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 that's what I am : a pretty face → MAYA

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that's what I am : a pretty face → MAYA Vide
MessageSujet: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeVen 9 Mar - 19:00


tory maya goldsmith
❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

Mon nom, vous le connaissez. Vous l'avez vu sur vos écrans, l'avez entendu clamé durant des semaines. Et puis, on en a plus parlé. Je suis sure que vous ne vous rappelez pas de moi, hein ? Cherchez. Votre cerveau le connait, mon nom. Ne cherchez pas dans les impressions positives, plutôt dans les gens sur lesquels vous chuchotez au détour d'une rue. Tory Maya Goldsmith fut le nom acclamé lors des 65è jeux comme étant la gagnante. Douze ans j'avais. Complètement fou, hein ? Maintenant j'en ai vingt-deux, et je peux vous dire que l'émerveillement par rapport au Capitole et la victoire est passé depuis longtemps. Je suis une inconnue au pays des fantômes. Mon sourire, vous ne pouvez le voir que si vous m'offrez quelque chose. N'importe quoi. Du moment que c'est cher, et que c'est beau. Vous trouverez quelque chose ne vous inquiétez pas, je ne suis pas difficile. Ainsi, je parade dans mon quartier inhabité dans mes beaux habits, loin de la vue de tous. Le village des vainqueurs, c'est plutôt calme. Nous sommes trois, à vrai dire, et je n'en connais vraiment qu'un. Mon ancien mentor. C'est un fou, si vous voulez mon avis, et je ne m'épancherai pas sur le sujet. Moi aussi je suis folle, si vous voulez, mais au moins, je ne rentre pas chez moi toutes les nuits puant l'alcool et avec plusieurs grammes dans le sang. J'ai eu la chance de ne pas tomber dans de telles extrêmes, bien que mes vices ne soient pas plus jolis. Au moins, j'ai la décence de me cacher.

Je n'ai pas de travail « officiel ». Grâce à mon statut, j'ai tout ce qu'il faut pour vivre et pour manger à ma faim. Lorsque la puberté fut passée il y a plusieurs années, les offres des stylistes du Capitole vinrent toutes en ma direction. Et puis, l'effet buzz passa, et je me retrouvais à marcher tous les jours sans réel but. Un très gentil monsieur du Capitole mit tout en place pour me remettre « sur tous les écrans, dans tous les esprits ». J'attends toujours ce qu'il m'avait promis, mais je me suis accoutumée à ce qu'il m'a demandé de faire à la place. Je n'ai pas grand chose à faire d'autre, de toute façon. Je vends du rêve, comme on dit.

Mon caractère, vous vous en fichez, je le sais bien. Je suis belle, extrêmement belle, et vous me déshabillez avec les yeux sans même écouter ce que je raconte. Alors que je sois exécrable ou absolument adorable, cela ne changera rien, vous me voudrez toujours dans votre lit. Je ne sais moi même pas ce que je suis, au final. Suis-je gentille ? Peut-être. Surement pas, à vrai dire. Je ne me soucie plus d'être gentille depuis bien longtemps : à quoi bon faire des efforts ? … Intelligente ? Si je l'étais, on ne me traiterait pas comme ça. Oui, je suis stupide, et malheureusement je ne peux pas faire grand chose pour changer ce statut. J'ai cessé d'essayer de me cultiver depuis bien longtemps : personne ne veut écouter les grandes tirades sur mes dernières lectures. S'il vous plait, arrêtez de faire semblant de vous intéresser à ce que contient ma tête. Contentez vous d'imaginer du vide.

