[RP Libre] Elevage des Breen

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Ce matin la, j'avais décidé pour la première fois de partir en balade avec ma jument Melba.
Je venais juste de poser la selle de mon frère que m'avait offert mon père quand l'animal renâcla d'impatience et de peur, voila qui n'allait pas faciliter l'opération.
Prenant mon mal en patience, je ne posais pas la selle sur son dos et me positionné face à la jument pour lui faire renifler le cuir. Elle regarde l'objet avec appréhension et renâcla une nouvelle fois. Aussi je posais l'objet à terre et retirer immédiatement le fin tapis que j'avais mis sur son dos.
Je me précipitais à travers l'étable pour aller dans la sellerie ou je parvins à dénicher un tapis un peu plus épais ainsi qu'une peau de mouton. Visiblement Melba avait le dos sensible et je ne voulais pas trop la brusquer pour l'instant.
Je revins rapidement dans la cours et disposais avec précaution les deux nouveaux objets que j'avais amenés sur le dos de l'animal qui ne bougea pas, mais me regarda avec curiosité.
Une nouvelle fois je tenta l'expérience et je déposa délicatement la selle sur le dos de la jument. Ce coup ci elle ne réagit pas violemment et se contenta de m'observer alors que je faisais passer la sangle sous son ventre et commençais à la resserrer doucement.
Je mis plusieurs minutes avant de l'avoir suffisamment retirer de façon à pouvoir monter sur le dos du cheval sans craindre d'être désarçonné.
Je passa donc rapidement sa bride à Melba et m'approcha d'une barrière pour lui monter sur le dos plus facilement.
Je fus prudente dans mon action, ayant peur qu'elle s'emballe, aussi je restais en suspension sur mes étriers pour éviter de faire peser tout mon poids sur le dos de l'animal.
Ma mère était sortie de la maison et me regardait avec appréhension en me voyant m'exécuter :

"J'aurais préféré que tu attendes que ton père soit rentré avant de faire ça toute seule ma chérie …"

Je me tournais vers elle et la regardais d'un œil interrogateur avant de lui répondre fermement :

" De toute façon il faudra bien que j'y arrive un jour seule maman, donc autant commencer aujourd'hui !"

Je n'attendis pas sa réponse que déjà je fit quelques signes à ma jument pour la faire avancer vers le champs derrières la grange. Elle réagit instinctivement avec la brusquerie d'un jeune cheval à peine dompté. Elle s'élança au galop à travers le champs et j’eus tout le mal du monde à me maintenir en selle alors qu'elle filait tel le vent vers une colline toute proche la gravissant avec aisance .
Soudain, un lapin bondit des fourrées et coupa la route à mon équidé qui bondit de coté de peur en voyant le jolie mammifère à la fourrure noire s'élancer devant lui.
Une fois encore je me raccrochais à l'encolure de la jument avec difficulté. Cette promenade était finalement peut être un peu trop précipitée pour un cheval si jeune.
Cependant, je ne perdis pas le morale et me mit à prononcer des paroles pour calmer Melba :

" Là … Là … tu calmes ma jolie, ce n'est rien c'est juste un lapin !"

Je lui flattais gentiment l'encolure jusqu'à ce qu'elle recouvre son calme et aussitôt je lui donner l'ordre d'avancer en prenant soin de la maintenir au pas ce coup-ci. Je n'avais pas envie de finir la journée avec une jambe dans le plâtre.
Je m'avançais prudemment à travers le champs pour rejoindre notre élevage de chevaux se trouvant un peu plus loin dans la vallée. J'espérais que leur présence aurait le don de calmer ma jument et de la mettre plus en confiance.
Il me fallut un peu plus de cinq minutes pour les repérer proche d'une petite forêt de la propriété ou je savais qu'il s'écoulait un ruisseau.
Je mis melba au trot et je restais en suspension sur ma selle sachant très bien que la jument avait encore une allure très saccadé à cause de son jeune âge. Nous les rejoignirent donc rapidement quand soudain , mon regard fut intrigué par une marque noire à l'horizon … Une marque noire qui bougeait.
Ne résistant pas à la tentation, je me lançais vers cette tache pour voir de quoi il s'agissait.
Bientôt, je la vis bouger alors qu'elle prenait de plus en plus l'allure d'un homme.
Je m'élançais alors vaillamment au galop, mon père ne m'ayant que trop prévenus qu'il y avait des voleurs de bétails dans la région. Je m'écriais en arrivant à sa porté :

"HEY !!!! Que faites vous ici !!! C'est une propriété privée ! Vous n'avez pas le droit de rentrer ici !"

