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 You & I we'll stand up straight Ҩ HEIDI&THYBALT

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Thybalt M. Homens
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Thybalt M. Homens
△ correspondances : 8988
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△ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi)
△ à Panem depuis le : 22/12/2011
△ humeur : désabusé
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MessageSujet: You & I we'll stand up straight Ҩ HEIDI&THYBALT   You & I we'll stand up straight Ҩ HEIDI&THYBALT Icon_minitimeMar 27 Mar - 19:52

Heidy-Lyn & Thybalt
I'M HOLDING A HEART HERE IN MY HANDS Ҩ breathin', holdin', holdin' go on begin to let go 'cause there's no reason, i'm turning myself into somebody else calm down, calm down, calm down. givin' so hard to start livin' my skin, the browses are useless against it, i'll try all i can to find a soft place to land, calm down, calm down, calm down ... i'm holding a heart here in my hand hey, hey, hey ; my own work of art, here where you stand. stand up straight hey, stand up straight ...
gifs © jchastains & fandomgifs • codage © yumita • holding a heart, by girl named toby


Cinq jours. Cinq petits jours et pas un de plus, c'était la limite que Thybalt s'était donné pour se remettre plus ou moins sur pieds après sa mésaventure avec Phoenix Lewis, pacificateur de son état mais aussi et surtout abruti depuis sa naissance. Il ne pouvait pas aller voir Heidi dans cet état, il ne voulait pas que qui que ce soit en centre-ville ne le voit dans cet état mais encore moins Heidi ... Il s'était pris une rouste par un pacificateur, parfait, mais il n'avait aucune envie que cela devienne un sujet de conversation dans le district, et encore moins qu'on vienne lui dire qu'il l'avait cherché. Parce que pour une fois ce n'était pas le cas, pour une fois il n'avait rien dit de travers et il avait essayé de garder sa grande bouche fermée ... Du moins au début. Mais chassez le naturel et il revient au galop, et dans le cas de Thybalt c'était son insolence qui était naturel. Quand le pacificateur lui était rentré dans l'os le jeune homme n'avait pas pu s'empêcher de riposter, et voilà où il en était maintenant : un bras en écharpe, un genou plus violet qu'une aubergine, et une cage thoracique qui lui faisait tellement mal lorsqu'il respirait un poil trop fort qu'il avait sans doute une ou deux côtes fêlées. C'était peu cher payé cela dit par rapport à ce que cet imbécile de pacificateur avait récolté en échange ... Tout ce sang qui coulait de son œil c'était forcément mauvais signe, même pas besoin d'être guérisseur pour s'en rendre compte, et tout ce qu'il fallait espérer désormais c'était qu'il ne reviendrait pas réclamer vengeance plus tard. Mais entre nous soit dit Thybalt avait conscience que ce n'était maintenant plus qu'une affaire de temps avant que Lewis ne vienne à nouveau lui chercher des ennuis. D'ici là il faudrait que notre jeune homme ait trouvé une solution, il ne ne tenait pas vraiment à faire à nouveau les frais d'un accès de colère du pacificateur, mais pour l'heure il avait d'autres préoccupations.
Cinq jours. Cinq longs jours et pas un de moins, c'était le temps qu'il avait passé sans aller voir Heidi, jamais il n'était resté aussi longtemps sans passer voir si elle allait bien ... Parfois il pouvait arriver qu'il ne vienne pas une journée, parce qu'il avait couru toute la journée à droite à gauche, cet hiver il y avait même eut une fois où le mauvais temps l'avait empêché de venir deux jours durant, mais jamais plus. Il savait qu'il y aurait bien un moment où la jeune femme reprendrait les choses en main, elle-même n'en avait peut-être pas conscience mais un jour elle finirait par remonter la pente et par surmonter tout ça, et ce jour là elle n'aurait plus besoin de lui. Pas comme aujourd'hui en tout cas ... Était-ce égoïste de redouter quelque peur ce jour ? Celui où elle n'aurait plus besoin de lui ? Thybalt n'était pas quelqu'un d'égoïste, mais pourtant il craignait ce jour, même s'il savait que cela voudrait aussi dire qu'Heidi allait mieux, et après tout c'était ce qu'il voulait aussi.