Comme je vous l'ai déjà dit, je suis belle. Magnifique, sublime, une créature venue des cieux. Les appellations sont diverses et ne me font plus ni chaud ni froid. Je sais que je suis agréable à regarder, et je sais quoi faire pour aguicher les personnes qui me le demandent. Si je n'en avais pas besoin, je ne le ferais pas. Mais c'est devenu ma vie, plaire par mes allures pour obtenir tous ces biens. Biens qui restent entreposés dans mes placards, qui emplissent les nombreuses pièces inutiles de ma maison. Ma peau hâlée me fait ressembler à une fille des districts les plus éloignés. Mes yeux peuvent exprimer ce que vous voulez. Si vous voulez une pauvre biche apeurée, je le ferai. Une séductrice animale, je le ferai. Et quand je n'ai aucun rôle à jouer, mon regard semble perdu, vide, terne. Mon nez fin et ma bouche charnue font de mon visage une perfection, dans le domaine de la symétrie et la géométrie. Je porte sur la tête un chapeau poilu composé de milliers de brins, bruns, et longs. Je suis de taille tout à fait moyenne, comme mon poids. Je ne ressemble plus à la gamine squelettique que j'étais dix ans auparavant, celle qui commençait à peine à avoir des formes.

Je n'aime rien. Je ne vais nulle part. Je ne suis rien.


about games and relative.



La mort je ne l'imagine pas, puisqu'elle m'habite complètement. Je suis morte depuis bien des années et quitter mon corps charnel ne sera qu'une part du cycle dans lequel je suis déjà. Si vous parlez au sens strict du terme, le moment où mon cerveau ne fonctionnera plus, mon coeur effectuera son dernier battement, je pense chez moi. Sur mon lit, en fixant le plafond. Cela ne me fait absolument pas peur, après tout à quoi bon ? Je ne perdrais rien, en n'existant plus. Je retournerais à l'état dans lequel j'étais déjà si bien avant ma conception. J'imagine que je serai trouvée des semaines après mon dernier souffle, déjà pourrie de l'intérieur. Le Capitole trouvera un moyen de me rendre figure humaine et me fera un petit enterrement, ou en tout cas je l'espère. Mais si ça se fait, ils me jeteront dans une fosse commune. L'un ou l'autre ne me fait pas grand chose, car dans l'au delà, je ne pourrai pas vraiment savoir ce qu'ils font de mon corps. Une chose que j'aimerais bien, c'est être enterrée nue près d'un arbre. Pour que les insectes puissent se nourrir de ma chair et que je complète la chaine alimentaire.
Pour rien. Pour absolument rien, ni personne. Dans le monde tel qu'il est aujourd'hui, je n'ai aucune affection pour qui que ce soit, et aucun attachement pervers pour un objet insignifiant. Une idée ? Même pas. Je ne vais pas m'épuiser à réfléchir puisque cela ne changera rien au monde. Moi de plus, ou moi de moins, cela ne changera pas vraiment le monde. J'imagine déjà tout le monde déclarer mourir pour la rebellion, ou encore pour leur amour, leur famille. Je ne crois en rien de tout ça. Je mourrai de cause « naturelle », seule, partant aussi insignifiante que je suis venue au monde. Vous pensez surement que je suis étrange et que j'ai absolument besoin de quelqu'un auquel je tiens assez pour me sacrifier pour lui. Mais cela n'est absolument pas nécessaire. Il y a des coeurs humains qui s'en sortent tous seuls.
La seule chose qui m'aide dans la vie, à ce jour, est ma beauté. Après tout, c'est tout ce que je possède, et grâce à cela, je peux avoir à peu près n'importe quoi. C'est étrange. De se faire aimer, aduler pour une chose qu'on ne contrôle absolument pas. Lorsque j'ai participé aux jeux, il y a dix années, ce qui m'a aidé à gagner était mon agilité, mon abilité à me faufiler partout à cause de ma petite carrure. Et bien sur, mon agilité avec les couteaux. Mais quand je dis couteaux, c'est avec tout ce qui est petit et qui tient dans ma manche, tout ce avec quoi je peux trancher la gorge en une seconde sans que l'autre ait vu le coup arriver. Comme vous le pensez bien, je n'ai pas touché aux couteaux depuis que je suis sortie de l'arène, et à vrai dire, même pas pour faire la cuisine. Ces objets me répulsent tout simplement et je n'en possède aucun dans ma demeure. J'ai grandi, et même si je ne suis pas une géante, je ne suis pas assez petite et menue pour que cela me soit en quelque sorte « utile ».
Pas de proches, non. On m'a déjà dit que les enfants des gagnants étaient plus souvent tirés au sort mais pourtant, j'ai été choisie, et ce n'était pas mon cas. En même temps, je n'aurais pas vraiment de chance d'avoir un proche choisi puisque je n'ai jamais eu de proche. Je n'ai jamais connu mes parents, même pas leur nom. Cela ne me rend pas triste. Je me sens presque chanceuse dans ce sens, puisque je ne quittais personne si je mourrais dans l'arène. Mais ce n'est pas arrivé. J'ai eu beaucoup de gens me léchant les bottes pour devenir mes « amis », après ma victoire, mais cela ne m'a jamais attiré.
(en gros, êtes-vous pour une rébellion ou contre.) Ces « rebelles » sont des idiots. Et cela vient d'une personne qui n'est pas très intelligente elle même. Pensent-ils vraiment arriver à combattre Snow et ces milliers de gens à sa botte ? Le Capitole est puissant, bien plus puissant que les districts. Autant se contenter de ce qu'on a, au lieu de rêver à mieux. Ces gens qui rêvent d'une vie meilleure ne sont que des rêveurs qui n'arriveront jamais à rien. Ce sont des illusions. Les choses ne changeront pas, ou en tout cas, pas dans les prochaines années. Le système marche, pour les riches. Et tant que les riches sont contents, le monde tourne. Je n'ai pas d'avis dans l'idée de la rébellion en elle même, mais de toute façon, cela ne vous intéresse pas, mon avis.




