorée pour commencer à y mettre tout ce à quoi je tenais. J'attrapai tout ce qui me tombait sous la main pour l'y fourrer. En tombant devant une glace je ne me fis qu'une seule réflexion. Je pouvais pas rentrer chez moi comme ça.
Bordel, mon père allait vraiment être furax.
Lui qu'il avait toujours rejeté toute excentricité du Capitole, toute transformation physique, tout altération de la morale... Mes cheveux étaient teinté de bleus, J'avais des lentille de couleurs violettes, et une plante grimpante dorée était tatouée tout le long de ma colonne vertébrale. Je fonçai à la salle de bain, et retirai les lentille avant de les jeter dans l'évier. Voilà qui était déjà mieux. Je fouillai les placards, avant de finalement mettre la main sur ce que je cherchais. Athéna était brune de nature et utilisait deux produit pour les cheveux, un pour déteindre ses cheveux, afin qu'ils deviennent presque blanc, et une coloration blonde finalement assez proche de ma couleur naturelle. J'ôtais mes vêtements avant de filer sous la douche, et d'appliquer une dose assez généreuse du premier flacon. Rinçage, deuxième flacon. En sortant de la douche, je rencontrai à nouveau la glace. Mon reflet me choqua profondément. Je n'avais déjà plus rien d'une habitante du capitole. On aurait dit que je venais de faire un bond de 4 ans en arrière. Bon le tatouage ne partirait jamais, mais tant pis, sous un tee-shirt, il était pratiquement invisible. Et lorsque je lâchais mes cheveux, il le devenait totalement. Bon et bien voilà, j'étais prête à affronter mon père.

MARS 2309 – DECES DE L'UN DES VAINQUEURS PREFERE DU CAPITOLE
« La rumeur courrait déjà hier, et c'est maintenant confirmé, Lloyd-Cade Featherstone, vainqueur des 45ème Hunger Games s'est éteint dans la nuit du Mardi au Mercredi dernier, à l'âge de 46 ans. Celui qui fut pendant un temps le « célibataire le plus en vue du Capitole » et qui s'était retiré dans son district natal depuis des années souffrait depuis sept mois d'une forme grave et incurable de Cancer du cerveau. Ses compatriotes s'avoue choqués et en deuil, comme nous le montre le témoignage de l'une de ses plus ancienne amie, qui a préféré rester anonyme. « Lloyd était vraiment quelque de bien. Il a passé sa vie avec ce sentiment qu'il devait se rattraper pour toutes les vies qu'ils a pris durant les Hunger Games dont il est sortit vainqueur, et à faire ce qui lui semblait juste. Et je pense que son plus grand regret et sa plus grande déception c'est de ne pas avoir réussit à inculquer ça à Ethne, et de ne jamais avoir réussit à se réconcilier avec elle. » Rappelons qu'Ethne Featherstone, aujourd'hui âgée de 27 ans et fille unique de Lloyd-Cade, était en conflit avec son père depuis son retour en 2306 du capitole, pour des raisons qu'aucun d'eux n'a préféré commenté. Elle a tout de même accepté de nous donner un peu de son temps pour s'exprimer sur son père. « Mon père était quelqu'un de formidable, mais de vraiment très borné. Il n'était pas à l'écoute, et si être son ami devait être le plus beau cadeau du monde, être sa fille en revanche n'était pas forcément facile tous les jours. J'aimais beaucoup mon père attention, mais il ne savait pas pardonner. »
Une cérémonie en son honneur est organisé au Capitole demain après midi, pour plus de renseignement, contactez la rédaction.

C'est une sonnerie stridente qui me tira de mon sommeil. Un réveil ? Ça pouvait pas être mon réveil puisque j'étais pas chez moi... La silhouette masculine allongée à côté de moi me donna la réponse à ma question, ah non, j'étais effectivement pas chez moi. Je vous explique ? Lorsque j'étais rentrée du capitole, voilà maintenant presque trois ans, mon cher Papa m'avait coupé les vivre. Ça vous en bouche un coin non ? Je vous avez bien dit que lui prêterai de l'attention à ces journaux débiles... Et si j'étais une personne assez manipulatrice et assez bonne menteuse pour duper tout le monde, je ne l'étais pas assez pour duper mon père. Il m'avait donc donné deux semaine pour dégager de la maison, et m'avait privé de tout moyen de subsister. Et voilà comment de fil en aiguille j'avais pris comme décision de devenir une sorte de... Courtisane ? Oui une prostituée de luxe vous aurez bien compris... Mais pas n'importe qui, pour m'avoir il fallait y mettre le prix. Et au district un, des gens qui ont les moyen, il y en a. J'aurais pu retourner vivre au Capitole, là bas c'est assez courant comme truc. Mais je sais pas, c'était comme si quelque chose me retenait ici. Vendre son corps n'a rien de dégradant, si je sais, c'est ce que vous pensez tous, mais au fond je le ressent pas comme ça. Je choisis mes clients selon mes critères, et surtout je me fait un fric fou. Est-ce bien différent de ma vie d'autrefois, lorsque je vivait encore au capitole, et que je visitais les bras d'un homme différent pratiquement chaque soir ? Sauf que maintenant en plus je gagne de l'argent ? Enfin, disons donc que la nuit dernière et bien j'avais travaillé. Fallait toujours que je fasse un petit effort de mémoire pour réussir à me rappeler où j'étais. Et une fois que c'était fait, je décidai si j'attendais le réveil de mon amant pour partir, où si je me tirais tout de suite. Et bien aujourd'hui... J'avais décidé de partir. Je m'étais rapidement rhabillée, avant d'attraper mes affaires et de filer. Quelques minutes plus tard j'étais chez moi, avec comme intention de filer sous la douche. Mais il mot laissé en évidence sur ma porte attira mon attention. Je fronçai les sourcil, qu'est ce que ça pouvait bien être ? « Ethne, c'est Mrs Golls, c'est à propos de ton père, c'est important passe me voir. » Mrs Golls était l'une des plus vieille amie de mon père, et depuis la « brouille » qui subsistait entre nous, elle ne m'avait pas adressé la parole.

Et c'est ce matin que j'appris la mort de mon père. Je savais qu'il était malade, très malade même, mais je le pensais comme invincible. Et la nouvelle de sa mort m'affecta plus que je ne veux l'admettre. Je suis vue comme une fille vénale dans le coin, prête à tout pour arriver à ses fins, et la plupart des habitants du districts ont pensé que je devait être heureuse de pouvoir enfin faire main basse sur sa fortune, mais c'est faux. Alors bien sur, cet argent m'a permis de redevenir une gamine pourrie gâtée qui ne travaille pas pour vivre dans le luxe, qui sort tous les soirs et rencontre beaucoup, beaucoup d'homme – sans se faire payer à présent je précise – mais est-ce que j'en suis pour autant plus heureuse ?

Ethne S. Featherstone a écrit:

Cépasmafautecécelled'Hunter

N'importe quoi, c'est pas ma faute si t'es un être faible qui résiste pas à Casey
Rebienvenue