Pour la première fois en cinq jour il avait réussi à dormir à peu près convenablement, il avait trouvé une position dans laquelle son genou ne lui semblait pas totalement être pressé sous une enclume, et dans laquelle il arrivait à respirer à peu près normalement, ce qui croyez-le bien n'était pas du luxe. Lorsqu'il s'était réveillé le jour filtrait à travers les fenêtres de la chambre dans la grande demeure de vainqueur laissée par son père adoptif ; Les beaux jours revenaient, il faisait jour tôt. Se redressant non sans laisser échapper une légère grimace il s'était finalement levé, avait manqué trébuché en se mettant debout et de son bras valide s'était rattrapé à la commode toute proche. « Apprend à marcher mon pauvre vieux. » avait-il susurré à sa propre intention avant de sortir de la pièce en boitant et de rejoindre le rez-de-chaussée à petite allure. Tout était en ordre dans la cuisine, pour un peu on aurait même pu penser que rien n'avait été déplacé et que personne n'était venu pendant cinq jours, même si ce n'était en fait pas le cas. C'était le vieux Byron, le propriétaire du bar clandestin du district qui avait ramené Thybalt cinq jours plus tôt, et c'était lui qui tous les jours était repassé juste 'au cas où' même si Thybalt lui avait assuré qu'il était inutile qu'il perde son temps ainsi. La vérité, c'était que Thybalt avait eut largement l'occasion de se rendre compte que si Byron ne s'en était pas soucié personne d'autre ne l'aurait sans doute fait ; Thybalt c'était la personne que tout le monde connaissait, même vaguement au district, mais pour autant il savait qu'en cas de pépin il n'y en aurait aucun sur lequel il pourrait compter. Il n'y avait pas plus sociable que lui mais pourtant quand venait la fin de la journée il était seul, et outre la présence de son père adoptif lorsqu'il était encore de ce monde, il en avait sans doute toujours été ainsi.
Ce fut seulement après une bonne vingtaine de minutes qu'il pensa enfin à regarder l'heure qu'il était, et pu alors réaliser qu'il n'avait pas seulement bien dormi, il avait pratiquement hiberné plutôt. Il était pas loin de deux heures et demi de l'après-midi, et non pas tôt dans la matinée comme il l'avait d'abord pensé en se réveillant ... Bon, de toute manière personne n'était venu frapper à la porte, aucun rebelle n'avait eut la mauvaise idée de venir à l'improviste durant ces cinq derniers jours, et il n'avait pas faim. Non, aucun rapport entre ces deux derniers éléments, mais ils étaient les deux premiers qui étaient venus à l'esprit du jeune homme, dans cet ordre là. Finalement après un rapide détour par la salle d'eau, dans laquelle il avait soigneusement évité son reflet dans le miroir afin de ne pas se rappeler une fois de plus la raclée que ce sale petit con de pacificateur lui avait mise, pour se débarbouiller et retrouver figure un peu plus présentable il était prêt. Prêt pour quoi ? Comme si la question se posait encore ...