JE VIENS D'UN MILIEU plus que défavorisé, mais ma victoire a changé ça, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A aucune chance d'être tiré . J'EXERCE LE MÉTIER DE courtisane ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'ai aucun avis sur la chose. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 22 ans J' ais déjà PARTICIPE AUX HUNGER GAMES ET je redoute la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Je ne me souviens pas de mes premières années, et je n'ai absolument personne pour me les raconter. Tout ce que je sais, c'est qu'ils n'ont pas voulu de moi. Était-ce une sorte de prédiction ? Sûrement. Mes parents sont peut-être vivants, peut-être morts, mais après tout, cela ne me fait rien. Ils ne sont que mes géniteurs et ne se sont jamais occupés de moi. Alors, comme tant d'enfants orphelins, je me suis retrouvée dans le foyer de mon district. Le district 2, connu pour ses conditions de vie meilleures que certains autres districts, de ses carrières. Malheureusement, ces deux particularités ne furent jamais les miennes, puisque l'existence des enfants du foyer n'était pas digne des riches familles qui pouvaient vivre aux alentours. Nous allions à l'école, et nous revenions pour faire des tâches ménagères. Rien d'horrible, mais rien comme l'enfance des autres que nous voyions tous les jours. Nous ne fûmes pas obligés (et n’eûmes pas non plus l'opportunité) de subir un entraînement forcé tous les jours, comme certains autres que nous fréquentions. Nous ne pensions jamais être choisis pour les jeux, c'était absolument insensé. Il y avait tellement de couples de vainqueurs dans le district, ils choisiraient sûrement leur enfant. Puisque tout le monde chuchotait : ce n'était pas vraiment du hasard.

Je n'étais pas une enfant exceptionnelle. Je n'avais aucun talent particulier. Je vivais toutes les journées comme on m'ordonnait de les vivre, sans plus penser que ça au sens de tout. Après tout, j'étais jeune, ce n'était pas encore le temps des questionnements. Je n'étais pas particulièrement brillante, pas particulièrement intelligente. J'étais mignonne. Mais pas particulièrement belle. J'étais minuscule, plus petite que les autres filles de mon âge, et également très menue. Ainsi, je pouvais très facilement me cacher lorsque quelqu'un m'appelait avec une grosse voix, et rester pendant des heures coupée du monde. Parfois, je montais dans les arbres pour me trouver quelque chose à manger, en plus du gruau servi au foyer. Le seul moment de l'année où j'étais habillée à peu près correctement était pour la moisson. On m'avait affublée, pour mes douze ans, ma première année d’éligibilité, d'une robe très simple et inconfortable.