Invité

Je levais les yeux au ciel, le soleil brûla ma rétine à vif. L'hovercraft au dessus de moi avait aussitôt disparu. J'étais dans une prairie, l'herbe autour de moi s'étendait à perte de vue avec quelques arbres qui parsemés ma vision. Je levais doucement la tête fermant les yeux pour renifler la brise qui se heurtait à mon corps. Un sourire pris mes lèvres, il n'y avait personne, non personne. J'étais dans un no-mans land. Pas de stress, pas besoin de mentir ou de se cacher, pas besoin de faire des ristournes pour tromper les autres. J'étais seul, le vent détacher les graines des pissenlits aigrettes qui s'éparpillaient dans l'air. Un petit spectacle de tous les jours, un spectacle pourtant si ignoré ou voir même parfois critiqué. Je soupirai tristement avant de me mettre à marcher, ma mission ? Je devais voir si les pacificateurs sont beaucoup plus sur leur garde ou s'ils sont comme le douze, paresseux et dépourvu d'intelligence. Enfin je ne crois pas qu'il y a une énorme différence entre tous les pacificateurs, ils sont tous arrogants, hypocrites et égoïstes. Leur intelligence par contre est souvent varié, certains sont plus malins que d'autres. Mais bon.

Je continuais ma route, j'étais légèrement perdu dans un champ. Pourquoi m'avait il déposé ici ? On se demande, sans doute qu'ils sont en train de rire de moi. Je soupirais continuant mon ascension. Le soleil était à son zénith, ce qui m'aidait pas vraiment. Ils sont partis dans la direction opposée, donc la direction du district treize, j'ai une chance sur deux de tomber sur le district. Je pestais contre les rebelles qui m'avaient déposé ici. Puis une voix fit écho, une voix féminine et une tâche apparut au loin : « ... Dieu, merci. » Je posais ma main sur ma ceinture, où un revolver y était caché. Je caressais d'abord la cross, j'avais des habits typiques du dix, une chemise à carreau et un simple jean.

La tâche avancée à vive allure dans ma direction, c'était un cheval, une jument vue sa carrure rondelette et moins robuste qu'un étalon. Je cherchais du regard le cavalier avant de sourire, c'était une jeune adolescente, une chance pour moi. Un sourire se dessina sur mes lèvres, je passais ma main sur mon front pour cacher mes yeux de la lumière éclatante du soleil et préciser l'ombre s'agrandissait. « Hey !!! Que faites-vous ici ?! C'est une propriété privée ! Vous n'avez pas le droit de rentrer ici ! », elle paraissait plutôt sévère, sans doute qu'elle essayait de cacher sa peur de voir un étranger ou qu'elle me prenait pour un voleur : « Awh, excusez-moi, jeune demoiselle. Je suis un pacificateur perdu, Cyprian Cassandre Asgard, attelé au deux, vérifié auprès d'un de vos pacificateurs, il doit me connaître. », je souriais un peu plus, j'utilisais souvent l'identité de mon frère jumeau comme couverture, ça marchait d'ailleurs tout le temps. C'était un avantage : « Normalement j'ai une mission dans votre district et un hovercraft m'a envoyé dans le mauvais endroit. Pouvez-vous donc me guider ? ». Je m'approchais de l'animal avant de caresser juste au dessus de ses naseaux. « Belle bête, bien brossé, bonne santé, sans doute un peu trop chouchouté pour être un animal pour labourer... je présume qu'elle t'appartient, continue comme ça. Elle est encore jeune, mais plus tard elle te sera vraiment fidèle. ». Je ricanais doucement, dans le district deux nous avions quelque chevaux pour tracter les pierres.

Invité

" Un … pacificateur …"

Je ne pus qu'avoir une moue dégoutée à l'évocation de ces mots. Qu'est ce qu'il faisait ici ! Les pacificateurs ne venaient jamais sur notre exploitation. De plus le fait qu'un hovercraft est déposé un pacificateur en plein milieu de nos champs me paraissaient suspect. Encore une ruse pour nos prendre nos terres de la part du capitole.
Mon expression passa presque à la rage pendant quelques secondes avant que je ne prennes une moue polie alors qu'il caressait la tête de Melba. Machinalement, je déplaça mon pied vers la patte avant de ma jument et la pressaient délicatement pour qu'elle se cabre pour donner à cet étranger l'envie de s'approcher trop d'elle.
Suivant d'un mouvement du corps la ruade de la jument, je fis semblant d'avoir perdue le contrôle quelques secondes avant de me reprendre :

"Désolée, mais ma jument est sensible, elle n'aime pas trop qu'on la touche quand elle ne connait pas la personne !"

Je laissais Melba s'éloignait un peu de lui et je me mis à faire des cercles autour de l'homme à la façon d'un prédateur qui aurait repérer une proie. Je n'attendis pas qu'il me réponde et me positionner derrière lui :

"Je vais vous ramener vers la sortie si vous me permettez ! "

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