ღ ღ ღ ღ ღ


Parce qu'il boitait il lui avait fallut presque vingt minutes supplémentaires pour rejoindre le centre-ville et la maison d'Heidi, mais après avoir autant marché son genou s'était peu à peu habitué et il y paraissait beaucoup moins qu'au début de son trajet ; C'était justement ce que Thybalt espérait. Son bras immobilisé était déjà bien assez embêtant en soi, quoi qu'il pouvait encore s'estimer heureux qu'il s'agisse du gauche et non du droit, en effet il n'était pas droitier pour rien et de sa main gauche c'était à peine s'il réussissait à tenir un stylo correctement. Mais trêve de bavardages, Thybalt avait enfin atteint la porte et après quelques secondes d'hésitation il avait frappé à la porte de quatre coup, comme il le faisait à chaque fois qu'il frappait ici. Il savait qu'Heidi n'était que très rarement d'humeur à recevoir de la visite de façon générale, de cette façon là elle savait qu'il s'agissait de lui. Après de longues, longues secondes pourtant il n'avait toujours pas reçu de réponse, et fronçant les sourcils il avait frappé à nouveau, quatre fois toujours. « Heidi t'es là ? C'est Thybalt. » Était-ce de la paranoïa de s'inquiéter du simple fait qu'elle tarde à lui répondre ? Il ne savait pas si sa crainte était rationnelle, peut-être était-elle simplement vexée qu'il ait joué au mort pendant cinq jours, ou peut-être n'avait-elle simplement pas envie de le voir ? Ou alors ... ou alors peut-être qu'il lui était arrivé quelque chose, et que personne n'était venu s'assurer qu'elle allait bien ? L'angoisse commençait à le prendre lorsqu'enfin la porte s'ouvrit ...
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MessageSujet: Re: You & I we'll stand up straight Ҩ HEIDI&THYBALT   You & I we'll stand up straight Ҩ HEIDI&THYBALT Icon_minitimeMer 4 Avr - 22:16


thybalt & heidi-lyn
❝ you & I we'll stand up straight ❞


Cinq jours. Cinq jours, qu'il n'était pas passé. Cinq jours que je n'avais pas vu son visage, son sourire. Pas entendue sa voix. Cinq jours, et c'était déjà cinq de trop. Mes mains trouvèrent d'elle même le chiffon posé sur l'étagère. Je l'agrippai et entrepris de nettoyer le meuble, celui que j'avais déjà dépoussiéré le matin même. Combien de temps encore ? Combien de temps me laisserait-il ? Je n'en pouvais plus, l'attente était insoutenable. Pas un mot, rien. Repassant encore et encore sur une griffure du le bois de la commode, j'essayais en vain de la faire disparaître. Celle-ci était là depuis toujours. Et pourtant. Frottant dessus, j'essayais de l'effacer, encore et encore. Pourquoi ? Pourquoi s'était-il volatilisé sans rien dire ? S'il était parti en voyage, il m'aurait au moins avertit. J'en étais sure. Depuis le temps qu'il m'entretient, cela lui serais venu naturellement. Alors pourquoi ne donne-t-il pas de nouvelle ? Peut-être en avait-il assez justement. De s'occuper de moi, de venir me voir chaque jour, m'apporter de la nourriture, me garder en vie. Peut-être a-t-il décidé de tout quitter, le district Cinq. Moi. Il m’abandonnait peut-être, lassé de veiller auprès de moi jour après jour. C’était compréhensible après tout. Combien de temps m'avait-il consacré ces dernières années ? Beaucoup plus qu'il n'aurait dû sûrement. Bien plus que ne l'aurait fait un simple ami. J'essayais de me rassurer. Thybalt n'étais pas mon ami. Il était plus que ça. Il n'était pas mon amant non plus. Il l'avait été une fois, certes, mais nous n'en avions plus jamais reparlé. Et de toute manière, un amant se serait sûrement lassé bien vite d'une coquille vide comme je l'étais depuis la mort de Luna. A ne jamais rien faire, à ne jamais rien dire. Mais lui ne m'avait jamais laissé. Il était plus que tout ça. C'était mon sauveur. Celui sans qui je ne serais plus là ; la preuve est que depuis cinq jours, je n'avais rien avalé, je n'avais pas fermé l’œil. Il ne pouvait pas m'avoir abandonné.