Je n'angoissais pas. De toute façon, même si j'étais choisie, il y aurait des filles qui se porteraient volontaires pour prendre ma place. C'était coutume du district, nous étions des « carrières ». Alors, je me plaçais dans l'attroupement de jeunes filles de mon âge et attendais simplement que les noms soient sortis des grands bols. Il fallut endurer le discours du maire, la présentation du nouveau mentor de cette année. Il avait gagné l'année dernière, je ne savais rien de lui, à part qu'il n'avait qu'un an de plus que moi. Nous attendions, tous, retenant notre respiration. Lorsque « Tory » fut appelée à venir sur l'estrade, je cherchais des yeux la fille désignée, mais personne ne bougeait. Ce fit quand je remarquais tous les regards tournés vers moi que je compris : c'était moi, Tory. Personne ne m'appelait comme ça. Pendant 15 secondes, j'avais cru avoir échappé à ma première moisson. Pourquoi moi ?

J'avais l'air d'une pauvre gamine paumée. Je ne leur donnais pas la satisfaction de pleurer, et m'approchais vers l'estrade en essayant de rester la plus neutre possible. Malheureusement, mes yeux mouillés apparurent à l'écran. Arrivant au micro, j'attendis que quelqu'un se porte volontaire à ma place. Je cherchais du regard quelqu'un, n'importe qui, mais tout ce que je voyais, c'était des yeux globuleux de poisson me fixant. Voyant mon désarroi, on s'empressa de désigner un garçon. Il avait mon âge, je ne me rappelle plus de son nom, à présent. Mais là, une foule de volontaires fendit la foule et on dû choisir le plus apte à remporter dans l'arène. Un grand gaillard, bien plus grand que moi. Puis, on nous poussa, et on partit. Maintenant, je ne me souviens plus trop de tout ce qu'il s'est passé entre ce moment et mon arrivée au Capitole pour la semaine d’entraînement.

Enfin, non. Je me rappelais d'une chose : mon trajet en train. En compagnie de mon mentor, qui me regardait comme si j'étais déjà étendue au sol, la gorge tranchée. Je n'étais rien, absolument rien pour lui, et il ne faisait que parler au tribut masculin. Tant mieux. Je ne voulais pas me préparer à mourir. Je ne fis qu'observer le plafond, manger pour prendre des forces, réfléchir. Je ne savais pas à quoi m'attendre, alors, il n'y avait pas grand chose à faire. On me plaça dans une chambre bien plus luxueuse que tout ce que j'avais connu dans ma vie, et je passais par toutes les étapes que tous les tributs devaient affronter. L’entraînement, les stands avec les diverses disciplines. Mon mentor, Azrael, ne prêtait pas plus attention à moi ici, alors, je faisais ce que je voulais. C'était à dire, pas grand chose.

Les seuls moments où je montrais quelque capacité était dans ma chambre d'hôtel, seule. Je manipulais des petits objets, une chose pour laquelle j'avais toujours eu une assez bonne aptitude. Je pouvais cacher des choses dans mes manches pour les sortir au moment opportun. Ce n'était pas lourd ce qui m'arrangeait bien. Je ne parlais à personne, et ne faisais que fixer silencieusement les gens qui venaient m'adresser la parole. Alors, au final, ils se mirent d'accord pour me tuer en premier. Le jour du passage devant les pacificateurs, je démontrais mes talents en mettant en place une sorte de parcours avec différents mannequins et obstacles. J'obtins un 9, ce qui était plus que quiconque avait espéré.

