Rudy Maxend Greenfields

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

La mort … C’est pas un sujet très réjouissant ! J’ai pas envie d’en parler, j’aime pas les histoires tristes. Moi, je suis persuadé qu’au Capitole, on va nous trouver une potion ou un vaccin contre la mort ! Si je vous assure, aujourd’hui on a des vaccins contre tout … Mourir d’autre chose que de vieillesse au Capitole, c’est un défi ! Même si on se faisait arracher le cœur, on aurait les meilleurs chirurgiens pour venir nous le remettre en deux temps trois mouvements. Donc je crois que nos chercheurs vont nous trouver un vaccin contre la mort ! Oui, ça me paraît être une bonne idée.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour les gens que j’aime je suppose … Mais je vous le dis, la mort c’est pas pour moi ! Personnellement, j’attends qu’on trouve un remède à ça ! J’ai franchement pas envie de mourir, y a tellement de choses à faire, tellement de choses à voir … Et puis les prochains Hunger Games se dérouleraient comment sans moi ? Je refuse que quelqu’un d’autre prenne ma place. C’est toujours triste de voir des gens mourir même les tributs des Hunger Games mais … Je ne prendrais pas leur place, ça c’est sûr !

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Agilité et rapidité

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Oui j’apprécie énormément le visionnage des Hunger Games ! J’attends ça toute l’année, le jour de la moisson c’est comme Noël pour moi ! Les tributs qui sont sélectionnés dans mon district sont mes cadeaux personnels. J’adore leur tenir compagnie et aucun ne s’est jamais plains de moi ! Ils tirent souvent la tête … Je ne comprends pas pourquoi d’ailleurs … Mais je parviens toujours à leur arracher un sourire ! Mes tributs, je les chéris jusqu’à l’entrée dans l’arène. Ensuite, c’est à eux de nous mener à la victoire. Quand l’un de mes cadeaux meurt, je suis tellement déçu que je passe le reste de la soirée à bouder devant mon écran. C’est vrai quoi, c’est pas juste ! Les miens sont censés être les meilleurs …

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Ces gens sont dangereux ! Franchement, ils me font peur. Je préfère ne pas me mêler de tout ça, c’est pas trop mon domaine … Mais si vous voulez tout savoir, je ne me sens pas à l’aise avec eux ! J’ai toujours dis qu’on aurait dû chaque mois accueillir une poignée d’habitant de chaque district au Capitole. On se serait amusés à les pouponner comme s’ils étaient nos jouets rien qu’à nous ! En plus vous savez quoi, je suis sûr que ça les calmerait ! Je vais soumettre l’idée ….

tell us your story.

« Ah oui, quand tu disais qu’il était gros … tu ne mentais pas dis donc ! »

Janet donna un grand coup de coude dans les côtes d’Estelle. Les deux femmes observaient le petit Rudy qui jouait avec ses robots. Ceux-ci marchaient seuls, s’allumaient, étaient capables de répondre à des questions diverses et variées … La technologie au Capitole était effrayante ! Les riches payaient la crème de la crème des jouets à leurs enfants. Soudain il y eut du bruit dans le couloir, des talons qui claquaient sur le sol suivis de pas lourds qui s’approchaient. La porte pivota et deux personnes entrèrent. Une grande femme longiligne se fendit d’une expression de joie intense, elle se pencha légèrement sur ses hauts talons immenses et tendit les bras. Rudy courut à toute vitesse vers elle et se jeta dans ses bras pour l’étreindre. Elle oscilla sous le poids conséquent du petit garçon et lâcha un rire gêné. Le père se pencha sur son fils et lui ébouriffa les cheveux en se fendant d’un sourire. Les Greenfields se tournèrent ensuite vers les autres parents.

« Bonjour tout le monde ! »

Tous les visages se fendirent de sourires hypocrites, les parents des autres élèves répondirent avec chaleur comme s’ils étaient tous une grande famille … Or deux secondes plus tôt, ils critiquaient leur fils. Rudy les avait entendus mais il avait l’habitude, il était un enfant roi et comme tous les enfants à qui l’on cède facilement, il abusait des bonnes choses. Chez lui, sa mère le nourrissait de sucreries comme il l’exigeait ! Il ne faisait aucun sport et passait ses journées à jouer dans sa chambre avec ses robots ultra sophistiqués, ses chevaux en jouets qui agissaient comme de véritables animaux, ses petits soldats qui se rangeaient en file tout seul … Rudy avait l’impression de vivre au Paradis or, ce n’était pas le cas !

2

« Plus tard, je présenterais les Hunger Games moi aussi ! »

Rudy était assis sur un petit muret, il avait énormément changé depuis son enfance. Du haut de ses quinze ans, il était méconnaissable. Adieu les kilos superflus, adieu le nez qui partait de travers, adieu même le manque de confiance en soi. Maintenant il était le garçon le plus en vogue du lycée et à vrai dire, il en profitait bien. Rudy n’avait cependant pas changé dans un domaine la naïveté, il était toujours aussi crédule ! Beaucoup de gens le jugeaient idiot mais personne ne pouvait le nier, avec lui on ne s’ennuyait jamais. Rudy tourna la tête vers ses amis, ils haussèrent les épaules, pas très convaincus.

« Tu sais c’est un métier triste … Tu perds tous les ans au moins un tribut ! »

Le garçon haussa les épaules, le gagnant vengerait la mémoire de celui qui serait mort et ainsi seraient les choses … Rudy n’était pas particulièrement sentimental envers les gens des districts ! Ce n’était pas qu’il ne les aimait pas ! Ils appréciaient beaucoup se mêler à eux pour essayer d’instaurer le dialogue. Mais ses parents l’avaient élevé en lui répétant que les gens des districts étaient inférieurs à eux, qu’ils n’avaient pas la même valeur. Donc Rudy les considérait aisément comme des jouets que l’on déplace sur un échiquier géant : L’arène des Hunger Games.