Je laissai glisser ma main sur la commode de l'entrée, sans vraiment faire attention à ce que je faisais, perdu dans mes craintes d'abandon, je buttai sur le cadre photo, posé à plat sur le meuble de manière à ne plus voir la photo à l'intérieur. Je retirais ma main d'un coup, comme si je m'étais brûlée au contact du petit rectangle de fer. Bien sûr, ma main n’avait rien. Mais je savais trop bien ce qu'il y avait sur cette photo. Luna. Je m'éloignais du bout de papier comme on s'éloignerait d'un précipice, d'une falaise à pique par crainte de tomber. Je m'interdisais ne serait-ce qu'un regard, craignant de retomber une fois de plus dans la folie, ou pire, dans cet état second dans lequel je m'étais plongé après sa mort. Je ne bougeais plus, je ne mangeais plus, je ne dormais plus. Je restais là, assise sur le fauteuil devant la télévision éteinte, toute la journée, immobile. Ça avait été la phase la difficile à passer après la mort de Luna. Mais Thybalt avait été là. Comme il l'avait toujours été. Thybalt. Il n'aurait jamais pu m'abandonner. Je le savais, et je savais aussi que j’essayais de me cacher une autre vérité. Une vérité plus douloureuse. Une phrase qui n’arrêtait pas de revenir dans mes pensées, qui me suivait jusque dans mes rêves. Et s'il avait été capturé ? Ou pire, tué ? J'étais bien sûr au courant de ses activités de rebelles, et même si je m'y opposais, je ne pouvais pas l'en empêcher. Je voulais qu'il arrête, j'avais peur. Peur qu'il lui arrive la même chose qu'à Andy, qu'il finisse exécuté sur la place publique. Peur qu'on me l'arrache lui aussi. Peur de me retrouver seule. Car sans lui je n'avais plus personne. Alors je nettoyais, essayant de me changer les idées sans grandes réussites, attendant son retour en vain. S'il avait été tué, quelqu'un serait venu me prévenir non ? Qui sait, Thybalt était le seul à encore me rendre encore visite. Ma respiration s’accéléra devant l'idée de son corps inerte sur l'estrade de l'Hôtel de Justice. « Pas encore ! » murmurais-je sans le vouloir. Non, pas une fois de plus. Alors que les images de la silhouette étendue au sol d'Andy se mêlaient aux projections de celles de Thybalt, on frappa à la porte.

Quatre coups. Quatre tocs réguliers, qui firent s'arrêter mon cœur. Je savais trop bien ce qu'ils signifiaient. Il était là. Derrière la porte. Il n'était pas mort. Il allait bien, et il allait m'expliquer. Je courus jusqu'à la porte, agrippant la poignée, mais me stoppai net. Pétrifiée, je fus incapable de tourner cette dernière. Un million d'idée se bousculaient dans mon cerveaux, créant un brouhaha monstrueux. Et si ce n'était pas lui ? Si c'était un espion venu m'enlever ? Et s'il venait m'annoncer son départ ? Ou pire, si l'on venait m'annoncer sa mort et que les quatre coups étaient une pure coïncidence ? Je ne m'entendais plus penser. Je fermais les yeux, essayant de me calmer. Un simple visiteur arrivait à me faire perdre la raison. Et moi qui croyais aller mieux. De plus belles, mes idées s'embrouillèrent, mêlant mes premières préoccupations à celles de la dégradation de mon état. Derrière la porte, le visiteur s'impatientait. « Heidi t'es là ? C'est Thybalt. » C'était bien lui. Il n'avait pas besoin de le préciser. Même à travers le chao de mes pensées, je reconnu sa voix mélodieuse, apaisante. C'était lui j’étais sure. Je devais ouvrir. Lâchant la poignée, je saisi ma tête entre mes deux, me penchant en avant, essayant de contenir le flot incessant d'informations dans mon cerveau. J'ouvrais la bouche, poussant un hurlement muet, silencieux. Je ne voulais pas qu'il m'entende pendant que je perdais la tête. Les secondes défilaient, et alors que je mettais de l'ordre dans mes idées, mon visage retrouva ce voile passif, doux.