Le comportement de chacun changea après l'annonce des résultats. Même mon mentor, Azrael, s'intéressa un peu plus à moi, mais je ne fis qu'ignorer ses paroles. J'avais hâte que tout cela soit fini, soit par la mort, soit par al victoire. Mais j'étais plus sure du premier que du dernier. Le jour du début des jeux arriva et Azrael eut l'audace de m'enlacer et de demander d'emporter quelque chose à lui, dans l'arène. Bien entendu, je l'envoyais balader. Pour qui se prenait-il ? Il n'arrêtait pas de répéter que j'allais crever près de la corne d'abondance et maintenant il fallait que je prétende avoir quelque espoir, et surtout un lien avec lui ? Plutôt crever. Pour se venger, il ne m'obtint aucun sponsor. Ou en tout cas, c'était ce que j'avais deviné en ne voyant jamais rien arriver pour moi dans l'arène.

Quand je pus me mouvoir, au commencement des jeux, je ne fis que courir le plus vite possible, et le plus loin. Je n'essayais même pas d'attraper quoi que ce soit, entendant vaguement des cris de douleurs, des premiers morts. Des coups de canons m'informèrent de la mort de déjà un bon nombre de tributs. Et je courais. Indéfiniment, jusqu'à me terrer dans un endroit où il serait impossible d'aller me chercher. De ce que j'avais vu de l'arène durant ma course, nous nous trouvions dans une sorte de ville en ruine. Des amas métalliques étaient disposés un peu partout, et je n'avais vu aucun point d'eau. J'avais au moins un avantage : ma stature. Je pouvais me faufiler à des endroits où personne ne pourrait m'atteindre, étant définitivement la plus petite de tous les tributs. Je passais plusieurs heures dans mon trou, entourée de métal. Puis, n'entendant rien autour de moi, je commençais à m'aventurer aux alentours. Je trouvais plusieurs morceaux de métal qui pourraient m'être utiles.

Je n'avais aucune arme, aucun sac, aucune nourriture, aucune eau. Absolument rien. Je n'avais que les habits qu'on m'avait donné pour les jeux. Ma première nuit fut glaciale, et je ne pus dormir. De toute façon, j'étais insomniaque de nature. J'utilisais ces heures d'obscurité pour analyser un peu les alentours, et me terrais dès qu'un bruit un peu suspect me parvenait. Ce qui était horrible, dans cet endroit, c'était que l'on pouvait voir jusqu'à assez loin. Il n'y avait pas d'arbres. Quelques échafaudages un peu élevés cachaient certains points, mais à quelques endroits, on pouvait voir jusqu'à plusieurs kilomètres de terre battue ou de béton. Quelques plantes poussaient le long des bâtiments effondrés en ruine, et je les ramassais, essayant de me rappeler mes quelques connaissances. Je me rabattais sur la seule plante que je connaissais et qui ne m'apporterait aucune nourriture : la manger ne m'apporterait qu'une mort douloureuse.

Je changeais de cachette plusieurs fois par jour, bien qu'il était assez difficile de savoir à quelle vitesse le temps passait véritablement. Je ne me fis jamais voir par personne, mais vis quelques groupes de tributs passer près de moi. Enfin, deux : celui des carrières et un autre. Ce qui était assez étrange puisque de ce que j'avais entendu, les carrières étaient les seuls qui formaient des groupes. Cette information me permit de réfléchir rapidement à un plan. Un message audio diffusé dans toute l'arène nous informa de l'ouverture de l'eau, au milieu de l'arène. Je ne comprenais pas vraiment le message, avant de prendre la décision de suivre de loin le groupe des carrières. Je pus revenir près de leur camp et, grimpant en haut d'une structure, fut capable de voir le saint Graal au milieu d'un terrain complètement vierge. Un robinet. Un unique robinet, qui apparemment, devait s'ouvrir très bientôt, puisque les tributs préparaient des récipients. Ils devaient les avoir reçu en cadeau ..

Ma gorge sèche me força à établir rapidement un plan pour accéder au robinet. Malheureusement, il n'y avait aucun moyen pour moi d'y aller sans me faire repérer par les autres : aucun moyen de se cacher. Pour me battre, je n'avais que les deux morceaux de métal pointu que j'avais récupéré et que je cachais dans mes manches, faisant office de petits couteaux. Ma seule option : les attirer en dehors de leur camp. Parfois, il allaient faire des tours dans le reste de l'arène mais il en restait toujours un ou deux à l'arrière pour garder leurs provisions. Mon ventre gargouillait. Je n'étais pas encore morte, et cela m'apprit que je ne devais pas être dans l'arène depuis si longtemps que ça.