« Vous savez moi je suis persuadé qu’en-dessous de l’arène, il cache une machine qui redonne la vie … Oui, c’est sûr ! Et après être morts, tous les tributs perdus partent vivre dans un district que nous ne connaissons pas … C’est clair ! »

Son imagination fertile et son manque total de réalisme lui coûtait beaucoup … Mais Rudy se complaisait dans sa simplicité. À quoi bon se poser des millions de questions ? Se faire du mal en affrontant la réalité ? Autant partir dans un délire personnel, s’y cramponner et s’en tenir à ça. Le jeune homme avait volontairement décidé de ne pas voir plus loin que le bout de son nez. C’était plus simple pour lui mais aussi pour tous les autres … Têtu comme il l’était, s’il acceptait la vérité et voyait les choses en face, il serait tellement déçu qu’il s’attaquerait aux Hunger Games. Du coup, ses parents seraient probablement en danger …

« Oui ça doit être ça Rudy ! »

Anna pouffa de rire. Elle l’appréciait énormément ce garçon mais franchement, il n’avait pas inventé la poudre à canon !

3

« Rudy, c’est pas possible ! À chaque fois que je te croise tu es différent … Quand on était enfants, tu étais petit et assez rond. Ensuite je t’ai connu en adolescent svelte et élancé et maintenant … Maintenant tu as demandé à ton chirurgien de recopier une statue grecque ? »

Il explosa de rire devant Anna qui restait bouche bée. Il lui jeta un regard critique après un moment … Franchement, elle pouvait bien parler ! Elle aussi avait beaucoup changé mais contrairement à lui, elle avait marché à reculons. Enfant, elle était adorable avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus. Ado, elle était devenue étrange avec un style limite gothique. Maintenant elle présentait des rondeurs disgracieuses et paraissait usée par le temps … Alors qu’ils atteignaient seulement leurs vingt ans ! Rudy ne lui retourna pas le compliment après tout, si on devait bien trouver une qualité à ce garçon, ça serait la sincérité !

« Cette année, je vais être hôte des Hunger Games alors je dois être parfait pour passer à l’écran ! »

Elle le fixa avec un regard incrédule, il acquiesça vigoureusement de la tête. Rudy était fier de ce qu’il était parvenu à faire comme chemin … Bon d’accord, la fortune et la notoriété de ses parents y étaient pour beaucoup mais après tout, pourquoi ne pas profiter des bonnes choses ? Lui, il voulait seulement apparaître à l’écran, accueillir les tributs et leur remonter le moral en attendant de les envoyer à l’abattoir. Anna présentait des marques de fatigue, elle se lança dans un monologue, elle était enceinte … Et au beau milieu de sa phrase, Rudy la coupa.

« Si tu étais citoyenne du district 4, tu voudrais participer aux Hunger Games pour m’avoir en hôte ? »

Anna s’interrompit, elle le fixa un instant, un peu vexée qu’il l’ait coupée. Puis elle acquiesça d’un hochement de tête et Rudy la remercia d’un sourire. Les histoires de couple, d’enfants, de mariages, … ça ne l’intéressait pas. Qui serait assez fou pour se lancer dans une relation avec lui ? Rudy avait certes des aventures mais c’était toujours le temps d’une nuit. Il était largement trop immature pour tenir plus longtemps. Il salua la jeune femme et s’éloigna à grands pas, la plantant légèrement là. La question qui le taraudait toujours était : Est-ce que la machine à redonner vie sous l’arène était toujours en état de fonctionnement ?

4

Rudy se réveilla dans un lit inconnu, il ne portait que son caleçon et se redressa dans les draps. Apparemment, la fête avait battu son plein la veille ! Les corps s’amoncelaient sur le sol, les vêtements gisaient de partout, les flutes de champagne et les parts de gâteau affluaient dans tous les sens. Une fête capitolienne comme il se doit ! Le jeune homme quitta le lit et tâcha de ne pas écraser une part de gâteau sous le pied, il se fraya un chemin et abandonna l’idée de retrouver ses vêtements … Sous tout ce bazar ? Mieux valait encore retourner en caleçon chez lui ! Rudy quitta donc la maison – dont il ignorait qui était le propriétaire d’ailleurs ! – et commença à marcher dans la rue. Au Capitole, les gens excentriques sont le quotidien mais quand on voit un homme se balader en caleçon, on se retourne quand même …

Il arriva chez lui après un petit moment de marche, un sourire immense sur le visage. Il se souvenait pourquoi il avait fait la fête la veille ! Aujourd’hui, c’était la moisson ! Le jeune homme courut dans l’escalier et monta prendre une douche. Il y resta longtemps et passa ensuite une serviette autour de la taille. Devant le miroir, il s’observa longuement. Chez lui, il aurait été difficile de retrouver le vrai du faux … Les chirurgiens le connaissaient par cœur et même si c’était la mode au Capitole de se faire refaire, Rudy devait faire partie de ceux qui abusaient des bonnes choses. Il alla dans sa chambre et passa un pantalon jaune, une chemise bleue azur et des chaussures style converse mauves. Il était fin prêt pour aller annoncer les tributs de cette nouvelle édition des Hunger Games ! Rudy repassa une dernière fois devant le miroir et ne put s’empêcher de soupirer d’extase.

« Waouh … Ce que j’aime ma vie ! »

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