J'ouvris enfin la porte, découvrant un Thybalt blessé, fragile. Malgré tout, mon cerveau analysa cette information quelques secondes trop tard, et dès que son visage apparut dans mon champs de vision, je fonçais me réfugier dans ses bras. Me calant comme je le pouvais contre lui, je me sentais enfin sereine, comme je ne l'avais pas été depuis longtemps. « Thybalt. » , murmurais-je tout bas. « Mon Thybalt, tu m'as manqué. » Je m'adressais surtout à moi-même, me rassurant, m'assurant qu'il était bien là, et qu'il ne s'agissait pas d'un rêve ou d'une hallucination. Je levais les yeux vers son visage, me reculant quelque peu devant son expression. Il avait mal, ça se voyait. Pourtant, je n'avais pas envie de le quitter. Plus jamais. Je saisis sa main, l’entraînant à l'intérieur. Comme à mon habitude, je jetai un dernier coup d’œil aux alentours avant de refermer la porte derrière nous. Ma main enfermant – pour ne pas dire compressant - toujours la sienne, les mots s'échappèrent de ma bouche sans que j'y réfléchisse. « Ne me laisse plus jamais. Plus jamais. » Je ne voulais pas revivre l'angoisse de ses derniers jours, pas un jour de plus. Je marquais une pause, le couvant comme je le faisais depuis son arrivée d'un regard doux, craintif, maternel. Me rendant compte du peu de considération dont j'avais fait preuve à son égard, je me rattrapais en l'observant plus en détail. « Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? » demandais-je, anxieuse. Il était dans un piteux état. Un bras en écharpe, un boitement apparent, des difficultés à respirer. J'avais beau ne pas être guérisseuse, je savais quand quelqu'un s'était battu. Et mon Thybalt en présentait tous les symptômes. « Qui t'as fait, devrais-je demander ? » Mettant de côtés la terreur dans laquelle je m’étais terrée depuis cinq jours, je commençais à m'inquiéter pour lui. Rampant, s'infiltrant lentement, la panique commença à me gagner. Il avait l'air bien plus mal que je ne l'avais imaginé au premier regard. Mon souffle commença à s’accélérer, ma main libre trouva son épaule, tâtonnant sa peau comme pour diagnostiquer ses blessure. Montée à l'envers, je ne commençais seulement à paniquer seulement, posant la question par laquelle j'aurais dû commencer. Je reposai un regard plus effrayé cette fois dans ses yeux bleus. « Est-ce que ça va ? »

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MessageSujet: Re: You & I we'll stand up straight Ҩ HEIDI&THYBALT   You & I we'll stand up straight Ҩ HEIDI&THYBALT Icon_minitimeDim 8 Avr - 23:30

Avant ces cinq derniers jours Thybalt n'avait pas eut l'occasion de réaliser à quel point il était attaché à Heidi, à quel point il avait besoin d'elle, de la voir, de l'entendre, de la regarder ... Dans sa vie décousue et faite d'imprévus elle était la seule chose constante, elle était son seul véritable repère en fin de compte ; En cinq jours il avait largement eut le temps d'y réfléchir, de s'en inquiéter, de se questionner. Thybalt c'était ce genre de type qui s'entendait avec un peu tout le monde mais qui n'était proche de personne en particulier, parce qu'il n'en prenait pas le temps, parce qu'il ne voulait pas s'impliquer, jamais. Il lui avait fallut du temps pour comprendre pourquoi malgré son altruisme naturel Magnus avait passé toute sa vie à fuir la compagnie trop prolongée des autres, mais il avait finit par comprendre : on ne pouvait pas être rebelle et avoir des proches, c'était les mettre en danger, et c'était avoir une faiblesse. Une faiblesse qui ne demandait qu'à être exploitée par les gens mal intentionnés. Thybalt n'avait pas choisi son statut de rebelle il en avait hérité, parfois il se laissait penser qu'il aurait rêvé d'une vie paisible, qui ne soit pas remplie de mensonge, une fois dans laquelle il aurait laissé entière place à Heidi si elle ne avait voulu, et cela depuis longtemps ... Mais les choses n'étaient pas aussi simples pas vrai ? Pourtant elle était pratiquement la seule chose à laquelle il avait pensé pendant cinq jour, la seule chose pour laquelle il se soit inquiété, parce qu'il la voyait tellement perdue tous les jours et qu'il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour elle lorsqu'il ne pouvait pas vérifier lui-même qu'elle allait bien. Cinq jours c'était devenu longtemps, trop long, assez pour que le temps qu'elle avait mis à répondre lorsqu'il avait frappé à la porte lui laisse le temps d'imaginer tout un tas de scénarios que sa paranoïa lui permettait d'imaginer avec une précision à lui glacer le sang. Mais elle avait ouvert la porte et toutes ses craintes s'étaient comme envolées, l'espace d'une fraction de seconde il avait tout oublié si ce n'était le fait qu'elle était là devant lui.