Je grimpais au plus haut point de vue possible, et me rendis compte du petit périmètre de l'arène. Je savais que l'autre groupe ne tarderait pas à comprendre que le seul moyen d'avoir de l'eau était d'affronter les carrières. Au milieu de la nuit, durant l'heure de sommeil que j'avais réussi à avoir, je me réveillais pour observer les carrières partir de manière précipitée. Laissant aux mains d'un seul, les réserves d'eau et de nourriture. Sans me poser de questions, je tentais le tout pour le tout et me précipitais vers les réserves.

Ce fut la première personne que je tuais de mes mains. Le sentiment était horrible, et je ne voulais plus jamais le ressentir à nouveau. Son sang me barbouilla le visage, les mains. Et bien entendu, je n'avais pas d'eau pour me laver. Je bus le plus possible et prenais de la nourriture que je fourrais dans toutes les poches que j'avais. Et j'empoisonnais toute l'eau qu'ils avaient encore, avec les plantes que j'avais écrasé. Pour donner l'illusion que le tribut qui avait tué le jeune homme avait emporté tout ce dont il avait besoin, j'étalais le plus vite possible la nourriture à terre, et emportais un des seaux.

Je ne pouvais pas aller vite, avec le seau au bout du bras. Alors, je ne restais pas trop loin, le ventre tordu par la peur d'être découverte. L'odeur métallique du sang me rendait malade et je me grattais, je me grattais jusqu'à mon propre sang pour être propre. Je revoyais de manière incessante la lueur quitter les yeux de l'homme dont je ne connaissais même pas le nom. Des coups de canon m'apprirent que plusieurs avaient succombé au poison, mais pas tous. C'était déjà un début. Malheureusement, les gamemakers n'étaient sûrement pas contents de ma manière de me cacher, d'éviter tout combat. Et ils essayèrent de forcer le destin.

La terre trembla. Je ne savais pas si toute l'arène était touchée, mais j'étais obligée de sortir. Sinon, j'allais mourir sous les effondrements. Je rencontrais une fille à peine plus âgée que moi, qui eut un instant l'espoir d'avoir une alliée. Le regard qu'elle me lança tandis que le sang s'écoulait de sa gorge m’écœura. Elle ne pouvait pas m'en vouloir. C'était le jeu. J'avais abandonné mon seau et errais à la recherche d'une personne à tuer. Une personne à qui voler des provisions, peut-être une bouteille d'eau. Je n'avais plus du tout l'air de la pauvre petite fille à la moisson : j'étais en sang. Mes vêtements étaient pratiquement tous déchirés, et l'on pouvait voir ma peau foncée à plusieurs endroits. Je m'en fichais. Je pensais que mourir ne serait pas si mal que ça mais au final, je ne pouvais pas m'y résoudre. Il fallait que je gagne. Le désir de survivre, l'instinct, était plus fort que tout.

Une annonce parvint, et j'eus l'impression d'entendre des soupirs de soulagement, des cris de joie dans toute l'arène. Ce n'était sûrement que mon imagination, mais tout de même. Le robinet allait s'ouvrir. Il fallait que je me dépêche. Ainsi, je courais, oubliant mes membres qui semblaient en feu, mon cœur qui allait exploser. Malheureusement, avant d'arriver à mon but, un tribut solitaire m'attaqua et réussit à me plaquer au sol. Je déplorais sa lenteur, sa technique qui lui coûta ses deux yeux. De mes ongles, je creusais dans ses orbites tandis qu'il criait de douleur. Cela ne me faisait rien. Il oublia de m'étrangler, ne voyant plus rien, pleurant du sang. Et je l'achevais, plantant mon bout de métal dans sa gorge. Plusieurs fois. A vrai dire, je continuais, 18 fois après qu'il soit déjà mort. Je voulais être sure qu'il n'allait pas se relever et m'achever, quand mon dos serait tourné.

En arrivant près du robinet, je ne trouvais que trois tributs restant. Les autres devaient s'être entre-tués et j'étais chanceuse d'avoir échappé à tout cela. Nous étions deux filles, deux garçons. Je reconnaissais les deux tributs du 1, qui devaient avoir fait équipe tout du long. Il ne tarderait pas, le moment où l'un d'eux plantera un couteau dans le dos de l'autre. Nous restâmes longtemps à nous observer, attendant le clic qui nous ferait savoir que l'eau était prête à arriver. J'étais soulagée de voir qu'aucun d'eux n'avait une arme à longue portée, mais frissonnait à la vue d'armes au corps à corps, qui venaient sans doute du Capitole, vu leur tête.

Ce fut un bain de sang. Les deux tributs du un s’entre tuèrent, avant que le dernier garçon et moi même nous élancions vers le robinet. Nous étions réduit à l'état d'animal, montant l'un sur l'autre, utilisant même les dents, les ongles. Il était beaucoup plus fort que moi, et je vis ma dernière heure arriver. Malheureusement, ce garçon avait un défaut : il avait besoin de voir la souffrance, dans les yeux. D'apprécier son meurtre. Je ne lui donnais pas cette satisfaction, et pensant avoir définitivement le dessus sur moi, il blessa chacun de mes membres un à un. Plantant je ne sais quoi à l'intérieur, envoyant des ondes de douleur incroyables à travers mon corps. Je voulais juste qu'on m'achève. Malheureusement, quelque part dans mon cerveau, une petite bête analysait tout pour savoir ce que je pouvais faire pour m'en sortir.
Je projetais ma tête vers l'avant, la bouche ouverte, du plus fort que je pus. Mes dents s'attachèrent à quelque chose et je tirais de toute mes forces, sentant le bruit de la peau s'arrachant. Je crachais le morceau de peau que j'avais dans ma bouche et, mon bras libéré grâce à sa surprise je lançais ma main vers son cou, plantant mon « couteau », caché dans ma poche, directement dans sa jugulaire. Même persuadée qu'il ne me ferait plus de mal à présent, je trouvais le moyen de me relever et sautais sur sa tête, sur son corps, sentant ses os se briser sous mes pieds. J'enfonçais mon couteau mille fois, partout dans son corps, jusqu'à ce que tout s'arrête.

Je fus déclarée vainqueur des 65è jeux de la faim.

On m'avait tuée, dans cette arène. Oui. J'étais morte. Et c'est ainsi que les années suivant ma victoire, je ne fis qu'errer, vide, partout où l'on m'emmenait. La gloire et la célébrité furent jouissantes, jusqu'à ce qu'elles s’effacent. Quand mon corps se développa, je fus amenée à servir de mannequin pour plusieurs stylistes du Capitole. Puis, on se lassa de ma beauté. Je trouvais une âme charitable qui me promis de me remettre sous les projecteurs, au devant de la scène. Mais il fallait faire tout ce qui était dans mon pouvoir pour y arriver, pour essayer. On me proposa de tenir compagnie à des hommes importants, passer des soirées. On se quittait avec un baiser. Et puis au final, j'appris à quitter au petit matin, laissant ma culotte à un endroit stratégique à chaque fois pour la retrouver. Le bruit courut parmi les hommes riches : j'étais la courtisane à avoir. Profitant de mon nouveau statut, je demandais à chaque fois, pour mes services, des choses luxueuses dont je n'avais guère besoin. Cela devint mon quotidien. Me faire demander par des hommes, leur faire plaisir, jouer qui ils voulaient. Paraître, c'était le plus facile. J'en vins à me convaincre que tout ce que j'avais, c'était la beauté. Que j'étais idiote, comme ils disaient tous. Que je ne valais que mon joli visage, ma poitrine généreuse et mon postérieur rebondi. Le semblant d'humanité qui me restait après les jeux s'effaça peu à peu pour laisser un robot, une coquille vide, programmable à souhait.