    « Thybalt. » Sans lui laisser même le temps de répondre elle était venue se blottir contre lui, et se retenant d'abord prestement à l'encablure de la porte pour ne pas perdre l'équilibre il avait ensuite passé son bras valide autour des épaules de la jeune femme et respiré un instant l'odeur de ses cheveux, comme pour se rassurer. « Mon Thybalt, tu m'as manqué. » Saisissant sa main la jeune femme l'avait attiré à l'intérieur et avait refermé la porte derrière eux. Elle aussi lui avait manqué, mais il se sentait incapable de l'avouer à voix haute, peut-être parce qu'il avait mauvaise conscience ... C'était fort peu probable mais si par malheur Phoenix l'avait suivi jusqu'ici Heidi allait avait des ennuis, et c'était la dernière chose que voulait Thybalt. Serrant à nouveau sa main elle avait ajouté « Ne me laisse plus jamais. Plus jamais. » de ce ton qu'il n'avait jamais vraiment réussi à interpréter. Était-ce du reproche ? De l'inquiétude ? Autre chose ? Sans penser un seul instant à lâcher la main d'Heidi il avait pourtant répondu d'un air penaud, « Heidi j'suis désolé, j'suis désolé. C'est promis ... Tu sais que je ne te laisserai pas, tu le sais ? » Ignorant sa difficulté à respirer normalement il l'avait attirée contre lui et avait déposé un baiser sur le sommet de son front.

Depuis la mort d'Andy, mais surtout depuis celle de Luna, Heidi dégageait naturellement cette fragilité qui poussait Thybalt à la protéger, voir la surprotéger, un peu trop, et à s'adresser parfois à elle comme on le ferait avec un enfant pour tenter de le rassurer, pour lui assurer qu'il n'y avait aucun monstre caché sous le lit. Le jeune homme avait à son égard un besoin irrépressible de la protéger et de veiller sur elle, pas parce qu'il n'y aurait personne d'autre pour le faire à sa place mais parce qu'il ne pouvait pas s'en empêcher ... C'était même à la limite de l'égoïsme, il voulait être celui qui était là pour elle, il n'accepterait pas qu'un jour quelqu'un d'autre ne vienne s’immiscer dans leur duo pour tenter de l'évincer. Était-ce de la possessivité ? Voir même de la jalousie ... Oui, l'idée de partager Heidi, SON Heidi le rendait jaloux, il était temps de l'avouer, ou de se l'avouer à lui-même tout du moins. Pour autant il ne savait pas ce qu'il devait en penser, il n'avait jamais été possessif avec personne pas même lorsqu'il était enfant, mais Heidi ... ce n'était pas la même chose, il avait en permanence cette peur irrationnelle qu'elle finisse par lui échapper. Pour aller où il n'en savait rien, il savait que ce n'était même pas rationnel, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Parfois Heidi l'intimidait toujours, comme lorsqu'il n'était encore qu'un môme et elle déjà une adolescente, parfois il avait l'impression que c'était seulement hier qu'il traînait dans le magasin des parents de la jeune femme, haut comme trois pommes, la liste des choses que Magnus lui avait demandé d'acheter froissée dans sa main d'enfant ... A y repenser, Heidi l'intimidait tellement à l'époque, six ans de plus c'était le bout du monde quand on est un enfant ; Mais Heidi était déjà tellement jolie.

Le court moment qui semblait s'être installé entre eux avait finalement pris fin lorsque levant à nouveau la tête vers lui et reculant d'un pas la jeune femme avait pris le temps de l'inspecter plus en détail. Difficile de passer à côté cela dit, s'il avait voulu qu'elle ne remarque rien ce n'était pas cinq jours qu'il aurait du s'absenter mais quinze, voir un peu plus, le temps d'être débarrassé au moins de l'écharpe qui retenait son bras ... Mais quinze jours sans venir ce n'était pas envisageable, autant pour lui que pour elle à en juger par la façon dont elle l'avait accueilli. Reste que le visage d'Heidi, déjà si marqué par son anxiété désormais pratiquement naturelle, semblait à nouveau emprunt d'une inquiétude dont Thybalt aurait aimé ne pas avoir à être la cause.

    « Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? » Ouvrant la bouche pour dire quelque chose sans que finalement aucune explication satisfaisante ne lui vienne, Thybalt s'était contenté de hausser les épaules d'un air qui se voulait désinvolte, mais tout ce qu'il y avait gagné c'était à manquer s'étouffer, le mouvement ayant une nouvelle fois appuyé sur ses côtes meurtries. Reprenant précautionneusement son souffle il n'avait pas pu éluder la seconde question d'Heidi « Qui t'as fait, devrais-je demander ? » Qui, c'était la grande question. Pouvait-il dire la vérité ? Assurément que non, il n'en avait ni l'envie ni l'intention, pas question d'évoquer ses griefs avec un pacificateur devant celle pour qui les pacificateurs étaient aussi les assassins de son mari, Andy. « Tu me connais, moi et ma grande bouche ... » Ce n'était pas vraiment un mensonge au fond, l'insolence de Thybalt n'était un secret pour personne et bien des fois déjà elle lui avait joué des tours, mais que voulez vous il était comme ça. Il avait seulement eut la malchance un jour de croiser la route d'un pacificateur sans aucun sens de l'humour, qui avait depuis pris plaisir à lui rappeler le mépris qu'il avait pour lui. Enfin, le mépris, maintenant que Thybalt lui avait crevé un oeil il ne faisait plus aucun doute sur le fait qu'on était loin du simple mépris désormais. « ... faut que j'apprenne à la fermer un peu plus c'est tout. » Lentement, la main d'Heidi était remontée le long de son bras jusqu'à son épaule, tremblante, presque fébrile. Thybalt lui n'était peut-être pas au meilleur de sa forme mais malgré tout il fallait bien plus que la hargne d'un pacificateur, si jeune qui plus est, pour le priver de son optimisme naturel. Malheureusement celui-ci n'était pas communicatif. « Est-ce que ça va ? » La main valide de Thybalt avait glissé elle aussi le long du bras de la jeune femme, pour finalement venir se poser contre sa joue. La regardant dans les yeux, comme pour tenter d'y chasser cette espèce de peur qui semblait s'être emparée d'elle, il avait esquissé ce sourire tellement léger mais qui suggérait bien des choses « Maintenant oui, maintenant ça va. » Maintenant qu'il était là, maintenant qu'il savait qu'elle allait bien.

Sans mentir, de ne pas avoir pu venir voir Heidi pendant cinq jours lui avait parut bien plus frustrant que le fait d'avoir physiquement l'impression d'être passé sous un train. A vrai dire en dehors de cet imbécile de Lewis elle était pratiquement la seule et unique chose pendant laquelle il avait pensé ces cinq derniers jours, au point de se demander si cela ne virait pas légèrement à l'obsession. Et maintenant qu'il l'avait devant lui il avait l'impression d'aller moins mal, d'avoir mois mal, comme si le simple fait de voir la jeune femme valait bien tous ses remèdes de guérisseur, qui lui étaient de toute façon d'une utilité assez relative lorsqu'il était celui censé savoir s'en servir mais également celui qui en avait présentement besoin. Machinalement il avait jeté un bref regard autour de lui, la maison d'Heidi était plus propre que la maison de vainqueur de Magnus ne l'avait sans doute jamais été, et ne le serait sans doute jamais maintenant que c'était à Thybalt que revenait la tâche du ménage ... chose qu'il remettait à plus tard neuf fois sur dix. Mais ici, dans cette maison, il n'y avait pas un gramme de poussière où que ce soit, c'était propre ... un peu trop propre même, mais le jeune homme savait que nettoyer, récurer, nettoyer à nouveau était le genre de chose qu'Heidi faisait souvent lorsqu'elle avait besoin de s'occuper l'esprit et de penser à autre chose. Autre chose que la mort de sa fille, autre chose que l'exécution d'Andy ... autre chose.
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