Celle que vous voulez, je serai. Du moment que vous payez.





reality is here.


FREYA, BITCH.

FEATURING freida pinto © COPYRIGHT britsterzstupidtumblr





Dernière édition par T. Maya Goldsmith le Lun 12 Mar - 0:52, édité 12 fois
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Thybalt M. Homens
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeVen 9 Mar - 19:04

FREIDAAAAA chou chou that's what I am : a pretty face → MAYA 173490454 that's what I am : a pretty face → MAYA 173490454
J'ai tellement cette fille that's what I am : a pretty face → MAYA 1366640713

Rebienvenue en tout cas Cool
J'espère que tu vas choisir un district bien that's what I am : a pretty face → MAYA 1559427923 What a Face
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that's what I am : a pretty face → MAYA Vide
MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeVen 9 Mar - 19:09

district 2
mais gagnante donc je peux aller un peu partout that's what I am : a pretty face → MAYA 1147778360
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Miléna E. Andréis-Wheeler
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeVen 9 Mar - 20:13

OOH J'aime FREIDA chou

Rebienvenue chou
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Alexiane R. Hawthorne
DISTRICT 11
Alexiane R. Hawthorne
△ correspondances : 11154
△ points : 75
△ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory)
△ à Panem depuis le : 08/05/2011
△ humeur : indifférente
△ âge du personnage : vingt-deux ans
△ occupation : mentor


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statut: célibataire, coeur occupé par un revenant
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeVen 9 Mar - 20:25

Freida est une bombe that's what I am : a pretty face → MAYA 4209083858 très bon choix that's what I am : a pretty face → MAYA 4209083858 I love you
Rebienvenue parmi nous donc, et bonne chance pour cette fiche!
Freida est à toi pour la semaine that's what I am : a pretty face → MAYA 1147778360
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http://www.mockingjay-rpg.net/t6442-get-along-with-the-voices-inside-of-my-head-alexiane http://www.mockingjay-rpg.net/t152-11-this-is-survival-of-the-fittest-this-is-do-or-die-alexiane
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeVen 9 Mar - 21:33

Rebienvenue !
Très très bon choix d'avatar !
Bonne chance pour cette fiche !
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeVen 9 Mar - 21:47

Ohh j'alais dire Maya le prénom le plus génial du monde et puis la page s'est ouverte ( bon, je le dis toujours bien sur ), et omgggg. Freida c'est juste ma fixette du moment quoi. Putain ce qu'elle est trop parfaite cette meuf. En bref, fessons des bébés et/ou je te viole dans un coin sombre. Arrow Rebienvenue belle gosse et bonne chance pour cette fiche. that's what I am : a pretty face → MAYA 4209083858
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeVen 9 Mar - 22:51

What a Face j'aime ça !! j'ai trop galéré pour trouver un avatar et puis j'avais envie de jouer freida depuis un bon moment alors what the hell that's what I am : a pretty face → MAYA 4209083858
i love you all
je vous viole amoureusement
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeVen 9 Mar - 22:54

Très bon choix. that's what I am : a pretty face → MAYA 1147778360
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeVen 9 Mar - 23:32

t'es qui toi .. sors de ma fiche BITCH
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeSam 10 Mar - 0:45

Bienvenue et très bon choix ! that's what I am : a pretty face → MAYA 4153354820
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeSam 10 Mar - 2:53

c'est quoi cette signature eliott ! c'est du chantage ! that's what I am : a pretty face → MAYA 1559427923
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Avalon R. Sweenage
DISTRICT 9
Avalon R. Sweenage
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeSam 10 Mar - 12:21

FREIDA chou that's what I am : a pretty face → MAYA 4205929361
reBienvenue that's what I am : a pretty face → MAYA 173490454
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeSam 10 Mar - 14:25

Bienvenue (:
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitimeSam 10 Mar - 17:05

thks crac crac
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MessageSujet: Re: that's what I am : a pretty face → MAYA   that's what I am : a pretty face → MAYA Icon_minitime

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